Préface |
v |
PREMIÈRE PARTIE |
RECHERCHE D'UNE CONCILIATION PRATIQUE
ET DE SES LIMITES |
CHAPITRE PREMIER |
L'IDÉE DE LIBERTÉ, MOYEN TERME PRATIQUE
ENTRE LES DOCTRINES CONTRAIRES.—GENÈSE DE L'IDÉE DE LIBERTÉ |
I. Genèse de l'idée de liberté. |
|
II. Puissance pratique créée en nous par l'idée
de liberté et par la persuasion que nous sommes pratiquement
libres.—Evolution à laquelle le déterminisme est ainsi amené dans
la pratique. |
1 |
CHAPITRE DEUXIÈME |
LE DESTIN ABSOLU ET SON IDENTITÉ
PRATIQUE AVEC LE HASARD ABSOLU.—PREMIÈRE INFLUENCE DE L'IDÉE DE
LIBERTÉ |
Le destin absolu, première idée d'une liberté inconditionnelle.
Résultats pratiques de cette idée. Critique du sophisme
paresseux.—Le hasard absolu.—Résultats moraux du fatalisme
absolu. |
19 |
CHAPITRE TROISIÈME |
JUSQU'OÙ PEUT ALLER LA CONCILIATION DU
DÉTERMINISME ET DE LA LIBERTÉ DANS L'ORDRE PHYSIQUE ET DANS L'ORDRE
SOCIAL |
|
I. Rapports de l'homme avec la nature
extérieure.—Conduite de l'automate spirituel devant la
nature. |
|
II. Rapports de l'homme avec la vérité conçue
par son intelligence. L'automate spirituel pourrait-il chercher le
vrai et délibérer sur le meilleur? |
|
III. Rapports de l'homme avec ses semblables.
Comment les automates spirituels se conduiraient-ils les uns à
l'égard des autres?—Valeur des preuves de la liberté qu'on prétend
tirer des menaces et des prières, des
conseils et des ordres.—Argument du pari.—Arguments tirés de la
confiance que nous avons dans la liberté de nos semblables. Analyse
des idées de promesse et de contrat. |
|
IV. L'ordre social dans le déterminisme et dans
la doctrine de la liberté. Le contrat social. Valeur des preuves du
libre arbitre tirées de l'existence des lois sociales et de leur
sanction. Responsabilité et imputabilité légales. |
|
V. Le droit social dans le déterminisme. |
24 |
CHAPITRE QUATRIÈME |
RECHERCHE D'UNE CONCILIATION DU
DÉTERMINISME ET DE LA LIBERTÉ DANS L'ORDRE MORAL. LIMITES DE CETTE
CONCILIATION |
I. Possibilité d'un accord sur les séries de
moyens et de fins secondaires par lesquels peut être atteinte la
fin morale. |
|
II. Jusqu'à quel point la conception de la fin
suprême ou du bien est-elle modifiée par les différentes manières
de concevoir la volonté? |
|
III. La morale idéale, une fois construite,
peut-elle être réalisée par la volonté dans l'hypothèse
déterministe? |
47 |
DEUXIÈME PARTIE |
RECHERCHE D'UNE CONCILIATION THÉORIQUE
ET DE SES LIMITES |
LIVRE PREMIER |
Examen critique de l'indéterminisme et
du déterminisme. |
CHAPITRE PREMIER |
AVONS-NOUS CONSCIENCE DE L'ACTIVITÉ ET
DE LA LIBERTÉ |
I. Avons-nous conscience de l'action,
dans son contraste avec la passion. |
|
II. Avons-nous conscience de la puissance, dans son
contraste avec les actes particuliers. |
|
III. Avons-nous conscience du moi, comme centre commun
de l'action et de la puissance. |
67 |
CHAPITRE DEUXIÈME |
L'INDÉTERMINISME PSYCHOLOGIQUE.—LA
LIBERTÉ D'INDIFFÉRENCE |
I. L'indétermination partielle dans la
sensibilité et dans l'intelligence. Équilibre artificiel et
prévalence artificielle des idées. |
|
II. L'indétermination dans la volonté. Critique
de Reid. |
|
III. Comment la détermination succède à
l'indétermination.—Peut-on choisir avec réflexion entre deux choses
indifférentes, et où finit la part de la liberté dans ce choix?
Expériences psychologiques. Analyse des faits de caprice et
d'obstination. |
93 |
CHAPITRE TROISIÈME |
LA LIBERTÉ D'INDIFFÉRENCE ET LE LIBRE
ARBITRE DANS L'INDÉTERMINISME SPIRITUALISTE |
I. Quatre manières différentes de se
représenter le rapport des motifs à la volition. |
|
II. Examen des efforts du spiritualisme pour
distinguer le libre arbitre de la liberté
d'indifférence.—Avons-nous conscience du libre arbitre, soit comme
fait, soit comme condition supérieure aux
faits.—Artifice du clinamen infinitésimal qu'on pourrait
imaginer. Son insuffisance. |
107 |
CHAPITRE QUATRIÈME |
LA LIBERTÉ D'INDIFFÉRENCE ET LE LIBRE
ARBITRE DANS L'INDÉTERMINISME PHÉNOMÉNISTE |
I. Cercle vicieux de l'indéterminisme
phénoméniste. |
II. Synthèse et analyse artificielles dans l'indéterminisme
phénoméniste. |
III. Conséquences psychologiques.—L'indéterminisme de la pensée
et du jugement dans la délibération.—Prétendue impossibilité de la
certitude dans le déterminisme. |
117 |
CHAPITRE CINQUIÈME |
L'INDÉTERMINISME MÉCANIQUE |
I. Hypothèse d'une direction du
mouvement dans l'espace sans création de force. |
|
II. Hypothèse d'un équilibre et d'une
bifurcation d'intégrales. |
III. Hypothèse d'une rupture d'équilibre par
une force infiniment petite. |
IV. Hypothèse d'un emploi du temps
laissant place à l'indétermination. |
138 |
CHAPITRE SIXIÈME |
L'INDÉTERMINISME MÉTAPHYSIQUE DANS
L'ORDRE DU TEMPS |
I. La contingence des futurs et sa prétendue
vérification par les attentes égales dans les jeux de hasard. |
|
II. La contingence des futurs et sa prétendue
vérification par les lois de la statistique. |
|
III. Critique de l'idée de contingence des possibles. |
163 |
CHAPITRE SEPTIÈME |
LE PRINCIPE DU DÉTERMINISME ET SA
LIMITE DANS L'IDÉE DE LIBERTÉ |
I. Principe du déterminisme intellectualiste et
mécaniste.—L'intelligibilité universelle et ses conditions:
universalité des lois, permanence de la quantité de
matière phénoménale, réciprocité universelle des
phénomènes.—Réduction de ces trois principes à celui de la
causalité phénoménale.—Comment un même principe, selon Kant,
rend à la fois possible l'intellection dans le sujet pensant,
l'intelligibilité dans l'objet pensé.—Insuffisance de ce principe
pour expliquer la réalité du sujet et celle de l'objet. |
|
II. Principe du déterminisme
dynamiste.—L'équivalence mécanique n'exclut pas le progrès
intérieur et psychique.—Idée de la causalité efficiente.—Que
la notion de temps n'est plus aussi intimement liée à cette
idée.—Comment nous tendons à la dépasser en nous élevant du
successif au simultané et du simultané au permanent. |
|
III. Limite du déterminisme.—Valeur relative et
symbolique du déterminisme.—L'idée de «liberté supérieure au
temps.»—Définition de cette idée.—Son caractère problématique.—Son
identité avec celle d'absolu. |
181 |
CHAPITRE HUITIÈME |
L'INDÉTERMINISME MÉTAPHYSIQUE DANS LE
MONDE INTEMPOREL |
I. La liberté dans le monde intemporel, selon
Kant. |
|
II. Critique de la liberté intemporelle et
transcendante admise par Kant et Schopenhauer. |
|
III. Conclusion. Nécessité d'une synthèse de la
liberté et du déterminisme dans l'ordre immanent. |
199 |
LIVRE DEUXIÈME |
Recherche d'une synthèse
théorique. |
CHAPITRE PREMIER |
FORCE EFFICACE DE L'IDÉE DE LIBERTÉ
SELON LA THÉORIE DES IDÉES-FORCES |
I. Notion synthétique de la liberté
psychologique.—Recherche de la notion où pourraient coïncider,
dans ce qu'ils ont de positif, le système de la détermination et
celui de l'indifférence. |
II. Idéal métaphysique de l'acte
libre.—L'acte libre doit avoir la liberté
et pour fin et pour cause.—Mécanisme et organisme de la liberté,
que nous cherchons à réaliser. |
|
III. L'évolution vers la liberté et ses
trois moments.—Evolution nécessaire pour arriver à produire des
actes ayant comme fin l'idée de liberté. |
|
IV. L'idée-force de liberté comme complément
du naturalisme.—Objections et réponses.—L'idée de liberté,
équivalent et substitut de la liberté dans l'ordre logique,
mathématique et mécanique. |
|
V. L'idée-force de liberté comme complément
de l'idéalisme.—Introduction d'un nouvel élément dans les
théories de Leibnitz et de Kant. |
|
VI. L'idée de liberté et l'idée de
l'avenir.—Influence des idées du temps et de l'avenir sur le
déterminisme. Réaction de l'idée sur le fait et de la prévision sur
l'action. |
221 |
CHAPITRE DEUXIÈME |
PUISSANCE EFFICACE DU DÉSIR DE LA
LIBERTÉ.—I. LIBERTÉ ET SÉLECTION NATURELLE.—II. LIBERTÉ ET FINALITÉ
IMMANENTE |
I. Liberté et sélection naturelle. Application
des théories de Lamarck et de Darwin. |
|
II. Liberté et finalité. Substitution du
déterminisme des causes finales au déterminisme des causes
efficientes. Organisme produit par le désir de liberté. |
|
III. Caractère relatif du mécanisme et de la
finalité.—Leur impuissance à exprimer le fond de l'activité
universelle.—Félicité et liberté. |
252 |
CHAPITRE TROISIÈME |
RÔLE DE L'IDÉE ET DU DÉSIR DE LA
LIBERTÉ DANS LA FORMATION DE LA CONNAISSANCE.—THÉORIE DE LA
PROJECTION DU MOI |
I. Les fonctions intellectuelles, au point de
vue subjectif.—En tendant à l'universalité, elles tendent à
satisfaire le désir de liberté. Abstraction, généralisation,
affirmation, induction et croyance. |
|
II. Explication du passage à l'objectif,
puis du passage à l'universel, par un développement du désir
et du vouloir.—Théorie de la projection du moi. |
265 |
CHAPITRE QUATRIÈME |
RÔLE DE L'IDÉE ET DU DÉSIR DE LA
LIBERTÉ DANS LE SENTIMENT DU BEAU |
I. Le sentiment du beau. Caractère désintéressé
du jugement et du sentiment esthétiques. |
II. Apparence de la liberté dans la beauté
même.—Théories de Plotin et de Kant. |
III. La grâce comme symbole de la
liberté.—Insuffisance du point de vue esthétique pour établir la
réalité de la liberté. |
276 |
CHAPITRE CINQUIÈME |
ET LE DÉSIR DE LA LIBERTÉ DANS L'AMOUR
D'AUTRUI |
I. Idéal de l'amour.—1o Le sujet
aimant nous apparaît comme devant être doué de volonté et même
de volonté libre. 2o L'objet aimé nous apparaît
comme devant être doué de volonté libre. Conclusion: l'amour idéal
serait une union de libertés. |
|
II. Réalité de l'amour.—L'amour réel, en nous,
est d'abord un amour nécessaire; mais nous concevons et désirons un
amour libre, et nous agissons sous cette idée, dont la réalisation
absolue demeure invérifiable. Nécessité de passer au point de vue
moral. |
281 |
CHAPITRE SIXIÈME |
PART DE L'IDÉE DE LIBERTÉ DANS LA
CONCEPTION DE LA MORALITÉ; CONSTRUCTION DES IDÉES DIRECTRICES DE LA
MORALE |
I. Introduction de l'idée de liberté dans
l'idéal moral. La liberté comme fond de l'idéal moral ou fin
de la moralité. Identité de la liberté et du désintéressement.
Conciliation du platonisme, du christianisme et du kantisme. |
|
II. La liberté comme forme de la
moralité et condition nécessaire pour la réalisation de l'idéal
moral. |
|
III. Construction des idées directrices de la
morale. Substitution de l'idéal persuasif à l'impératif
catégorique. |
293 |
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CHAPITRE SEPTIÈME |
LES ANTINOMIES DE LA RESPONSABILITÉ.—LA
LIBERTÉ EST-ELLE CONCILIABLE AVEC LE DÉTERMINISME? 1o
DANS LA RÉALISATION DU BIEN IDÉAL; 2o DANS LA
RÉALISATION DU MAL |
I. Les antinomies de la
responsabilité.—De l'imputabilité ou attribution des actes au
moi.—Nécessité d'un lien entre le moi et ses actes.
Absence de ce lien dans l'indéterminisme.—Nécessité d'un lien entre
le moi et la cause universelle.—L'idéal moral doit être
supérieur aux idées d'indéterminisme et de déterminisme. |
|
II. La liberté est-elle conciliable avec le
déterminisme dans la réalisation du bien idéal?—Pour qu'il y
ait liberté dans l'amour du bien, est-il nécessaire qu'il y ait un
réel indéterminisme dans la volonté.—Là multiplicité des objets de
vouloir contraires augmente-t-elle ou diminue-t-elle par le progrès
de la liberté.—Comment la puissance du plus fonde la puissance du
moins et en détruit en même temps l'exercice.—Comparaison entre
l'impossibilité d'une action par manque de puissance et son
impossibilité par excès de puissance. |
|
Déterminisme moral de Socrate et de Platon.—La science
du souverain bien, admise par eux, n'est qu'un idéal.—Part de
l'opinion et l'amour dans
l'accomplissement du bien.—Conclusion.—La détermination morale et
la liberté. |
|
III. La liberté est-elle conciliable avec le
déterminisme dans la réalisation du mal moral. |
|
Examen de la doctrine qui admet à la fois la liberté dans le
bien et l'absence de liberté dans le mal.—Raisons en faveur de
cette doctrine.—Ses conséquences: suppression du mal absolu, de la
haine, du démérite absolu, de là punition expiatoire, de la
damnation. |
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Raisons défavorables à la doctrine précédente: excuse qu'elle
fournit à l'individu pour ses propres fautes. |
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Conclusion: nature relative de nos idées sur l'individualité et
l'universel.—Règles pratiques qui en dérivent. |
300 |
CONCLUSION |
I. Mouvement de la philosophie moderne en
Allemagne, en Angleterre et en France. |
II. Résumé de la méthode suivie pour la
recherche d'une conciliation. Moyens-termes scientifiques
intercalés entre les doctrines adverses. |
III. Inductions métaphysiques.—Problème final
et nécessité de le résoudre moralement par l'action. |
338 |