L’illustratrice

 

Née en 1976, strasbourgeoise, Stéphanie Hans a fait les Arts décoratifs avant de travailler pour l’édition jeunesse et la bande dessinée. Pour elle, les couvertures sont la première main tendue vers le lecteur : elles doivent refléter, en une image unique, l’essence de l’intrigue.

Elle adore se plonger dans la lecture des mythes, quand ils magnifient la réalité historique, et en offrir de nouvelles interprétations. Azilis, l’épée de la liberté lui permet de puiser à la source de l’histoire et de donner vie à des personnages de fiction. Vous pouvez la retrouver sur son site :

http://stephanie-hans.over-blog.com



[1] Abréviation pour domina, « maîtresse » en latin. À cette époque, les Gallo-Romains parlent encore latin, même si celui-ci se transforme peu à peu pour devenir ce que l’on appellera le roman. Kian tutoie sa maîtresse car le vouvoiement n’existe pas en latin.

[2] Sorte d’agrafe, ou d’épingle de nourrice, qui servait à fermer les vêtements.

[3] Rennes.

[4] Dôn (Dana en Irlande) est la déesse-mère du panthéon celtique. Elle est la compagne du dieu Beli (Bilé en Irlande). Leur descendance s’appelle « les Enfants de Dôn » (Tuatha dé Danann en Irlande).

[5] Édifice consacré aux dieux romains.

[6] Une villa gallo-romaine (au pluriel villae) est une riche propriété constituée d’un corps de ferme et de la maison du propriétaire, souvent luxueuse.

[7] À cette époque, on appelait Bretagne la Grande-Bretagne actuelle et Armorique la Bretagne française.

[8] Trente milles romains égalent environ quarante-cinq km.

[9] Partie de la villa où avaient lieu les travaux de la ferme. La partie où vivaient les maîtres s’appelait la pars urbana.

[10] Ambrosius Aurelianus : roi des Bretons qui combattit les envahisseurs angles et saxons en Grande-Bretagne et en Gaule.

[11] Aujourd’hui York, ville du nord de l’Angleterre.

[12] Habitants du nord de l’Irlande qui conquirent ce qui deviendra l’Écosse (Scotland).

[13] C’est-à-dire en Écosse.

[14] Syagrius fut le dernier dirigeant romain de Gaule. En 486, il fut battu à Soissons par le jeune roi des Francs, Clovis.

[15] « Le temps fuit irrémédiablement. » Virgile.

[16] La Loire.

[17] Les premiers chrétiens priaient bras écartés et non les mains jointes.

[18] Pénélope, épouse du héros grec Ulysse, attendit vingt ans le retour de son mari parti combattre les Troyens.

[19] Sorte de tunique.

[20] Les Bucoliques, livre V.

[21] Aujourd’hui Winchester, ville du Sud de l’Angleterre.

[22] Seigneur des batailles ou chef des guerres.

[23] La Manche.

[24] Grande salle centrale dans laquelle on arrivait directement depuis le vestibule. Le toit de l’atrium, en son milieu, était percé d’une ouverture sous laquelle un bassin recueillait les eaux de pluie.

[25] Salle à manger.

[26] Le port romain d’Alet, situé près de l’actuel Saint-Malo.

[27] Les heures se comptaient par douze à partir du lever du soleil et par douze à partir de son coucher. Trois heures du matin équivaut à environ neuf heures en été.

[28] On appelle âme d’une épée la bande d’acier qui constitue sa partie médiane.

[29] Les femmes accouchaient assises.

[30] Le patronyme romain se décline et s’accorde. Sennii est le pluriel de Sennius. Le nom de famille d’une jeune fille est féminisé : Azilis Sennia.

[31] Médecin grec du IVe siècle qui composa un énorme corpus de médecine ainsi qu’un manuel de médecine populaire en quatre livres intitulé Les Euporistes.

[32] Boîte cylindrique où les Romains enfermaient les rouleaux de manuscrits, les tablettes, etc.

[33] Auberge Aux ailes de Mercure.

[34] Le solidus (pluriel solidi) est une monnaie créée vers 311 par l’empereur Constantin Ier. Le solidus connut une grande longévité et était encore utilisé à l’époque d’Azilis. Il continua à circuler chez les Francs, son nom se transformant en « sol » puis en « sou ».

[35] La Vilaine.

[36] Peuple gaulois.

[37] Le cardo et le decumanus formaient les deux artères principales de toute ville romaine. Le forum se trouvait au croisement de ces deux grandes rues.

[38] Maison.

[39] Vannes.

[40] Cherbourg.

[41] Le Mont-Saint-Michel.

[42] L’appareillage dallé des voies romaines était souvent réservé aux abords des villes ou aux carrefours importants.

[43] Avranches.

[44] Environ cent quatre-vingt-dix kilomètres.

[45] Avranches, Coutances, Valognes, Cherbourg.

[46] Selon la légende (basée sur des faits réels), le Mont-Saint-Michel n’était pas encore une île à l’époque où se situe le roman.

[47] Ancienne fête païenne célébrée la nuit du 1er mai.

[48] Vêpres : prières dites à dix-sept heures (heure solaire), quand le soleil commence à décliner. Les complies terminent la journée du moine et ont lieu vers dix-neuf heures.

[49] Premières prières des moines, vers trois heures du matin.

[50] Bien que religion officielle depuis le IVe siècle, le christianisme n’était pas encore implanté dans les campagnes et l’Armorique du Ve siècle demeurait essentiellement païenne.

[51] À cette époque, certains monastères acceptaient la mixité.

[52] Maintenant Porchester, près de Portsmouth, sur la côte sud de l’Angleterre.

[53] Manteau à capuche.

[54] « Empereur » en gallois. Se prononce à peu près « améraoudire ».

[55] Magnus Maximus (335-388) : général romain d’origine espagnole, commandant en chef des armées de Bretagne. Il se révolta contre Flavius Gratianus l’empereur romain d’Occident, envahit la Gaule avec ses légions, vainquit Flavius Gratianus à Lutèce (aujourd’hui Paris) et le fit exécuter. Il régna sur la Bretagne, la Gaule et l’Espagne jusqu’à sa défaite contre l’empereur romain d’Orient en 388.

[56] Old Sarum, près de Salisbury. Camp fortifié remontant au néolithique puis successivement utilisé par les Celtes, les Romains, les Saxons, les Normands.

[57] Commentaires de la guerre des Gaules : ouvrage en sept livres de Jules César constitué de notes rédigées au fur et à mesure de la guerre et rassemblées vers 52-51 avant J.-C., dans lequel il relate ses opérations militaires lors de la guerre des Gaules qui se déroula de 58 à 52 et dont il fut le généralissime victorieux.

[58] Le mont Snowdon au pays de Galles.

[59] Glastonbury (dans le Sud de l’Angleterre), sans doute l’île d’Avallon.

L'épée de la liberté
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