{1} La langue paonaise et la langue mercantile étaient aussi différentes que le mode de vie respectif de ces deux peuples. Le panarque, en disant: «J'ai deux affaires à discuter avec vous», employait des termes qui, traduits littéralement, signifieraient : « Déclaration- d'importance (un seul mot en paonais) — sur le point d'être faite (deux) ; oreille — du Mercantile — en état d'alerte ; bouche — de cette personne-ci — en état de volition. » Les mots en italique représentent des suffixes de condition.
La nécessité de paraphraser donne une impression de lourdeur. Mais la phrase paonaise, Rhomel-en-shrai bogal-Mercantil-nli-en mous- es-nli-ro, emploie seulement trois phonèmes de plus que: «J'ai deux affaires à discuter avec vous. »
Les Mercantiles s'expriment en nets quanta d'informations précises. « Je suis à vos ordres, sire » correspondrait, traduit littéralement, à: Moi-Ambassadeur-ici-maintenant, j'obéis-avec-joie aux ordres- exprimés-à-l'instant — par vous Royauté Suprême — ici-maintenant, entendus et compris.
{2} La table numérique paonaise est fondée sur le nombre 8. Donc la centaine paonaise correspond au chiffre 64, le millier au chiffre 512, etc.
{3} La traduction littérale en paonais, tel que les deux hommes le parlaient, est : « Fermier employant la force ; hache agent ; arbre en état de soumission à l'attaque.» Les mots en italique représentent des suffixes de condition.
{4} En paonais : 64.