- Chapitre VI : La nature du Côté Obscur
— Une République. Un Sénat. Voilà quelque chose qui pourrait servir à notre ordre... Votre venue prouve une chose ; jamais nous ne disparaîtrons, contrairement à ces Je’daii, trop sages... Qui ont fini par succomber à leur propre pouvoir. Mais pour nous émanciper, nous devrons partir, quitter le Si’th, destiné à devenir un mythe et rester invisible aux yeux de la galaxie. Notre savoir restera ici, pour les générations à venir, il sera une source d’histoires inimaginables et attisera la convoitise, ce qui nous amènera d’autres disciples. Rêves et espoir, voilà ce que nous emmenons et laissons ici.
L’étrange individu, qui s’était officiellement nommé comme étant un Si’th, tenait seul un monologue depuis quelques minutes. À présent, ni Nelac, ni Caeli n’osaient plus lui adresser la parole, car il l’utiliserait contre eux.
Ils avaient cette impression de ne plus être face au même personnage, son caractère s’était constamment modifié au cours de la discussion. À vrai dire, il semblait rajeunir...
Aussi rapidement que l’air se refroidissait, il devenait plus fort, tandis que Caeli s’affaiblissait lentement, les yeux cernés et le regard fatigué. Il ponctionnait sa force.
— J’y vois clair à présent, ajouta-t-il, il s’agit presque d’une prophétie, elle attendait l’élément qui manquait, l’élément crucial... Et vous voilà...
Nelac prit les devants, refusant que sa sœur ne subisse davantage de souffrance. Il prit un air agressif et s’avança tout prêt du Si’th.
— Jamais, dit-il d’un ton froid. Jamais nous ne vous laisserons nous manipuler ! Votre foi en cette religion dépassée et presque éteinte ne vous mènera guère plus loin ! Vous êtes finis ! Pauvre vieillard arrogant !
Maerek le fixa, les yeux jaunes vifs et le visage affichant une soudaine colère.
Malgré cela, Nelac ne fléchit pas et resta sur l’offensive, les poings serrés. Il devait maintenant s’affirmer comme un protecteur pour sa sœur. Toute sa vie, il avait évité les conflits et les positions pouvant lui nuire, mais là, cette situation le forçait à rester fort et se montrer inébranlable.
Il ressentit tout de même une gêne, comme si l’air devenait plus rare. Sa respiration se coupait lentement et ses poumons devinrent presque inaccessibles.
— Vous ne comprenez pas la gravité de votre erreur ! Comment osez-vous me parler sur ce ton alors que je vous ai laissé la vie sauve ? Cette ingratitude vous coûtera cher !
Nelac n’arrivait désormais plus à respirer. Caeli remarqua le problème et tenta de lui venir en aide, malgré son état, en frappant sur son torse, mais rien n’y fit. Cette chose était inexplicable et bien trop forte pour être interrompue.
— Malheureusement, cela me désole car j’avais d’immenses projets. Cela dit, je ne ressens aucun pouvoir en vous... Repartir initié ne vous sera pas possible. De ce fait, je crains que vous ne repartirez pas...
Parlait-il seulement de Nelac ? Ou aussi de sa sœur ?
Maerek ne relâchait pas son étreinte, déterminé à tuer sa victime.
Nelac tomba à genoux, les mains autour du cou, tentant d’échapper à cette étreinte invisible. Ses yeux devenaient rouge et ses veines étaient sur le point d’exploser.
Caeli, paniquée, ne savait pas quoi faire.
— Vous allez le tuer ! Arrêtez ! On ne dira rien ! S’il vous plaît ! Personne ne saura rien à propos de cet endroit !
— Là n’est pas la question... C’est d’une envergure plus importante... Et je crains que notre jeu s’arrête ici. Mais grâce à vous, ma chère, je vais pouvoir m’extirper de cette prison de pierre. Je ne parvenais pas à lire en vous, mais avec mon énergie en partie revenue, je ne décèle un pouvoir qu’en vous ma chère. Votre frère n’en a guère... De ce fait, il ne repartira pas.
Sur le coup, elle ne comprit pas, son esprit était trop embrouillé.
Pour défendre Nelac, elle voulut parler de l’événement dans le cube, quand il l’avait rattrapé, mais quelque chose la retenait... Elle se contenta de trouver un autre moyen.
— Cependant, continua Maerek, je me pose une question... Sachant que vous serez trop faible pour m’aider, très chère... Ne vais-je pas tout simplement vous laisser ici également et repartir seul ? Ce serait plus discret et judicieux en effet...
Il regarda Caeli, presque à genou.
— Vous m’avez réveillé, vous m’avez redonné mon pouvoir, vous m’avez apporté un moyen de partir, et pour cela, je vous dois beaucoup, j’étais même prêt à vous prendre sous mon aile. Mais ma gratitude a des limites, et ces paroles seront votre perte. Malgré votre potentiel, ma chère, vous êtes à présent trop faible pour m’être utile. Je ne vois aucun avenir pour vous...
Nelac heurta le sol, le visage à la limite de l’implosion. Caeli se mit à pleurer à la vue de son corps mourant, impuissante. Elle bouillonnait, sa fatigue la rendait encore plus agressive et dans sa tête se bousculaient des idées noires.
Tue-le ! se disait-elle. Sauve Nelac !
Usant de ses dernières forces, elle hurla aussi fort qu’elle le pouvait :
— ARRÊTEZ !!!!!!
Comme une vague provenant de sa bouche, un champ de force vint détruire la tête de la statue de droite. Cela fit immédiatement stopper l’individu dans sa mise à mort.
Il écarquilla les yeux. Bluffé !
Nelac put enfin respirer. Il s’écroula à nouveau au sol avec une inspiration bruyante.
Visiblement, Maerek avait sous-estimé la jeune femme.
Le danger en partie écarté, cette dernière n’en resta pas là et dégaina tout de même l’arme accrochée sa ceinture. Elle se précipita vers le Si’th, pressa le bouton et une lame rouge fortement instable surgit.
À quelques mètres de sa cible, impassible et anormalement calme, Caeli affichait un visage difforme, partagé entre fatigue extrême et une grande détermination à tuer ce Si’th.
Mais ce dernier fit un geste en tendant la paume de sa main vers elle. Cela l’arrêta et la renversa lourdement sur le côté.
Caeli tomba au sol et se cogna la tête.
— Mon pouvoir semble avoir perdu de sa... Peu importe, dit Maerek. Je ne vous ai pas considérée comme je le devais.
Il baissa la tête comme s’il s’inclinait.
— Mon caractère est parfois impulsif, cela est dans ma nature. Peut-être vais-je vous garder en vie encore un moment... Pourtant, je sais parfaitement que les apparences peuvent être trompeuses, j’ai été aveugle, pardonnez-moi.
Vaines paroles, car Caeli tenta tout de même de reprendre l’arme, mais elle s’envola jusqu’au Si’th.
Nelac se releva en se massant le cou, aussi effrayé qu’en colère, les deux seuls sentiments que sa sœur et lui étaient capables de ressentir à cet instant. Même leurs douleurs ne les affectaient pas. Il n’avait qu’une idée en tête : tuer ce dangereux personnage. Il ne fallait surtout pas qu’il sorte d’ici. Mais comment s’y prendre ?
Silencieusement, Maerek examinait l’arme. Il la connaissait.
— Dark Dytiil, déclara-t-il. Ce sabre laser était celui d’un de mes apprentis favoris. Dark Dytiil. Le premier à manier une double lame. Talentueux et respectueux. Il aurait très certainement fait un grand adepte du côté obscur.
Il ralluma le sabre et fit surgir une seconde lame par l’autre extrémité.
— Je me souviens de ses paroles quelques heures avant cet ultime affrontement : mon arme fonctionne grâce au Si’th. C’est sa beauté et ce rouge flamboyant qui nous ont fait prendre ce nom. Nous Autres vivrons à jamais. Nous manions le sabre et utilisons la Force. Nous sommes tout-puissants et impossibles à trouver, à contrôler.
Nelac aida sa sœur à se relever.
Maerek plongea sa tête en arrière en soupirant, puis il fit léviter le sabre laser devant lui. L’objet se démantela comme par magie et laissa apparaître le cristal, similaire à celui du cube, mais en plus petit, comme condensé.
— Que la Force soit notre témoin, et que notre pouvoir soit le mien. Que notre ordre survive au temps, et cela peu importe les vents. Si nous restons en vie plus longtemps, la quête nous rendra plus puissant.
Avec un ton calme, ces mots apaisèrent les esprits, ils sonnaient comme une comptine.
Le Si’th inspira longuement et reprit :
— La paix n'est que mensonge. Il n'y a que la passion. Par la passion, j'ai la puissance. Par la puissance, j'ai le pouvoir. Par le pouvoir, j'ai la victoire. Par la victoire, mes chaînes se brisent. La Force me libérera...
Celles-ci en revanche, apparurent bien plus sombres au point d’encore plus inquiéter Nelac et Caeli.
Cependant, le premier y vit quelque chose d’étrange, comme une vérité. Il interpréta ces paroles comme celles d’un sage. Au fond, ces dires étaient vrais. Mais, venant de cet individu, ça ne pouvait qu’évoquer la mort ou la noirceur.
— Peut-être avez-vous lu ces lignes dans le livre de la table ronde. Elles résument notre ultime but : devenir les êtres les plus puissants de la galaxie. Ce dont nous avons été témoins peu avant notre dernier affrontement nous a perturbés. Je me souviens... Je me souviens de cette relique...
Encore une fois, Maerek tomba dans une profonde nostalgie.
Sa manière de parler et le choix des mots rendaient le tout assez énigmatique et flou. Quelque chose l’avait marqué, sinon il ne passerait pas par tous ces états en si peu de temps et aurait bien plus agi pour les convertir au côté obscur.
— Tout cela est enivrant, certes très primaire, mais terriblement enivrant. Mais y arriverons-nous sans dommages, sans guerres, sans massacres, sans génocides ? Ce que nous avons vu de l’avenir n’a rien annoncé de bon pour l’équilibre de la galaxie. Des parias, voilà ce qui nous attend. Nous serons des parias...
Maerek redressa sa tête, les larmes aux yeux. Il était vraiment perturbé, complètement abattu. Quel sentiment dominait son regard ? Impossible à déterminer. Les diverses apparences qu’il avait prises depuis leur rencontre le rendait impossible à déchiffrer, impossible à cerner, de ce fait, bien plus dangereux qu’il n’y paraissait.
— Bien. Si c’est cela que souhaite cet univers, il l’aura ! s’emballa-t-il soudainement. Ils ont peur d’un pouvoir inconnu ? Ils en mourront !
Le Si’th frappa du poing sur son trône et des éclairs en jaillirent. Une grande colère montait en lui. Il fixa ensuite Caeli, le regard foudroyant.
Nelac voulut s’interposer mais il fut immobilisé, incapable d’agir.
Envoûtée, la jeune femme s’avança lentement vers Dark Maerek. Son frère tenta de la retenir, mais il était voué à rester sur place, impuissant et simple spectateur.
La sensation de la surface était revenue en elle. Ce vieillard, aussi hostile soit-il, l’attirait.
— N’avez-vous pas ressenti ce pouvoir depuis votre entrée ? demanda-t-il. Chaque être sensible à la Force, inconsciemment ou non, fait usage de ses capacités. Vous l’avez fait ma chère, à l’instant. Votre force a détruit le bras gauche d’Anknårr. Le bras faible.
Souhaitant pourtant aider sa sœur, Nelac ne répondit pas, il ne voulait pas évoquer l’événement du cube ni révéler le fait qu’il avait usé de ce pouvoir. Il devait absolument trouver un autre moyen de s’en sortir !
Il vit alors sa sœur s’arrêter face à Maerek.
— Je sens de la peur en vous, jeune homme, lui dit-il en déviant le regard sur lui. Et une grande envie de pouvoir en vous, ma chère, ajouta-t-il en revenant sur Caeli. Le hasard ne vous a pas menés ici, la Force l’a fait. Je sens que vous avez soif de savoir et de vérité... Je peux vous l’offrir, si vous vous offrez à moi.
— Je n’y crois pas ! dit Nelac, ce n’est que mensonge, ce n’est que supercherie ! On croirait entendre les histoires de sorciers sur Tython ! Rien n’est vrai. Libérez-moi ou je vous ferai mal !
Malgré ce qu’il avait vu, il ne voulait pas y croire, il voulait seulement partir et oublier ça. Il voyait sa sœur se précipiter vers une route sans retour. Cet individu allait la convertir à sa cause.
Ce n’est qu’un mauvais rêve ! se dit Nelac. Je veux sortir de cet endroit !
Dans un premier temps noyé dans ses pensées de la convertir, quelque chose vint tourmenter Maerek.
— Tython ? demanda-t-il d’un ton agressif. Quels sorciers ? Que voulez-vous dire par là ?
— Des histoires que racontent les parents à leurs enfants, expliqua Nelac. C’était un pêcheur qui avait raconté ça une fois et a lancé la rumeur, et depuis, c’est une source d’inspiration pour effrayer les plus jeunes. C’est un peu la même chose que vous utilisez à cet instant. Les faibles utilisent la peur, les forts se servent des mots et des choses justes.
Encore un long silence avec un Si’th pensif.
— Sorciers ? marmonna-t-il en serrant les dents et les poings. Est-ce possible… ? Je n’ai pourtant rien senti...
Nelac parvint à légèrement bouger, l’entrave qu’avait Maerek sur lui faiblissait.
— Caeli, fit-il pour tenter de la faire sortir de cette stase.
Mais elle n’eut aucune réaction. Toujours hypnotisée.
— Je ne les ai jamais ressentis ! s’énerva Maerek, pourtant, à présent, je le vois clairement. Que se passe-t-il ? Comment ont-ils pu… ? Ils sont revenus ! Ils sont revenus...
La terre se mit à trembler, plus violemment cette fois, à tel point que les murs et le plafond se craquelèrent.
Dans cet extraordinaire instant, tout autour d’eux apparurent des dizaines, non, des centaines de fantômes bleus ! La colère de Maerek, à présent debout, semblait les avoir tous attirés. Elle avait certainement été le déclencheur.
Il balaya la salle avec un sourire maléfique.
— Mes vieux amis, dit-il d’un ton posé et en éteignant le sabre laser, depuis trop longtemps nous avons été séparés, pourtant, nous ne nous sommes jamais réellement quittés. Je vous remercie de venir à moi, car vous ne faites que m’apporter la réponse à ma question en apparaissant... Des Je’daii ont survécu... Ils errent sur Tython... Comment ?... J’étais pourtant le dernier...
— Les chemins vers la Force sont multiples, déclara le fantôme qui avait guidé Nelac et Caeli jusqu’ici avec une voix incroyablement calme. Nous avons commis des erreurs par le passé, ne les reproduisons pas. Anknårr, sois sage, sois perceptible face à nos erreurs. Jamais plus cela ne devra se reproduire. Repasse vers la lumière et oublie l’obscurité, elle ne t’a jamais fait que du mal, à nous tous également ! Regarde d’où tu es parti et dans quel état tu es maintenant... De la gloire et la soif de connaissances, tu es passé à la suffisance et la vanité. »
Nelac se libéra, mais ne bougea pas pour autant. Il n’en croyait pas ses yeux... Quel spectacle !
Cela eut aussi pour effet de faire revenir Caeli parmi eux. Elle hoqueta de la tête puis se tourna vers son frère.
— Que s’est-il passé ? demanda-t-elle.
— Je ne sais pas, dit-il en l’attrapant par le bras, mais quelque chose est en train de se jouer là. Ce sera peut-être l’occasion de partir.
Le fantôme arriva face à Maerek.
— Ces deux âmes ne te serviront pas pour accroître la puissance du côté obscur, mais pour te ramener vers la lumière. Les Si’th sont voués à disparaître, les Je’daii établis sur Tython ont parfaitement trouvé le chemin vers l’équilibre. Ils sont nés loin de ce noyau sombre et hostile. Ils ne sont pas les seuls...
— Comment ça ? Il existe encore un autre noyau ?
— Tython a vu naître les Je’daii, mais le temple a été bâti loin de là, sur Ahch-To. Et d’autres sont en train de jaillir de la Force, d’autres sources. D’autres planètes et mondes vont voir naître ce pouvoir.
— D’autre Si’th existent ? Où ?
— Pas d’autres Si’th, ce nom ne vaut que pour celui-ci. Il doit d’ailleurs être oublié et laissé ici, au cœur de la montagne. Ce cristal n’a rien fait de bon, il n’a fait qu’empirer les choses, tu le sais, tu l’as subit, malgré tes siècles de domination et de sagesse. Tu étais un exemple pour nous tous, avant que tu ne sombres dans ce gouffre sans fin.
— Vous êtes si pathétiques et faibles... Ne me donne pas de conseil, A Raka, jamais tu n’as été capable de contenir une telle source de pouvoir. Vous en aviez peur. Comment voulez-vous acquérir un pouvoir si vous en avez peur ?
— Suis la voie de la sagesse...
— La sagesse ? cria Maerek. Quelle sagesse y-a-t-il eu lorsque vous vous êtes massacrés ? Quelle sagesse vous a permis de rester en vie ? S’il y a une chose que j’ai appris dans ma solitude, c’est que la peur est la seule chose capable d’exploiter la Force à sa juste valeur. Pas la sagesse !
— Tu vas finir comme nous tous... Nous y étions destinés. Ce pouvoir ne pourra pas exister dans cet univers avec cette mentalité. Seul l’équilibre parfait peut y demeurer.
— Ta vision est trop étroite ! Votre vision est trop simple ! La mienne, sans limite ! Mon pouvoir n’a aucune limite !
Maerek dégaina le sabre laser et fit disparaître le fantôme d’un puissant coup porté au torse. Il s’évanouit aussi vite qu’il était apparu.
Les autres entités bleues baissèrent leurs têtes, dépitées, comme vaincues et n’ayant pas réussies à changer la situation.
Concentré et le visage crispé au possible, le Si’th rassemblait beaucoup de force en lui. De ses mains émanèrent des éclairs violets, et lorsqu’il tendit ses bras vers les fantômes, tous furent balayés dans un orage aussi puissant que dévastateur. Les lueurs bleus s’évanouirent telle de la poussière soufflée par le vent.
Avec cela, de petites torches disposées sur chaque pilier s’allumèrent. De la même taille que les sabres laser, elles se situaient à environ trois mètres du sol. Leur luminosité sortait de l’ordinaire car malgré leur petite taille, elles éclairaient tout, du sol au plafond.
La terre ne tremblait plus à présent. Un long calme s’installa. Seules les respirations des trois protagonistes étaient audibles.
Maerek sourit, il venait probablement de s’enlever un lourd poids qui pesait sur ses épaules. Il devait être en conflit intérieur avec ces fantômes depuis l’événement de l’Œil.
Il lança un regard déplaisant à ses visiteurs. Sa vraie nature venait de surgir et elle leur confirma une chose : ils ne sortiraient pas d'ici sans avoir adhéré au Côté Obscur...