Épître dédicatoire
Avec l’avènement des temps démocratiques, l’habitude s’est perdue, parmi les écrivains, de remercier leur protecteur pour mieux se prémunir des éventuelles foudres que pourrait susciter leur prose. Loin de moi l’idée de regretter de telles mœurs mais qu’il me soit permis ici d’adresser ma gratitude aux femmes qui m’ont aidé dans cette entreprise et par là même de me placer (un peu) sous leur protection. Il y a d’abord Pascale pour son amour contagieux de la vie ; Mathilde, pour qu’elle n’oublie pas que rien n’est jamais écrit, même si c’est un romancier qui le dit ; Sylvie qui nourrit le monde et aussi les écrivains ; Maryline, la femme sans théorie ; Aline qui retrouvera sans peine la dette contractée ; Karine parce qu’évidemment, elle ne pouvait manquer à l’appel ; Colette et Muriel pour leur prénom ; Karina et sa science de l’editing extrême ; Isabelle, Emma et Christine, les trois Sirènes à la relecture précieuse. Et Mike qui, bien que se cachant sous un prénom d’homme, n’en est pas moins la femme de ma vie.