Así quisiera yo, alguna noche,
cuando llegue la voluptuosidad,
ir a los tesoros que encierras,
igual que un cobarde, sin ruido.
Ainsi je voudrais, une nuit,
quand l’heure des voluptés sonne,
vers les trésors de ta personne,
comme un lâche, ramper sans bruit,
Para castigar tu cuerpo de gozos,
para herir tu seno perdonado,
y dejar en tu costado sorprendido
una herida muy larga y muy honda,
Pour châtier ta chair joyeuse,
pour meurtrir ton sein pardonné,
et faire à ton flanc étonné
une blessure large et creuse,
y, ¡oh, inquietante y ávida dulzura!
a través de esos labios nuevos,
bellos como fetiches deslumbrantes,
¡inocularte mi veneno, hermana mía!
et, vertigineuse douceur!
à travers ces lèvres nouvelles,
plus éclatantes et plus belles,
t’infuser mon venin, ma soeur!