I
CONTREPÉTERIES PORTANT SUR DEUX VOYELLES
Mettez donc vos livres sur mon ombrelle.
Je me demande ce que tu feras dans ce Congrès.
Je me suis procuré une bonne virole en chêne.
Entendez résonner l’écho harmonieux de la flûte.
Les Bretons sont arrivés, leur Pen-Bass à la main.
Il dissimule sous sa calotte un air bien rusé.
Le garde chasse les biches à grands coups de botte.
L’afficheur est en train d’encoller le mur.
Votre Beyrouth est bien riche.
La mariée partit avec un grand salut à la noce.
Madame, je suis tout disposé à peiner entre vos fils.
Il est interdit de passer sur les rives.
Prêtez-moi vos livres pour ma peine.
J’ai laissé tremper ma botte dans votre citerne.
Madame, j’aurais voulu que vous prissiez cette peine.
On demande de fortes bottes pour les dames de la piste.
Il caressait les fils de la modeste Caroline.
Les marins s’offrent une bonne tranche de panne sur leur tartine.
Les femmes s’habituent aisément à la vie de la Butte.
Madame, je serais heureux que vous me laissiez jouer avec vos fils.
Elle a joué au Grand prix.
Ce veau a des qualités.
Les contrebandiers montent sur leurs mules avec des patins.
Rouge comme un veau de Nice.
Une tête de veau blanchie.
Il a reçu un coup de pelle dans la face.
Il aurait fallu que votre bête fût plus grosse pour que je la prisse.
Il ne faut pas faire passer le riz dans le beurre.
Que ça sentait mauvais à la noce de la Russe.
Les médecins ont déclaré Ginette trépanable.
Pendant les Six-Jours, le coureur en piste parle à peine.
Toujours l’épine est sous la rose.
Le menuisier a encollé les bûches.
L’ânier caresse l’ânesse dans la rue et murmure « Vise l’âne » ? (*).
Le marchand de produits chimiques spécule sur la baisse de la potasse.
À Rome, as-tu vu le gars qui a une bath de pipe ?
La petite rate cherche une botte de radis.
La puce est pleine de vodka.
Ce cas de Corée me turlupine(12).
L’imprimeur est tombé la face sur les lettrines.
La serveuse du bord se vautre sur son matelas.
Le cantinier a écorché sa botte.