Le camée reproduit sur la page titre représente Héliogabale sur un char traîné par deux femmes affublées de queues de vache. Le personnage nu, ithyphallique, debout sur un char, tient les rênes de la main gauche et un long fouet de la main droite. Les femmes sont nues, hormis une ceinture (sangle d’attache), et marchent à quatre pattes.

La scène est satirique. Elle confirme une allégation de la « Vie d’Élagabale » de L’Histoire auguste, dont l’authenticité avait été longtemps mise en doute : « il attachait à une charrette à bras de superbes femmes, par quatre, par deux ou encore par trois et même davantage, et se faisait ainsi véhiculer, généralement nu, par ces conductrices, nues également ».

L’inscription en relief, en grec : EPIXENI – NEIKAC (Qu’Épixène – l’intrus, le métèque – soit vainqueur).

Le camée est conservé au département Monnaies et Médailles de la Bibliothèque Nationale – 58 rue de Richelieu 75002 Paris.

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