B. – CONTREPÉTERIES DÉCADENTES
I. – CONTREPÉTERIES PORTANT SUR DEUX VOYELLES.
Les contrepéteries sur les voyelles ne portent jamais sur des voyelles placées au début des mots. Du moins n’en avons-nous pas rencontré une seule, mais, après tout, elles ne sont pas théoriquement impossibles.
Rappelons ici ce que nous avons dit plus haut sur le son des lettres. Ainsi le son é est toujours compté pour la voyelle simple é, même quand il s’écrit ai, ey, et, etc.
Voici un exemple de contrepéterie portant sur deux voyelles :
Une pareille bobine est un défi.
Une pareille bibine est un défaut.
II. – CONTREPÉTERIES PORTANT SUR DES VOYELLES OU DES DIPHTONGUES.
On sait que les diphtongues, grammaticalement parlant, sont des voyelles assemblées produisant un son composé. Exemples : ou, oi, ié, ui, ieu.
III. – CONTREPÉTERIES PORTANT SUR DES VOYELLES SIMPLES OU DES DIPHTONGUES ET DES VOYELLES DOUBLES COMPOSÉES.
On appelle voyelles composées, les assemblage de lettres que voici ; au, in, on, un, et leurs équivalents : en, am, em, ym, aim, etc. Les formes graphiques de ces divers sons sont nombreuses.
Parmi les voyelles doubles, citons or, ir, al, ar, el, et aussi les sons oir, ote, etc.
IV. – CONTREPÉTERIES PORTANT SUR DES SYLLABES OU DES MONOSYLLABES.
En voici deux exemples :
Des pièges pour les catons. – Des cages pour les piétons.
Un chant pour le porteur. – Un porc pour le chanteur.
V. – CONTREPÉTERIES PORTANT SUR DES SYLLABES ET DES VOYELLES OU DES DIPHTONGUES.
Subdivision formée des contrepéteries tenant par moitié à la IVe subdivision, et par moitié aux subdivisions précédentes (I à III).
VI. – CONTREPÉTERIES PORTANT SUR DES MOTS OU DES FRACTIONS DE MOTS.
La fraction du mot doit obligatoirement comporter plus d’une syllabe, pour se distinguer de la syllabe, rangée dans la Ve subdivision.
VII. – CONTREPÉTERIES PORTANT SUR DES MOTS ET DES VOYELLES OU DES DIPHTONGUES.
Subdivision formée des contrepéteries tenant par moitié à la VIe subdivision et par moitié aux subdivisions précédentes (I à III).