NOTES
[01] L’eau de la mer de Chelestra annule les pouvoirs magiques des Sartans et des Patryns. (Voir Le Serpent Mage, vol. 4 du cycle Les Portes de la Mort.)
[02] « Serpent dragon » est un terme des menschs, inventé par Grundle. Les Sartans nomment ces créatures « reptiles ». Contrairement à l’ouvrage précédent, Haplo adopte le mot sartan dans ce volume. On ne sait pas exactement pourquoi. Peut-être veut-il éviter de confondre ces faux « dragons » avec les vrais dragons qui habitent les mondes. Haplo utilise un mot sartan parce que les Patryns, n’ayant jamais rencontré ces créatures maléfiques, n’ont pas de mot pour les désigner.
[03] Le reptile ment, bien entendu. Comme ce Mal n’a pas de forme spécifique, il adopte celle qui lui convient le mieux.
[04] Référence au nombre de Portes du Labyrinthe qu’a franchies un Patryn. Autrefois utilisé pour déterminer l’âge, le nombre de Portes donne aussi une précieuse indication sur le mode de vie de la personne. Un Squatter, par exemple, franchit moins de Portes qu’un Nomade d’âge comparable. Le Seigneur du Nexus a standardisé le processus de classification en ce qui concerne l’âge, se servant des runes tatouées sur le corps associées aux cycles découverts dans le Labyrinthe pour déterminer l’âge véritable d’un Patryn. La question d’Haplo équivaudrait, chez les menschs, à lui demander sa profession.
[05] À cause de la sévère pénurie d’eau qui sévit dans le Mi-Royaume, l’eau est une denrée très précieuse. Les systèmes monétaires des humains et des Elfes sont basés sur l’eau. Chez les humains, un barl équivaut à un baril d’eau et peut être échangé au trésor royal ou dans n’importe quelle aquaferme des Iles Volkaran et d’Uylandia.
[06] Pendant une traversée des Portes de la Mort pour aller à Abarrach, Alfred et Haplo échangèrent leur conscience, chacun revivant les souvenirs les plus douloureux de l’autre. (La Mer de Feu, vol. 3 du cycle Les Portes de la Mort.)
[07] Allusion à une aventure précédente, où Lambic avait dû « descendre l’escalier des Tourbîles » – ce qui est une forme d’exécution. Des ailes emplumées sont attachées aux bras du condamné, et on le pousse dans le Maelström. (L’Aile du Dragon, vol. 1 du cycle Les Portes de la Mort.)
[08] Lambic avait découvert que l’œil était en fait une lanterne magique. Tourment, observant ses images animées, avait compris la finalité de la Bougonne-Batte – aligner
[09] Les portes de la cité des Sartans, sur Pryan, qu’Haplo décrit dans son journal, Pryan, le Monde du Feu.
[10] La vie des nains de Drevlin tournant uniquement autour de la Bougonne-Batte, mâles et femelles exécutent indifféremment les travaux ménagers : soins aux enfants, cuisine, couture et ménage. Ainsi tous les nains savent crocheter, tricoter et raccommoder, et considèrent ces activités comme des activités de loisir. Tous les nains doivent toujours avoir les mains occupées ; rêvasser dans l’oisiveté (comme faisait Lambic dans sa jeunesse) est considéré comme un péché grave.Lambic savait donc tricoter, sans toutefois y être particulièrement habile, comme l’atteste le fait que ses chaussettes se défont très facilement.
[11] En elfien, « drax » signifie « dragon », et « sang » signifie « serpent ».
[12] Lambic avait appris l’Elfien avec le capitaine Bothar’el.
[13] Corps d’élite créé par l’empereur, officiellement pour rechercher et détruire les Elfes rebelles. Les Invisibles – ainsi nommés à cause de leur mystérieuse capacité à se rendre pratiquement invisibles – ont conquis une énorme puissance – même avant que leur unité ne soit infiltrée par les reptiles maléfiques.
[14] L’un des sept clans originels d’Elfes amenés sur Arianus par les Sartans après la séparation. Tous les clans elfiens avaient des magiciens en leur sein, mais ceux des Kenkaris étaient les plus puissants, et, grâce à une stricte politique de mariages consanguins, étaient parvenus, après bien des générations, à augmenter leurs pouvoirs magiques. En conséquence, les Kenkaris sont très demandés par les autres clans. Bien qu’ils ne possèdent pas de terres, ils sont révérés dans toute la nation elfienne, et vivent en « hôtes » dans les différentes familles royales. Toutefois, leur fonction principale est la Garde des Ames.
[15] Magicien(ne) elfien(ne) dont la fonction consiste à capturer l’âme des membres de la famille royale au moment de leur mort et à l’apporter à la cathédrale de l’Albédo. Un gerfô est assigné à chaque enfant royal à sa naissance, et suit l’enfant tout au long de sa vie, attendant sa mort et la libération de son âme, qui est recueillie dans une boite magique.
[16] Ancien mot repris à l’ancienne Terre. À l’origine, albédo désignait la partie de lumière solaire reçue et réfléchie par une planète. Les Elfes ont donné à ce mot le sens romanesque de « lumière des âmes elfiennes réfléchie vers leur peuple ».
[17] Gerfô est un mot argotique signifiant « vautour ».
[18] Les premiers mots qu’apprend un Elfe de sang royal sont ceux qui libèreront son âme de son corps au moment de la mort. Il les répète en rendant son dernier soupir, et le gerfô capture alors son âme et l’apporte à la Cathédrale de l’Albédo. Toutefois si l’Elfe meurt sans avoir le temps de prononcer ces paroles, le gerfô doit libérer l’âme en ouvrant une veine du bras gauche pour tirer le sang du cœur. Cela doit être exécuté immédiatement après la mort.
[19] Il est exigé de toutes les dragonefs, même de celles transportant des prisonniers politiques, de livrer de l’eau au Mi-Royaume. Les Elfes avaient stocké de l’eau sur Drevlin avant l’arrêt de la Bougonne-Batte. Ils avaient aussi inventé différents moyens de récupérer l’eau des pluies qui balayent Drevlin presque sans interruption. Mais cela ne suffisait pas aux besoins du Mi-Royaume.
[20] La coralite est très poreuse ; l’eau la traverse comme une passoire. Toutes les races ont cherché des moyens d’arrêter l’eau en scellant la coralite, mais parce que la coralite est essentiellement une entité vivante, sujette à de constantes altérations, les résultats ont été médiocres. On trouvera des explications détaillées sur la coralite et la construction des continents flottants du Mi-Royaume dans L’Aile du Dragon, vol. 1 du cycle Les Portes de la Mort.
[21] Bataille livrée quand les Paxars tentèrent de coloniser ce que Ton connut plus tard sous le nom de la Vallée des Dragons. C’est au cours de cette bataille que Krenka-Anris découvrit le moyen de recueillir les âmes et de s’en servir pour renforcer la magie elfienne. Les Paxars s’allièrent aux Kenkaris pour vaincre les dragons. Les dragons qui survécurent s’enfuirent vers les pays des humains, où ils furent bien accueillis. La magie humaine, qui porte sur les êtres vivants et les propriétés naturelles, peut ensorceler les dragons. La magie elfienne, qui porte sur la mécanique, ne le peut pas.
[22] Les sept clans elfiens sont : Paxar, Quintar, Tretar, Savag, Melista, Tribus et Kenkari. L’empereur est membre du clan Tribus, comme son fils, le prince rebelle Rees’ahn. Les mariages croisés ont estompé la plupart des différences claniques, sauf chez les Kenkaris, à qui il est interdit de se marier et d’avoir des enfants en dehors de leur clan. On n’en connait aucun qui ait désobéi.
[23] défini en détail dans L’Aile du Dragon, vol. 1 du cycle Les Portes de la Mort. Qu’il suffise de savoir qu’orbitadroite correspond à l’ouest, orbitagauche à l’est, orbitavant au nord, et orbitarrière au sud. Cette remarque implique que Stephen s’inquiète davantage des dragons venant d’Ulyndia que de ceux venant des royaumes elfiens.
[24] Découvert dans la bibliothèque du château Volkaran. Alfred écrivit l’histoire en langage humain, sans aucun doute avec l’intention de s’en servir pour convaincre les humains de leur folie. Fidèle à sa nature hésitante, le Sartan ne put jamais se résoudre à montrer ce livre au roi, mais le plaça dans la bibliothèque, apparemment dans l’espoir que Stephen ou Anne le découvrent par hasard.
[25] Vaincu sur le champ de bataille, le Roi Stephen fut forcé de se rendre, avec toute son armée, au Prince Rees’ahn. Les Elfes firent prisonniers tous les humains et les emmenaient en esclavage quand une chanteuse humaine nommée Noire Alouette entonna un chant de défi, qui se trouva exercer une influence puissante, et presque magique, sur les Elfes. Il ramène tous les Elfes qui l’entendent à une époque où ils vivaient en paix, et où leur société s’enorgueillissait d’aimer la beauté. Les Elfes jetèrent leurs armes ; beaucoup se mirent à pleurer ce qu’ils avaient perdu. Le roi et son armée se replièrent dans un château voisin. Les Elfes quittèrent le champ de bataille et regagnèrent leurs nefs. Ainsi commença la révolution elfienne. L’Aile du Dragon, vol. 1 du cycle Les Portes de la Mort.
[26] L’histoire de Tourment est racontée dans L’Aile du Dragon, vol. 1 du cycle Les Portes de la Mort.
[27] Les Sartans avaient construit une coquille magique autour du Haut-Royaume pour rendre son atmosphère raréfiée respirable par les humains. Cette coquille commence à se désintégrer, et personne ne connait le secret permettant de la reconstruire.
[28] La rumeur prétend que les Kenkaris ressentent une certaine parenté avec les moines Kirs, dont la religion de la mort dérive d’une tentative avortée d’imiter les Kenkaris dans la capture des âmes.
[29] Beaucoup pensent que les Kenkaris ont étendu leur main protectrice sur les moines humains, interdisant aux soldats elfiens de les persécuter.
[30] Ceux qui n’ont pas les moyens d’utiliser de l’eau se servent de la grise pour nettoyer le corps ou toute autre surface. Substance semblable à la pierre ponce, et consistant en coralite pulvérisée, la grise est souvent mélangée avec de la racine de tête, plante à l’odeur forte mais non désagréable, dont on se sert pour tuer les poux, les puces, les tiques et autres vermines.
[31] Sept iles de l’Amas de Griphith, dont la rumeur humaine prétend qu’elles sont hantées par des fantômes d’ancêtres qui, ayant commis des méfaits pendant leur vie et étant morts sans se racheter, ont été rejetés par leurs familles. On trouve une croyance semblable chez les Elfes ; « tu iras aux Sept Mystères pour ça » est une menace très courante chez eux. Plusieurs expéditions, aussi bien humaines qu’elfiennes, sont parties pour explorer ces iles. Aucune n’est jamais revenue.
Alfred écrit qu’il avait l’intention d explorer lui-même cet archipel,mais il ne l’a jamais fait. Il semblait penser que la magie des Sartans y était impliquée, mais il était incapable de définir son mode d’action ou son but.
[32] Tourment faillit être tué par une branche de plexiglarbre, tombée sur lui au cours d’une tempête. Voir L’Aile du Dragon, vol. 1 du cycle Les Portes de la Mort.
[33] Ce n’est pas son vrai nom. En elfien, le mot « ciang » signifie « impitoyable », « sans pitié ». Elle constitue l’un des grands mystères d’Arianus. Personne ne connait son passé ; l’Elfe le plus vieux est jeune comparé à Ciang.
[34] Voir appendice 1, Au sujet de la Fraternité.
[35] Monstre envoyé par Krenka-Anris pour éprouver le courage et l’habileté de la légendaire guerrière elfienne Mnarash’ai. Dans chacun de ses yeux, Mnarash’ai pouvait voir sept morts. Elle dut surmonter la peur de chacune d’elles avant de pouvoir, enfin, abattre le dragon.
[36] Expression des Sartans désignant la troisième phase de leur plan.
[37] Les concepts religieux des Guègues sont limités à Arianus. Ils ne conçoivent guère une réalité « extérieure » ou d’autres sphères d’existence, au-delà du concept vague et contradictoire d’un lieu mythologique qu’ils nomment le Lenax – déformation possible du mot Nexus. C’était la seule façon de faire comprendre aux Guègues la notion d’importation de matières premières d’autres mondes.
[38] Ici encore, la compréhension qu’ont les Guègues de l’univers se limite à leur propre monde
[39] La théorie de Louchecadran part de l’idée que le mouvement des matières premières à travers la Bougonne-Batte était analogue à la circulation du sang dans les veines. Lambic, partisan de la première heure de cette théorie, eut du mal à y renoncer.
[40] Bien que la terminologie du Guègue emprunte à des mots existants, certains termes sont le pur produit de son imagination.
[41] La vérité, c’est que je n’ai jamais pu faire comprendre à Lambic la théorie de l’alignement runique, ni le fait que l’eau – si abondante sur son continent – soit d’une importance si vitale dans les royaumes supérieurs. C’est sa façon d’éluder le problème.