L’essence de la chair se répand tout autour
enivre les sens dans ce jouir momentané
en rase-motte sur les réflexions
Les traces s’estompent peu à peu
dans le sillage des rêves éclaboussés
ne reste que lueurs froides
dans l’œil bleu acclimaté
Larmes et larves ne sont plus de saison
Je déplie mes ailes dans l’attente gonflée d’images
et mille couleurs étonnées
Pas à pas dans cette scène fragile
je ponctue la limite
car une chatte échaudée craint la houle
quand les poules pondent des œuvres à la coque
en laissant les os verts sur le seuil de la porte
ouverte à tout vent tout bazar
Il règne de l’ampleur sur mon cœur
Remballez-moi tout ça dans le garage de l’égarée
et que ça saute dans la marmite
des amours épars pillées !