UNE LUEUR D’ESPOIR

Charlene Newcomb

6 ap. BY

Chronologie

Charlene Newcomb nous doit une ennéalogie de nouvelles, toutes parues dans le Star Wars Adventure Journal. Ces neuf nouvelles nous racontent l’histoire d’Alex Winger au fil des années.

Une lueur d’espoir est la troisième partie de cette série. Elle se déroule six ans après la bataille de Yavin. Elle est parue dans le Star Wars Adventure Journal 1 en Février 1994.

Après la mort de ses parents, Alex Winger a été adoptée par le Gouverneur Impérial de la planète Garos IV. Son père adoptif n’est pas au courant qu’en secret, elle fait partie d’un groupe de rebelles.

Titre original : A Glimmer of Hope

 

Alex Winger s’accroupit derrière un dédale de roches surplombant la route qui menait au complexe du centre minier. Ce genre de travail ne la rendait pas nerveuse habituellement, mais quelque chose suscitait sa curiosité. Quelque chose ne tournait pas rond cette nuit. L’effective du personnel Impérial affecté à Ariana avait presque triplé ces dernières semaines. Et tous leurs efforts semblaient se concentrer autour des mines de Garos IV. Au fond, Alex savait que ce que ce les Impériaux faisaient avec ces chargements de minerai – quoi que cette chose fut – aurait un profond impact sur sa vie.

— Regarde, Doro, ils sont en train de charger un second esquif, dit-elle, épiant à travers ses lunettes macrobinoculaires.

La nuit dernière, ils avaient observés un traîneau en train d’être transféré des mines jusqu’au spatioport à l’extérieur d’Ariana. Cette nuit là, il semblait que les Impériaux doublaient leurs chargements. Mais ces deux esquifs là n’arriveraient jamais jusqu’au spatioport.

— Bon sang, mais que font-ils avec tout ce minerai ? se demanda son compagnon. Doro était âgé de vingt-huit ans et ce n’était que sa deuxième mission sur le terrain.

Alex avait travaillé sur le terrain pendant deux ans, mais elle avait l’impression que son expérience la vieillissait de plus en plus.

— Je compte une douzaine d’éclaireurs montés sur des speeders bike, dit-elle à Doro. Plus les deux hommes sur les deux traîneaux.

Alex détacha un comlink de sa ceinture et envoya un signal à ses camarades qui attendaient en embuscade à environ un kilomètre au nord.

— Allez, on bouge, dit-elle.

Soudain, un tir de blaster brisa le silence de la forêt.

— Qu’est-ce qui se passe ? murmura Doro.

— Équipe Deux, allez-y ! cria Alex dans son comlink alors qu’elle se dirigeait vers le flanc boisé de la colline.

— Ils nous ont repérés, rapporta soudain la voix au bout du comlink, ponctuée de parasites. AT-ST ! Et quelques…

Il y eut des de tirs de blaster, puis la transmission fut coupée.

— Allez, Doro, on y va, hurla Alex à son compagnon alors qu’une nouvelle série de décharges de blasters résonnait dans la forêt.

De toute évidence, ils se rapprochaient.

Alex, et Doro partirent en direction de l’ouest, vers les Collines Tahika. Le terrain là-bas était trop accidenté pour laisser passer un AT-ST. Mêmes les speeders bikes Impériaux auraient du mal à travers la zone, plus particulièrement en plein milieu de la nuit.

Plusieurs tirs sifflèrent près de la tête d’Alex, enflammant un arbre avoisinant. Puis elle se rendit compte qu’elle n’entendait plus les bruits de pas de Doro derrière elle. Alex ralentit le pas quelques secondes et regarda derrière pour voir le corps de son compagnon prostré dix mètres plus loin. Elle pouvait entendre les speeders bikes se rapprocher.

Alex prit une profonde inspiration, fit demi-tour, et rejoint Doro en quelques secondes. Il avait été touché par un tir de blaster et s’était écroulé, se cognant la tête sur un rocher. Alex ne décela pas de pouls. Un autre tir manqua Alex de près. Elle toucha le front de Doro en lui souhaitant la paix quelque soit l’endroit où la mort l’avait emmené, puis elle reprit sa progression vers le sommet de la colline.

Alex pouvait entendre les bruits de pas pressants derrière elle. Des projecteurs illuminèrent le versant de la montagne. Elle se sentait si confiante qu’elle parvint aisément à semer ses poursuivants. Elle avait une meilleure connaissance du terrain qu’eux.

Mais au sommet de la crête, Alex fit un faux pas, et trébucha sur des branches cassées. Elle dévala la une pente. Chaque rocher et chaque arbre accidenté semblait heurter son corps. Sa chute prit finalement fin. Alex était contusionnée et endolorie, et une lumière éblouissante l’aveuglait. Elle plissa les yeux et put seulement distinguer l’uniforme d’un éclaireur Impérial.

— Lève-toi, lui ordonna-t-il. Doucement.

Alex n’eut aucun problème à suivre cet ordre. Elle se leva lentement, s’appuyant d’abord sur ses genoux, protégeant ses yeux de la lumière aveuglante.

— Par ici ! hurla l’éclaireur à ses camarades qui étaient cachés derrière le dense sous-bois.

Le faisceau lumineux de sa torche dévia l’espace d’une seconde. Cette seconde était tout ce dont elle avait besoin pour saisir une branche cassée et la lancer sur le soldat avec toutes les forces qu’elle pouvait rassembler. Alex s’empara du blaster du soldat alors que celui-ci tombait à terre, et elle sprinta jusqu’au speeder bike de l’éclaireur. Un autre rayon laser frôla la tête d’Alex et elle riposta alors que le compagnon de l’éclaireur se mettait à découvert. Deux coups partirent de son blaster et l’homme s’effondra.

Alex bondit sur le speeder bike et se précipita vers les Collines. La vitesse n’était pas élevée, l’obscurité entravait sa vision, mais elle décida se poursuivre son chemin sur le speeder bike afin de mettre autant de distance que possible entre elle et ses poursuivants. Elle abandonna finalement le speeder bike environ un kilomètre au sud du landspeeder qu’elle et Doro avait utilisé pour se rendre sur place.

Il était exactement là où ils l’avaient laissé, suffisamment proche des collines qui offraient une vue imprenable sur les environs, mais également mortelle : les Collines Tahika… ces collines suivaient le littoral sur environ cent kilomètres. De là, elles se descendaient le long d’axe incliné sur environ deux cent mètres. Peu de gens avaient tentés de l’escalader. Parmi ceux-là, moins de la moitié avait survécue. Alex n’avait jamais tenté de l’escalader, mais elle se voyait en rêve escaladant les versants des Collines. C’était un rêve des plus inhabituels. Elle y était toujours en compagnie d’un homme avec des cheveux bruns sablonneux et des yeux bleus. Il était là à chaque fois. Il lui semblait familier, et pourtant elle n’avait jamais rencontré quelqu’un comme lui. Alors elle attendait le jour où ils se rencontreraient.

Tout était calme désormais, à l’exception du chant des crupas qui emplissait la forêt. Alex n’entendait aucun speeder bike à proximité, aucun bruit de pas battant le sol de la forêt. Elle activa les contrôles du landspeeder et se tourna vers le nord, prenant la direction d’Ariana.

Elle évitait les routes principales et suivit donc les chemins étroits qui traversaient les Collines… mieux vaux ne pas prendre le risque de se frotter aux nombreuses patrouilles présentes dans la zone.

C’est alors qu’elle se souvint de l’équipe Deux… elle se demandait s’ils avaient été tués, ou même capturés. Elle ne se souciait pas de savoir s’ils révéleraient son identité. Personne ne connaissait son vrai nom. C’est comme ça que les cellules de résistance fonctionnaient. Des visages sans noms, habituellement quatre à six personnes dans chaque cellule. Si l’un d’eux était capturé, ils ne seraient capables de dévoiler l’identité que d’une poignée de gens.

Normalement, ils travaillaient efficacement. Cette nuit était la première fois depuis des mois que quelque chose tournait mal. Alex se demandait si les Impériaux avaient reçu un tuyau d’une quelconque manière. Ou si les activités en hausse aux mines – et donc les patrouilles en hausse – leurs avaient simplement porté malheur. Elle aurait à s’entretenir avec son chef de cellule au matin.

Pour le moment, elle se frayait un chemin jusqu’au manoir du gouverneur, et garait son landspeeder. Heureusement, son beau-père n’avait pas ressenti le besoin de mettre en place des patrouilles de sécurité autour de la maison. Alors Alex fut capable d’entrer par la porte de derrière, sans se faire remarquer. Le bâtiment était silencieux. Elle monta l’escalier sur la pointe des pieds et traversa l’aile obscure où Tork Winger dormait. Une fois dans sa chambre, elle se regarda dans le miroir, et secoua la tête. Regarde-toi, Alex ! dit-elle à son reflet. Son visage était couvert de boue, ses vêtements étaient déchirés et portaient encore les marques de sa chute dans la montagne. Elle devrait s’en débarrasser avant demain. Elle sourit intérieurement, jetant un œil à son chrono. Peut-être pas demain, pensait-elle, alors qu’elle nettoyait la crasse sur son visage.

Cinq minutes plus tard, Alex s’étendit sur son lit, exténuée. En quelques minutes, elle sombra dans le sommeil – un sommeil agité. Un rêve perturbant s’introduisit dans ses pensées… des explosions arrachant un bâtiment… tout était si flou. La structure faisait penser à une caserne. Un homme était étendu à terre, blessé, sonné par l’explosion… une femme se penchait au-dessus lui, prenant sa tête dans ses bras… Alex se réveilla en sursaut, alors que la lumière ruisselait à travers sa fenêtre. Qui sont ces gens ? Quelque chose semblait vaguement familier chez cet homme, mais elle ne pouvait pas réellement voir son visage. Et qui était cette femme ?

Elle bondit presque de son lit lorsque sa servante droïde entra dans la chambre.

— Bonjour, maîtresse Alexandra, pépia-t-il plaisamment. Votre père souhaiterait que vous vous joigniez à lui pour le petit déjeuner dans le solarium, dans une heure et demie.

Elle gémit en s’asseyant sur son lit.

— Il est déjà l’heure de se lever ?

— Oui, en effet, maîtresse. Vous ne voulez pas faire attendre le Gouverneur.

Alex roula les yeux, et jeta un œil au chrono. 0700. L’heure de se lever. Une grosse journée s’annonçait.

— Bonjour, père, salua-t-elle Tork Winger avec un baiser sur la joue.

— Alexandra, dit-il, remarquant les cercles noirs sous ses yeux. N’as-tu pas dormi cette nuit ?

Alex se frotta les yeux, essayant d’émerger de son demi-sommeil, et sirota une gorgée de thé.

— Un examen important aujourd’hui, Père. Chimie. J’ai étudié jusqu’à une heure du matin.

Il secoua la tête.

— Six heures de sommeil ? Ce n’est pas si mal. Mais j’imagine que tu as rêvé de formules toute la nuit. Cela serait suffisant pour me garder d’un sommeil paisible.

Alex hocha la tête en signe d’accord.

Ils prirent le petit déjeuner en silence. Typique, pensait Alex, dissimulant un sourire. Son beau-père voulait toujours dîner avec elle, mais il gardait la plus grande partie de la conversation pour la fin du repas. Winger révisa son agenda pour la journée, et lut les nouvelles du matin. Alex remarqua qu’il fut dérangé par quelque chose… cela devait être un rapport de l’activité résistante infructueuse. Il prit enfin la parole alors qu’Alex prenait une dernière bouchée de son repas.

— Alexandra, j’aimerais que tu m’aides à préparer un dîner ce soir.

— Une compagnie particulière ce soir, Père ? demanda-t-elle.

— Le Star Destroyer Impérial Judicator stationnera en orbite cet après-midi, lui dit Winger. Tu te souviens de mon vieil ami le Capitaine Brandei, n’est-ce pas ?

Alex sentit son cœur s’emballer. Un Star Destroyer Impérial à Garos.

— Oui, bien sûr. Il est venu il y a environ trois ans, n’était-ce pas après la Bataille d’Endor ?

Winger grimaça.

— Alexandra, je t’en prie, n’amène pas ce sujet à table ce soir. Il n’avait pas dit cela pour admonester sa fille, mais seulement pour lui rappeler que toute mention de ce désastre ne devait être faite en présence d’officiers Impériaux.

— Oui, bien sûr, Père, dit-elle. Dîner, ce soir. Quelle heure ?

— Sept heures, dit-il, avec un sourire. Ta mère serait si fière de toi, Alexandra. Tu devrais réellement considérer l’idée une carrière dans le corps diplomatique. Tu sais te débrouiller dans ce genre de fonctions. Et tu es une jeune femme si brillante !

— Je le sais, Père ! Vous m’avez dit ça des centaines de fois ! Mais je déteste la politique !

Winger grimaça, sirotant une dernière gorgée de son thé.

— Très bien, ma chérie, je ne tenterai plus de t’en parler au petit-déjeuner.

Il se leva et quitta la pièce, lui donnant un dernier baiser sur la joue.

— Je te verrai ce soir, Alexandra.

— Oui, papa.

Il était presque arrivé à la porte du solarium lorsqu’il l’interpella.

— Oh, et bonne chance pour cet examen de chimie.

Elle lui sourit. Il avait vraiment été bon avec elle toutes ces années. Alexandra l’aimait vraiment, mais souhaitait pouvoir le convaincre que la décision prise par l’Empire de contrôler le conflit Garosien n’était pas la solution au problème.

Tork Winger n’était pas nécessairement d’accord avec l’usage que l’Empire faisait de la force brute, mais au moins les bombardements aléatoires, les assassinats, et les combats directs entre cités contrôlées par les différentes factions semblaient avoir prit fin. Bien sûr, la populace se trouva bientôt un nouvel ennemi… les Impériaux. Les éléments les plus conservateurs des deux camps s’unirent pour former la résistance. Ce petit groupe de combattants de la liberté essayait de rendre la vie difficile aux gens que l’Empire avait envoyés sur leur monde. Tork Winger ignorait totalement qu’un membre de sa propre famille faisait partie de cette organisation résistante.

Alex tenta de réprimer un bâillement, mais cette dernière classe à l’université sur la structure militaire Impériale devait être l’offre la plus ennuyeuse du trimestre. Malheureusement, c’était un cours obligatoire pour tous les étudiants depuis que l’Empire s’était établi sur Garos.

Alex, à l’inverse de bon nombre de ses camarades de classe, avait le potentiel, mais aucunement le désir, d’intégrer l’Académie Raithal. Être une femme aurait pu mettre un frein à une telle carrière, mais Alexandra Winger était la fille du Gouverneur Impérial. C’était une élève brillante. Si les temps avaient été différents, elle aurait certainement déjà intégré l’Académie depuis longtemps.

Mais c’était là le point crucial. L’Empereur était mort, et la flotte Impérial était totalement désorganisée. Amiraux, Gouverneurs, et Capitaines de flottes cherchaient tous à rétablir l’ordre dans ce chaos. Mais le fait est qu’il ne semblait y avoir aucun ordre à rétablir.

Maintenant il y avait même des rumeurs selon lesquelles la Nouvelle République continuait sa progression vers les Mondes du Noyau, vers Coruscant. Certains disaient que presque la moitié de la galaxie était entre leurs mains. Garos IV n’était pas si loin des sentiers battus… à tout juste quatre jours de Coruscant. Alex priait pour le jour où la Nouvelle République poserait le pied sur Garos. C’était un jour que tous les résistants attendaient avec impatience.

La voix du commandant résonnait fermement. Alex devait se frotter les yeux pour rester éveillée. Encore quelques minutes, pensait-elle, jetant un coup d’œil à son chrono. Lorsqu’elle leva les yeux, elle vit Lej Carner lui adresser un regard sournois. Elle l’avait rencontré auparavant lorsque son père, un grand général dans l’Armée Impériale, avait été assigné à la direction du centre minier. Et elle avait eut l’infortune de le voir à au moins une classe dans chacun des trois trimestres.

Argh ! Elle essaya de sourire. Elle trouvait Lej répugnant… un des hommes les plus arrogants qu’elle n’avait jamais rencontré. Mais elle avait cultivé son amitié afin de découvrir autant d’informations que possible sur les activités Impériales croissantes. Malheureusement, Lej en savait peu, par choix de son père, autant qu’elle le savait.

La sonnerie résonna, indiquant la fin de la classe. Alex se leva, essayant de rassembler ses affaires lorsque Trad Mays la bouscula.

— Pardon, Alexandra, dit-il. Attends, laisse-moi te donner un coup de main.

Il se pencha afin de ramasser les data livres d’Alexandra qui étaient tombés au sol, et Alex aurait juré qu’il était en train de rougir.

Elle lui sourit, dominant sa maladresse, et lui permit de ramasser ses affaires alors que Lej se dirigeait vers elle.

— Alexandra, certains de nos camarades se rencontrent à Chado dans à peu près une heure. Tu veux te joindre à nous ? demanda-t-il.

Elle fit mine d’être déçue.

— Désolée, Lej. J’ai du travail à faire.

— Oh, allez Alexandra. Tu sais ce qu’ils disent… au boulot, pas d’amusement…

— Lej, je dois donner un coup de main à mon père. Je ne peux pas me libérer, essaya-t-elle d’expliquer.

Il roula les yeux. – Oh, ouais, le grand gouverneur lui-même ! Tu sais, Alexandra, tu n’es pas son employée !

Trad tendit une pile de livres à Alex et lui sourit honteusement.

— On se voit demain, dit-il alors qu’il la laissait seule avec Lej.

— J’essaie juste d’aider un peu, Lej. Depuis que ma mère est morte il y a un an, j’ai glané quelques-unes de ses études non-officielles.

— Oh, je comprends ce que tu mijotes ! Tu essaies d’obtenir des extra pour qu’ils t’admettent à l’Académie. Vraiment dommage que tu ne puisses pas y aller avec moi cette année !

— Ouais, dit-elle en cachant le soulagement dans sa voix, vraiment dommage.

— Très bien, on se voit plus tard.

Alex quitta le bâtiment MilInDoc pour se rendre à la Bibliothèque de l’Université. Elle s’arrêta à l’un des terminaux centraux de communication afin de vérifier ses messages, tapant son ID. En quelques secondes, le message qu’elle avait anticipé apparut.

Rencontre groupe d’étude dans L-25 à 1015.

Elle vérifia son chrono. Cinq minutes. Elle désactiva le terminal et se dirigea vers le groupe d’étude.

Ils l’attendaient déjà dans les entrailles de la bibliothèque, au cœur d’un labyrinthe de corridors qui menaient à l’entrée secrète d’un système de tunnel souterrain. On disait qu’on pouvait se promener sur toute la longueur des sous-sols d’Ariana, à condition de connaître son chemin.

Les hommes s’assirent à la table de conférence de la petite pièce. Le Dr Carl Barzon et Magir Paca étaient deux leaders du mouvement de résistance sur Garos IV. Ces hommes faisaient partie de la poignée de gens dont Alex connaissaient l’identité. Barzon avait été le premier contact d’Alex avec la résistance. Et Paca était un vieil ami de la famille, au moins jusqu’à la découverte de ses activités traîtresses.

— Que s’est-il passé ? demanda Paca à Alex.

— Les mines étaient mieux gardées qu’on le croyait. Et ils ont dû verrouillés le périmètre avant qu’on arrive. Je n’ai aperçu personne jusqu’à ce que les tirs commencent, lui dit-elle. Et en ce qui concerne l’équipe Deux ?

— Scat a été capturée. Il est retenu dans le centre de détention. Et à cause de l’incident de la nuit dernière, les esquifs du centre minier sont maintenant sous bonne garde.

Elle hocha la tête.

— Qu’y a-t-il dans les mines ? Ont-ils découvert quelque chose que nous ignorons ?

— Nous espérions que vous pourriez nous en dire plus là-dessus, dit le Dr Barzon. Ils ont confisqué toutes mes notes de recherche. Je n’ose pas ajouter de nouvelles données à celles qu’ils ont déjà.

— Vos recherches sur le minerai ? demanda Alex.

— Oui. On a fait une percée… isolé les composants dans le minerai qui créé des composants naturelles de camouflage. Je suis sur le point d’élaborer une technique qui nous permettra de fabriquer des armes camouflées à un prix dérisoire par rapport à celui qu’il nous en coûte pour fabriquer des dispositifs de camouflage, avec aucune des demandes en énergie des dispositifs actuels. Vous pouvez imaginer les retombées sur la galaxie si de telles connaissances tombaient en de mauvaises mains.

Alex n’avait même pas à imaginer quoi que ce soit. C’était tout à fait clair que cette nouvelle technologie pouvait mettre l’Empire sur une position offensive.

— Je me demande si vos recherches ont quoi que ce soit à voir avec la visite du Star Destroyer Judicator, dit Alex.

— Le Judicator est ici ? demanda Barzon.

— Oui. J’aide mon père à organiser un dîner ce soir pour ses officiers seniors. Peut-être serais-je capable de découvrir quelque chose d’intéressant.

— Je n’en doute pas, dit Barzon. Mais sois prudente.

— Et pour Scat ? demanda Alex.

Ils avaient déjà fait évader plusieurs personnes par le passé, mais désormais les effectifs des Impériaux étaient supérieurs.

— L’équipe Cinq se rend sur place à 0400.

— J’aimerais me joindre à eux, offrit-elle.

— C’est bien trop risqué, Alex.

— Risqué est mon deuxième prénom.

— Avec l’activité Impériale en hausse, je ne peux…

— Paca, je sais ce que je fais, insista-t-elle.

— Très bien. Rendez-vous avec équipe Cinq à 0300 dans tunnel C-21, dit Paca.

Elle hocha la tête. Vous avez dit que les esquifs de ravitaillement sont toujours aux mines ?

— Exact. Notre contact au Ministère de la Défense a affirmé qu’ils s’apprêtent à lever le camp à 1230 aujourd’hui. Ils sont censés arriver au spatioport à 1300.

— Alors ils emmènent le minerai hors de la planète.

— Oui.

— Quelle est la destination ?

— Nous n’en savons rien pour l’instant. Notre contact fait son enquête. Peut-être aurez-vous plus de détails ce soir.

— C’est peut-être là la raison de la présence du Judicator, commenta Alex. Alors, à quelle heure frappons-nous le spatioport ?

— Nous ne pouvons pas les frapper là-bas, Alexandra.

— Ne pourrions-nous pas envoyer quelqu’un qui détournera la navette qui transporte le minerai ? Ou quelqu’un qui la saboterai ?

— La sécurité est renforcée… Nous avons eu du mal à infiltrer le spatioport. Mais on y travaille, dit Paca. Tout d’abord, nous devons frapper le convoi en chemin, avant qu’il n’arrive au spatioport.

— En plein jour ? dit Barzon.

— Nous n’avons pas le choix, répliqua Paca. Vous en êtes ?

Alex hocha la tête, son visage affichant une détermination morose.

— OK. Voilà le plan…

Le landspeeder d’Alex fonçait le long des routes montagneuses du sud du spatioport. Son aisance au pilotage était si naturelle qu’elle pouvait presque voler les yeux fermés.

Aucune trace d’activité ennemie jusqu’ici, pensait-elle. Elle était surprise de voir que les Impériaux ne semblaient pas plus inquiets que ça quant à la sécurité de leurs chargements de minerai, surtout après l’incident de la nuit dernière. Au moins, leur tâche n’en sera que plus facile.

Alex quitta la route principale et immobilisa son landspeeder à environ un kilomètre plus loin à l’ouest. Là-bas, il y avait une série de cavernes qu’elle avait découverte dans son enfance, parfaites pour cacher des landspeeders, où n’importe quelle arme que la résistance pourrait utiliser. Elle fit entrer son landspeeder dans la caverne, ses phares illuminant les parois obscures de la grotte, et parcourut environ 50 mètres avant de s’arrêter.

La caverne était déserte ; ses camarades avaient récupérés le lanceur de missiles Plex volé. Ils devaient être installés à environ deux kilomètres au sud-est attendant le passage du convoi. Alex enfila des vêtements de camouflage, puis sortie son fusil blaster et ses macrobinoculaires du compartiment caché dans le landspeeder. Elle partit au trot afin de rapidement se mettre en position pour l’attaque imminente.

Alex se fraya prudemment un chemin à travers le terrain densément boisé, enjambant les divers obstacles naturels qui recouvraient le sol. Elle surveillait ses arrières… elle ne souhaitait pas voir la catastrophe de la nuit dernière se répéter… mais elle ne vit aucune trace de soldats Impériaux dans la forêt.

De sa position, au sommet des Collines Hargon, Alex avait une vue dégagée d’une petite portion de la route sur 150 kilomètres. Elle savait que tout autour d’elle, dans les collines, trente membres de la résistance attendaient le feu vert, chacun disposant d’un angle différent sur la route. Chaque personne était assignée à une cible spécifique. Ils auraient de la chance s’ils pouvaient tirer plus de deux coups, alors chaque coup comptait.

Alex vérifia la visée de son fusil blaster, ciblant un point de la route où elle imaginait que deux soldats Impériaux apparaîtraient. Elle jeta un coup d’œil à son chrono. Cela ne sera plus très long, pensa-t-elle.

Le calme de la forêt fut perturbé par le bruit que provoquèrent deux éclaireurs Impériaux, mais Alex les repéra alors qu’ils suivaient la route venteuse vers le spatioport. Juste à temps. Elle prit une profonde inspiration, essayant de se relaxer et d’adopter une position confortable. Une autre longue minute passa. Puis, à travers le viseur de son fusil, elle vit deux, puis quatre éclaireurs Impériaux supplémentaires, apparaître sur la route. Le premier esquif suivait ce premier groupe. Soudain, une explosion secoua le versant de la colline alors que le missile Plex touchait sa cible. Alex fit immédiatement feu, frappant le troisième éclaireur Impérial. Un autre coup et elle avait éliminé celui qui était à côté de lui. Une autre explosion illumina la forêt, alors que le second esquif explosait. Alex regarda à travers ses jumelles et de sa position, elle pouvait voir quatre éclaireurs Impériaux morts. Un cinquième semblait être blessé, rampant loin de l’épave de son speeder. Des morceaux de l’esquif avaient été projetés sur plusieurs mètres dans toutes les directions, tuant probablement quelques soldats dans leurs sillages.

Mais pour le moment, le travail d’Alex était fait. Elle sangla son fusil blaster sur son épaule et descendit le long de la colline vers le nord-ouest où son speeder était caché. Elle était presque à portée de vue des cavernes lorsque quelqu’un apparut derrière un arbre et la bouscula, l’envoyant au sol. Elle tenta de lui échapper mais il était bien trop fort. Elle était ventre à terre lorsqu’il retira son casque et la retourna.

— Saint Empire ! dit-il. C’était Lej Carrier.

Que faisait-il là ? Il a dû me suivre, se demandant probablement pourquoi j’avais manqué à l’appel du dîner du Gouverneur. Elle se demanda s’il savait pour les cavernes. Alex, se dit-elle, tu devrais être plus prudente !

— Lâche-moi ! lui hurla-t-elle, espérant lui faire perdre l’équilibre.

— Alexandra, dit-il, s’éloignant d’elle, mais dégainant un blaster de sa ceinture, tu portes des vêtements bien curieux. (Il fit une pause, puis brandit son blaster sur elle.) Sacré fusil. Équipement standard du résistant ?

Alex se redressa en gardant un œil sur lui. Si elle pouvait gagner un peu de temps, l’un de ses camarades se montrerait sûrement. Elle devait l’occuper. Elle commença à se lever.

— Regardez-moi ça, dit-il. Éloigne-toi du fusil. Lentement. Bon sang, Alexandra, je parie que tu n’as pas entendue ces deux explosions, n’est-ce pas ?

Le ton dans sa voie était teinté de sarcasme, mais Alex maintenait son regard. Elle fit un pas vers lui.

— Lej, je…

— Ne te fatigue pas, Alexandra. Je ne veux rien à voir à faire avec des traîtres.

Du coin de l’œil, Alex discerna un mouvement à sa gauche dans les arbres. Elle jeta un coup d’œil à droite, et les yeux de Lej la suivirent. De toute évidence, il n’était pas très expérimenté. Il avait oublié qu’elle avait probablement des compagnons. Il regarda autour de lui nerveusement, puis se rapprocha et poussa Alex vers le landspeeder.

Alex tomba à terre, et entendit le bruit d’un tir de blaster. Elle regarda derrière elle alors que Lej tombait sur le sol rocheux, mourant instantanément sous le coup de la décharge de blaster.

Un homme qu’elle connaissait sous le nom de Chance sortit de l’ombre d’un arbre.

— Tout va bien ? Lui demanda-t-il.

Elle hocha la tête, mais se sentait plus confuse qu’elle ne l’aurait admis.

— Merci, dit-elle, voulant détourner le regard du cadavre de son camarade de classe, mais se forçant à le faire.

Chance posa une main sur son épaule.

— Tout va bien, lui dit-il.

Alex inspira profondément.

— Ouais. Je cacherai le landspeeder dans les cavernes, lui dit-elle.

— Je vais me débarrasser du corps, dit Chance.

Il souleva le corps sans vie et se dirigea vers les Collines.

Après qu’Alex eut déplacé le landspeeder de Lej au plus profond des cavernes, elle se changea, rangea son fusil et ses lunettes macrobinoculaires dans leur compartiment caché, et sortit de la caverne à bord de son landspeeder.

Elle savait que la route principale serait très vite envahie par les troupes Impériales, mais la route secondaire menant au manoir du gouverneur était déserte. C’était seulement à un kilomètre de la route principale près du manoir. Tout sembla parfaitement normal alors qu’elle dirigeait le landspeeder sous le portique frontal du manoir. Elle se gara, attrapa ses livres et se précipita à l’intérieur la maison. Elle jeta un coup d’œil à son chrono. Il était 1310.

L’ancienne horloge dans le hall principal sonnait les coups de minuit alors qu’Alex et Tork Winger souhaitaient une bonne soirée à leurs invités. Cela avait une soirée fascinante. Sans surprise, le sujet principal des conversations avait été l’attaque sur le convoi de ravitaillement.

Alexandra épia le Capitaine Brandei, espérant découvrir la localisation du ravitaillement de minerai. Elle veillait à ne pas poser trop de questions, mais découvrit que tout le monde au dîner évoquait presque tout ce qu’elle avait besoin de savoir. Malheureusement, le capitaine veillait à ne pas divulguer à quiconque la localisation de l’usine de production. Mais il expliqua à un groupe de diplomates que le dernier Empereur avait prédit cette contribution de Garos à l’effort de guerre, et avait laissé des instructions spécifiques concernant le minerai.

Impressionnant, pensait Alex, l’Empereur avait eut des visions du futur. Elle avait entendu des histoires concernant les pouvoirs mystiques de l’Empereur… les pouvoirs de la Force. Et sa destruction des mains du jeune Jedi nommé Luke Skywalker était une histoire que nul n’oserait oublier. Alex avait essayé d’en apprendre davantage sur les Chevaliers Jedi, surtout sur ce pouvoir de prédiction. Nombre de ses rêves… elle ne les appelait jamais des visions… s’étaient réalisés. Mais elle ne s’imaginerait jamais avec d’autres pouvoirs caractéristiques de ces quelques personnes connues sous le nom de Jedi. Et pourtant, d’une quelconque manière, cela lui semblait si familier.

J’espère voir les Jedi venir sur Garos. Les voir venir aider mon peuple, pensait-elle alors qu’elle souhaitait inconsciemment bonne nuit à un groupe de commandants affrétant un landspeeder pour le spatioport.

Perdue dans ses pensées, elle vit d’autres images… un autre groupe de gens… Ils étaient en train de dire au revoir… Ils étaient sur une baie de lancement d’un vaisseau. Et elle se voyait là, assise dans l’habitacle de pilotage d’une Aile-X ! Une Aile-X ? Comment serait-ce possible ? Un autre pilote se tenait sur l’escabeau relié à son vaisseau. C’était l’homme qu’elle voyait en rêve… l’homme sur les Collines ! Elle toucha sa main et elle fut presque sûre qu’il l’appelait par son nom…

— Alexandra ?

La voix semblait éloignée. Il fallut un moment à Alex pour réaliser que son beau-père avait prit sa main. Elle lui sourit.

— Je crois que je vais aller me coucher, Père, marmonna-t-elle. Je suis vraiment fatiguée.

— Dure journée, Alexandra. Merci d’avoir été une si charmante hôtesse. (Il l’embrassa sur la joue.) Tu as fait forte impression sur le Capitaine Brandei ce soir, dit-il alors qu’ils marchaient dans le foyer bras dessus bras dessous. Je pense qu’il va te donner une recommandation pour l’Académie.

— Oh, Père, vous croyez ? Tout ce que j’ai toujours voulu, pensa-t-elle sur un ton sarcastique.

— Oui. Je m’assurerais de l’avoir avant le départ du Judicator, ajouta Winger.

— Qui est prévu pour quand ?

— Dans un jour ou deux. Le Capitaine a dit qu’ils essaieront de déplacer un autre chargement de minerai au spatioport. Demain.

— J’imagine que la sécurité sera à nouveau renforcée. Je n’arrive toujours pas à croire que la résistance ait attaqué ce convoi à seulement trois kilomètres d’ici.

— Oui, dit-il, la voix teintée d’inquiétude. Tu sais, Alexandra, peut-être devrais-tu t’arranger pour rester à l’université jusqu’à ce que cette affaire soit conclue. Cela m’inquiète de penser que tu te promènes seule dans cette cité. Je pourrais même avoir à faire la requête d’une protection rapprochée pour le manoir.

— Oh, Père, je vous en prie. Je déteste l’idée de nous savoir dans un camp fortifié, dit Alex, se posant des questions sur les difficultés de se faufiler et de s’introduire discrètement dans un manoir gardé jours et nuits par des soldats Impériaux.

— Ce sont des temps difficiles, Alexandra. Je refuse que tu sois blessée.

— Très bien, Père. Ne parlons plus de ça. Je suis trop fatiguée, dit-elle, réprimant un autre bâillement. Vous verrais-je au petit-déjeuner ?

— Oui, bien sûr, ma chérie. Bonne nuit, Alexandra.

— Bonne nuit, Père.

Trois personnes entrèrent discrètement dans le bâtiment à travers une salle de maintenance au plus profond du quartier général Impérial. L’entrée secrète était avait été là bien avant l’arrivée des Impériaux sur Garos IV, mais seuls quelques membres de la résistance connaissant son existence.

Alex vérifia son blaster une dernière fois. Paré à tirer. Les deux hommes avec elle vérifièrent leurs propres armes, des fusils blaster faisant partie de l’équipement standard du soldat Impérial qui avaient été confisqués lors un raid précédent.

— Prêts ? Demanda-t-elle.

L’homme hocha la tête et s’apprêta à presser l’interrupteur de la porte lorsqu’Alex sentit un frisson parcourir son échine.

— Attendez… dit-elle à ses compagnons, à vois basse.

Personne n’osa même respirer. D’abord ils n’entendirent aucun bruit. Puis l’écho distinctif de bruits de pas résonna à travers le corridor. À l’autre bout du couloir, les bruits de pas s’arrêtèrent, une porte s’ouvrit, puis se referma. Le corridor était à nouveau désert.

Les combattants de la liberté se déplacèrent silencieusement à travers le corridor vers le turbo-ascenseur. Leur objectif était le bloc de détention, un étage au-dessus, où leur camarade Scat était retenu prisonnier. Deux gardes seraient de service à cette heure de la nuit. Ils s’étaient préparés à entrer rapidement et à surprendre les Impériaux avant qu’ils n’aient une chance d’appeler des renforts. Puis ils localiseraient Scat et sortiraient du bloc des cellules. L’opération entière ne devrait pas prendre plus d’une minute.

Bien sûr, les choses ne se déroulaient jamais comme prévues… Le son de voix provenant de cette dernière salle près du turbo-ascenseur poussa Alex à s’immobiliser. Elle tendit la main au-dessus de son épaule, signalant aux deux autres hommes de s’arrêter. Elle pointa la porte du doigt.

— Combien ? demanda silencieusement l’un de ses compagnons.

Alex leva deux, puis trois doigts, haussant les épaules. Ils hochèrent la tête, se déplaçant vers le turbo-ascenseur, mais conscient de cette menace toute proche. Alex pressa l’interrupteur du panneau de commande du turbo-ascenseur et réalisa qu’il était déjà programmé pour descendre à ce niveau du bâtiment.

— Quelqu’un vient, chuchota-t-elle.

Appuyés contre chaque côté des portes du turbo-ascenseur, les trois combattants de la liberté patientaient. La porte s’ouvrit et un jeune homme se glissa dans le couloir. Du coin de l’œil, il aperçut trois silhouettes masquées, tout de noir vêtus. Instinctivement, il se mit à terre.

Non loin de là, une autre porte s’ouvrit et le lieutenant qui était supposé être en train d’interroger un prisonnier ce soir se retrouva face aux membres de la résistance. Alex se glissa dans l’ouverture et ouvrit le feu sur les soldats Impériaux qui gardaient Scat. Ses amis abattirent le lieutenant, qui n’eut jamais le temps d’atteindre son arme. Ils se précipitèrent dans la pièce où ils avaient entendus des voix auparavant. Les tirs avaient alertés les autres officiers Impériaux à l’intérieur. L’un d’eux fut abattu, son propre blaster à peine dégainé, et l’autre avait eut le temps de cliquer sur son comlink pour appeler des renforts.

En quelques secondes, tout était fini. Une alarme se mit à retentir alors que les quatre combattants de la liberté dévalaient le corridor jusqu’à la salle de maintenance.

Au moment où la sécurité faisait son arrivée, Alex et ses compagnons avaient disparu. Dans la salle de maintenance, Alex repéra sur une indentation au dos d’une section d’étagères et pressa un interrupteur, révélant l’entrée du passage secret d’où ils étaient arrivés.

Dix secondes plus tard le groupe traversait le tunnel jusqu’en lieu sûr.

Mission accomplie.