PROLOGUE
Dorsk 82 bondit derrière les marches du quai à temps pour éviter un coup de blaster...
— Dépêchez-vous d’embarquer ! lança-t-il à ses compagnons. On nous a repérés !
C’était peu dire ! Une troupe d’une cinquantaine d’Aqualishs accourait, hérissée d’armes improvisées : massues, couteaux et pierres. Certains avaient des bâtons paralysants et des blasters – comme en témoignait le trou fumant, dans le quai...
— Venez, maître Dorsk ! cria le droïd de protocole 3D-4.
Dorsk hocha sa tête chauve pommelée de jaune et de vert.
— Une minute ! Je vais ralentir ces fous furieux, histoire de permettre à tout le monde d’embarquer !
— Vous ne parviendrez pas à les retenir.
— Si. Je dois essayer de les raisonner. Tout ça est insensé !
— Ils sont devenus fous ! gémit 3D-4. Ils détruisent les droïds dans toute la ville !
— Ils sont surtout effrayés. Les Yuuzhan Vong sont sur Ando, et ils risquent de conquérir la planète.
— Mais pourquoi détruire les droïds, maître Dorsk ?
— Les Yuuzhan Vong haïssent les machines, répondit le clone khommite. Ils les considèrent comme des abominations.
— Pourquoi ?
— Je l’ignore, avoua Dorsk. Mais c’est un fait. Vas-y, je t’en prie. Aide les autres à embarquer. Mon pilote est déjà aux commandes avec ses instructions de vol. Même si quelque chose m’arrive, vous vous en tirerez.
Le droïd hésitait toujours.
— Pourquoi nous secourez-vous, monsieur ?
— Je suis un Jedi. J’en ai la capacité. Vous ne méritez pas d’être détruit.
— Vous non plus, monsieur.
— Merci. Je n’ai pas l’intention de me laisser éliminer.
Il regarda le droïd rejoindre ses camarades.
La foule atteignit l’antique passerelle qui reliait la cité-atoll d’Imthitill à la plate-forme de pêche abandonnée où Dorsk était accroupi. Il lui suffirait d’empêcher les Aqualishs d’emprunter la passerelle.
D’un bond, Dorsk se propulsa dessus, abandonnant la relative sécurité des marches, au pied de la plate-forme. Sabre laser au clair, il attendit la foule de pied ferme.
Je suis un Jedi, se rappela-t-il. Un Jedi ne connaît pas la peur.
De fait, il n’éprouvait plus aucune crainte. Pourtant, au cours de son entraînement avec maître Skywalker, il avait plus d’une fois connu la panique... Dorsk était le quatre-vingt-deuxième clone du premier Khommite porteur de ce nom. Il avait grandi dans un monde satisfait de sa forme particulière de perfection, qui ne l’avait préparé ni au danger ni à l’inattendu. Serait-il un jour aussi courageux que les autres aspirants Jedi ? Se montrerait-il à la hauteur de son prédécesseur, le célèbre Dorsk 81 ?
Face aux Aqualishs aux grands yeux noirs, il éprouvait de la tristesse... Ces pauvres gens avaient été poussés à la folie. Les Yuuzhan Vong les terrifiaient !
D’abord lancée sur une petite échelle, la destruction des droïds s’était maintenant transformée en épidémie planétaire. Le gouvernement d’Ando ne réprouvait ni ne soutenait le mouvement, tant qu’on ne comptait pas de blessés ou de victimes chez les non-droïds. Sans le secours de la police, Dorsk 82 restait la seule planche de salut des droïds. Il n’échouerait pas !
Il activa son sabre laser, illuminant la scène. Le soleil couchant baignait l’océan de sa lueur dorée et transformait les nuages, à l’horizon, en châteaux célestes. Les lumières des tours blanches d’Imthitill s’allumaient, ainsi que celles des plates-formes de pêche flottant au loin.
Sa planète natale, Khomm, n’offrait pas de spectacles aussi grandioses, car elle avait un climat aussi prévisible et homogène que son peuple. Dorsk 82 était probablement le seul de son espèce capable d’apprécier la beauté du ciel ou les vagues couleur acier.
Dorsk inspira l’air salin. Après tant d’années, il avait enfin le sentiment d’agir comme il en rêvait depuis toujours.
Un Aqualish approcha, ses défenses décorées à la mode locale.
— Place, Jedi ! Les droïds ne vous concernent pas.
— Ils sont sous ma protection, répondit Dorsk.
— Mais ils ne vous appartiennent pas ! Si leurs propriétaires ne voient pas d’objection à les détruire, vous n’avez rien à redire !
— Je ne suis pas d’accord. Revenez à la raison ! Ces destructions aveugles n’apaiseront pas les Yuuzhan Vong. Rien ne le pourrait.
— C’est notre affaire, pas la vôtre ! cria le porte-parole du groupe. Et c’est notre planète, Jedi. Les Yuuzhan Vong viennent de conquérir Duro !
— Je l’ignorais, mais ça ne change rien. Retournez à vos foyers. Je ne vous veux aucun mal. J’emmène ces droïds avec moi. Vous ne les reverrez pas sur Duro, c’est juré.
Quand un Aqualish leva son blaster, Dorsk s’en empara avec la Force et l’attira dans la paume de sa main.
— Je vous en prie !
Le Jedi sentit les Aqualishs hésiter. Mais c’était un peuple têtu...
Un bourdonnement annonça qu’un speeder de la sécurité approchait. Dorsk laissa l’appareil s’interposer.
Après l’atterrissage, huit Aqualishs en armure jaune sortirent du speeder et entreprirent de faire reculer la foule.
L’officier se tourna vers Dorsk.
— Que se passe-t-il ?
— Ces gens veulent détruire des droïds que je protège.
— Je vois. C’est votre vaisseau ?
— Oui.
— Y a-t-il d’autres Jedi à bord ?
— Non.
— Parfait.
L’officier parla à voix basse dans son comlink. Dorsk comprit soudain...
— Non !
Il courut vers le vaisseau, que des rayons lumineux percutèrent. Une colonne de flammes jaillit dans le ciel, emportant avec elle son navire, son pilote et trente-huit droïds...
Hébété, Dorsk ne vit pas le bâton paralysant le frapper.
Il tomba.
— Restez où vous êtes, Jedi, et vous survivrez.
— Pourquoi ?
— Les Yuuzhan Vong ont proposé la paix. Ils arrêteront leur invasion sur Duro et laisseront Ando en paix à condition que nous leur livrions les Jedi. Morts ou vifs.
Grâce à la Force, Dorsk annula l’effet paralysant et la douleur, puis se leva.
— Jetez votre sabre laser, Jedi ! ordonna l’officier.
Dorsk lâcha le blaster qu’il avait arraché à un Aqualish, mais accrocha son sabre laser à sa ceinture.
— Je ne me battrai pas contre vous.
— Parfait. Dans ce cas, rendez vos armes !
— Les Yuuzhan Vong ne tiendront pas leurs promesses. Ils veulent que vous les débarrassiez de leurs pires ennemis. Quand vous aurez fait leur sale besogne, ils se retourneront contre vous. Nous trahir, c’est vous trahir.
— Nous prendrons ce risque, dit l’officier.
— Je pars. Vous ne tenterez pas de m’arrêter.
— Non.
— Ni vos hommes.
Dorsk 82 avança. Un des soldats, dont la volonté était plus forte que celle des autres, le visa d’une main tremblante.
Dorsk se contenta de tendre un bras.
Le coup de blaster effleura sa paume. L’incident désactiva la suggestion qu’il avait implantée dans l’esprit des soldats. Le coup suivant le blessa à la cuisse, le précipitant à genoux.
— Ça suffit ! cracha l’officier. Plus de tours de magie !
Dorsk se remit péniblement debout.
Je suis un Jedi. Les Jedi ne connaissent pas la peur. Les coups de blaster illuminèrent le crépuscule.
À l’aide !
Le signal automatique était faible mais audible.
— Je les tiens ! annonça Uldir. Je te l’avais dit, non ?
Dacholder, son copilote, lui flanqua une claque amicale dans le dos.
— Je n’en ai jamais douté, petit. Tu es le meilleur pilote de sauvetage de l’unité !
— J’ai une bonne intuition, dit Uldir. Contactons-les.
Dacholder activa l’unité com.
— L’Orgueil de Thela appelle le vaisseau en détresse. M’entendez-vous ?
Des parasites saturèrent la ligne.
— Leur unité com est endommagée, dit Uldir. Les voilà !
Les détecteurs à longue portée montrèrent un vaisseau immobilisé, de la taille d’un transporteur moyen. Il devait s’agir du Main Gagnante, un bâtiment de plaisance qui avait sauté du secteur corellien, et avait été porté disparu peu après. Le saut l’avait dangereusement rapproché d’Obroa-skai – annexé depuis par les Yuuzhan Vong. L’ennemi n’avait plus investi de planète depuis la chute de Duro, mais de temps en temps, ses basals dovin jouaient le rôle d’interdicteurs, arrachant à l’hyperespace les vaisseaux assez imprudents pour frôler leurs frontières évolutives... Si on ne les revoyait jamais, pour la plupart, le Main Gagnante avait pu envoyer un appel de détresse pour signaler sa position près de la Route Commerciale de Perlemian, non loin du secteur Méridien. Depuis six ans, Uldir sillonnait ce quadrant pour secourir les navires en difficulté. Du haut de ses vingt-deux ans, c’était un des meilleurs pilotes de secours de son équipe.
— Ils sont droit devant. Félicitations !
— Merci, Doc.
À peine plus âgé, Dacholder avait le cheveu grisonnant et prématurément clairsemé. Sans être un pilote exceptionnel, il était compétent. Et Uldir l’aimait bien.
— Dis-moi, Uldir, fit Dacholder, quand les Vong se sont pointés, pourquoi n’as-tu pas demandé un transfert dans une unité militaire ? Avec ta façon de piloter, tu serais devenu un as en un rien de temps !
— C’est un peu trop mouvementé à mon goût..., répondit Uldir. L’aventure, l’excitation, l’adrénaline... Ça va bien cinq minutes.
— Balivernes ! Les missions de sauvetage sont deux fois plus dangereuses, alors que nous disposons de dix fois moins de puissance de feu que les pilotes de chasse. Lors de la chute de Duro, tu as secouru trois pilotes au sol, sous le feu de quatre coraux skippers.
— J’ai eu beaucoup de chance, répondit Uldir avec une modestie de bon aloi.
— Tu es sûr que ça n’est pas autre chose ?
— Comment ça ?
— Je me suis laissé dire que tu avais fréquenté l’Académie Jedi de Skywalker...
Uldir éclata de rire.
— Fréquenté n’est pas le terme exact. J’y suis allé, j’ai soulevé des problèmes épineux en un temps record, et il s’est avéré que je n’avais aucun talent naturel pour ces trucs de Jedi... Pourtant, tu as peut-être raison. À défaut de devenir un Jedi, je me suis dit que rien ne m’interdisait de suivre l’exemple... Rechercher et sauver des vaisseaux en difficulté m’a semblé la meilleure voie. Et, en temps de guerre, on a autant besoin de sauveteurs chevronnés que de cracks !
— Ça t’évite aussi de combattre et de ruer.
Uldir haussa les épaules.
— Exact. Depuis quand mon cas te passionne-t-il à ce point, Doc ?
Uldir agrandit l’image du vaisseau.
— Regarde. Il n’a pas l’air trop abîmé. Il n’y aura peut-être pas de victimes à déplorer.
— Espérons, grogna Dacholder.
— Tu vois autre chose sur l’écran ?
— Rien de rien.
— Parfait. Sans être dans l’espace yuuzhan vong, nous n’en sommes pas loin. Même avec les modifications que j’ai apportées à notre cher rafiot, je n’aimerais pas affronter un interdicteur.
— Tu as injecté vingt pour cent de plus aux amortisseurs d’inertie. Bon boulot !
— C’est ça, le sacerdoce, mon vieux. (Il modifia un peu leur trajectoire.) Ce vaisseau ne paraît pas en mauvais état. Son système de contrôle d’environnement fonctionne.
— Ouais...
Uldir jeta un coup d’œil en coin à son copilote, surpris de le voir nerveux. Bizarre... Doc n’était pourtant pas un lâche. S’inquiétait-il de cette incursion plus audacieuse que d’habitude près d’un quadrant hostile ? Sans garde-fous ?
— Uldir..., dit Dacholder.
— Oui ?
— Tu penses que nous avons une chance ? Contre les Vong ?
— Quelle question idiote ! Bien sûr que oui ! Ils ont pris une longueur d’avance sur nous, voilà tout. Quand les militaires auront compris de quoi il retourne et appelleront les Jedi à la rescousse, les Yuuzhan Vong fileront plus vite que leur ombre !
— Je ne suis pas persuadé..., dit Dacholder après un moment. Nous ne devrions pas les combattre.
— Que veux-tu dire ?
— Depuis le début, ils ne cessent de nous botter l’arrière-train. Encore un peu et ils mettront la main sur Coruscant.
— C’est du défaitisme.
— Non, du réalisme.
— Que faire, à ton avis ? demanda Uldir, exaspéré. Nous rendre ?
— Non... Il n’y a pas tant de Vong que ça et ils ont assez de planètes sous leur domination. Depuis Duro, c’est plutôt calme, et...
— Une seconde ! le coupa Uldir, son attention attirée par un clignotant, sur sa console. Envoie un signal !
— Pourquoi ?
— Ce vaisseau feint d’être en détresse ! Tous ses systèmes fonctionnent. Il nous attire dans un rayon tracteur !
— Laisse couler, Uldir. Ne m’oblige pas à utiliser ça.
Ça, constata Uldir, sidéré, c’était un blaster pointé sur lui.
— Doc ?
— Désolé, petit. Je t’aime bien, mais je n’ai pas le choix.
— Comment ça ?
— Le maître de guerre yuuzhan vong a été très clair : il veut tous les Jedi.
— Imbécile, je n’en suis pas un !
— Tu es sur la liste, Uldir.
— Laquelle ? Pas celle des Yuuzhan Vong. Comment sauraient-ils qui a fréquenté l’Académie ?
— Exact. Mais certains d’entre nous occupent des postes élevés.
Uldir plissa le front.
— Nous ? Tu appartiens à la Brigade de la Paix, Doc ?
— Oui.
— Par tous les... ! Et ce vaisseau me livrera aux Yuuzhan Vong ?
— Ce n’était pas mon idée, petit. Je suis les ordres. Maintenant, sois un bon garçon, ralentis et laisse-le verrouiller son rayon tracteur.
— Je ne suis pas un Jedi !
— Non ? J’ai toujours pensé que tes intuitions étaient un peu trop précises. Tu vois les choses à l’avance.
— Ah, oui ? Comme maintenant, par exemple ?
— Peu importe. Ils te prennent pour un Jedi, c’est tout ce qui compte.
— Doc, je t’en supplie ! Tu sais ce que les Yuuzhan Vong infligent à leurs victimes. Comment peux-tu envisager de traiter avec eux ? Ils ont détruit Ithor !
— C’est un Jedi nommé Corran Horn qui est responsable de la destruction d’Ithor.
— Foutaises !
Dacholder soupira.
— Je te donne trois secondes, Uldir. Une...
— Ne fais pas ça !
— Deux.
— Je n’irai pas avec eux.
— Traî...
En un éclair, Dacholder fut propulsé dans le vide spatial, à vingt mètres de la coque...
Uldir referma le cockpit, les oreilles bourdonnantes après une brève exposition au vide absolu. Sur la couchette d’accélération, il n’y avait plus personne.
— Désolé, Doc. Tu ne m’as pas laissé le choix. J’ai été bien inspiré de ne pas t’expliquer toutes mes modifications...
Uldir accéléra, dépassant rapidement le yacht pirate.
Vers quelle nouvelle destination ? Il l’ignorait. S’il survivait au saut hyperspatial, serait-il en sécurité ?
Et qu’arriverait-il aux autres Jedi ? À ses amis de l’Académie ?
Il ne pouvait plus se dérober à ses devoirs. Il devait informer maître Skywalker. Ensuite, il s’inquièterait de sa propre sécurité.
Swilja Fenn luttait pour rester debout. La longue poursuite sur Cujicot, son hémorragie et la captivité subie à bord du vaisseau de la Brigade de la Paix avaient miné son énergie. Elle puisait dans la Force, ses tentacules crâniens s’agitant spasmodiquement.
La Brigade de la Paix l’avait abandonnée, ligotée et à demi inconsciente, sur une lune isolée. Peu après, les Yuuzhan Vong avaient coupé ses liens, les remplaçant par une substance vivante gélatineuse.
Après un long voyage, elle se trouvait dans une étrange salle qu’on eût pu croire taillée dans un quartier de viande... Elle en avait l’odeur, en tout cas...
Swilja vit quelqu’un approcher.
— Que me voulez-vous, limaces répugnantes ? cracha-t-elle, oubliant momentanément son entraînement de Jedi.
Une claque retentissante la précipita à genoux.
Quand elle se releva, elle le vit.
Les Yuuzhan Vong aimaient s’automutiler et s’infliger des cicatrices. Ils appréciaient les visages tailladés, les tatouages, les doigts et les orteils coupés... Le nombre et la cruauté de ces mutilations étaient proportionnels à leur grade.
Sans parler des implants.
Le Yuuzhan Vong campé devant la prisonnière devait être très haut placé. On l’aurait presque cru victime d’une chute affreuse dans un bac de vibrolames... Des écailles couleur de sang séché le couvraient. Drapé sur ses épaules, un manteau vivant se tortillait...
Comme tous ses congénères, il était absent. Eût-il été humain, twi’lek ou rodien qu’elle aurait pu lui arrêter le cœur ou briser ses vertèbres avec la Force. Côté Obscur ou pas, elle n’aurait pas hésité.
Elle se jeta sur lui pour lui arracher les yeux. Quitte à mourir, elle lui laisserait un « souvenir » !
Le garde qui l’avait frappée l’agrippa par un tentacule crânien et la tira en arrière.
— Je sais qui vous êtes, monstre ! cracha-t-elle. Celui qui veut nous éliminer. Tsavong Lah !
— Je suis bien le maître de guerre Tsavong Lah...
Elle lui cracha dessus sans qu’il daigne réagir.
— Je vous félicite. Vous êtes digne d’être sacrifiée, dit Tsavong Lah. Vous avez plus de valeur que le lâche qui vous a livrée à nous. Son heure venue, il mourra aussi. Mais nous n’insulterons pas nos dieux en l’offrant en sacrifice.
Il rouvrit la bouche. Sourire ou ricanement ? Swilja frémit.
— Si vous connaissez mon identité, conclut Tsavong Lah, vous savez ce que je veux. Qui je veux.
— Non ! Mais j’imagine que ça rendrait même un Hutt malade de dégoût !
Tsavong Lah se lécha la lèvre.
— Aidez-moi à trouver Jacen Solo.
— Allez vous faire pendre !
Tsavong Lah eut un rire rauque.
— Nos spécialistes sauront vous convaincre de coopérer. Vous ou d’autres... Un jour vous accepterez la vérité. Ou la mort.
Il se détourna et s’en fut.
— Vous avez tort ! cria-t-elle quand les gardes la traînèrent hors de la salle. La Force est plus puissante que vous, Tsavong Lah ! Les Jedi vous conduiront à votre perte !
Le maître de guerre sortit.
Une heure plus tard, Swilja nageait dans un océan de douleur où rien ne subsistait.
Puis même la souffrance disparut...