Chapitre huit
Olivia fut soulagée de trouver une pile de serviettes de plage propres sur la sécheuse. Elle rinça son tricot dans le lavabo, puis le déposa sur une serviette de plage étalée sur le comptoir. Elle rinça enfin le reste de ses vêtements, puis les ficha dans la sécheuse. Elle jeta un coup d’œil à la porte fermée. Elle espérait que Robby allait frapper à la porte. Elle retira rapidement ses sous-vêtements humides, les rinça, puis les fourra dans la sécheuse.
On frappa à la porte.
— Une petite minute.
Elle s’empara d’une serviette de plage et l’enveloppa autour d’elle.
— Ça va.
La porte s’entrebâilla, et Robby jeta un coup d’œil à l’intérieur.
— Oh, vous avez trouvé une serviette.
— Désolée de vous décevoir.
Il sourit.
— Jeune femme, vous ne pourrez jamais me décevoir.
Il déposa une serviette de bain et quelques vêtements sur le comptoir à côté de son tricot. Il était toujours pieds nus et torse nu, mais il avait retiré son caleçon court humide et l’avait remplacé par une paire de pantalons d’arts martiaux blancs.
— Quand vous serez prête, sortez.
Il ferma la porte.
Prête pour quoi ? Elle prit le verre à vin du comptoir et en but une gorgée.
« Détends-toi. Tu n’as pas à faire quoi que ce soit que tu ne veux pas faire. »
C’était cependant ça, le problème. Quand il était question de Robby, elle voulait absolument tout. Dire qu’elle ne le connaissait que depuis quelques jours.
Elle démarra la sécheuse, puis examina les vêtements qu’il lui avait donnés. C’était certainement des vêtements de femme, et elle supposa donc qu’ils devaient appartenir à la femme de quiconque possédait la villa. C’était un pyjama d’été : un débardeur bleu et une paire de shorts de coton bleu orné de nuages duveteux blancs.
Le short lui allait bien, en dépit du fait qu’il était un peu ample autour des jambes. Le débardeur était ajusté et laissait peu de place à l’imagination. Elle grimaça et entoura la serviette de bain autour de ses épaules comme un châle. Elle allait attendre que ses vêtements soient secs, puis elle les enfilerait avant de retourner à la maison en vitesse. Mais pourrait-elle y retourner ? Elle n’oserait pas marcher à la maison avec un jaguar dans les parages. Robby avait peut-être une voiture, ou peut-être devrait-elle passer la nuit avec lui.
Elle poussa un petit grognement. Sa grand-mère ne croirait jamais l’excuse du jaguar.
Elle but une autre petite gorgée de vin, pour se donner du courage, puis elle sortit de la buanderie. Les lumières de la cuisine avaient été éteintes, mais il y avait tout juste assez de lumière en provenance de la salle de séjour pour qu’elle soit en mesure de trouver son chemin. Elle atteignit l’entrée en arche de la salle de séjour et s’arrêta.
Un feu flambait dans le foyer. Des coussins et un jeté provenant du canapé avaient été étalés sur le tapis devant le foyer. Elle avala sa salive avec difficulté. Les intentions de Robby étaient claires. Il voulait la séduire.
Il souffla sur une allumette dont il venait de se servir pour allumer une bougie sur la petite table.
— Vous voulez plus de vin ?
— Non, merci.
« Je suis vraiment dans le pétrin. »
Elle se percha sur une des extrémités du canapé et déposa son verre à vin sur la petite table.
— Avez-vous assez chaud ? Les seuls vêtements que j’ai pu trouver étaient des vêtements d’été que Shanna a laissés ici.
— Qui est Shanna ?
— Shanna Draganesti. Elle possède cette maison avec son mari. En fait, ils possèdent plusieurs maisons.
Il s’assit au milieu du canapé et se tourna sur le côté afin de lui faire face.
Elle remarqua à quel point il était musclé et comment les poils de sa poitrine étaient plus bruns que roux. Il avait attaché ses cheveux auburn humides en une queue de cheval.
— Où est votre maison ?
— En Écosse, à quelques milles au sud d’Inverness. Je possède une vingtaine d’acres à côté de la terre de mon grand-père. J’ai ma propre maison, mais il s’attend toujours à ce que je séjourne dans son château.
Elle cligna des yeux.
— Un vrai château ?
— Oui. Il y a un peu trop de courants d’air, à mon goût. Ma maison est plus confortable, mais j’y vais rarement. Je suis habituellement affecté quelque part.
— Quel genre d’affectations ?
Il appuya son coude contre le dossier du canapé.
— Sécurité et enquête.
Elle hocha la tête. Son détecteur de mensonges ne fonctionnait peut-être pas avec Robby, mais elle croyait qu’il était honnête. Les signes physiques étaient corrects. Il lui faisait face, maintenait le contact visuel avec elle et semblait à l’aise. Qui plus est, elle avait une forte impression qu’il voulait qu’elle ait confiance en lui. Il avait prétendu être digne de confiance dès le début. Il avait supporté la torture sans trahir ses collègues. Pourquoi donc ne lui ferait-elle pas confiance ? Il avait confronté un énorme jaguar, pour la sauver.
— Vous travailliez pour la société de votre grand-père, l’été dernier, quand vous avez été capturé ? demanda-t-elle. Quel genre d’affectation était-ce ?
Il se frotta la mâchoire.
— Il arrive parfois que la société MacKay Sécurité et Enquête soit impliquée dans de délicats problèmes de sécurité.
Elle s’adossa contre le dossier du canapé.
— Vous voulez parler de la sécurité nationale ? C’est pourquoi vous connaissez des membres de l’Agence centrale de renseignement ?
Il hocha la tête.
— Nous tentons de retrouver un groupe de terroristes domestiques.
— Où ça ? Et comment se fait-il que je n’en aie jamais entendu parler ?
Il haussa une épaule.
— C’est un secret.
Elle respira à fond.
— Et ces terroristes sont ceux qui vous ont torturés.
— Oui, mais je préférerais ne pas en parler. C’est tout à fait fini.
— Ça l’est vraiment ?
Elle se tourna pour lui faire face en positionnant une jambe repliée devant elle sur le canapé.
— Pouvez-vous honnêtement dire que vous n’y pensez jamais ?
Sa mâchoire se serra.
— J’y pense chaque jour.
— Quand vous avez répondu à ma première question à propos de ce que vouliez plus que tout au monde, quelle était votre réponse ?
Son regard baissa vers sa jambe.
— Voulez-vous leur rendre la monnaie de leur pièce, Robby ? Ça se comprendrait, si c’était le cas.
Il se pencha vers l’avant et tira doucement sur son gros orteil.
— Si je vous le dis, vous devrez me donner vos réponses, vous aussi.
Elle se mordit la lèvre.
— D’accord.
Il entoura sa cheville de sa main et serra. Ses yeux verts s’accrochèrent sur ses yeux et miroitèrent avec émotion.
— Je veux la vengeance. Ce que je crains le plus est de ne pas l’obtenir, et non, ça ne fera pas de moi une meilleure personne.
Elle avala sa salive avec difficulté.
— Vous avez donc encore l’intention de vous venger ?
Il hocha lentement la tête.
— Pensez-vous que cela fait de moi une mauvaise personne ?
Il fit glisser ses doigts de sa cheville à son mollet.
Elle regarda sa main tandis que cette dernière s’approchait de son genou. Oh, il pouvait certainement être vilain, et elle aimerait ça.
— Je pense que cela signifie que vous êtes humain, et que vous n’avez pas seulement souffert d’une blessure physique.
— C’était humiliant, chuchota-t-il en caressant le pli tendre derrière son genou.
Elle avait de la difficulté à se concentrer.
— Il y a une citation célèbre d’Eleanor Roosevelt. Je… je ne me souviens pas des mots exacts, mais ça ressemble à ceci : personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement.
Il s’adossa contre le canapé et retira sa main de sa jambe.
— J’aime ça. Merci.
— Je vous en prie.
Il la regarda d’un air curieux.
— Pour quelqu’un qui ne voulait pas être mon thérapeute, vous faites un très bon travail.
Elle sourit. C’était probablement le plus beau compliment qu’elle ne pourrait jamais recevoir.
— C’est une bonne chose que je ne sois pas votre thérapeute, car ça serait totalement contraire à la déontologie pour moi de développer une relation avec vous.
Il toucha ses cheveux en souriant.
— Vous voulez donc développer une relation avec moi ?
Elle eut soudainement le visage très chaud.
— Je pense que je le fais déjà.
Son sourire s’agrandit, et il tortilla une de ses frisettes autour d’un de ses doigts.
— C’est à votre tour, maintenant. Que voulez-vous plus que quoi que ce soit ?
— Une longue et heureuse vie. Je ne suis pas tout à fait certaine de ce que cela impliquerait, par contre.
— Une longue vie, murmura-t-il en libérant ses cheveux. Et quelle est votre plus grande crainte ?
C’était la partie dont elle ne voulait pas parler. Elle se tourna pour faire face au foyer.
— Des pommes.
— Le fruit ?
— Oui.
Elle plaça les jambes devant elle et serra les genoux.
— Il m’envoie des pommes. De grosses pommes rouges dans une boîte. Il a commencé par m’en envoyer au bureau, puis il en a envoyé à mon appartement. J’ai ensuite changé d’appartement, mais il m’a retrouvée.
— De qui s’agit-il ?
Elle frissonna.
— Otis Crump. Je me suis même installée dans un refuge, mais les pommes se rendaient tout de même jusqu’à moi.
Robby se rapprocha d’elle sur le canapé.
— Il doit vous suivre en surveillant vos faits et gestes.
— Il ne peut pas. Il est détenu dans la prison fédérale de Leavenworth. En isolement cellulaire.
— Il passe ses commandes de pommes depuis la prison ?
— Il n’y a aucun dossier ou preuve de cela.
— Alors, comment pouvez-vous être certaine que c’est lui qui vous les envoie ?
Elle ferma brièvement les yeux.
« Ne me demandez pas de vous l’expliquer. C’est trop terrible. »
— Croyez-moi, ça vient de lui.
Robby toucha son épaule.
— Je vous crois. Il doit avoir un complice.
Elle se frotta le front.
— C’est ce que j’ai pensé, mais mon surveillant pense que je… réagis de manière excessive. C’est pourquoi il m’a fait prendre des vacances, afin que je puisse me calmer et retrouver un peu de perspective.
— Vous vous êtes fait entendre quelque peu en émettant votre opinion ?
— Plus que quelque peu. On m’a dit que j’étais paranoïaque.
Robby sourit.
— Oh, nous avons tant de choses en commun.
Elle poussa un petit grognement.
— Merci.
— Je continue de penser que votre détenu a un complice.
— Je suis d’accord avec vous, mais je ne sais pas comment c’est possible. Cela fait deux ans qu’il est détenu en isolement. Ils contrôlent la totalité de son courrier. Je l’ai questionné à ce sujet, mais il est maintenant difficile pour moi de dire s’il ment ou non. Il éparpille tout juste assez de vérités et de demi-vérités dans tout ce qu’il dit que je ne peux plus discerner le vrai du faux, à présent. Il… il aime jouer avec moi.
— Est-il au courant de votre don ?
— Il l’a déduit après les premières fois où je me suis rendu compte qu’il me mentait. Il… il me trouve fascinante.
— Merde, murmura Robby avant de se lever.
Il marcha à pas mesurés vers le foyer, puis se retourna.
— Vous ne devez pas le revoir.
— Si on me l’ordonne…
— Quel crime a-t-il commis ? l’interrompit Robby.
— Il a violé et assassiné au moins 13 femmes.
Robby tressaillit.
— C’est un maudit monstre. Pourquoi l’avez-vous vu en premier lieu ?
— Il a été reconnu coupable de trois meurtres, mais nous soupçonnions qu’il avait commis d’autres homicides dans plusieurs États. C’était mon travail de le faire avouer. Cela faisait si longtemps qu’il était détenu en isolement qu’il attendait nos rencontres avec une réelle impatience. Il n’arrêtait pas de sous-entendre qu’il me transmettrait de nouveaux renseignements, si je continuais de le voir.
— Il vous manipulait.
Olivia soupira.
— Je sais. Nous le savions tous, mais mon surveillant voulait que je me prête au jeu. Otis est très fier de ce qu’il a fait.
Elle secoua la tête, souhaitant pouvoir être en mesure de bloquer les images.
— Nous savions qu’il allait éventuellement vouloir s’en vanter.
Robby s’assit à côté d’elle sur le canapé.
— Que s’est-il passé ?
Elle se concentra sur les flammes du foyer.
— Il a promis de tout me dire, si je lui apportais une pomme à notre prochaine rencontre. Une grosse pomme rouge et un couteau à éplucher. Il ma regardée l’éplucher derrière une vitre. Et il…
Comment pouvait-elle admettre que le monstre avait éjaculé en sa présence ? Ou lui avait décrit dans les plus infimes détails comment il avait torturé les filles en se servant d’un couteau à éplucher comme elle venait de le faire ?
Elle couvrit son visage, mais les images horribles la hantaient toujours. Des larmes brûlèrent ses yeux.
— C’est pourquoi je sais que c’est lui qui m’envoie les pommes. Il veut que je retourne le voir. Il… il est obsédé par moi.
— Olivia.
Robby la souleva et la déposa sur ses cuisses, avant de l’entourer de ses bras.
— Mon ange, vous êtes en sécurité, maintenant. Je ne laisserai personne vous faire de mal.
Elle enfouit son visage contre son épaule et laissa les larmes sortir. Elle les avait retenues depuis si longtemps, tentant toujours d’être forte dans le cadre de son travail. Elle pleura pour les filles qui étaient mortes. Elle pleura pour la perversion qu’elle avait été obligée d’endurer. Elle pleura pour la torture que Robby avait dû supporter.
Il continua de lui murmurer des mots doux tout en frottant son dos avec ses mains.
Elle appuya sa tête contre sa poitrine et écouta le battement régulier de son cœur.
— J’ai obtenu sa confession comme j’étais censée le faire, mais je me suis ensuite sentie si sale.
Il l’agrippa doucement par les épaules.
— Ma douce, vous êtes un ange. Vous ne pouvez pas être souillée par la méchanceté de cet homme.
Elle sourit et toucha la joue de Robby. Ses poils de barbe étaient piquants et sexy, mais sa peau nue au-dessus de sa barbe était douce comme celle d’un bébé. Il était l’homme le plus adorable qu’elle n’avait jamais rencontré, et elle le voulait tant que son cœur se serrait à un point qu’elle parvenait difficilement à supporter. Que Dieu lui vienne en aide !
— Je pense que nous devrions modifier votre citation. Personne ne peut vous faire sentir sale sans votre consentement.
Des larmes montèrent de nouveau à ses yeux.
— Merci.
Il sourit.
— Nous sommes bons l’un pour l’autre.
Il essuya ses joues humides avec ses doigts.
— Assez de larmes tristes.
Il embrassa sa joue.
— Nous devrions être heureux.
Elle caressa doucement sa tempe de sa main, puis la glissa dans ses cheveux.
— Vous me rendez heureuse.
— Jeune femme, vous comblez chaque rêve dans ma tête et chaque désir dans mon cœur. Je suis en train de tomber amoureux de vous.
Elle était sans voix. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais ne put que le fixer du regard.
Il déposa un baiser sur ses lèvres, puis s’adossa contre le canapé.
— Robby.
Son cœur s’ouvrit, et elle sut que c’était lui. Celui qu’elle avait attendu toute sa vie. Elle jeta ses bras autour de son cou et le serra très fort.
— Je veux être avec vous pour toujours.
— Nous pouvons le faire.
Il se leva en la tenant encore dans ses bras, puis il contourna la petite table. Il s’agenouilla sur le tapis devant le foyer et la déposa doucement sur le jeté et les coussins.
Elle le tira près d’elle pour l’embrasser, et il s’appropria sa bouche avec un appétit qui la transporta. Il s’allongea sur le plancher, son corps à moitié au dessus du sien. Elle glissa ses mains dans son dos et s’arqua contre lui. Elle ne s’était jamais sentie aussi désespérée, auparavant. Ou aussi hardie.
Une petite voix dans sa tête lui rappela qu’elle ne connaissait Robby que depuis quelques jours. Tout cela se passait trop vite. Elle ne le connaissait pas assez bien.
Elle savait toutefois que c’était lui. N’était-ce pas ce qui importait ? Elle devait cesser de tout analyser et profiter du moment. Elle entoura son cou de ses bras et l’embrassa en retour. Il grogna et se roula sur son dos en la tirant sur lui. Elle recouvrit ses joues et ses paupières fermées de baisers.
Les mains de Robby glissèrent sous son débardeur. Il la fit brusquement s’asseoir sur ses fesses et fit passer le débardeur par-dessus sa tête. Elle haleta, mais il la poussa sur le dos avant qu’elle ne puisse réagir.
— Robby.
Elle lutta pour reprendre son souffle, péniblement consciente que chaque inspiration faisait se soulever ses seins nus. Et il l’observait, les yeux baissés.
— Vous êtes si belle.
Il posa une main sur sa cage thoracique, puis la déplaça lentement jusqu’à ce que le dessous de son sein se retrouve dans le creux de sa main.
La peau de ses mamelons se tendit, et elle ferma les yeux, se sentant soudainement timide et gênée. Elle trembla, lorsque Robby frotta son nez contre son cou et mordilla son oreille.
— Vos mamelons deviennent plus sombres, chuchota-t-il. Ils étaient d’une belle nuance de rose, mais ils deviennent maintenant rouges. Pensez-vous qu’ils sont plus sensibles, maintenant ?
Son corps se secoua, et ses yeux s’ouvrirent d’un seul coup, lorsqu’il tordit une extrémité durcie.
— Oh, j’avais raison.
Elle le regarda tandis qu’il baissait la tête et décrivait des cercles avec sa langue autour de son mamelon. Il prit son autre sein dans sa main libre et taquina son mamelon avec son pouce. Elle gémit. Elle n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi bon, auparavant.
Il aspira son mamelon dans sa bouche.
Elle tressaillit en retour. Oh, c’était encore meilleur, maintenant. Elle n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi merveilleux. Les doigts d’Olivia se plantèrent dans le dos de Robby, et ses orteils se retroussèrent.
Il faisait quelque chose d’incroyable avec sa langue, et cela la faisait se tortiller. Cela la faisait également mouiller.
Il libéra son mamelon, et elle le fixa des yeux, choquée de constater qu’il pouvait être aussi rouge et aussi distendu. Il passa à l’autre sein et s’accrocha à son mamelon. Les sensations qui la faisaient se tortiller et se remuer recommencèrent. Cela faisait picoter sa peau et envoyait des vagues de chaleur en plein vers son vagin.
Elle poussa un gémissement, puis se tortilla en serrant ses cuisses l’une contre l’autre.
Sa main frôla son short de pyjama. Son cœur vacilla.
« Oui. »
Elle souleva ses hanches au moment même où sa main la couvrait. Elle haleta, puis abaissa ses hanches contre le plancher en retenant son souffle. Elle ne s’était jamais aventurée aussi loin. La seule fois où elle s’en était approchée, elle avait détecté un mensonge et avait arrêté le gars.
Elle ne pouvait maintenant ressentir que ses propres sensations, et Robby était vraiment doué. Il suça doucement son sein et commença à appuyer sa main contre son intimité, la massant dans un mouvement circulaire. Sa nervosité se dissipa, et elle fut de nouveau en mesure de respirer. Ses respirations correspondaient aux mouvements de sa main. On aurait dit que son corps entier était synchronisé avec sa main.
Elle gémit et balança ses hanches au rythme de sa main. C’était certainement la chose la plus incroyable qu’elle n’avait jamais ressentie. Son corps entier picotait et se raidissait.
Il libéra son sein et souffla dessus. Elle frissonna. Les lents mouvements circulaires ne furent soudainement plus suffisants. Elle enfonça ses doigts dans son dos.
— Robby.
— Oui, mon amour.
Il glissa ses doigts sous l’ourlet ample de son bas de pyjama et caressa les poils humides.
Elle gémit. Quelque chose d’intense et d’étonnant s’intensifiait en elle.
Il entoura ses doigts autour du fond de son short et le fit glisser le long de ses jambes.
Elle ne s’était jamais retrouvée complètement nue avec un homme, auparavant, mais au lieu de se sentir maladroite, elle était désespérée.
— Robby, je vous en prie.
Il sembla comprendre qu’il n’était maintenant plus nécessaire de la convaincre d’une manière câline. Il inséra un doigt dans son passage humide, puis appuya son pouce contre son clitoris.
Elle poussa un cri, lorsque son orgasme lui traversa le corps. Elle appuya ses cuisses l’une contre l’autre tandis que ses spasmes serraient son doigt.
Elle appuya une main contre sa poitrine alors que sa respiration revenait lentement à la normale. Elle remarqua que ses yeux semblaient rouges de nouveau. C’était étrange, mais peut-être était-ce uniquement le reflet du feu. Il souriait décidément d’un air suffisant.
Elle sourit. Il avait une bonne raison d’être fier.
— Vous avez été incroyable. Je n’ai jamais rien ressenti d’aussi merveilleux, auparavant.
Sa bouche eut un tic.
— Vous en êtes certaine ?
— Oui.
Il se déplaça entre ses cuisses et déposa un baiser sur son ventre.
— Vous en êtes vraiment certaine ?
Elle fut bouche bée en le voyant semer des baisers sur son ventre avant de poursuivre vers le bas, embrassant ses poils pubiens, puis son entrejambe. Elle tressaillit en sentant sa langue taquiner son clitoris. Bon Dieu, il avait raison. C’était encore plus merveilleux.
Elle ouvrit ses jambes bien grand, afin qu’il puisse la lécher et la sucer autant qu’il le voulait. Elle se tortilla, lorsque la tension s’accumula en elle.
— Oh, Robby.
Il glissa un doigt en elle et l’agita tout en lui donnant de petits coups de langue. Un deuxième orgasme la submergea, et elle le serra entre ses cuisses tout en poussant un cri de plaisir.
— Oh mon Dieu, Robby.
Elle lutta pour reprendre son souffle.
Il desserra le cordon autour de sa taille.
— Olivia, je meurs d’envie de me retrouver en vous.
Elle avala sa salive avec difficulté. Devait-elle lui parler maintenant de sa virginité ou le laisser découvrir cela plus tard ?
— Je veux que vous sachiez à quel point je suis sérieux à propos de ça. Une fois que je vous aurais pris, je ne voudrais pas vous perdre. Jamais.
Elle se redressa en position assise et toucha sa joue.
— Je ne serais pas ici, si je ne vous aimais pas.
— Oh, Olivia.
Il prit son visage dans ses mains.
— Cela fait si longtemps que je vous attends.
On frappa avec force contre la porte d’entrée.