[1] Lettres de Louis XI, roi de France, publiées par Vaesen et Charavay, 5 vol. parus.

[2] Je n'aurais garde d'oublier de remercier ici le Révérend Père Ehrle, conservateur de la Bibliothèque du Vatican, dont les conseils éclairés et obligeants m'ont été d'un si précieux secours durant les quelques semaines que nous avons employées à faire des recherches aux archives vaticanes. Nous avons dépouillé, aux archives secrètes, la collection des Miscellanea (3 caisses de documents divers classés sans autre raison que le format) de 1444 à 1479. Enfin, nous avons compulsé avec soin les registres Diaria XII, Diaria XIII, de 1463 à 1479. «Librorum ritualium qui et Cæremoniales vulgo appellantur item Diariorum Magistrorum Cæremoniarum et aliorum», où l'on trouve de fréquentes mentions des ambassades envoyées par la Cour de France auprès du Saint-Siège.

[3] Nous devons particulièrement remercier de leur obligeance M. Prudhomme, le savant archiviste de l'Isère, et son collaborateur M. Pilot de Thorey, qui a bien voulu nous communiquer les bonnes feuilles des deux volumes qu'il prépare sur les actes de l'administration de Louis XI relatifs au Dauphiné.

[4] Louis XI et les Villes, par Henri Sée, docteur ès-lettres, in-8o. Paris, Hachette, 1891.

[5] Voir Recherches historiques concernant les droits du Pape sur la Ville et l'État d'Avignon, 1768, in-8o, avec Réponse, par Agricol. Morau.—Cf. Dupuy, Traité des droits du Roi.—Archives du Ministère des Affaires étrangères, vol. 358, fo 36 et suivants.

[6] 26 juin 1411. Arch. mun., série E.E. Orig.

[7] 7 juin 1401. Fornéry, Hist. Ecclés., mss., fol. 416 et 417.

[8] 15 mars 1426. Arch. munic., B. 19, no 22.

[9] Lettres-patentes du roi Charles VII prenant sous sa protection les États citramontains de l'Église: «Karolus Dei gratia Francorum rex carissimo primo genito nostro Ludovico, dalphino Viennensi ac universis et singulis ducibus, principibus, comitibus, barronibus, militibus, capitaneis armigerorum tam equitum quam peditum arma gerentibus universis et singulis nobilibus burgensibus et aliis quibuscumque subditis confederatis et fidelibus nostris tam infra regnum nostrum quam in Dalphinatu et aliis quibuscumque locis constitutis, subditis et benivolis nostris graciam et bonam voluntatem. Noveritis quod insequendo vestigia predecessorum nostrorum Christianissimorum regum Francie in mentis nostre conceptu ac scrutinio cordis revolventes Sanctissimum Dominum nostrum Papam in remotis in presenti residere ac considerantes Reverendissimum in Christo patrem Karissimum Consanguineum nostrum nomine Carles Fuxi, regimen predicte Ecclesie citra montes habeat et volentes ex certis et quam plurimis causis animum nostrum ad hoc moventibus civitatem Avinionensem, comitatum Venaissini et alias terras eisdem adjacentes juncte vel injuncte Sancte Romane Ecclesie subjetas cum incolis et habitantibus in eisdem quas semper cum effectu reperimus begnivolas et relatrices honoris et status progenitorum nostrorum et nostri caras habere et propicias motu nostro proprio et non ad cujuscumque requisitionem seu instanciam sed ex nostra pura liberaque et sincera devotione moti per presentes notum facimus et declaramus ex causis supradictis, dictas terras, personas et bona subditorum dicte Sancte Romane ecclesie ita caras et propicias habere censemus et reputamus sicut terras nostras et subditos nostros ac si essent de nostro proprio dominio et imperio eisdemque deffensores et protectores tanquam brachium dextrum ecclesie esse volumus intimantes omnibus et singulis cujuscumque status, gradus, condicionis, preheminencie aut dignitatis existant qui contra hanc nostri animi voluntatem seu declarationem mentis nostre aliquid attemptaverint in dictis terris et personis vel bonis eorumdem quod nos onus ulcionis de attemptatis hujusmodi nobis assumemus et ex inde assuminus et talem et ita celerem provisionem circa ea dabimus et resistenciam faciemus quod ceteris cedet in exemplum et nihilominus declarantes nostre mentis intentum quod per premissa nullum jus, nullumque imperium dominiumque seu aliqualem juridictionem seu actionem acquirere nobis aut successoribus nostris aliqualiter intendimus seu volumus in dictis terris et subditorum sancti domini nostri Pape sed solam indicta fecisse et facere decrevimus pro pacifico et tranquillo statu illius patrie quam semper optavimus et optamus mandantes omnibus senescallis et officiariis subditis nostris ut has nostras litteras publicari faciatis tociens et ubicumque requisiti fuerint infra dictionem, imperium et dominium nostrum sine costu voce tube et alias taliter quod nullus ignoranciam tenoris earumdem pretendere possit seu contra ire presumat in quantum cupiunt indignationem nostram evitare et hoc sub pena centum marcharum auri fisco nostro, irrevocabiliter applicanda quas debita exequtatas remanere volumus presentanti. In quorum, etc.» Arch. municip., série A.A.

[10] Arch. municip., série A.A. Origin. inédit. Voir aux pièc. justific.

[11] Voir pièc. justific., no 19.

[12] Id., no 20.

[13] Id., Biblioth. nat. fonds. franc. Nouv. acq., 304.

[14] Arch. du Ministère des Affaires étrangères, Correspondance de Rome (8 janvier 1664). Mém. du Roy à M. de Bourlemont. Vol. no 157, fol. 25 et suiv.

[15] Collect. des documents inédits, Itin. de Philippe le Hardy, p. 481-544, et Introduct., XIII, et pp. 63-64.

[16] Ordonn. de Charles V. Recueil des Ordonnances, t. VI, p. 490, et t. VII, p. 380. Voy. également Trésor des Chartes, Reg. 139, p. 216.

[17] Douet d'Arcq., Choix de pièces relatives an règne de Charles VI, I, p. 67. Voy. réponse du sénéchal de Beaucaire au Roy, 1385: «Il est assavoir que le Pappe et les Cardinaux ne sont pas bien enclinez à la partie du Roy; aucuns d'eulx disans que se le Roy estoit seigneur du pais qu'il leur faudroit laisser Avignon.»

[18] Archiv. de la Ville, t. Ier, fo 692, vo, 693.

[19] Id., t. Ier, fo 695. Cf. l'abbé Christophe. Loc. cit., III, p. 110.—Historia Cælestinorum Avenionensium, mss., Bibl., municip. I, fo 93. Recueil de Massillian, mss., t. XVII, fo 71.

[20] Jarry, La vie politique de Louis d'Orléans, p. 52.—De Beaucourt, Hist. de Charles VII, I, p. 317.

[21] Dom Vaissette. X, p. 128.

[22] Jarry, La vie politique de Louis d'Orléans, p. 52.

[23] Jarry, p. 68, no 2.

[24] Le Religieux, II, p. 190.—Cf. P. Ehrle, Aus den Acten des Afterconcils von Perpignan, p. 15, not. 1.

[25] On l'appelle encore cardinal «de Thuroy».

[26] Noël Valois, Raymond-Roger de Beaufort, vicomte de Turenne, et les Papes d'Avignon, 1890, p. 28.—Cf. Jarry, loc. cit., p. 128;—Cf. Douet d'Arcq., loc. cit., I, p. 139.

[27] Pastor, Hist. de la Papauté, traduct. franç., vol. I, p. 176.

[28] Jarry, op. cit., p. 129.

[29] Ibid.

[30] Ibid.

[31] Lettre de Charles VI aux Consuls d'Avignon, 1er février 1401. Arch. municip., B. 37, no 69, Cott. XXX.

[32] Le Religieux, II, pp. 118 et suiv.—Amplissima Collectio, VIII, p. 458.

[33] Jarry, op. cit., pp. 131, 132.

[34] De Circourt, Rev. des quest. hist., 1er juillet 1889, p. 137, not. 2.

[35] Collect. des Docum. inédits. Itinér. de Philippe le Hardy, p. 552.

[36] Le P. Ehrle, op. cit., p. 22.—Cf. Delaville Le Roux, La France en Orient au XVe siècle, p. 231.

[37] Ehrle, op. cit., pp. 25, 26 et suiv.

[38] Le P. Ehrle, op. cit., pp. 27, 28.

[39] Le P. Ehrle, p. 30. Voy. la bulle dans du Boullay, Hist. de l'Univ. de Paris, IV, 349.

[40] Musée des Archiv. Nationales, p. 247.

[41] Rec. des Ordonn. des Rois, VIII, p. 398.—Cf. Jarry, op. cit., p. 201.

[42] Voir, pour les détails, Fornéry, Hist. ecclés., fol. 617.—Historia Cœlestinorum, mss. de la Bibl. d'Avignon, I, fo 347. «Et Anno 1395, 25 die Junii ducta Joannès Biturictensis, Philippus Burgundiæ Avunculi Regis Christianissimi et Ludovicus dux Aurelianensis frater ipsius regis in civitate Avenionensi existerunt ut Benedicto 13 abdicationem papatûs suaderent lapidem primarium... a nomine dicti Regis posuerunt».—Cf. Bullet. de l'Acad. de Vaucluse.—Labyrinthe royal de l'Hercule Gaulois triomphant, p. 80.

[43] Jarry, op. cit., Pièces justif., XXXI, p. 459.

[44] Nouvelle collection des Documents inédits, III, p. 281.

[45] Rec. des Ordonn., VIII, p. 426.—Rec. des Chartes, Reg. 156, pièce 9.

[46] Rec. des Ordonn., VIII, p. 398.

[47] Duhamel, Les œuvres d'art du monastère des Célestins, Caen, 1886, pp. 4-6.

[48] Cf. Un épisode du procès de Jacques Cœur à Avignon.—Bul. de l'Acad. de Vaucluse, 1887.

[49] Arch. municip., Procès du Rhône, mss., t. VI.

[50] Bibl. nation., fonds. franç., 10431: 594.—Cf. Jarry, op. cit., pp. 132-133.

[51] Jarry, pp. 165-187.

[52] Jarry, op. cit., p. 188.

[53] Douet d'Arcq, op. cit., I, p. 142.

[54] Le Religieux, II, pp. 528, 530.—Jarry, op. cit., p. 189.—Le P. Ehrle, p. 36.—Amplissima collectio, VIII, 554, 616.

[55] Pastor dit que l'obstination de Benoît XIII est due en grande partie à la Cour de France. Hist. de la Papauté, traduct. française, Pastor, I, p. 211, not. 2.

[56] Jarry, p. 207.—Amplissima collectio, VII, 591, 597.—Froissart, Edit. de Lettenhove, XVI, pp. 116, 132.

[57] Musée des Arch. nat., pp. 243-244.—Jarry, p. 208.—Ehrle, p. 38.

[58] Ordonn. des Rois, VIII, p. 258.—Du Boulay, op. cit., IV, 850, 853, 863.—Le Religieux, 598, 644.

[59] Jarry, pièc. justificat., XXI, pp. 439 et suiv.

[60] Ordonn. des Rois de France, VIII, p. 274.—Dom Vaissette, IX, p. 975, not. 2.

[61] Ehrle, op. cit., p. 87.

[62] Baluze, Vita pap. Avenion, C. 1122.—Cf. Ehrle, op. cit., p. 38.

[63] Ehrle, Aus den Acten des Afterconcils von Perpignan, pp. 78, 80 et suiv.—Cf. Froissart, Chroniques, édit. Kervyn de Lettenhove, XVI, pp. 116, 132.—Baluze, II, 1123, 1124.—Anselme, Hist. généalog., VI, p. 754.

[64] Arch. municip., série E.E. (liasse non classée).

[65] Fornéry, Hist. ecclés., fol. 558, 559.

[66] Bridoré près Loches. Arch. départ., série E.E. (liasse non classée).

[67] Arch. départ., série E.E. Ces diverses lettres ne portent pas de date, mais sont toutes postérieures à 1400, 1401.

[68] On ne peut préciser la date de son arrivée en Provence, mais ce fut sans doute peu de temps après le mariage de Boucicaut Jean avec Antoinette de Turenne, qui faisait du maréchal un des plus riches feudataires du Midi (décembre 1393). Voy. Noël Valois, Raymond de Turenne et les Papes d'Avignon, p. 24.

[69] Boucicaut, le maréchal, avait acheté le château de Boulbon.—Noël Valois, Raymond de Turenne et les Papes d'Avignon, p. 24.—L'acte du 7 juillet 1399 dit formellement que Geoffroy le Meingre commande «in Castris de Bulbono, Aramono et Valabrega». Bibl. de Carpentras, Collect. Peiresc., Reg. LXX, 3e vol. (fol. 230-257).

[70] Quod cardinales videntes dominum Johanem (pour Gaufridum) dictum «le Meingre» fratrem Marescalli Franciæ Boussicaudi in eorum evocaverunt auxilium. Le Religieux, II, p. 652, L. V, 19, c. 8.—Cf. Ehrle, L. C, pp. 39, 40, 41.

[71] Qui cito mandato parens et multos stipendiarios francigenas secum ducens, palacium obsidione cingere maturavit.—Religieux, II, p. 652, V, 19, c. 8.—Froissart, XVI, p. 126.—Noël Valois, L. C, p. 36.

[72] Le maître des ports et un certain «Ricardus miles», compagnon de Boucicaut, sont à la solde de la ville et des cardinaux. Voy. Ehrle, p. 45.—Amplissima collectio, VII, 650, 651.

[73] Jarry, op. cit., p. 222.

[74] La présence du maréchal de Boucicaut à Avignon en 1398-1399, pendant la durée du siège, est démontrée impossible par un document produit par Jarry, p. 218, et pièc. justific., le maréchal étant, jusqu'au mois de juillet 1399, occupé par une expédition militaire en Guyenne.—Voy. Jarry, op. cit., p. 219.—Delaville le Roux, op. cit., p. 357.—Religieux, II, 644, 646.—Livre des faits du maréchal de Boucicaut, collection Petitot, VI, 476, c. 29.

[75] Nunquam Benedictum ordinavimus neque mandavimus in carcere quocumque retrudi, includi nec aliquali strictâ custodiâ coarctari neque contra eum guerram fieri. Voy. Douet d'Arcq, I, 203.—Ehrle, p. 48, not. 1.

[76] Bibl. Carpentras, collect. Peiresc, mss., vol. LXXIV, fol. 417, 443. Catalog. des mss., III, p. 28, fol. 417, 443.

[77] Dom Pedro de Luna était neveu de Benoît XIII. Il fut archevêque de Tolède de 1404 à 1414. Arch. des miss, scientif., série III, vol. XV, p. 6. «In præsentia legatorum a consilio Civitatis Arelatensis missorum, Petrus de Luna, generalis capitaneus gallearum, galeotarum et barcharum Armatarum regis aragonensis, nunc in flumine Rhodano et portu dictæ urbis existentium, declarat non intentionis suæ inferre damnun vel oppressionem aliquam vassalis nec terræ Ludovici, Siciliæ Regis, nec subditis Regis Franciæ. In Castro Trencatalliarum, die 19 Januarii 1399. Scilicet quod cum non multis retro lapsis temporibus ad audientiam ejus pervenerit quod Dominus noster Benedictus christianissimus sacro sanctæ Romanæ ac totius universitatis Ecclesiæ summus pontifex tam diù et tam ignominiose in opprobrium christianitatis per cives et habitatores Avenionenses tractatus fuerit.» Mss. (fol. 418 et vo). (Collect. Peiresc, LXXIV, fol. 417, 418 et vo).

[78] Le Religieux, II, pp. 656 et suiv.—L'Hercule Gaulois triomphant donne un curieux récit du siège, pp. 79, 80, 81.—Mémoires de Martin Boysset.—Recueil Massilian, mss. (extraits).—Ehrle, loc. cit., pp. 42, 43 et suiv.

[79] Collect. des Docum. inédits, Itin. de Philippe le Hardy, p. 283.—Fornéry, Hist. ecclés., mss., fol. 641.

[80] Religieux, II, pp. 676, 680.

[81] Jarry, op. cit., p. 233.—Collect. Peiresc., mss. LXXIV, 417, 443.

[82] Amplissima collectio, VII, 637, 638.—Ehrle, op. cit., p. 49.—Jarry, op. cit., Addit. et correct., p. 364.

[83] Amplissima collectio, VII, 626, 641, 647.

[84] Massilian, mss., Recueil des Chartes, vol. XXI, fol. 341.

[85] Amplissima collectio, VII, 644, 647, 650, 653, 656.

[86] Douet d'Arcq, I, p. 203.

[87] Ehrle, p. 48. Pour Robert de Braquemont, voy. Anselme, VII, pp. 816, 817.—Cf. Delaville le Roux, loc. cit., p. 362, not. 2.

[88] Amplissima collectio, VII, 661, 666.—D'après les Arch. nation., (K. 55, 10), la sauvegarde royale fut octroyée à Benoît XIII, le 18 octobre 1400.

[89] Jarry, p. 255.—Moranvillé, Relat. de Charles VI arec l'Allemagne en 1400.—Bibl. de l'École des Chartes, XLVII.

[90] Lettre origin. de Charles VI aux sindics d'Avignon, 1er février 1400. Arch. municip., B. 37, no 69, Cott., XXX.

[91] Lettre de Charles VI aux Consuls d'Avignon, 22 avril 1401. Copie d'après Fornéry, Hist. éccles., fol 417, 418 et vo.

[92] Fornéry, Hist. ecclés., mss., copie, fol. 416, vo, et 417.

[93] Id., id., mss., 27 juin 1401, fol. 414, vo, et 415.

[94] Id., id., mss., 28 juin 1401, fol. 415, 416;—mss. de Carpentras, fol. 374.

[95] Jarry, loc. cit., p. 282.

[96] L'Hercule Gaulois triomphant, p. 80.—Laurens Drapier, Ann. mss. d'Avignon, fol. 209.—Le Religieux, III, p. 70.—Du Boullay, V, p. 70.—Ehrle, op. cit., p. 63.

[97] Ehrle, op. cit., pp. 70 et suiv.

[98] Chroniq. de Charles VI, Le Religieux, I, 24, c. 8; III, 100.—L'Hercule Gaulois triomphant, p. 81.

[99] Arch. municip., B. 32, no 32, Cott. O.O. et B. 33.

[100] De Terris, Hist. des évêques de Carpentras, p. 188.—Benoît XIII resta administrateur de l'évêché de Carpentras jusqu'en 1411.

[101] Du Boullay, V, p. 56.—Jarry, p. 283.

[102] Pastor, Hist. de la Papauté, trad. franç., I, p. 196.

[103] Pastor, id., I, p. 195.

[104] Recueil des Ordonnances, VIII, p. 14.

[105] Le Religieux, III, pp. 86, 98.—Ordonn. des Rois de France, VIII, p. 596.—Du Boullay, V, p. 611.

[106] L'Hercule Gaulois triomphant, p. 81.

[107] Collect. des Documents inédits, Itin. de Philippe le Hardy, p. 567.

[108] Jarry, op. cit., pièces justific. XXIII et XXIV, pp. 444, 445, 428.

[109] Id., pp. 294, 338.

[110] Martène et Durand, Thesaurus novus, Anecdot. II, col. 1389.—Pastor, Hist. de la Papauté, trad. franç., I, pp. 185, 186.

[111] Gibert, Hist. de Pernes, mss., fol. 310.

[112] Voy. chap. Ier, pp. 16, 17.

[113] Pastor, op. cit., I, p. 186.

[114] Jarry, op. cit., pp. 351, 352.

[115] De Circourt, Rev. des quest. histor., 1889, XLVI, 167.—Delaville Le Roux, I, 403, 404.

[116] Delaville Le Roux, La France en Orient au XIVe siècle, p. 510.

[117] Le P. Ehrle, op. cit., pp. 95, 96, 97.

[118] «Et pro quibus idem dominus noster papa certa castra et loca tam Ecclesiæ romanæ quam Ecclesiæ Avenionensis sibi pignori tradidit.» Ehrle, p. 97.

[119] Gibert, Hist. de Pernes, mss., fol. 310.—Chambaud, Ann. mss., fol. 145.

[120] Arch. municip. de Pernes. Acte signé par Tholosan, notaire (Origin.).—Fornéry, Hist. Civile, mss., fol. 768.—Gibert, Hist. de Pernes, mss. de Carpentras, fol. 718.—Boucicaut était alors gouverneur du Languedoc.—Delaville Le Roux, 512-513.

[121] Pastor, op. cit., I, p. 187.

[122] Amplissima collectio, VII, p. 770.

[123] Pastor, op. cit., I, p. 188.

[124] D'après certains auteurs, le maréchal aurait facilité son embarquement.

[125] Ehrle, loc. cit., Aus den Acten, etc.

[126] Delaville Le Roux, op. cit., 512, 513.

[127] Arch. départ., Reg. des États.

[128] Nouguier fixe le commencement du siège au 27 mai 1410.

[129] Dom Vaissette, IX, p. 1008.—Ménard, Hist. de Nîmes, III, p. 133.

[130] Il est désigné «Seigneur de Genguese» (Joyeuse); prit part, sous Charles VII, aux premières campagnes et assista à la bataille de Verneuil (1424).

[131] Lett. patent. de Charles VI au sénéchal et au viguier de Beaucaire (mai 1411) Arch. municip. B., 39.

[132] 28 janvier 1411. Fornéry, Hist. ecclés., mss., I; fol. 425, 426.

[133] Id., mss., I, fol. 424, 425.

[134] Comptes de la Ville, 1410-1411.

[135] Id.

[136] Recueil Massillian, mss., XVI.

[137] Arch. municip., B. 39.

[138] Arch. municip., B. 39.

[139] Id., B. 39.

[140] Journal mss. de Bertrand Boisset. Extrait: «Siège du palais, juin 1411. L'an millia quatre cens ungi et de mes de juin vengron los Catalans en Proensa et en Arles per mandaments de l'Anti-papa Peyre de Luna per anar contra ad Avignon et Venesin. Los quals Cathelans sy meront in terra et monteron a caval per tirad in Venayssin et foron preses et deconfits per los Proensalts et los autres que remaron en los fustas que erons vint dos se monteron per lo rose ad Arles per tirar sen ad Avignon, mas la cienta d'Arles mes una Cadena a travers de Rose que passar non la poyron, an se retireron. Vertas es que leur gens y moureront et mots d'avis feron et gasteron gras en la vigne et cremeron de masses et de cabanes assas, mas autres bels portamen non faron, am se retireron.»

[141] Arch. municip., B. 77, no 36, origin.

[142] Arch. municip., série E. E.

[143] Reddition des Comptes de Paul Montmartin du temps de la guerre des Catalans. Arch. municip., B. 39.

[144] Arch. municip., B. 39, Origin., septembre 1411.

[145] Chambaud, Recueil, mss., t. I, fol. 153, 154.—Cf. G. Fantoni, I, pp. 300, 301, 302.

[146] Arch. municip., B. 39.

[147] Gibert, Hist. de Pernes, mss., fol. 312.

[148] Arch. municip., B. 39.

[149] Id., B. 39.

[150] Pastor, op. cit., p. 24, not. 2.

[151] Reg. des délibér. des États, fol. 219, vo.

[152] Id., fol. 218.

[153] De Beaucourt, loc. cit., I, p. 329. Pierre d'Ailly, contrairement à ce que dit M. de Beaucourt, ne fut jamais légat à Avignon. Il était légat en France.

[154] Dom Vaissette, IX2, p. 1059, not. 4.—Chambaud, Rec. sur Avignon, mss., t. I, fol. 160.

[155] Dom Vaissette, IX2, p. 1059.

[156] Dom Vaissette, IX2, p. 1060.

[157] De Beaucourt, op. cit., I, p. 370. Ces expressions sont d'Isabeau de Bavière. Rec. des Ordonnances, X, p. 437.

[158] Donné au château de Loches, le 22 septembre 1423. Orig. Arch. municip., B. 36. Voir Marquis d'Aubais, pièc. fugitives, I, p. 94. Itinér. de Charles VII.

[159] Delaville Le Roux, loc. cit., 360-363.

[160] Manuscrits Peiresc, Bibl. de Carpentras, Reg. LXX, vol. III, fol. 232, vo.

[161] Ehrle, loc. cit., p. 97.

[162] Dom Vaissette, IX2, p. 1077. Jean de la Graille, maréchal de Languedoc, à la tête des milices royales occupa les biens et domaines de Geoffroy qui fut déclaré coupable de félonie.—Cf. Gibert, Hist. de Pernes, mss., fol. 316.

[163] De Coston, Hist. de Montélimar, I, pp. 496, 499.

[164] Ce seigneur est officiellement nommé dans la bulle d'excommunication. Mais il dut se retirer avant le siège de Livron et abandonner la cause de Geoffroy, puisque Charles VII affirme qu'il n'avait pas quitté la Touraine. Les archives d'Indre-et-Loire ne contiennent aucun renseignement sur ce personnage (communication de M. de Grandmaison, archiviste d'Indre-et-Loire).

[165] Chambaud, Rec., mss., I, fol. 442.

[166] Arch. municip., Origin., B. 36, no 37, Cott. N. N.

[167] On remarque que Jehan de Champerons n'est pas mentionné et qu'il y en a plusieurs que Giberti (Hist. mss. de Pernes, fol. 729) ne nomme pas.

[168] Chambaud, Recueil sur Avignon, mss., t. I, fol. 442.—Cf. Giberti, Hist. de Pernes, mss., fol. 315, et mss. de Carpentras, fol. 723.

[169] Cottier, Notice sur les Recteurs, p. 120.—Cf. Cambis-Velleron, Annal., mss., IV, 32, 34.—Chambaud, Rec., mss., vol. I, fol. 163.—Giberti, Hist. de Pernes, mss. de Carpentras, 721, 722.

[170] Le texte de la bulle a été publié par Ehrle, loc. cit., pp. 99-100.

[171] Cartulaire de Montélimar, p. 265.—Cf. de Coston, loc. cit.

[172] Arch. de Valence, C. C., 27, 1426.

[173] L'acte fut souscrit par la ville le 25 juin 1427. Arch. municip., Compte de la ville, de septembre 1428, de 1320 écus d'or pour solde de la somme ci-dessus.

[174] Arch. municip., B. 36, no 1, Cott. A.A.

[175] Id., B. 37.

[176] Id., B. 34, février 1427.

[177] Acte passé à Lyon par maître Cordard, notaire apostolique impérial et royal, le 31 janvier 1428. Arch. municip., B. 34.—Cf. Chambaud, Rec. des Chartes, mss., I, fol. 40.—Recueil Massillian, mss., XXI, fol. 359, 361.—Gauffridi, Hist. de Provence, I, VII, p. 294.—Giberti, Hist. de Pernes, fol. 327, 328.

[178] De Coston, Hist. de Montélimar, I, 496, 499.

[179] Arch. municip., B. 36, no 2, Cott. B.

[180] Donné en nostre chastel de Lezignen, le 5e de novembre 1428. Orig.—Arch. municip., B. 36.

[181] Le Maréchal n'avait eu d'Antoinette de Turenne qu'un fils qui fut tué à la bataille d'Azincourt (1415).

[182] Arch. de Tours. Communication de M. de Grammaison, archiviste d'Indre-et-Loire.—Cf. de la Chesnaye des Bois, Diction. XIII, p. 590, le fait mourir en 1429.—L'abbé Chevalier fait à tort mourir Geoffroy en 1407. Répert. des sources historiq., p. 339.

[183] Voy. chap. iv, pp. 96-97.

[184] Bref de Martin V, juin 1430. Arch. municip., origin., B.—Cf. Quicherat, Rodrigue de Villandrando, 139 et suiv.—Dom Vaissette, IX2, p. 1107.

[185] Dareste, Hist. de France, III, p. 136.—Mgr Héfelé, Hist. des Conc., XI, pp. 185, 187.

[186] C'est le véritable nom. Il était d'une noble famille de Venise et neveu de Grégoire XII qui l'avait fait cardinal.—Pastor, loc. cit., I, p. 293, not. 1.

[187] Chambaud, Rec. mss. sur Avignon, I, fol. 166.

[188] In futuro bononiensi Concilio cui Deo propicio interesse et præsidere desideramus de tranquillitate et bono statu Civitatis nostræ Avenionensis et illarum partium opportune providebimus. Arch. municip., B. IV.

[189] Bref du 6 janvier 1431. Arch. municip., B. 36, no 8.

[190] Reynard Lespinasse, Armorial de l'État d'Avignon, p. 145.—Dom Vaissette, IX2, p. 1115.

[191] Arch. municip., B. 4, no 24, origin., donné à Selles le dernier jour de mars 1432.

[192] Bref de mars 1432.—Arch. municip., B. IV. «Cum ejus (Cardinalis Sancti Eustachii) consilio propter gravia imminencia negocia plurimum indigeamus.»

[193] Armorial d'Avignon, p. 63.—Cf. Cottier, Not. sur les Recteurs.

[194] Reg. des États, arch. départ., G. 13, fol. 134.—Cf. Amplissima collectio, VIII, 649.

[195] Quicherat, Rodrigue de Villandrando, pp. 94, 95.

[196] Sa lettre du dernier jour de mars 1432 aux syndics d'Avignon le montre clairement.

[197] Fornéry, Hist. ecclés., fol. 429, 430 (Copie).

[198] Amplissima collectio, VIII, p. 649.—Cf. Fantoni, I. p. 315.—Recueil Massilian, XXII, fol. 57, vo.—Dom Vaissette, IX. p. 1115.—Cottier, loc. cit., p. 124.

[199] Vast, Le cardinal Bessarion, p. 46.—Cf. Cottier, loc. cit., p. 124.

[200] 25 août 1432. Amplissima collectio, VIII, p. 163.—Massillian, Collect. Chart., XXI, fol. 368.

[201] Le P. Albi, Éloges des Cardinaux français et étrangers. Paris, 1664, pp. 81 et suiv.

[202] Pastor, loc. cit., I, p. 282.

[203] Pierre de Foix, né en 1386 ou 1387, était fils de Gaston de Foix et d'Éléonore de Navarre, qui fut depuis reine de Navarre, succédant à son père Jean d'Aragon. Créé cardinal par Benoît XIII, en 1409, à l'âge de vingt-deux ans, il fut successivement évêque de Lescar, de Comminges, d'Albano, administrateur de l'archevêché de Bordeaux et de l'évêché de Dax, archevêque d'Arles et abbé de Montmajour. Abandonnant le parti de Benoît XIII, il assista au concile de Constance où il se fit remarquer comme orateur, prit part à l'élection de Martin V (1417) qui le légitima comme cardinal en 1419 ou 1418. Il fut envoyé, en 1425, en Espagne par Martin V, auprès d'Alphonse d'Aragon et fit preuve d'une grande finesse diplomatique. Ce fut encore lui qui, par ses voyages en Espagne, en 1426 et 1428, après la mort de Benoît XIII, obtint que le pseudo-pape Clément VIII (Gilles Nunoz) se démît (26 juillet 1429). Le succès de cette ambassade prépara la fin du schisme (Pastor, loc. cit., I, p. 282). Attaché comme cardinal auprès de Martin V, il occupait à Rome une des situations les plus en vue dans le Sacré-Collège, lorsque Eugène IV le nomma légat d'Avignon (16 août 1432). Installé dans son siège par la force des armes (juin 1433), Pierre de Foix administra avec la plus grande sagesse les États du Saint-Siège et sut même, dans les circonstances les plus difficiles, concilier les intérêts de l'Église avec ceux des rois de France. On ne l'appelait que «le bon légat». A l'inverse des autres, il résida pendant toute sa carrière à Avignon et embellit la ville de plusieurs monuments. Savant distingué, il avait réuni une magnifique collection d'ouvrages, dont beaucoup provenaient de la bibliothèque de Benoît XIII. Sa biographie est une des pages les plus intéressantes de l'histoire du pays et se rattache à tous les événements qui mettent en relations les rois de France avec les États du Saint-Siège, de 1432 à 1464. Estimé et apprécié des papes, qui l'avaient maintenu à Avignon, tenu en grande affection par Charles VII et par Louis XI, le cardinal de Foix mourut à Avignon, après une assez longue maladie, le 13 décembre 1464.

Voy. le P. Henry Alby, Éloge des Cardinaux, pp. 81 et suiv.—Chronique de Saint-Denis, VI, p. 175.—Gallia christiana, I, pp. 1163, 1164.—Lettres de Louis XI, II, p. 21, not. 1.—Pastor, Hist. de la Papauté, I, p. 282.—Delisle, Cabinet des Manuscrits, 1868, I, pp. 494, 497.—Tamizey de Laroque, Note tirée de la correspondance de Peiresc, p. 182.—Collection des Documents inédits.

[204] Amplissima collectio, VIII, pp. 163, 164, note (a).

[205] Quicherat, Rodrigue de Villandrando, p. 95.—Cf. Arch. municip., Acte du 6 mai 1433 «Cum ipse dominus Cardinalis ad eamdem sanctam synodum gressus suos direxisset et Reverendissimum Philippum Archiepiscopum Auxitanensem locumtenentem et gubernatorem constituisset et deputasset». Ce ne peut être qu'en décembre ou janvier 1433 que Carillo se rendit à Bâle, puisque Jean de Poitiers convoque en son nom les États du Venaissin le 2 décembre 1432. Reg. des États, G. 12, fol. 7.

[206] Quicherat, loc. cit., pièces justificat., XIII, pp. 226 et suiv.

[207] Invent. des Arch. nation., Maison de Bourbon, t. II, p. 275.

[208] Quicherat, loc. cit., p. 95.

[209] 26 mai 1433. D'après Dom Vaissette, IX2, p. 1115, not. 1.—Cf. Quicherat, loc. cit., pp. 94, 95.

[210] Testament du cardinal de Foix.—Chambaud, Recueil des Chartes, mss., I, fol. 47.

[211] Quicherat, loc. cit., p. 97.—Cf. Raynald, Annal. ecclés., t. IX, p. 134, et Carton des Rois, p. 450, no 2073.

[212] Reg. des Etats, G. 12, fol. 16-18.

[213] Ibid., G. 12, fol. 19.

[214] Arch. municip., 13 avril 1433. Lettre inédite des consuls d'Avignon au comte de Foix (Minute).

[215] 12 mai 1433. Amplissima collectio, VIII, 592, 593.

[216] Arch. municip. de Malaucène, Reg. des délibérat. du Conseil, fol. 72, vo.—12 mai 1433. Amplissima collectio, VIII, 594.

[217] Reg. des délibérat. des États, G. 12, fol. 11.

[218] Amplissima collectio, VIII, 594.

[219] Fils de Jean de Grailly, captal de Buch.—Cf. Dom Vaissette, IX2, p. 1114.

[220]..... et appropinquans civitatem Avenionis per terram et per aquam obsidionem apponi fecerit personaliter ibi existens cum multitudine hominum copiosâ. Arch. municip., acte du 6 mai 1433.

[221] Quicherat, Rodrigue de Villandrando, p. 98, not. 2.

[222] Quicherat, op. cit., p. 99.

[223] Ce qui inclinerait à le faire croire ce sont les demandes fréquentes de grosses sommes d'argent que le cardinal de Foix ne cessa d'adresser aux États pour payer les frais de la guerre. Reg. des États.

[224] Dom Vaissette, IX2, p. 1115.

[225] De Beaucourt, loc. cit., III, p. 475.

[226] Héfelé, loc. cit., XI, p. 363.

[227] De Beaucourt, III, p. 339.

[228] De Beaucourt, III, p. 339.

[229] Id., III, p. 340.

[230] Héfelé, loc. cit., XI, pp. 358, 359.

[231] Arch. municip., B. 34, no 29, Cott. E.E.—Arch. municip., B. 34, no 37. Cott. C.C.

[232] Lettre royale du 5 mai 1437; De Beaucourt, III, p. 475.

[233] Héfelé, loc. cit., XI, p. 362.

[234] De Beaucourt, loc. cit., III, p. 34.

[235] Héfelé, XI, pp. 367, 379, 381.

[236] Id., XI, pp. 367, 381.

[237] Rec. des Ordonn., XIII, pp. 255, 256.

[238] De Beaucourt, loc. cit., III, p. 343.

[239] Charles VII était venu mettre le siège devant Montereau le 21 septembre 1437.—Cf. de Beaucourt, III, p. 49.

[240] Donné au siège de Montereau ou Fault-Yonne le dernier jour de septembre 1437. Orig., Arch. municip., B. 38, no 96.

[241] De Beaucourt, loc. cit., III, p. 343. Cette doctrine, déjà proclamée par le concile en 1433, avait fait d'énormes progrès dans l'opinion.—Cf. de Beaucourt, III, p. 333; Héfelé, XI, 274, 276.

[242] La cité d'Avignon avait donné 300 écus pour amener les Grecs à Bâle. Cette somme fut confiée à Louis de la Palud, cardinal de Varambon, qui ne la restitua qu'en 1455 après d'innombrables réclamations. Arch. municip., Origin., B. 34.