LUIS SEPÚLVEDA

LA FIN DE L’HISTOIRE

Traduit de l’espagnol (Chili) par David Fauquemberg

« La littérature raconte ce que l’histoire officielle dissimule. »

Luis Sepúlveda

Juan Belmonte a déposé les armes depuis des années, il vit en Patagonie près de la mer avec sa compagne, Verónica, qui ne s’est pas encore complètement relevée des tortures qu’elle a subies sous la dictature de Pinochet. Mais les services secrets russes qui connaissent ses talents de guérillero et de sniper vont le forcer à leur prêter main forte.

À l’autre bout du monde, un groupe de cosaques nostalgiques a décidé de libérer le descendant du dernier ataman, Miguel Krassnoff. Fils des cosaques russes qui ont participé à la Deuxième Guerre mondiale dans les régiments SS, Krassnoff est devenu général de l’armée de Pinochet, avant d’être emprisonné à Santiago pour sa participation à la répression et à la torture pendant la dictature militaire. Et Belmonte a de bons motifs de haïr “le cosaque”, des motifs très personnels.De la Russie de Trotski au Chili de Pinochet, de l’Allemagne d’Hitler à la Patagonie d’aujourd’hui, La Fin de l’histoire traverse le XXe siècle tout entier.

 

Luis SEPULVEDA est né en 1949 à Ovalle, dans le nord du Chili. Étudiant, il est emprisonné sous le régime de Pinochet. Libéré puis exilé, il voyage à travers l’Amérique latine. En 1978 il passe un an chez les Indiens Shuars. De cette expérience naîtra Le Vieux qui lisait des romans d’amour.

Depuis 1996 il vit dans le nord de l’Espagne, à Gijón (Asturies). Ses œuvres sont aujourd’hui des best-sellers mondiaux couronnés par de nombreux prix. Il est traduit dans 50 pays.