GLOSSAIRE
DES MOTS ANCIENS OU OCCITANS
UTILISÉS DANS CE ROMAN
A
acagnarder (s’) : paresser.
acaprissat (oc) : têtu (chèvre).
accoiser (s’) : se taire (voir coi).
accommoder : mal traiter, ou bien traiter, selon le contexte.
accommoder à (s’) : s’entendre avec.
affiquet : parure.
affronter : tenir tête, braver.
agrader (oc) : faire plaisir.
aigremoine : plante de la famille des rosacées, que l’on rencontre à l’orée des bois, et qui était utilisée pour guérir l’ulcère de la cornée.
alberguière : aubergiste.
algarde : attaque, mauvais tour.
alloure (oc) : allure.
alpargate (oc) : espadrille.
amalir (s’) (oc) : faire le méchant.
amour (une) : amour. Féminin au XVIe siècle.
anusim (les) (hébr.) : les convertis de force.
apaqueter : mettre en paquet.
apazimer (oc) : apaiser.
aposthume : abcès.
apparesser (s’) : paresser.
appéter : désirer.
appétit (à) : désir, besoin de (ex. appétit à vomir).
arder : brûler de ses rayons (le soleil).
aspé (e) : renforcé (en parlant d’une porte).
assouager : calmer.
à’steure, à’steure : tantôt… tantôt.
atendrézi (oc) : attendri.
attentement (de meurtrerie) : tentative (de meurtre).
aucuns (d’) : certains.
avette : abeille.
aviat (oc) : vite.
B
bachelette : jeune fille.
bagasse (oc) : putain.
bagues : bagages (vies et bagues sauves).
se bander : s’unir (en parlant des ouvriers) contre les patrons. Voir trie.
banque rompue : banqueroute.
baragouiner : parler d’une façon barbare et incorrecte. Selon Littré et Hatzfeld, le mot daterait de la Révolution française, les prisonniers bretons de la chouannerie réclamant sans cesse du pain, bara, et du vin, gwin. Je suis bien confus d’avoir à apporter le démenti à d’aussi savants linguistes, mais le mot baragouin est antérieur à la Révolution, et se rencontre dans de nombreux textes du XVIe siècle (Montaigne : « Ce livre est bâti d’un espagnol baragouiné »). barguigner : trafiquer, marchander (qui a survécu dans l’anglais bargain). Barguin ou bargouin : marché.
bas de poil : couard.
bastidou (oc) : petit manoir.
batellerie : imposture, charlatanerie.
bec jaune : jeunet (par comparaison avec un jeune oiseau, dont le bec est encore jaune). Plus tard : béjaune. Bec : bouche (voir gueule). Prendre par le bec : moucher quelqu’un qui a proféré une sottise ou une parole imprudente.
bénignité : bonté.
bestiole : peut désigner un chien aussi bien qu’un insecte.
billes vezées : billevesées.
biscotter : peloter.
blèze : bégayant.
de blic et de bloc : de bric et de broc.
bonnetade : salut.
bordailla (oc) : désordre.
bordeau : bordel.
bougre : homosexuel.
bourguignotte : casque de guerre.
branler : ce mot, qui s’est depuis spécialisé, désignait alors toute espèce de mouvement.
brassée : accolade.
braverie (faire une) : défier, provoquer.
braveté (oc) : bonté.
brides (à brides avalées), nous dirions : à bride abattue. Le cavalier « abat » la bride (les rênes) pour laisser galoper à fond le cheval.
buffe : coup, soufflet (français moderne : baffe).
C
caillette : voir sotte.
caïman : de « quémant », mendiant devenu voleur de grand chemin.
calel (oc) : petit récipient de cuivre contenant de l’huile et une mèche.
caque : petit baril.
caquetade : bavardage.
carreau : coussin.
cas : sexe féminin.
casse-gueule : amuse-gueule.
catarrhe : rhume.
céans : ici.
chabrol : rasade de vin versée dans le reste de la soupe et bue à même l’écuelle.
chacun en sa chacunière : chacun en sa maison.
chaffourrer : barbouiller.
chair, charnier, chamure : chair, au XVIe siècle, désigne la viande. Les « viandes » désignent les mets. Charnier : pièce d’une maison où l’on gardait la « chair salée ». Chamure : les contours d’un corps de femme.
chamaillis : combat, le plus souvent avec les armes.
chanlatte : échelle grossièrement faite.
chattemite : hypocrite.
chatterie, chatonie : friponnerie.
chaude (à la) : dans le feu de l’action.
chiche-face : avare (voir pleure-pain).
chicheté : avarice.
chié chanté (c’est) : c’est réussi ou c’est bien dit.
circonder : entourer.
clabauder : bavarder. Clabauderie : bavardage.
de clic et de clac : complètement.
clicailles : argent.
coi : silencieux (s’accoiser : se taire).
col : cou.
colloquer : conférer, donner (colloquer en mariage).
colombin(e) : blanc, pur, innocent.
combe : vallée étroite entre deux collines. « Par pechs et combes » : par monts et vaux.
combien que : bien que.
commodité : agrément. Faujanet (sur le mariage) : « La commodité est bien courte et le souci bien long ».
compain : camarade (celui avec qui on partage le pain).
conséquence (de grande ou de petite) : importance (de grande ou de petite importance).
constant : vrai.
coquardeau : sot, vaniteux.
coquarts : coquins.
coquefredouille : voir sotte.
coqueliquer : faire l’amour.
corps de ville : la municipalité.
en correr (oc) : en courant.
cotel (oc) : couteau.
côtel : côté (d’un autre côtel).
courre : courir.
courtaud : petit cheval de chétive apparence.
cramer : brûler (ex : putain cramante).
cuider : croire.
D
dam, dol : dommage.
déconforter : désoler.
déconnu : inconnu.
déduit : jeu amoureux.
dégonder : déboîter.
délayer : retarder.
demoiselle : une demoiselle est une femme noble, et ce titre se donne aussi bien aux femmes mariées qu’à celles qui ne le sont pas.
dépêcher : tuer.
dépit (substantif pris adjectivement) : courroucé.
déporter (se), déportement : se comporter, comportement.
dépriser, déprisement, dépris : mépriser, mépris.
dérober : enlever sa robe à.
désoccupé : sans travail.
dévergogné : sans pudeur.
diagnostique : l’usage, au XVIe siècle, était de l’employer au féminin.
domestique (le) : l’ensemble des domestiques, hommes et femmes. S’agissant d’un prince, le « domestique » peut inclure les gentilshommes.
doutance : doute.
driller : briller.
drola ou drolette (oc) : fille.
drolasse (oc) : mauvaise fille.
drole (oc) (sans accent circonflexe, comme Jean-Charles a bien voulu me le rappeler) : garçon.
drolissou (oc) : gamin.
E
embéguinée : voir sotte,
embufer (oc) : contrarier, braver.
emburlucoquer : embrouiller (emburlucoquer une embûche).
émerveillable : admirable.
émeuvement : agitation, émoi.
emmistoyer (s’) (marrane) : faire l’amour avec.
émotion (une émotion populaire) : émeute. On dit aussi un « tumulte ».
esbouffer (s’) à rire : éclater de rire.
escalabrous (oc) : emporté.
escambiller (s’) (oc) : ouvrir voluptueusement les jambes.
escopeterie : coups d’arquebuse tirés en même temps.
escouillé (oc) : châtré.
escumer (s’) (oc) : transpirer.
espincher (oc) : lorgner.
estéquit (oc) : malingre.
esteuf : balle ou jeu de paume.
estranciner : s’éloigner de.
estrapade : supplice qui se donnait pour fin la dislocation des épaules.
étoffé (des bourgeois étoffés) : riche.
évangiles : le mot s’emploie au féminin. Ex. : « leurs belles évangiles » (François de Guise).
évicter : faire sortir.
F
fallace : tromperie.
fault (ne vous) : ne vous fait défaut.
fendant (l’air assez) : fier.
fétot (oc) : espiègle. fiance : confiance.
fils : « Il n’y avait fils de bonne mère qui n’en voulût tâter » ; Il n’y avait personne qui… (la connotation favorable s’étant perdue).
folieuse : prostituée.
for (en son) : en lui-même.
forcer : violer, forcement : viol.
fortune (la fortune de France) : le sort ou le destin de la France.
friandise (par) : par avidité. Ce mot est aujourd’hui passé du mangeur au mangé, le mangeur gardant « friand ».
frisquette : vive.
front (à… de) : en face de.
G
galapian (oc) : gamin.
galimafrée : ragoût.
gambette : jambe.
garce : fille (sans connotation défavorable).
gargamel (le ou la) : gorge.
gausser (se) : plaisanter, avec une nuance de moquerie (d’où gausserie).
un gautier, un guillaume : un homme.
geler le bec : clouer le bec.
gens mécaniques : ouvriers.
godrons : gros plis ronds empesés d’une fraise. Il y avait fraise et fraise, et celles des huguenots étaient austèrement et chichement plissées à petits plis.
goguelu(e) : plaisant, gaillard.
gouge : prostituée.
gripperie : avarice.
grouette : terrain caillouteux.
gueule ; rire à gueule bec : rire à gorge déployée. Baiser à gueule bec : embrasser à bouche que veux-tu. Être bien fendu de la gueule : avoir la langue bien pendue.
guilleri : verge.
H
haquenée : monture particulièrement facile qu’on peut monter en amazone.
harenguier : marchand de poisson.
hart : la corde du gibet.
haut à la main : impétueux.
heur (l’) : le bonheur.
hucher : hurler (Colette emploie plusieurs fois le mot dans ses « Claudine »).
hurlade : hurlement.
I
immutable : fidèle, immuable.
incontinent : immédiatement.
intempérie : maladie.
ire : colère.
irréfragable : qu’on ne peut pas briser.
J
jaser : parler, bavarder.
L
labour, labourer : travail, travailler.
lachère : qui donne beaucoup de lait.
lancegaye : lance petite et fine.
langue (bien jouer du plat de la) : avoir le verbe facile.
lauze : pierre taillée plate dont on fait des toitures en Périgord et dans les provinces voisines.
lécher le morveau (péjoratif) : baiser les lèvres.
lecture : le cours d’un professeur.
léthal : mortel.
loche : branlant.
louba (oc) : louve.
loudière : putain (de loud : matelas).
M
maloneste (oc) : mal élevé.
marmiteux : triste.
maroufle, maraud : personne mal apprise.
mazelier, mazelerie : boucher, boucherie.
membrature : membres et muscles.
ménage : la direction et gestion (d’une maison, d’un domaine). L’anglais use encore de ce mot dans son sens français ancien management.
ménine (oc) : vieille femme.
mentulle : verge.
mérangeoises : méninges (?).
merveilleux, merveilleusement : extraordinaire. La connotation n’est pas nécessairement favorable. Ex. : « L’Église romaine est merveilleusement corrompue d’infinis abus » (La Boétie).
meshui : aujourd’hui.
mie : pas du tout.
mignarder : voir mignonner.
mignonner : caresser.
mignote : jeune fille (ou mignotte).
milliasse : millier (dans un sens péjoratif : un milliasse d’injures).
miserere : appendicite.
mitouard : hypocrite.
montoir (mettre au) : saillir ou faire saillir.
morguer : le prendre de haut avec.
morion : casque de guerre.
moussu (oc) : monsieur.
muguet : galant, jeune homme à la mode.
mugueter : faire la cour.
musarde : flâneuse, rêveuse.
N
navrement, navrure : blessure.
navrer : blesser.
nephliseth (hébr.) : verge.
niquedouille : voir sotte.
O
occire : tuer.
ococouler (s’) (oc) : se blottir.
oncques : jamais.
orde : sale.
oreilles étourdies (à) : à tue-tête.
osculation : baiser.
oublieux : marchand de gaufres.
outrecuidé : qui s’en croit trop.
P
paillarder : faire l’amour (probablement de « paille », par allusion aux amours rustiques).
paillardise : lubricité.
paonner (se) : se pavaner.
Paris : le nom est féminin au XVIe siècle.
parladure (oc) : jargon.
parpal (oc) : sein.
pasquil : épigramme, pamphlet.
pastisser (oc) : peloter.
pastourelle : bergère.
pâtiment : souffrance.
patota (oc) : poupée (Espournel dit : peteta).
paume : jeu de balle qui se jouait d’abord à mains nues mais qui, au XVIe siècle, incluait déjà l’usage du filet et de la raquette (ronde ou carrée).
pauvre (mon) : emprunte à paure (oc) son sens affectueux.
pech (oc) : colline, le plus souvent colline pierreuse.
pécune : argent.
pécunieux : riche (cf. français moderne : impécunieux : pauvre).
pensamor (oc) : pensée amoureuse.
pensement (oc) : pensée (dans le sens de : penser à quelqu’un).
périgordin : employé dans cette chronique de préférence à périgourdin.
peux-je ? : n’avait pas encore été vaincu par puis-je ?
piaffe (la) : étalage vaniteux. Piaffard : faiseur d’embarras.
picanier (oc) : taquiner, quereller. Picanierie : querelle, taquinerie.
picorée : butin.
pile et croix (à) : pile ou face.
pimplader (se) (oc) : se farder.
pimplocher (se) : même sens.
piperie : tromperie.
pique (la pique du jour) : l’aube.
pisser (n’en pas pisser plus roide) : n’y avoir aucun avantage.
pitchoune (oc) : enfant.
pitre (oc) : poitrine.
platissade : coup de plat d’une épée.
plat pays : campagne.
pleure-pain : avare.
plier (oc) : envelopper (la tête pliée : la tête enveloppée).
ploros (oc) : pleurnicheur.
ployable : souple, flexible.
poilon : poêlon.
pointillé : affaire de peu d’importance.
pouitrer (oc) : pétrir.
poutoune (oc) : baiser.
prédicament : situation.
prendre sans vert : prendre au dépourvu.
proditoirement : traîtreusement.
prou : beaucoup (peu ou prou).
provende : provision.
Q
quand (quand et quand) : souvent.
quenouillante : qui file la quenouille.
quia (mettre à, réduire à) : détruire, anéantir.
quiet : tranquille (quiétude).
quinaud : penaud.
R
ramentevoir (se) : se rappeler.
raquer (oc) : vomir.
rassotté : sot, gâteux.
râtelée (dire sa) : donner son opinion ou raconter une histoire.
rebelute : à contrecœur.
rebiquer, rebéquer (se) : se rebeller.
rebiscoulé (oc) : rétabli (après une maladie).
rebours : hérissé, revêche.
réganier : repousser.
religionnaires (les) : les réformés.
remochiner (se) (oc) : bouder.
remparer : fortifier.
remuements : manœuvres, intrigues.
reyot, ou reyet (oc) : (de rey, roi). Petit roi, dans un sens péjoratif. Charles IX, après la Saint-Barthélemy, devint pour les réformés du Midi : « ce petit reyet de merde ».
rhabiller (un abus) : porter remède à un abus.
ribaude : putain.
rober : voler.
robeur : voleur.
rompre : briser (les images et statues catholiques).
rompre les friches : labourer les friches.
rufe (oc) : rude, mal dégrossi.
S
saillie : plaisanterie.
saillir : sortir.
sanguienne : juron (sang de Dieu).
sarre (impératif) : fermez. Ex. : Sarre boutiques !
serrer : garder prisonnier.
sotte : les insultes courantes à l’époque, surtout lorsqu’elles s’adressaient aux femmes, mettaient l’accent sur la niaiserie et l’ignorance plus encore que sur la sottise. Ex. : sotte caillette, sotte embéguinée, niquedouille, coquefredouille, etc.
soulas : contentement.
strident : aiguisé, vorace (l’appétit le plus strident).
sueux : suant.
T
tabuster : chahuter.
tant (tant et tant) : tellement.
tantaliser : faire subir le supplice de Tantale.
tas (à) : en grande quantité.
testoner : peigner.
téton : le mot « sein » est rare dans la langue du XVIe siècle, du moins au sens féminin du mot. On dit aussi tétin.
tire-laine : larron spécialisé dans le vol des manteaux.
tirer (vers, en) : aller dans la direction de.
tortognoner : biaiser, hésiter.
touchant : en ce qui concerne.
toussir : tousser.
tout à plat (refuser) : refuser catégoriquement.
tout à plein : complètement.
tout à trac : tout à fait.
tout de gob : tout de go.
trait (de risée) : plaisanterie.
trantoler (se) (oc) : flâner.
travaillé (de) : subir ou souffrir (la guerre dont la France était durement travaillée).
trestous : tous.
trie : l’arrêt de travail concerté (puni alors des plus lourdes peines).
de trie et de trac : complètement.
truchement : interprète.
tympaniser : assourdir de ses cris, et aussi mettre en tutelle (au son du tambour : tympane).
U
ugonau (oc) : huguenot.
usance : usage.
V
vanterie : vantardise.
vauderoute (mettre à) : mettre en déroute.
vaunéant : vaurien.
ventrouiller (se) : se vautrer.
viandes (les) : voir chair.
vif : vivant.
vilité : mode de vie bas et vil (ribaude vivant en vilité).
vit : verge.
volerie : chasse fauconnière.
[1] — Êtes-vous d’accord ?
— Oui, Monsieur. Je veux dire : Oui, Pierre.
— Voila qui est bien. (Esp.)
[2] Jeu de mots. (Ital.)
[3] Quelle douleur ! Quelle honte ! (Esp.)
[4] Le futur duc de Sully.
[5] Si l’excuse n’est pas vraie, elle est bien trouvée. (Ital.)
[6] Face à face. (Esp.)
[7] Croyez-en celui qui en a l’expérience. (Lat.)
[8] L’âne frotte l’âne. (Lat.) Le semblable recherche le semblable.
[9] — En peu de mots. (Lat.)
[10] Le programme des études. (Lat.)
[11] En changeant ce qu’il faut changer. (Lat.)
[12] Osant mépriser les vanités. (Lat.)
[13] Le tête-à-tête. (Esp.)
[14] Dans la queue le venin. (Lat.)
[15] Mon fils. (Lat.)
[16] Une belle servante. (Lat.)
[17] Apprendre à nager à un poisson. (Lat.)
[18] Disant les choses qu’il faut dire et celles qu’il faut taire. (Lat.)
[19] Charger le portrait.
[20] Mon fils, crois en Fogacer qui en a fait l’expérience.
[21] Quasi imperceptiblement. (Lat.)
[22] Quelle belle récompense pour un assassin ! (Ital.)
[23] En public. (Lat.)
[24] Littéralement. (Lat.)
[25] Que je le veuille ou non. (Lat.)
[26] À l’usage des enfants. (Lat.)
[27] Le « général » est une abréviation pour « préposé général » et n’a pas le sens qu’on lui prête ici. (Note de l’auteur.)
[28] Comme un cadavre. (Lat.)
[29] Pour notre roi Philippe II. (Lat.)
[30] Le Christ est comme vivant en sa personne.
[31] Ahod. personnage biblique qui tua le tyran Eglon, roi de Moab.
[32] Attitude du corps. (Lat.)
[33] Se dit d’une succession qui s’ouvre sans testament. (Lat.)
[34] Nom qu’on donnait alors aux Amériques. (Note de l’auteur.)
[35] La veuve qui veut se consoler. (Esp.)
[36] Sans péché. (Lat.)
[37] Homme libidineux. (Lat.)
[38] L’autre femme de P. de S. est trouvée. (Esp.)
[39] Notre mouche a dit. (Lat.)
[40] P. est l’homme de toutes les femmes.
[41] Rien à faire. (Esp.)
[42] J’en frémis. (Lat.)
[43] Toute la femme est dans le ventre. (Lat.)
[44] — Cela n’est rien. (Ital.)
[45] Je m’en vais dormir. (Esp.)
[46] Mot pour mot. (Lat.)
[47] Sa Sainteté. (Ital.)
[48] Quel péché ! (Ital.)
[49] — Mais rien, rien. (Ital.)
[50] — Ha ! la susceptibilité des Français ! (Ital.)
[51] Mendiant. (Ital.)
[52] — Faites-moi du bien dans votre propre intérêt. (Ital.)
[53] — La richesse qu’on donne est la seule qu’on possèdera toujours. (Lat.)
[54] — Ce n’est pas l’action qui compte, c’est la méditation. (Ital.)
[55] — À l’éternité. (Ital.)
[56] — Un mendiant de mérite et un mendiant de rien. (Ital.)
[57] — Merci infiniment. (Ital.)
[58] — Ce qui sera, sera. (Ital.)
[59] Douce oisiveté. (Ital.)
[60] Un air maussade. (Ital.)
[61] La maladie (Ital.)
[62] — C’est la vérité nue et crue. (Ital.)
[63] Une belle jeune fille. (Ital.)
[64] — Mais en secret. (Ital.)
[65] Le chef de la police. (Ital.)
[66] Grand prestige. (Ital.)
[67] La pâtissière. (Ital.)
[68] — Monsieur, avec votre permission. (Ital.)
[69] — Certainement, mais on ne peut avoir le don d’ubiquité ! (Ital.)
[70] Une merveilleuse délicatesse. (Ital.)
[71] Chambrière. (Ital.)
[72] — C’est-à-dire. (Lat.)
[73] Par caprice. (Ital.)
[74] — Mais bien au contraire. (Ital.)
[75] — Que Monsieur le Comte Un tel. (Ital.)
[76] Mais. (Ital.)
[77] L’heureux petit nombre. (Angl.) L’expression n’est pas d’Elizabeth, mais de Shakespeare dans un drame historique (Henri V) qui fut joue quatre ans après le séjour de Pierre de Siorac en Italie. (Note de l’auteur.)
[78] Un secret de polichinelle. (Ital.)
[79] Le chef de la police. (Ital.)
[80] Bien le contraire. (Ital.)
[81] Très cher. (Ital.)
[82] — Je voudrais voir Monsieur le Marquis. (Ital.)
[83] — Patience ! Patience ! Ta patience le tue !
[84] — Mon Dieu ! Mon Dieu ! Il est sauf !
[85] — Le cuisinier. (Ital.)
[86] — La soupe. (Ital.)
[87] — Mais Monsieur le Marquis… (Ital.)
[88] Cuisinier d’enfer.
[89] Sous le règne de Miroul. (Lat.)
[90] — Si l'excuse n’est pas vraie, elle est bien trouvée. (Ital.)
[91] — Mais l’excuse est vraie. (Ital.)
[92] Dehors, le duc ! (Ital.)
[93] — Lui-même (Lat.)
[94] — Peu de paroles. (Lat.)
[95] — Basilio. cuisinier, empoisonneur à la solde du duc de Sessa. (Ital.)
[96] Avec votre permission. (Ital.)
[97] Garçons. (Ital.)
[98] Nous avons entendu. (Lat.)
[99] Sans avoir l’air d’y toucher. (Ital.)
[100] Le cardinal Alessandrino.
[101] Bien que Mgr Du Perron fut la cheville ouvrière de la conversion du roi, c’est l'évêque de Bourges, Primat des Gaules, qui la reçut. (Note de l’auteur.)
[102] Il s’agit de Louise de Budos et le « mari vieil » qui l’avait épousée en secondes noces et dont Pierre de Siorac parle avec tant de discrétion n’était autre que le connétable de Montmorency, l’heureux père de l’enfantelet, âgé alors de soixante-trois ans. Il était fort vert et mourut de reste à quatre-vingts ans, en 1614, survivant de douze ans au soupirant de son épouse, le maréchal de Biron, qui perdit la vie en 1602 ayant la tête tranchée pour trahison. L’enfantelet dont le baptême fut célébré avec tant de faste le 5 mars 1597 devait, à la mort de son père, devenir à son tour connétable sous le nom de Henri II de Montmorency. Pas plus heureux dans l’intrigue politique que le galant de sa mère, il fut comme lui exécuté, comme lui pour trahison, en 1632, sur l’ordre de Richelieu. (Note de l’auteur.)
[103] Madame épousa en janvier 1599 le duc de Bar. prince de Lorraine, qui était catholique et ne réussit pas à la convertir. (Note de l’auteur.)
[104] — Prends garde à l’homme avec un pistolet. (Lat.)
[105] Se dit d'un Dieu qui descendait sur terre à l'aide d'une machine, comme dans le théâtre antique. (Lat.)
[106] La lieue dont la longueur variait avec les régions équivalait environ à quatre kilomètres. (Note de l’auteur.)
[107] Dieu des Songes, fils de la nuit et du sommeil.
[108] Sous le règne de Teresa. (Lat.)
[109] Il y a une différence entre Pierre et Pierre. (Esp.)
[110] La femme est faite de verre. (Esp.)
[111] Environ mille mètres.
[112] Deux cents mètres.
[113] À la fois bravoure et bravade. (Esp.)
[114] De cet amour commandé, elle eut un fils : Don Juan d’Autriche. (Note de l’auteur.)
[115] — Monsieur le Marquis, pouvez-vous recevoir mon maître, le grand chambellan Don Cristobal de Mora ?
— Quand ?
— Maintenant, Monsieur le Marquis.
— Avec plaisir et honneur.
[116] Le panthéon des Rois. (Esp.)
[117] Procurateur des étudiants. (Lat.) (Voir En nos vertes années.)
[118] — Et après que se passa-t-il ? (Esp.)
[119] — Et ensuite ? (Esp.)
[120] Un air maussade. (Ital.)
[121] Ce passage fut omis lors de la première édition des Mémoires de Pierre de Siorac. (Note de l’auteur.)
[122] — Je dis les choses qu’il faut dire et celles qu’il ne faut pas dire. (Lat.)
[123] François Villon.
[124] Une captation de bienveillance. (Lat.)