La luronne se leurre sous la membrane d’un ciel affolé
quand tout bascule sur l’écueil des sortilèges embrassés
Les fumeroles d’une gauloise s’élèvent
vont se perdre dans les histoires cathodiques.
Les arbres se barrent
la machine sous mes doigts répand des désirs à poindre
sur le bout du cœur éperonné
L’instant griffonne des mots-heurt graphiques
graffiti sur l’âme ficelée dans le tournis des nuits infâmes
Indemne, le sort m’ironise
me pousse vers la fenêtre
ouverte aux chevauchées grisantes
sur le corps des avenirs
J’égaie la galerie des songes
et funambule j’apprivoise peu à peu le cosmos
Ne me déchaussez-pas, tout est dans ma mémoire vive
et rien ne se perd dans l’air du temp des cerises
en selle sur l’événement ultime de l’intime rapproché