[243] Lettre inédite de Michel de Valperge aux consuls d'Avignon, datée de Thonon le 24 septembre 1459. Arch. municip., série A.A.
[244] Lettre du 24 septembre 1459. Arch. municip., Origin., série A.A.
[245] De Beaucourt, loc. cit., III, p. 378.
[246] Héfelé, loc. cit., XI, 533.—De Beaucourt, III, p. 383.
[247] V. Duclos, Preuves, p. 20.—Legeay, Histoire de Louis XI, II, p. 444.—Prudhomme, Hist. de Grenoble, p. 255.
[248] Charavay et Vaesen, Lett. de Louis XI, préface, LXV.
[249] Vallet de Viriville, Histoire de Charles VII, III, p. 37.
[250] Pastor, Hist. des Papes, trad. franç., I, p. 341.—Mgr Héfelé, Hist. des Conciles, VII, p. 809.
[251] Vaesen, Rev. des quest. histor., XXX, pp. 561, 568.—Pastor, Hist. des Papes, I, p. 340, not. 3.
[252] Chambaud, Recueil mss. sur Avignon, I, fol. 169.
[253] Hist. de Charles VII, III, pp. 37, 38.—Raynaldi, Annales ecclés., t. XXVIII, p. 426.—Lenfant, Hist. du concile de Bâle, II, pp. 101 et suiv.
[254] Vallet de Viriville, loc. cit., III, p. 226.—Charavay et Vaesen, Lettres de Louis XI, I, p. 208, pièc. justificat.—D'après l'abbé Chevalier, ce titre aurait été conféré le 25 août 1444.—Voy. Cartul. de Montélimar, p. 290, n. 1, et Cartul. de Saint-Paul-trois-Châteaux, f. (l x j)—Legay, Hist. de Louis XI, II, p. 444.—Arch. vatic., Reg. 368, fol. 44, 45.
[255] Vallet de Viriville, loc. cit., III, p. 37.—Voy. Pilot, Catalogue des actes du dauphin Louis II, devenu le roi Louis XI, relatifs à l'administration du Dauphiné, 1437-1483. 2 vol. avec supplément, I, no 140.
[256] Pour cette tentative sur Avignon, voir Chambaud, Recueil mss. sur Avignon, I, fol. 382, 383, et Hist. mss. sur Avignon, fol. 134;—Denis Hale, notaire, fol. 138;—Laurens, Hist. mss. d'Avignon, fol. 296.
[257] Bref du 5 des kalendes de février 1445; Arch. municip., Origin.—Voir Fantoni, Hist. d'Avignon, p. 333.—Pièces justific. nos I et II.
[258] Vallet de Viriville, loc. cit., III, p. 226.
[259] Arch. secrèt. vatic., Reg. 411.
[260] Vallet de Viriville, L. cit., III, p. 226.
[261] Arch. départ., Reg. des délibér. des États, G. 14, fol. 77.—Louis Dauphin était pendant ce temps à Ensisheim où il soignait une blessure au genou qu'il avait reçue au siège de Dambach, le 7 octobre 1444. Il passe les mois de novembre et décembre 1444 à Montbéliard.—Lettres de Louis XI, I, 19, not. 1.—Tuetey, Les Écorcheurs sous Charles VII, t. I, pp. 286, 196.
[262] Registre des délibérat. des États, G. 14, fol. 80.
[263] Le nom de ce personnage est sans doute mal orthographié dans le texte du registre qui est du reste d'une écriture difficile. Il s'agit ici de Thomas, écuyer ou scuyer, originaire d'Écosse, écuyer ordinaire du Dauphin, qui l'avait amené à sa suite quand il vint prendre le gouvernement du Dauphiné.—Voy. Pilot, Catalog., I, p. 50.—Peut-être est-ce en récompense de cette mission que le Dauphin, par lettre d'Ensisheim, du 21 octobre 1444, l'investit à perpétuité de la châtellenie de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs.
[264] «Iterum etiam dixit et eisdem tribus statibus exposuit quod eosdem fecerat principaliter coram evocare quûm credat ipsos non ignorare ymo quasi manifestius esse quod aliqui dicentes quod dominus papa Eugenius dedit et contulit regimen et gubernacionem presentis comitatûs Venayssini et civitatis Avenionensis illustrissimo principi domino Dalphino Viennensi domini Francorum Regis filio. Et tamen verum est quod prefatus dictus Cardinalis viderat quamdam cedulam papiream, manu dicti camerarii domini nostri pape subscriptam, continentem certa capitula et pacta et quemdam scutiferum vocatum Optamanum (?) pro presenti dicto domino Dalphino supra et quod specialiter continebatur in dicta cedula qualiter dominus noster Papa dabat præfato domino Dalphino gubernacionem regimen et administracionem dicte patrie Venayssine et Civitatis Avenionensis. Quare prefatus dictus Cardinalis fuit intencionis premissa notificari facere dicte patrie. Idcirco eisdem tribus statibus memoratus dominus Regens premissa notificavit, dicens primitûs et protestans prefatus dictus Regens quod non est intentionis dicendi aliqua que forent in prejudicio et displacentia prefati domini nostri Pape et etiam memorati dicti Dalphini qui si dixerit voluit habere et non dicta de quo solemniter fuit protestans.» Reg. des délibérat. des États, G. 14, fol. 80.
[265] Arch. départ., Reg. des délibérat. des États, G. 14, fol. 80.
[266] Arch. départ, Reg. des délibérat., G, 10, fol. 85.
[267] Voy. aux pièces justificat. no III.—Reg. des délibérat., G. 14, fol. 96 (copie).
[268] Voy. aux pièces justificat. no IV.—Reg. des délibérat., G. 14, fol. 96 (copie). Les originaux des deux brefs ont été brûlés dans l'incendie qui détruisit les Archives des États à Carpentras, en 1713. Nous donnons les copies d'après les Registres des délibérations des États.
[269] Arch. d'Avignon, B. I. Cott. N, 15. Ces deux brefs originaux, qui figurent à l'inventaire Pinta, sont en déficit dans la boîte I; on les suppose égarés.
[270] Le 5 décembre 1445, Louis fait défense aux habitants du Dauphiné de reconnaître pour pape Amédée de Savoie, qui se faisait appeler Félix V. Voy. Pilot, Catalog., I, p. 65.
[271] De Beaucourt, Rev. des questions histor., vol. XVII, p. 94.
[272] Charavay et Vaesen, Lettres de Louis XI, I, p. 375.—Bibl. nat., Cartul. du Dauphiné, par Fontanieu.—Cf. de Beaucourt, IV, p. 230 (la première cession date de novembre 1444).—Voy. Pilot, Catalog., I, nos 169 et 937.
[273] Statuts de la Conté Venayssin, p. 108.—Montélimar, comme Romans, la baronnie de Saint-Auban et environ quatre-vingts autres places, étaient comprises dans ce qu'on appelait les «terres adjacentes», pour lesquelles Louis rendit hommage au pape en 1456.
[274] De Coston, Hist. de Montélimar, II, p. 11.—De Nancy du 17 avril 1445. Voy. pour Arrighi, Pilot, Catalog., I, p. 57, not. 5.
[275] De Coston, L. cit., pp. 11 et 15.—Cf. Chevalier, Cart. de Montélimar, c. XIX, p. 279.
[276] Charavay et Vaesen, L. cit., t. I, p. 213.
[277] Gibert, Hist. mss. de Pernes, I, fol. 316, vo. Le 13 des kalendes de juin 1446, le pape Nicolas V confirma le paiement de cette somme.—Arch. vatic., Reg. de Nicolas V, 385, fol. 3.
[278] Chorier, Hist. du Dauphiné, p. 439.—Le 14 octobre 1447. Voy. Chevalier, Cartul. de Montélimar, p. 289.
[279] L'abbé Chevalier, L. cit., p. 283.—Cf. Arch. de l'Isère, B. 295, fol. VI, **X.—Legeay, Hist. de Louis XI, I, p. 158.—De Coston, L. cit., II, p. 15.
[280] Fornéry, Hist. mss. ecclés., fol. 437, vo (Instructions de 1461).—Voy. Pilot, Catalog., I. p 153, no 451. Origin. Arch. de l'Isère, B. 2990, fol. 497.—Le dauphin n'en restait pas moins astreint, vis-à-vis du Souverain Pontife ou de son légat, à l'hommage pour la ville de Montélimar.—Voy. la prestation d'hommage, au nom du dauphin, par Charles de Grolée, le 2 juin 1455.—Pilot, Catalog., 1159.
[281] Chambaud, Rec. sur Avignon, mss., Ann., 1447.
[282] Arch. municip. de Carpentras, Origin., B.B. 66, fol. 35.
[283] Fornéry, Hist. ecclés., mss. d'Avignon, fol. 410; mss. de Carpentras, fol. 762.
[284] Arch. municip. de Valréas, copie inédite recueillie par Achard.
[285] Il était chambellan du dauphin en 1448, Lettres de Louis XI, p. 220.
[286] Arch. municip., Reg. somm. des délibérat. des États, fol. 261.
[287] Id., fol. 135.
[288] Arch. municip., de Carpentras, B.B. 70, fol. 63.—Voy. aux pièc. justificat, no VI. Anthoine d'Alauzon figure dans la maison du dauphin en 1452. Lettres de Louis XI, I, p. 229.—Pour Antoine d'Alauzon, voy. Pilot, Catalog., I, p. 291, not. 2.
[289] «Et ibidem prefati Domini ambaxiatores exposuerunt eorum creanciam super facto Buccicaudorum et nihil fuit conclusum.»
[290] Le sire d'Estissac était premier chambellan du dauphin en 1452. De Beaucourt, V, p. 173, not. 3.—Voy. pour d'Estissac, Pilot, Catalog., Actes du dauphin Louis, I, no 542, pp. 191-192.
[291] Prudhomme, Hist. de Grenoble, p. 263.—Pour les villes et autres lieux à raison desquels le dauphin devait hommage au pape, voy. la prestation d'hommage de Romien de Morimont, écuyer et procureur du dauphin, au pape Calixte III (1er juin 1456).—Pilot, Catalog., 1239 bis, p. 502, et Arch. vatican. Ex., 20, 23. Pie II, fol. 66. Arm. 35.—Voy. aux pièces justificat., no XII bis.
[292] Instructions après la mort de Calixte III.—Voy. Fornéry, Hist. ecclés., mss., fol. 437 et fol. 453-470.—Cf. Pretentiones Papæ super Venaissino contra Regem Franciæ dalphinum, Lambert, III, p. 477.
[293] Gibert, Hist. de Pernes, mss., c. IX, fol. 317 et vo.—Somm. des délibérat. des États, fol. 135.
[294] La seigneurie de Pierrelatte fut donnée en 1452, par Louis, à Gabriel de Bernes; elle passa plus tard entre les mains de Charles Astars, secrétaire de Louis XI, après la confiscation des biens de Gabriel de Bernes. Lett. de Louis XI, I, p. 362.—Louis échangea la seigneurie de Chabrillan contre la portion de la terre de Pierrelatte que possédait Etienne Morelon (6 mai 1450). Voy. Pilot, Catalog., I, no 756, p. 273, et nos 58, 759, 760.
[295] Fornéry, Hist. ecclés., mss., fol. 437.—Nous avons trouvé cette mention au sujet du péage de la Palud. «Cum autem nobis innotuit unum antiquum podagium de La Palu vulgariter nuncupatum prope ripam superiorem fluminis Rodani in dicto comitatu existens et ad ipsam Cameram pertinens quod per arrentatores longe tempore fuerat extinctum.» Le pape le rétablit.—Arch. vatic., Reg. de Sixte IV, 656, fol. 76.
[296] Arch. d'Avignon. Dossier des Ambassades, minute, série A.A.
[297] Arch. municip., Dossier des Ambassades, minute, série A.A.
[298] De Beaucourt, Hist. de Charles VII, V, p. 141.
[299] Id., V, p. 141.
[300] Le manuscrit no 15537, ancien résidu de Saint-Germain (143, fol. 61), qui renfermait les plaintes portées contre le dauphin, ayant disparu depuis quelques années de la Bibliothèque nationale, il faut recourir aux archives locales où l'on en trouve un résumé que nous donnons plus loin. Voy. arch. municip., série A.A.—Voy. de Beaucourt, V, p. 141, note 1.
[301] Arch. municip., Dossier des Ambassades, série A.A. (copie).
[302] Arch. municip., Origin. inéd., série A.A.
[303] Escrit en Avignon le premier jour d'avril 1451.—Arch. municip., Dossier des Ambassades, série A.A.
[304] Voy. chap. v, pp. 128 et suiv.
[305] Allemand de Pazzis était un réfugié florentin qui occupa avec distinction plusieurs charges municipales à Avignon. Il est consul en 1461.—Voy. chap. VIII, p. 203.
[306] Entraigues, aujourd'hui commune du canton de Monteux, à quelques kilomètres de Sorgues, et station de la voie ferrée de Sorgues à Carpentras.
[307] Le récit de cette attaque à main armée, sinon ordonnée, du moins favorisée par le dauphin, se trouve dans les instructions remises par le cardinal de Foix et la ville à Louis Astouaud, envoyé en ambassade auprès de Charles VII, roi de France (en 1453), à propos de la saisie des biens de Jacques Cœur. Nous n'en reproduisons pas le texte donné par le Bulletin de l'Académie de Vaucluse, 1887, pp. 105 et suiv.
[308] Esau serait le château d'Ezahut, vieux donjon près Dieulefit (Drôme).
[309] «Item post præmissa suæ explicabit Serenitati qualiter, anno proxime preterito et de mense junii quidam nominatus Petrus Trohyons, olim thesaurarius Regis Renati cum quibusdam aliis suis complicibus et armigeris ac archeriis et servitoribus Illustrissimi Principis domini Delphini, ejus filii, ac si essent hostes et inimici capitales domini nostri Papæ et Ecclesiæ Romanæ armati armis offensivis et de jure prohibitis nullâ causâ saltem legitimâ et ad hoc ipsos impellente intrarunt in Comitatum Venaissini violenterque et proditorie se de nocte intruserunt intra quoddam castrum dictum infra dictum comitatum vulgo nuncupatum castrum de Interaquis.» (Origin., Arch. municip., série A.A.)
[310] Instructions du cardinal à Louis d'Astaud.—Arch. municip., Bull. de l'Acad. de Vaucluse, 1887, pp. 106, 107.—Gibert, Hist. de Pernes, mss., fol. 307, vo.
[311] Reg. somm. des délibérat. des États, fol. 473 et 521, vo.
[312] Il est difficile de préciser la date de cette expédition. Mais le 31 mai 1452, le Conseil décide d'envoyer une députation au dauphin pour protester contre l'arrestation de quelques marchands d'Avignon. «Item ulterius suæ explicabit Celsitudini qualiter post premissa sicut ut premittitur, predictum Trohyonem et suos adherentes fore facta quidam capitaneus, quondam capitaneus de Mirandolio in patria Delphinatus, insequendo vestigia dicti Trohyonis de facto captitavit duos mercatores et alios duos mercatores cives et habitatores Avinionis cum equis peccuniis et aliis bonis et jocalibus quos post modo abire promisit, retentis tamen dictis equis, peccuniis et bonis.» (Orig., Arch. municip., A.A., Dossier des Ambassades.)
[313] Instructions données par la ville à Louis Astouaud, Arch. municip. (Cf. Bull. de l'Acad. de Vaucluse, p. 108).—«Item explicabit suæ Serenitati qualiter occasione præmissorum Reverendissimus Dominus cardinalis et Legatus et Civitas etiam ista per suos ambassiatores omnia et singula prenominata eidem domino Delphino et suo majori Consilio exponi fecerunt ac instantissime requisiverunt quod dominus Delphinus et suum Consilium delphinale quatenus de celeri remedio in premissis providerent taliter quod dictis prisoneriis cum bonorum ablatorum integro a dictis carceribus libere abire juberent et dictos invasores pena debita castigarent quod tamen ab ipsis minime obtinere potuerunt.» (Orig., Arch. de Vaucluse, A.A., Dossier des Ambassades.)
[314] «Item ulterius suæ Serenitati exponet qualiter officiales delphinales recusant tollere quamdam marcham quam super contra subditos papales laxaverunt inciviliter eo quod officiales papales ad ipsorum requisitionem voluerunt eo quod non potuerunt eisdem remittere quamdam causam vertentem in curia episcopali Avinionis et quemdam Jeronimum de Pelissano mercatorem de Avinione clericum solutum qui supradicta causa reum...» (Orig., Arch. municip., Dossier des Ambassades, A.A.)
«Instructiones traditæ ex parte dominorum scindicorum et Consilii Civitatis Avinionis domino Ludovico Astoaudi legum egregio doctori ambassiatori, destinato, ad serenissimum principem dominum Francorum Regem, continentes ea quæ erunt eidem domino Regi ex parte civitatis ipsius per ipsum dominum Ludovicum explicanda.» (Orig., Arch. municip., 1453).
[315] Orig. inédit., Arch. d'Avignon, B. 76, no 59.
[316] Le 7 décembre 1451. Charles VII était à Auzances. Voy. de Beaucourt, Liv. cit., V, p. 160.
[317] Voy. de Beaucourt, L. cit., V, pp. 107, 108 et suiv.
[318] Bulletin du Comité des travaux historiques, an. 1886, nos 1-2, et Mémoire de l'Acad. de Vaucluse, 1887, p. 89.
[319] De Beaucourt, L. cit., V, p. 108.
[320] Voy. Acad. de Vaucluse, 1887, p. 95.
[321] Orig. inédit, Arch. municip., B. 32, no 40, coll. Q.Q.—Aux Montilz-les-Tours, 15 mars 1452.—Charles VII était aux Montilz-les-Tours au mois de mars 1452. Voy. Pièces fugitives du marquis d'Aubais, p. 95.
[322] Voy. Pilot, Catalog., I, p. 34, not. 1.
[323] De Beaucourt, L. cit., V, pp. 173, 174.—Voy. Lettres de Louis XI, I, pp. 360, 363.—Pour Gabriel de Bernès, voy. Pilot, Catalog. des actes du dauphin Louis II, I. p. 2.—et id., pp. 25, 49, etc.... Pour Jean de Jambes, seigneur de Montsoreau, voy. Pilot, Catalog., no 979 et p. 377, not. 4.
[324] Champollion-Figeac, Collection des Documents inédits, II, pp. 192, 193.
[325] De Beaucourt, V, pp. 176 et suiv.—Vallet de Viriville, L. cit., III, p. 226.
[326] De Beaucourt, L. cit., V, p. 182.
[327] Pour Guillaume d'Estouteville, voy. Anselme, VIII, p. 91.—De Beaucourt, V, pp. 191, 192;—Pastor, II, p. 7;—Pilot, Catalog., I, p. 342, no 898 bis.
[328] Mathieu d'Escouchy, Édit. de Beaucourt, I, p. 441.
[329] Documents inédits, Champollion-Figeac, II, pp. 189, 190.
[330] De Beaucourt, L. cit., V, p. 183.
[331] Charavay et Vaesen, Lettres de Louis XI, I, p. 240.
[332] Lettre du cardinal d'Estouteville à Charles VII, 22 novembre 1452. Lettres de Louis XI, I, pp. 241, 242.
[333] Lettres de Louis XI, I, p. 35.—Voy. Pilot, Catalog., no 995. Accord conclu entre le dauphin et le cardinal de Foix, représenté par le cardinal d'Estouteville et l'évêque de Conserans, au sujet des difficultés qui s'étaient élevées entre les officiers delphinaux et ceux du pape, à Avignon.—Romans, novembre 1452.
[334] Arch. de la ville d'Avignon, Origin., B. 19, Cott. V, 20.
[335] Pour le château de Bridoré, voy. Imbert de Batarnay, Appendice, pp. 389 et suiv. Ce château, situé en Touraine, fut vendu en 1475 à Du Bouchage par Jean Boucicaut. Voy. Anselme, VI, p. 753, et Imbert de Batarnay, p. 81.
[336] Arch. de Valréas, copie.—Biblioth. d'Avignon.—Papiers Achard.
[337] Gibert, Hist. de Pernes, mss., fol. 307, vo.—Arch. de Pernes, Laurent Michel, notaire.
[338] Arch. de Pernes.—Chart. origin. signée de Jacques Girardi et Pierre Lamberti, notaires.
[339] Bref du pape Paul II, du 2 octobre 1466.—Arch. municip., B. 36, no 6, Cott. G.
[340] Pour tout ce qui a trait à l'histoire des Boucicaut dans ce pays, voy. Lambert, Catalog. des Mss. de Peiresc, t. II, p. 472.
[341] Mém. de l'Académie de Vaucluse, t. VI, ann. 1887.
[342] Arch. municip., B. (Lettres de marques et de représailles).
[343] Arch. municip., série A.A.—Voy. aux Pièces justificat., no XII.
[344] La même lettre est écrite aux habitants de Lyon.—Cf. de Beaucourt, L. cit., V, p. 276, et not. 3, V, Pièces justificat., not. XVI, p. 463.
[345] Arch. municip., Orig., B. 36, no 27, Cott. C.C.
[346] De Beaucourt, voy. pp. 272 et suiv.
[347] De Beaucourt, VI, p. 378. Charles VII avait résidé à Saint-Priest en Dauphiné de décembre 1456 à mai 1457. Lettres de Louis XI, p. 281.
[348] Lettre du 4 juillet 1459, de Angelo de Amelia à Sforza. Angelo de Amelia avait été nommé recteur du Venaissin par bref de Paul II, le 28 novembre 1457.
[349] Origin., daté de Thonon, 23 septembre 1459, Arch. municip., série A.A.
[350] Origin., Arch. municip., B. 37, no 72, Cot. 2.2.2.
[351] Gênes avait reconnu l'autorité de Jean de Calabre (juin 1456). Ce dernier était entré dans la ville le 11 mai 1458.
[352] De Beaucourt, L. cit., pp. 247-248.—Pour Pierre de Campo-Fregoso, voy. de Beaucourt, V, p. 294, not. 1, et p. 302. Cf. Charavay, Arch. des Miss., VII, p. 470.
[353] Donné à Bourges le 13 décembre 1460 (?).—Arch. municip., B. 37.
[354] Arch. des Bouches-du-Rhône.—Cour des Comptes de Provence, B. 680.—Cf. Lecoy de la Marche, Le roi René, I, p. 294;—de Beaucourt, VI, p. 349.
[355] 14 août 1461.—Reg. des Conseils, fol. 78.
[356] Louis XI passa à Paris le mois de septembre 1461 avant de se rendre à Tours. Voy. Lettres de Louis XI, II, p. 17, not. 1.
[357] Jean de Lescun, bâtard d'Armagnac, fils d'Armand Guilhem de Lescun et d'Anna d'Armagnac (Thermes), fut attaché au dauphin dont il devint le confident et le conseiller intime, pendant son séjour en Dauphiné. Ce sont ses agissements qui contribuèrent surtout à irriter Charles VII contre son fils. Nommé gouverneur du Dauphiné par lettres du dauphin datées de Bruges, 24 janvier 1458 (Voy. Duclos, Preuves, p. 160;—Charavay, Lettres de Louis XI, I, p. 100), il administra cette province de 1458 à 1472 d'une manière vraiment remarquable. C'est lui qui opéra la réforme municipale de Grenoble, réorganisa le Parlement de cette ville (1461), fonda le monastère de Sainte-Claire (1469). Il fut chargé par le roi de délivrer Yolande de Savoie, assiégée par ses deux beaux-frères dans le château d'Aspremont, 1471 (Voy. M. Legeay, II, p. 16, et Prudhomme, Hist. de Grenoble, pp. 273-278, Chorier, Hist. du Dauphiné, p. 473). Louis XI le nomma, dès son avènement, maréchal de France (3 août 1461) et lui donna le comté de Comminges en 1462. Voy. Ordon. des Rois de France, XV, 626. Il figure au bas d'une ordonnance de Louis XI, le 14 octobre 1463, avec le titre de «l'Admiral» (Id., XVI, p. 91).
Jean d'Armagnac mourut à la Côte-Saint-André le 9 juin 1473, et fut enterré dans l'église de Bourg-lès-Valence.
On peut consulter pour la biographie de ce personnage qui a joué un rôle si important sous Louis XI, Gallia Christiana, I, p. 1000;—Anselme, Hist. généalog. grands-off. de la Couronne, VI, p. 94;—Charavay et Vaesen. Depech. de Tomaso Tebaldi, I, pp. 267 et suiv.;—de Beaucourt, Hist. de Charles VII, V, p. 142, not. 1;—Dom Vaissette, Hist. du Languedoc, {2}XI, pp. 50, 51.
Voy. la biographie très complète résumée par Pilot, Catalog.; I, pp. 315-316, not. 1.
[358] Lettre inédite de Malespine et de Pazzis au Conseil de la ville d'Avignon, du 25 septembre 1461, Arch. municip., série A.A. (Voy. aux pièces justificat.). L'original de cette lettre est au point de vue littéraire un précieux spécimen de l'idiome parlé à Avignon au cours du XVe siècle. L'influence du catalan y est prépondérante; on y trouve également des vocables et des tournures qui sont encore en usage dans le «patois local». Nous en donnons la traduction aux pièces justificat., no XIII.
[359] Jean Bureau était, en 1461, chambellan de Louis XI. Il avait fait sous Charles VII toute la campagne de Guyenne (1452-1453). Il mourut le 5 juillet 1463. Anselme, VII, p. 135.
[360] Monseigneur de Boucicaut. Il s'agit ici de Louis le Meingre, chambellan de Louis XI et fils de Geoffroy, le même qui figure dans l'acte de renonciation de 1468.
[361] Voy. pièces justificat., no XIII (traduction).
[362] Cette lettre ne figure pas aux pièces justificatives, ayant été donnée par Charavay et Vaesen, Lettres de Louis XI, II, p. 21. Arch. municip., B. 33, no 45.
[363] Chambaud, Recueil sur Avignon, mss., I, fol. 402, 403.
[364] Legeay, Hist. de Louis XI, I, p. 370.
[365] Dom Vaissette, Hist. du Languedoc, XI2, p. 47. Voy. Bulletin historique et philologique, année 1895, nos 1 et 2, pp. 392 et suiv.
[366] Dom Vaissette, Liv. cit., XI2, p. 55.—Voy. H. Sée, op. cit., p. 292.
[367] Origin. inédit. Donné à Castalno de Médoc, le 21 janvier (1464). Louis XI était à Castelnau de Médoc le 19 janvier 1464. Lettres de Louis XI, II, not. 1. Arch. municip., série A.A.—Voy. pièc. justificat., no XIV.
[368] Dom Vaissette, Liv. cit., XI, p. 55. Le lieutenant du gouverneur écrit au roi en mars 1464 pour lui dire qu'il a obéi à ses ordres.
[369] Lettre de Jehan de Foix au Roy, Voy. Dom Vaissette, Nouv. édit., XII, pp. 92, 93.
[370] Lettre inédite de Jean d'Armagnac aux consuls d'Avignon du 22 décembre 1464. Orig. Arch. municip., B. 95, no 73. Voir aux pièces justificat., no XVII.
[371] Pierre de Foix, dit le jeune, né à Pau en 1449, évêque de Vannes, élu le 17 mai 1475; cardinal de Saint-Sixte en 1476. Il mourut à Rome le 10 août 1490.
[372] Orig. inédit, Arch. municip., B. 77, no 87, Cott. P.P.P.P. Voy. aux pièces justificat., no XVI.—Pour Arnaud de Mombardon, voy. Anselme, II, p. 178.—Cf. Chambaud, mss., VII, fol. 17, et Massillan, mss., X, fol. 42, vo.
[373] Mandat de 26 florins 6 gros pour vin et bois fournis au comte de Comminges, mareschal de France, à l'occasion de son passage et de celui du duc de Calabre: «hic adfuerunt de mense augusto proxime præterito», 17 barrals de vin blanc, 18 florins 14 gros,—13 barrals de vin rouge, 8 florins 16 gros,—2 charretées de bois, 3 florins, «pro domino duce Calabriæ et aliàs pro domino marescallo franciæ et pro jucundo adventu eorum».—Reg. des Conseils, III, fol. 128, Comptes de la Ville, Origin., C.C., Mandat du 7 mai 1465.
[374] Jean de Serres, I, p. 769.
[375] Regist. des délibérat., Arch. municip., 1464.
[376] Lettre de Jehan de Comminges aux consuls, pièces justificat., no XVII.
[377] Dans l'ouvrage qu'il a consacré à ce personnage, qui a joué sous Louis XI, Charles VII et Louis XII un rôle important comme diplomate, M. de Reilhac (I, pp. 183, 184) dit simplement: «C'est ici que se place une ambassade de Jean de Reillac à Rome et à Milan. Il reste absent pendant les sept mois qui s'écoulent du 13 août 1464 au 13 mars suivant, époque où éclata la guerre du Bien public.» M. de Reilhac ignore le motif de ce voyage à Rome et pense que ce fut pour représenter Louis XI à l'installation du nouveau pape, le cardinal Barbo, vénitien qui avait succédé, sous le nom de Paul II, au pape Pie II, mort le 16 août 1464.—Jean de Reilhac, dont la femme avait soin du ménage du roi (voy. Charavay et Vaesen, Lettres de Louis XI, II, p. 56), fit ce voyage à Rome, comme tant d'autres, à ses propres frais, «et fraya moult sien, combien qu'il eust peu de bien du Roy». Arch. nat., Xt a, 8317, fol. 239. (Cf. de Reilhac, I, pp. 183, 184).—Voy. pour Jean de Reilhac, Pilot, Catalog., 1439, p. 92 et not. 1.
[378] Jean de Lescun était fils d'Armand Guilhem de Lescun, seigneur de Sarraziet dans les Landes, et d'Anne d'Armagnac-Thermes. Il avait deux frères: 1o Garcias Arnaud de Lescun, seigneur de Sarraziet, et 2o Jean de Lescun, plus connu sous le nom de Bâtard d'Armagnac, comte de Comminges et gouverneur du Dauphiné. Cette filiation est absolument prouvée par les documents conservés aux Archives des Basses-Pyrénées, notamment par un acte du 18 janvier 1454, dans lequel figurent les trois frères.
Jean de Lescun était protonotaire apostolique lorsqu'il fut élu archevêque d'Auch, en 1453, après la démission de Philippe de Lévis. Le comte d'Armagnac fit opposition à sa nomination et se prononça en faveur de Philippe II de Lévis, évêque de Mirepoix. Charles VII prit fait et cause pour ce dernier, et Jean de Lescun ne put jouir de sa dignité qu'après la mort du roi, en 1462. L'avènement de Louis XI à la couronne fut, pour l'archevêque d'Auch, le commencement de nouvelles faveurs. Son frère, le Bâtard d'Armagnac, venait d'être créé maréchal de France (3 août 1461) et richement doté de terres et de pensions. Il est donc assez naturel que la bienveillance du roi se reportât sur le frère de son favori. La vie de l'archevêque d'Auch n'offre rien de particulier à signaler, si ce n'est qu'il parvint à une extrême vieillesse, étant mort à l'âge de 112 ans, en 1483. Il fut enseveli dans l'abbaye de Gimont, au diocèse d'Auch, où il décéda. Il est indifféremment désigné sous les noms de Lescun, Lescun-Armagnac, Armagnac et Bâtard d'Armagnac. Voy. à son sujet Gallia Christiana, I, p. 1000;—Dom Vaissette, IX, p. 31;—Charavay et Vaesen, II, p. 280, III, pp. 58, 78;—Mathieu d'Escouchy, II, p. 275, not. 3.—Anselme, Hist. généalogique, VII, p. 95.
[379] Voy. chap. v, p. 128.
[380] Voy. Chambaud, Rec. des Chartes, mss., I, fol. 49, et Rec. d'Avignon, I, p. 389, et Protocoles de Jacques Girard, notaire à Avignon, côté Q.Q., fol. 21 et 23.
[381] Il est constamment appelé Johannes Aquensis in Vasconiâ. Jean-Baptiste de Foix a été évêque de Dax de 1460 à 1471. A cette époque il fut transféré à l'évêché de Comminges où il mourut en 1481. Gallia Christiana, édit. de 1870, t. I, 1055, 1104, 1105. Il était parent du cardinal de Foix, et il est naturel qu'à ce titre il ait été désigné par ce dernier comme un de ses exécuteurs testamentaires.—Jean de Foix eut pour successeur à l'évêché de Dax Pierre de Foix, le jeune, cardinal diacre (1471-1481). C'est sous l'épiscopat de Jean de Foix que Louis XI fit son entrée à Dax dont il confirma les privilèges.
[382] Voy. Biographie du cardinal de Foix, ch. v, pp. 141, 142.
[383] Dareste, Hist. de France, III, p. 213.
[384] C'est à tort qu'Anselme (voy. VII, p. 94) prétend que Jean d'Armagnac ne porta ces titres qu'après 1464, puisque nous les voyons figurer au bas de sa lettre.
[385] Ce magistrat avait une juridiction assez étendue. Nous le voyons trancher un différend entre les habitants de Gap et les officiers de l'évêque de cette ville. Arch. des Bouches-du-Rhône, B. 1215, série B. Voy. pour ce magistrat, Pilot, Catalog., no 914 et passim.
[386] Lettre de Jean de Comminges aux consuls, 22 décembre 1464. Voy. pièces justificat., no XVII.
[387] Lettre de Jean de Comminges aux consuls, 22 décembre 1464. Voy. pièces justificat., no XVII.
[388] Lettres closes signées Louis et Delaloëre. Arch. municip., B. 4, cott. P-15, sans date.
[389] Arch. municip., série A.A., Dossier des Ambassades.
[390] Instructions données à d'Ortigues, janvier 1465, série A.A., Dossier des Ambassades.
[391] Instructions données à d'Ortigues, Dossier des Ambassades, série A.A.
[392] Original inédit du 26 janvier 1465. Arch. municip., B. 4, A.A., 25.—Délibérat. du 3 octobre 1464, Regist. des Conseils, III, fol. 132;—Délibérat. du 26 janvier 1465, Regist. des Conseils, III, fol. 137. La ville décidait d'envoyer au roi Antoine Symonis, docteur en théologie de l'ordre des frères prêcheurs, ou le procureur des Célestins d'Avignon, avec ordre de se rendre auprès de Sa Majesté, et, après l'audience, d'aller à Rome pour rapporter à Sa Sainteté tout ce que le roi aurait dit (III, fol. 138). Le même ambassadeur était porteur d'une réponse de la ville au comte de Comminges.
[393] Mas Latrie, Chronologie, p. 1382.—Cf. Nouguier, Hist. des Évêques d'Avignon, pp. 178, 179, 180, donne la date 1438.
[394] Vast, Le cardinal Bessarion, p. 219.
[395] Voy. Charavay et Vaesen, Lettres de Louis XI, t. I, p. 114. Louis dit de lui: «le cardinal d'Avignon qui en toutes choses et mesmement en ceste-cy se montre si fort nostre ennemy». Il assiste en 1456 à l'entrevue qui eut lieu entre le roi et les envoyés du dauphin, Gabriel de Bernes et le prieur des Célestins venant justifier le dauphin. Alain de Coëtivy représentait Charles VII. De Beaucourt, VI, p. 86.—Il mourut à Rome le 22 juillet 1474.
[396] Le bref est du 14 janvier 1465; il fut donc écrit le jour avant la seconde lettre de Louis XI aux consuls, mais il ne leur parvint que postérieurement, alors que d'Ortigues n'avait pas encore quitté Avignon. Quant à Antoine Symonis, en arrivant à Lyon, au retour de son ambassade à la Cour, il reçut l'ordre de suspendre son voyage à Rome et de rentrer à Avignon. Reg. des Conseils, III, fol. 138.
[397] Bref du 14 janvier 1465.—Arch. départ., B. 4.
[398] Instructions de la ville à d'Ortigues envoyé à Rome (1464), Dossier des Ambassades, série A.A. Délibérat. du Conseil du 26 janvier 1465; Reg. des délibérat., III, fol. 138.
[399] Dans un acte du 16 décembre 1465, l'évêque de Narni s'intitule: «Rector Comitatus Venayssini et in Civitate Avenionensi pro eodem domino nostro Papâ gubernator ac generalis locum tenens».—Cf. Chambaud, Recueil mss. sur Avignon, fol. 52;—Protocole de Girard, notaire d'Avignon, fol. 214.
[400] Bref du 17 février 1465.—Arch. départ., B. 4.
[401] Protocole de Jacques Girard, notaire à Avignon, côté Q.Q., fol. 22, 23.
[402] Arch. municip., Délibérat. du Conseil du 4 mars 1465. fol. 141.
[403] Lettre origin. aux consuls, Arch. municip., série A.A.
[404] Constantin de Hérulis avait été nommé recteur du Comtat en 1460 (Cottier, Hist. des Recteurs, p. 133). Quelques historiens, notamment Nouguier (Hist. des Évêques d'Avignon), font succéder directement le cardinal de Bourbon à Pierre de Foix. Il y a là une erreur grossière, démentie par les documents. On trouve, en effet, aux comptes de la ville, année 1466-1467 (Comptes de la ville, C.C.) un mandat de 500 florins à Constantin de Hérulis, vice-légat, pour ses étrennes de la Noël. Enfin, c'est le même personnage qui, de 1464 à 1470, est chargé de régler les différends qui s'étaient produits entre les officiers du roi et les habitants d'Avignon à propos de la fraude du sel.—Voy. Arch. des Bouches-du-Rhône, Reg. de la Cour des Comptes, B. 1200.
[405] Paul II avait succédé à Pie II le 31 août 1464.
[406] Documents inédits de l'Histoire de France, publiés par Champollion-Figeac, II, p. 408.—L'auteur assigne cette date parce qu'il est dit dans l'art. 3 que le royaume de France fut en conflagration cette année-là (Ligue du bien public).—Id., p. 406, not. 1.
[407] Documents inédits de l'Hist. de France, Champollion-Figeac, II, p. 408.
[408] Lettre de Louis XI aux consuls, V. Lettres de Louis XI, III, 98, 100.
[409] Cette lettre, tirée des Archives de Vaucluse, série A.A. commun, no 130, a été donnée par Charavay et Vaesen, III, pp. 98, 100. Elle est datée de Mehun sur Loyre, le 10 octobre (1466?).
[410] Charles de Bourbon était né en 1435.—A peine âgé de 11 ans, il fut promu à l'archevêché de Lyon par le pape Eugène IV, et, en attendant l'âge canonique, il se contenta du titre de protonotaire apostolique (Fisquet, La France pontificale, Métropole de Lyon, p 366). Confirmé dans cette haute dignité ecclésiastique par Eugène IV, le 14 novembre 1446, il prit possession de son siège le 26 mars 1447, par son vicaire Jean d'Amanzé, mais il ne commença à exercer son ministère qu'en 1466. (Gallia Christiana, IV, 177, 179;—Lettres de Louis XI, III, p. 75). Il prit d'abord parti contre Louis XI dans la guerre de la ligue du Bien public, puis se réconcilia avec le roi. Sacré archevêque de Lyon en 1470 par l'archevêque de Bourges, Jean Cuer, fils de Jacques Cuer, il fut parrain du dauphin (le futur Charles VIII) et assista à l'entrevue de Pecquigny (Aubéry, Vie des Cardinaux, p. 468), (Chronique scandaleuse de Jean de Troyes à l'an 1476, p. 254).
Charles de Bourbon fut nommé légat d'Avignon en septembre 1470 (Le Musée des arch. nation., p. 290, no 508, donne par erreur 1465). Promu évêque de Clermont, il prend possession de ce siège par procureur le 10 mars 1476, et est créé cardinal du titre de Saint-Martin des Montagnes, le 18 décembre 1476 (Aubéry, id., p. 569;—Mas Latries, p. 1208), dans la même promotion que Pierre de Foix le jeune. Il mourut à Lyon le 17 décembre 1488 (Gallia Christ., IV, p., 179, Fisquet, id., Métropole de Lyon, p. 371). Quoi qu'en dise Louis XI, qui rappelle dans sa lettre «carissimo et amatissimo cosino» (Lettres de Louis XI, III, p. 112), Charles de Bourbon avait des mœurs peu édifiantes. Il laissa une fille naturelle. Louis XI l'avait donné à Édouard IV comme confesseur, après la paix de Pecquigny (1474) «comme celui qui l'absoudrait volontiers, sachant bien que le cardinal était bon compagnon» (Commynes, IV, chap. x).—Voy. pour Charles de Bourbon, Péricaud aîné, Rev. du Lyonnais, IX-X, 1855, p. 37.—Cf. Hist. de la Maison de Bourbon, par de La Mure, édit. Chantelauze, II, pp. 395 et suiv.—Il est bon d'ajouter que ni de La Mure, ni Péricaud, ni Chantelauze n'ont connu le rôle du cardinal de Bourbon comme légat à Avignon.
[411] Lettres de Louis XI, III, pp. 98, 100.
[412] Id.
[413] Biblioth. nat., mss. lat., 9071, fol. 35.
[414] Raynaldi, Annales, vol. XIX.—ann. 1466, 19 octobre, et Bibl. nat. mss. lat., 9071, fol. 35.
[415] Lettres de Louis XI au duc de Milan, Charavay et Vaesen, III, p. 243.
[416]Arch. municip., Reg. des Conseils, du 17 juin 1468, t. III, fol. 200. Bonne de Savoie était soeur de Charlotte, reine de France. Elle épousa, le 9 mai 1468, Galéas-Marie Sforza, fils de François Sforza. Le mariage fut béni par le cardinal La Balue et en présence de Charles de Bourbon. Voy. Duclos, Hist. de Louis XI, V;—Péricaud, Rev. du Lyonnais, IX, X, p. 369;—Lettres de Louis XI, II, p. 222, note.
[417] Escript en Avignon le pénultième jour de mars 1468.—Orig., Biblioth. nat., ancien fonds franç., mss. no 2896.
[418] Charavay et Vaesen, Lettres de Louis XI, IV, p. 25. Falco de Sinnibaldi avait été envoyé comme légat en France, par une bulle du pape Paul II, datée des kalendes de juin 1470.—Arch. vatic., Reg. Cur. 540 (Paul II). Au moment de l'arrivée du légat, Louis XI, gravement malade, faisait cadeau à Paul II d'un calice en or du poids de 24 livres, qui devait être placé à Saint-Jean-de-Latran et ne pouvait être aliéné (août 1470). Reg. vatic. Cur., no 540.
[419] Charavay, Arch. des Miss. scientif. et littér., pp. 445 et suiv., série III, vol. VII, année 1881.—«Ludovici Francorum regis juramentum quod Carolus ejus consanguineus et a Pontifice avinionensis legatus designatus justitiam administrabit et ad' S. S. bene placitum in ea legatione manebit.»—Arch. vatic., 26 septembre 1470, et Arm. 35, 20, 4, p. 208, et 12 juin 1472, Arm. 35, 20, 8, pp. 416, 417.—«Litteræ Ludovici Francorum Regis cum ejus Sigillo cereo in quibus jurat se facturum quod Carolus Archiepiscopus Lugdunensis Civitatis Avinionensis et Comitatus Legatus a Paulo II constitutus fideliter legationem administraret illamque ad Pontificis requisitionem dimittat.» Arm., II. Cap. III.—Arch. du Château-Saint-Ange, Indice chronologice (394, 1539).
[420] Collection Legrand, XIV, fol. 228 et suiv.—Mss. Bibl. nat.—Cf. Vast, Le cardinal Bessarion, p. 408.—Vaesen, Lettres de Louis XI, V, p. 2, not. 1.
[421] Copie d'après Fornéry, Hist. ecclés., mss., Preuves, fol. 438.
[422] Fornéry, B. d'Avignon, mss. I, fol. 439 et vo, et Mss. de Carpentras, fol. 830.
[423] «Cum pallatio omnibusque juribus et pertinentes suis assignabo omnique tempore sub excommunicationis latæ sententiæ atque parjurii pænis si contra fecero.» Datum Lugduni die 4 Mensis julii, Anni Domini 1472.—Cf. Réponse aux Recherches historiques concernant les droits des Papes, par Agricol Moreau, p. 129, no X.
[424] Arch. municip., série A.A.—Lettre de Guillaume de Châlons aux consuls, 7 octobre 1470.
[425] Comptes de la Ville, 1473, 1474. Mandats no 88 et no 96, série C.C.
[426] Jean de Serres, Liv. cit., passim.
[427] Nouguier, Hist. chronolog. des évêques d'Avignon, pp. 180, 181.
[428] Origin., Arch. municip., B. 36, no 20.—Nouguier, Liv. cit., pp. 180 et suiv.
[429] «Venerabilem fratrem nostrum Carolum archiepiscopum Lugdunensem in nostris civitate Avenionensi et Comitatu Venayssino ac in illis adjacentibus provinciis civitatibus et locis pro Romanâ Ecclesiâ gubernatorem et vicarium dudum appellatum ab ejusdem sibi commisso gubernationis et vicariatûs officio commissam facultatem revocamus.» Massillian, Rec. des Chartes, vol. XXXI, fol, 393 et seq., mss. Biblioth. Avignon.
[430] Legeay, Hist. de Louis XI, II, pp. 200, 181.—Cf. Cottier, Hist. des Recteurs, 142, 143.—Recueil des Ordonnances, XVIII, p. 196, not. C.—Duclos, Hist. de Louis XI, II, p. 227.