[431] Jules de la Rovère s'intitule dans un acte de 1476 «Julianus Sancti Petri ad Vincula Sacrosanctæ Ecclesiæ Romanæ presbyter Cardinalis in Civitate Avenionensi et Comitatu Venayssino nonnullisque aliis provinciis Civitatibus et locis ac terris illis adjacentibus apostolicæ sedis legatus de latere». Arch. municip,. B. 65, no 73, Cott. A.A.A.A.
[432] Voy. notamment p. 359. Cart. de l'Archevêché, t. III, fol. 108.—Rec. mss., Massilian, fol. 66, vo.
[433] Pastor, Hist. de la Papauté, IV, pp. 296, 297.
[434] Rec. des Ordonnances, XVIII, p. 169.—Cf. Pastor, Hist. de la Papauté, IV, pp. 290, 297.
[435] Rec. des Ordonnances, XVIII, p. 168.
[436] Pastor, Liv. cit., IV, p. 296.
[437] Le P. Armand Jean, Les Évêques et Archevêques de France, 1682-1801; Paris, Picard, 1891, t. I, p. 49.
[438] Arch. municip., Rhône et Durance, A, Invent.
[439] Notes chronolog. sur les villes, villages, paroisses, églises et autres lieux du diocèse d'Avignon, mss. de Massillian, t. I, Dom Vaissette, XII2, p. 154.—Les évêques d'Avignon déléguaient généralement un official forain chargé de régler les affaires ecclésiastiques dans la partie de la province du Languedoc qui ressortissait de l'archevêché d'Avignon. On trouve, en 1614, un arrêt du Parlement de Toulouse maintenant dans ses fonctions Thomas Duret, qui en avait été chargé par l'archevêque d'Avignon, Etienne Dulcis. Arch. de la Haute-Garonne, Invent. Parlement, série B, 329.
[440] Lettres de Louis XI données à Thouars le 27 janvier 1481. Orig. Cartul. de l'Archevêché, III, fol. 108.
[441] Il s'agissait des îles d'Argenton, de Flesche, du Mouton, de Barusin, du Château-Sables, de la Barthelasse, du Contrat, Invent. A. Rhône et Durance. A la suite de l'entrevue de Lyon, Louis XI nomma une commission composée de l'archevêque de Vienne, de Pierre Arivel, président du Parlement de Grenoble, et du Bâtard de Comminges et Jean de Moncade, juge-mage, pour régler le différend, juin 1476. Arch. municip., B. 70.
[442] Les Valperge ou Valpergue, d'origine lombarde (de Ropol près Verceil) étaient coseigneurs de Caumont. Gabriel de Bernes, seigneur de Ropol, réclamait à la ville 2,200 écus représentant le fonds et les arrérages de la pension qui lui était due. Les consuls ayant refusé de payer, les officiers royaux lancèrent des lettres de représailles contre Avignon (juin 1475). Le 27 du même mois, la ville s'acquitta d'une partie de la somme.—Cf. Amplissima Collectio, II, pp. 1509, 1511.—Délib. du Conseil de ville du 21 juin 1475.
[443] Arch. municip., Reg. des délibérat., 19 juin 1475.
[444] Dom Vaissette, XII2, Preuves, pp. 180, 181, 10 avril 1475.
[445] Amplissima Collectio, II, p. 1508.
[446] 9 décembre 1475. Arch. municip., B. 19, no 17.—Les conflits entre les rois de France et le pape à propos de la délimitation de leurs droits sur les bords du Rhône durèrent plusieurs siècles et donnèrent lieu à d'interminables procès. En 1430-1431, sous Eugène IV, le cardinal de Saint-Eustache fut chargé de régler le différend (Voy. Dom Vaissette, IX, pp. 1111, 1112);—Chambaud, Recueil sur Avignon (mss. I, fol. 164, 165);—Ménard, Hist. de Nîmes, III, pp. 179, 377, 378;—Massillian, XXII, fol. 57, vo.—Voy. Procès du Rhône, mss., t. VI, fol. 150, 168, 169, 173.
En 1430, un notaire royal ayant voulu instrumenter à Avignon, reçut l'ordre de s'éloigner, et, détail curieux, il signa désormais ses actes du milieu du lit du Rhône: datum supra Rhodanum, in quâdam barcâ ante turrim capitis pontis Villæ-novæ prope Avinionem. Voy. Procès du Rhône, t. VI, fol. 154. Charles VI, par acte authentique de mars 1366, avait reconnu au pape la possession du lit du Rhône jusqu'à la chapelle de Saint-Nicolas (Arch. municip., Orig., B. 68, no 27), et lorsqu'il y avait des différends entre Avignonnais et sujets royaux, le conservateur des privilèges apostoliques devait se transporter à cette chapelle et y rendre ses jugements (Voy. Enquête sur le Rhône, Arch. municip., B. 67, no 108); mais cette légitimité de possession du souverain pontife était très fréquemment contestée, et le Parlement de Paris dut intervenir pour trancher définitivement la question (Voy. Arch. nation., Xta 8605, fol. 95, Ordonnance du 30 janvier 1443).
[447] On peut juger par un exemple de cette sévérité. En 1491 (septembre), quelques habitants d'Avignon ayant démoli les degrés d'une arche du pont (partie française), le maître des ports cita le légat, les consuls et citoyens à comparaître devant le Parlement de Toulouse qui, par arrêt du 7 septembre 1491, condamna lesdites personnes à rétablir les degrés démolis et à payer au roi une amende de 400 livres. Les Avignonnais en appelèrent à Charles VIII qui, par lettres patentes, donna suspension de l'exécution de l'arrêt. Le Parlement passa outre à l'ordre royal et décida que l'arrêt serait exécuté. Arch. municip., B. 64, no 36.
[448] Ce sont les raisons données par Legeay, Hist. de Louis XI, II, p. 200.—Cf. abbé Christophe, Hist. de la Papauté au XVe siècle, II, p. 248.
[449] Cottier, Not. sur les Recteurs, pp. 142, 143.—Cf. abbé Christophe, Hist. de la Papauté au XVe siècle, II, p. 248.
[450] La charte communale de 1411 avait posé le principe du renouvellement annuel des conseillers par moitié; mais divers faits montrent que dans la pratique et depuis nombre d'années on ne se conformait pas aux prescriptions de cette charte, puisqu'il est question de la subrogation de certains citoyens à des conseillers qui étaient morts dans leurs fonctions. Le légat ne faisait donc que demander le retour à la légalité. Le 21 avril 1476, Sixte IV approuve l'élection de deux conseillers à la place de deux qui étaient morts.
[451] Amplissima Collectio, II, p. 1514, Epistol. LXXX.
[452] Reg. somm. des délibérat., décembre 1475.
[453] Reg. somm. des délibérat., janvier 1476.
[454] Reg. des délibérat. du Conseil, 1476.—Arch. muicip., Invent.
[455] Arch. municip., Invent. imprimé.
[456] Pastor, Hist. de la Papauté, IV, p. 298.
[457] Id., IV, p. 298.
[458] Id., IV, pp. 296, 297. Pastor fait remarquer avec raison que cette mission si importante de Jules de la Rovère en France est ignorée de la plupart de ses biographes, notamment de Brosch (IV, p. 298). Pour la première fois, grâce aux Registres du Conseil de la ville d'Avignon, nous avons pu reconstituer le rôle et les agissements de Jules de la Rovère (de mars à septembre 1476) dans les affaires d'Avignon.
[459] Reg. des délibérat. du Conseil, 1475-1476.
[460] La tour appelée aujourd'hui «Trouillas».
[461] Arch. municip., Reg. des délibérat. (avril 1476).
[462] Pierre II de Bourbon-Beaujeu était le frère de Charles, archevêque de Lyon, et gendre de Louis XI. Voy. Delachesnaye des Bois, III, p. 476;—Anselme, I, p. 315.
[463] Belleforest, II, p. 126.
[464] Commines, Édit. Chantelauze, V, c. i, p. 306, et V, c. ii, p. 311.—Cf. Muller, Hist. des Suisses, X, p. 127;—Raynald, Annal. ecclésiast., 1476, §§ 1, 3;—César de Nostredame, Hist. de Provence, VI, p. 640; Sismondi, Hist. des Français, XIV, p. 476.
[465] Ménard, Hist. de Nîmes, III, p. 253.—Ménard, Preuves, III, p. 328. «A noble homme Guisarnaut de Gaube par mandement du Roy nostre Sire, en faisant mettre sus gens de guerre, assembler et mettre sus aussy porter vivres de plusieurs contrées du dit diocèse au dit lieu de Villeneuve-les-Avignon pour secourir à l'armée que le Roy nostre dit seigneur y avoit envoyée contre ceux d'Avignon au moys d'avril passé, etc. LXXVIII, livr. tournois.»
«A Monseigneur Messire Philippe Gervais au moys d'avril dernier passé par plusieurs journées à fere assembler et porter vivres et artillerie de plusieurs lieux et contrées du dit diocèse aux gens de guerre pour lors de par le dit seigneur envoyez à Villeneuve-lès-Avignon contre ceulx d'Avignon. X livres.» Preuves, III. p. 328.
[466] Toute cette artillerie fut reconduite vers Lyon le 4 mai 1476. Comptes de la Ville, C.C., 1476.
[467] Lettres patent. de Louis XI, Origin., Arch. de l'Isère, du 4 septembre 1476, série B.
[468] Fantoni, Liv. cit., p. 345.—Cottier, Notes sur les Recteurs, pp. 142, 143.—Cf. Morenas, Lettr. histor., p. 12.—Charpenne, I, préface.—Cf. notamment Pastor (IV, p. 297) qu'on est étonné de voir partager cette opinion fausse.
[469] Arch. de l'Isère, Titres du Comtat Venaissin, série B.—Voy. Pilot. Catalog. des Actes du roi Louis XI, II, p. 248, no 1667.—Tours, 4 septembre 1476.
[470] Délibérat. du 17 avril 1476, Reg. des Conseils, IV.
[471] Le petit palais, dont il est souvent question, était la résidence des évêques d'Avignon, après que les papes et, après eux, leurs légats se furent établis dans le grand palais, ou palais des papes actuel. Il fut reconstruit par Jules de la Rovère sur le même emplacement et sert aujourd'hui de petit séminaire. Le Rhône coulait sous les fenêtres du palais.
[472] Lettres de Louis XI, Docum. cité.—Arch. de l'Isère, série B.
[473] Lettres de Louis XI, Docum. cité.
[474] Avril 1476.
[475] Louis XI fait certainement allusion à l'obligation que la ville avait contractée vis-à-vis du seigneur de Ropol, Louis de Valspergues, représentant de Michel et de Jean de Valspergues, coseigneurs de Caumont, à qui il était dû une somme assez forte par la ville (soit 3,000 écus) et par un citoyen, Allemand de Pazzis, qui avait fait faillite. Louis XI avait écrit aux consuls pour réclamer le paiement de cette dette en faveur de Louis de Valspergues.
[476] Comptes de la Ville où se trouve le détail de la dépense, no 283 du Compte de 1476.
[477] Comptes de la ville, annexe du 58e mandat. Comptes de 1477, 1478.
[478] 26 juin 1477. Mandat de 16 florins à Albergas Basilic, marchand d'Avignon, pour neuf couleuvrines qu'il avait vendues à la ville sous le consulat de Thomas Busaffi. Arch. municip., Comptes, C.C., Mandat no 101, 1477, 1478.
[479] Reg. des délibérat., du 1er mai 1476.
[480] «Item quant es vengut au bruch del siège del Palais, les consols en la compaignie de Messires Anthony Symon me doneron charge ambe «certans» compaignons de guarda los passaiges au pres de la torre de Troulhas la hout ieu ay demorat xiiii ou xv jours et jor et nuyt. Et oltre los malo jors et malas nuytz enay aquestat la mala gracia de monsegnor de Lyon comme tout lo mont sap.» Comptes de la Ville, C.C., no 283.
C'est à cette occasion qu'il y eut quelques escarmouches entre les assiégés et les soldats placés par la ville autour du palais. Il n'est parlé que de blessures légères, du reste. Le 14 mai 1478, les consuls payèrent un mandat de 3 florins à Antoine Massebon «pro vulnere illato et facto per illos de magno palacio, tempore guerre domini Lugdunensis.» G. G., no 405. Il n'y eut donc pas à proprement parler de siège du palais en avril-mai 1476, mais seulement quelques arquebusades échangées sans grand dommage.
[481] Lecoy de la Marche, Le Roi René, II, p. 359.
[482] Legeay, II, p. 200.
[483] Instrument relatant un contrat passé entre Jehan de Foix, seigneur de Maille, pour le roi Louis XI, et Edouard de Messiaco, abbé de l'Isle-Barbe, lieutenant de Charles de Bourbon. Arch. municip., B.77, Origin. parchemin.
[484] Commines, V, II, p. 311.—Cf. Lecoy de la Marche, I, 412, 413.
[485] Lecoy de la Marche, I, p. 554.
[486] Aubéry, Vie des Cardinaux, p. 469. Pendant les mois qui précèdent, Jules de la Rovère recevait de Sixte IV, son oncle, une pension de 104 ducats d'or par mois (mars-mai 1476). Arch. vat., Reg. 492.
Le 11 juin 1476, une somme de 40 florins d'or est payée par le trésorier de la Chambre apostolique à Christophe de Bergame, maître coureur, qui est envoyé auprès du légat Jules de la Rovère avec les brefs. Arch. vat., Reg. 493, fol. CLXXXD, etc.
[487] Chambaud, Ann., mss., fol. 390.
[488] Copie en latin de la lettre du 18 juin 1486. Arch. municip., série A.A.
[489] Lettre de Jules de la Rovère aux consuls de Lyon, 18 juin 1476.
[490] Voici la formule du serment en latin: «Forma juramenti. Juraverunt Guillelmus Ricii, Franciscus Peruzzi, Antonius Urtice, Antonius de Damianis oratores, Regi clarissimo, in manibus domini vice cancellarii, presentibus reverendissimo domino Lugdunensi et domino admirato, quod in civitate Avinionensi nullum recipient exercitum inimicorum prefati clarissimi regis qui possit nocere persone nec statui ipsius clarissimi Regis. Inimici autem declarati sunt dux Burgundie, Rex Ferdinandus, rex Aragonum et Rex Yspaine, filius ipsius regis Aragonum, hoc mediante quod prefati domini admiratus et vice cancellarius, nomine prefati clarissimi domini Regis, promiserunt etiam civitatem Avinionis conservare ab omnibus oppositionibus, illamque defendere contra omnes emulos Sanctissimi domini nostri Pape et civitatis predicte ac inimicos eorumdem et ita facere firmaverunt Simile juramentum prestabunt consules et consiliarii dicte civitatis et literas illius expedient in forma patento sub sigillo dicte civitatis quas ad primum mandabunt reverendissimo domino.» Arch. de la ville, série A.A.
[491] Lettre des Avignonnais à Monseigneur du Bouchage, 30 janvier 1479, Origin., B. nation., Anc. fonds franç., mss., no 2896, fol. 90.—Cf. Bernard de Mandrot, pp. 320, 321.
[492] Lecoy de la Marche, Liv. cit., I, pp. 412, 413.
[493] «Alii scribunt quod Renatus rex dùm esset Lugduni, Ludovicum regem nepoti suo Carolo substituit, substitutionem suam scripsit litteris miro picturæ artificio azureo colore conspicuam.» Historia Cælestinorum., mss., Bibl. Avignon, t. I, fol. 697.
[494] Mathieu, Hist. de Louis XI, p. 345;—Legeay, Hist. de Louis XI, p. 204.
[495] Lecoy de la Marche, II, p. 483.
[496] Bibl. nation., Ancien fonds franç., no 3882, fol. 209;—Musée des arch. nation., p. 286.
[497] Bibl. nation., Ancien fonds franç., mss. 294;—Catalog., I, p. 538.
[498] Extrait des minutes de Jean Robini, notaire (Lettres vidimées le 13 juin 1485). Voy. aux pièc. justificat., no XXI.
[499] De Mauldes, Collect. des Docum. inédits; Les Procédures politiques sous Louis XII, pp. 926, 929.
[500] Donné à Lyon sur le Rosne, le XXIe jour de juing 1476. Orig. Arch. municip., B. 64, no 44, Cott. V.V.
[501] Bibl. nation. Invent., III, 3882, fol. 16.
[502] 21 juin 1476, à Lyon. On trouve des lettres ayant le même objet du 7 février 1470 (B. 65) et de janvier 1474 (B. 65) et de Selles en Poitou du 20 avril 1469 (B. 64).
[503] Reg. des délibérat. du Conseil, 19 mai 1479.
[504] On peut en juger par l'affolement de la ville sous Henri IV, lorsque Montmorency, gouverneur du Languedoc, en réponse aux mesures de rigueur du vice-légat, avait fait fermer le passage du côté de la rive droite. Voy, Barbier de Xivrey, VII, p. 117, Lettres de Henri IV.
[505] Arch. municip., Origin.;—Bullar. Avinion.
[506] C'est au-dessous de cette chapelle que dès le XVIe siècle fut installée la douane chargée de plomber les étoffes de soie sortant d'Avignon.
[507] Annal. d'Avignon, mss. Chambaud, fol. 173.
[508] Rec. des Ordonnances, XVIII, pp. 197 et suiv.
[509] Il y a également d'autres lettres de Louis XI pour le même objet du 21 juin 1476. Arch. municip., B. 68.
[510] Voy. René de Mas Latrie, Les droits de marques et de représailles au moyen âge, Bibl. de l'École des Chartes, 27e ann., 6e série, t. II, 1865, p. 541.
[511] Arch. municip., B. 51, no 64.
[512] Id., B. 50. Voy. Xta 8605, Arch. nat., pièces justificat.
[513] Id., B. 50.
[514] Origin., Arch. municip., B. 50.—Ces lettres furent enregistrées par le Parlement de Grenoble le 15 juin 1479. Arch. départ. de l'Isère, Reg., Cott. I, fol. 326. Invent. de la Chambre des Comptes. Voy. Pilot, Catalog., 1665, p. 247, 21 juin 1476.—Id. II, nos 1747-1748, p. 291. De Montargis, 8 mai 1479.
[515] Marguerite d'Anjou libérée au traité de Pecquigny, 1475.
[516] Mathieu, Hist. de Louis XI, p. 345. «Avant que de partir contenta le Roy des asseurances qu'il desirait pour adjuster la Provence à la couronne.»
[517] Reg. des délibérat. du Conseil, 1476.
[518] Pastor, Hist. de la Papauté, IV, p. 297 et note 6.
[519] «Fecistis enim quod decuit et quod de vobis sperabamus. Perseverate igitur, vos hortamur in dies magis, ex quo nos et sedem ipsam semper fieri poterit, in rebus vestris propitios sentietis.» Datum Rheate, XVII, octobre 1476. Arch. municip. Origin., B. 50.
[520] Guillaume Pazzi se réfugia à Lyon où il y avait déjà beaucoup de Florentins établis à demeure. D'autres Florentins plus ou moins compromis vinrent les y rejoindre. Voy. Perricaud, Rev. du Lyonnais, 1855, IX, X, p. 457.
[521] Chambaud, Hist. d'Avignon, mss., III, fol. 149. Fantoni, op. citat., p. 344.
[522] Desjardins, Nég. avec la Tosc., V, chap. II, 69.
[523] On trouve Gorland, Guerland, Guerlands.
[524] Lettre de Louis XI au Maistre des Ports, Bastard de Comminges; pièc. justificat., XIX.
[525] Lettre des Avignonnais à Monseigneur du Bouchage.—Cf. Imbert de Batarnay, par Bernard de Mandrot, p. 320.—Imbert de Batarnay, seigneur du Bouchage, conseiller des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. C'est ce personnage qui fait l'objet du livre de M. Bernard de Mandrot, Paris, 1886, in-fo.—Voy. pour ce personnage, Pilot, Catalog., 1290, p. 4, not. 3.
[526] Lettre inédite, Origin., B. nat., fonds français, mss., no 2896, fol. 90.—Cette lettre ayant été donnée par M. Bernard de Mandrot (Voy. Imbert de Batarnay, pp. 320, 321), nous n'avons pas cru devoir en reproduire le texte aux pièces justificatives.
[527] Arch. municip., Origin., B. 31.—Les Florentins ne purent occuper d'emploi public que par bulle de Sixte IV du 10 mars 1484. Ils en avaient été exclus en 1478.
[528] Lettre de Bézégat aux consuls d'Avignon, du 9 février 1479. Voy. pièces justificat., no XX.—Cf. Huillard-Breholles, Rev. des Soc. sav., 1861, p. 314.
[529] Dareste, Hist. de France, III, pp. 298, 299.—Cf. Huillard-Breholles, Louis XI protecteur de la Confédération italienne, Rev. des Soc. sav., 1861, 2e série, p. 317.
[530] Lettre de Baptiste Bézégat aux consuls, 7 février 1479. Pièces justificat., XX.
[531] En janvier 1479 une ambassade composée de Guy d'Arpajon et d'Antoine de Morlbon, premier président au Parlement de Toulouse, envoyée par le roi auprès de Sixte IV dans un but pacifique, échoua dans sa mission. La paix ne fut définitive qu'en décembre 1482.—Cf. H. Bréholles, Rev. des Soc. sav., 1861, p. 331.
[532] Le Bastard de Comminges, maître des ports de Languedoc, figure parmi les commissaires royaux chargés (en 1476, juin) de régler les différends au sujet des limites du Rhône. Voy. Arch. municip., Invent., B. 70, no 2351.
[533] Louis XI au Bastard de Comminges, 7 février 1479. Orig. inéd., Arch. municip., série A.A., pièc. justificat., XIX.
[534] Mandat de 27 florins 1/2 à Thomas de Sarrachino «pro custodia dicti portalis (Saint-Lazare) pro timore guerce Bernardi de Gorlans». Arch., Comptes C.C., ann. 1479, mandat no 76.
[535] Arch. de l'Isère, Reg., Cott. I, fol. 320. L'arrêt de l'Enregistrement est du 15 juin suivant. Invent. de la Chambre des Comptes.—Pilot, Catalog., II, p. 291, no 1749—M. de Mandrot (Imbert de Batarnay, p. 320) place par erreur en 1483 cette ambassade qui est bien, nous en avons la preuve, en 1479. Voy. Pilot, Catalog., II, p. 292, not. 1.
[536] Achard, Rec. sur Avignon, mss., vol. I, A.D.—La famille de Cambis, d'origine florentine, s'était fixée à Avignon vers 1448, dans la personne de Luc de Cambis, qui avait épousé Marie Pazzi de la famille ennemie implacable des Médicis. Voy. Barjavel, Diction. biograp., I, p. 333.
[537] On trouve un Gaucher de Tinteville ou d'Inteville mentionné dans les mémoires de Philippe de Commines (1495, p. 199); un Pierre de Tinteville chargé d'une mission par Louis XI auprès des habitants de Troyes (2 juin 1465). Voy. Anselme, VIII, 719—Cf. Lettres de Louis XI, II, p. 313.—Les archives de l'Aube font mention (liasse G, 831) d'un mandement de Charles VII du 12 août 1437, où il est question des habitants de Saint-Lyé, maltraités par des gens de guerre envoyés par Jean de Dinteville, menés au château de Payns et rançonnés. Il nous paraît difficile d'admettre que ce soit le même personnage dont il est parlé ici, mais il paraît probable qu'il s'agit de la même famille. Voy. pour un autre Dinteville (Catalog. des actes de François Ier, 4 décembre 1516-28 novembre 1520).
[538] 15 octobre 1482. Arch. municip., B. 51, no 52.
[539] Détail des dépenses d'artillerie «pro honore et utilitate ac deffensione dicte civitatis». Comptes du 12 octobre 1480-82, mandat no 14, et détail des dépenses faites pour les gens d'armes, 6e mandat, 1481-82.
[540] En 1481, le même Tinteville fut fustigé à Carpentras, Arch. municip., B.B. 98.
[541] Comptes de la ville, G.G., 1481, 1482.—Le 26 septembre 1481 fut fait mandat de deux écus d'or au coin du roi à Guillaume Anequin, un des courriers de l'hôtel de ville, pour les donner à Petit-Jean envoyé du roi de France, qui avait apporté de sa part des lettres à la ville au sujet de Jean de Tinteville, détenu dans le palais apostolique.—Comptes de la ville, mandat no 59.
[542] Lettr. origin. inédit. du 7 septembre 1481. Pièces justificat., no XXI.
[543] Comptes de la ville, ann. 1481, mandat no 293.
[544] Jean de Loqueto était descendu à l'hôtellerie de la Fleur de Lys où la ville paya toutes ses dépenses. Ann. 1481, mandat no 105.
[545] Donné à Montilz-les-Tours le pénultième de janvier 1483. Arch. municip., B, 19, nos 23 et 24.
[546] Arch. municip., B. 19, no 30.
[547] Id., B. 19, no 29.—Voy. Lo Libre de la guerra de Tinteville, no 261 du Compte de 1483. Le 14 février 1484, la ville fait payer 153 florins à Gaspar de Sarrachano, pour la solde de 9 hommes qui avaient gardé le château de Mornas pour voir si Tinteville et ses compagnons descendaient par la vallée du Rhône pour surprendre Avignon, mandat no 168.
[548] Comptes de la ville, C.C., 1483-1484, mandat no 110.
[549] Arch. municip., B. 69, no 16 (copie).
[550] Charles VI avait accordé ce privilège aux Célestins du royaume, 26 septembre 1413, et Charles VII le 15 février 1461 (Rec. des Ordonnances, XV, p. 325). François Ier les confirme à nouveau, 8 janvier 1517, Catalog. des actes de François Ier, I, p. 133.
C'étaient:
La Chartreuse du Val de Bénédiction, à
Villeneuve-lès-Avignon;
Le Chapitre de Notre-Dame des Doms, à Avignon;
La Collégiale de Notre-Dame de Villeneuve;
La Collégiale de Saint-Didier, à Avignon;
La Collégiale de Saint-Pierre, à Avignon;
La Collégiale de Saint-Agricol, à Avignon;
Les Couvents des Célestins d'Avignon et de Gentilly;
La Chartreuse de Bonpas;
La Commanderie de Saint-Jean-de-Jérusalem, à Avignon;
Le Couvent des Jacobins d'Avignon;
Les Couvents de Sainte-Catherine, Saint-Laurens et Saint-Véran
d'Avignon;
Le Couvent de Sainte-Madeleine, à Carpentras;
Les Administrateurs et les Frères de l'Hôpital Saint-Benoît
d'Avignon;
Les Orphelins de l'Aumône, à Avignon;
Les Orphelins de la petite Fusterie;
Les Seigneurs de Montfort et d'Aiguières;
Pierre de Sade, Thomas Busaffi et Tronchin, escuyer.
Arch. municip., B. 69, no 16.
[551] Les rois de France avaient de tout temps à Avignon des agents pour la gabelle du sel.
[552] Donné à Tours le..... jour d'avril 1480, avant Pâques. Arch. municip,, B. 63, no 19, Cott. T., Origin.—Cf. Pilot, Catalog., II, 1754 bis, p. 295.
[553] Ambassades de Bernard de Codertio, 1er septembre 1481.
[554] Cette franchise avait déjà été accordée aux Avignonnais par Charles VII, novembre 1432.
[555] Arch. municip., Origin., B. 47, no 7, Cott. G.