{1} L’Empereur arrivera à Paris, aux Tuileries, le 18 décembre 1812 à minuit moins le quart.

{2} Les témoignages du baron Fain et du mameluck. Ali ont été réédités récemment par Arléa.

{3} C’est à l’initiative de Jean Hanoteau (qui sortit de l’oubli, en 1927, les Mémoires de la reine Hortense), que parut chez Pion la toute première édition – en trois volumes ; seconde édition chez le même éditeur en 1946. Ces mémoires furent rédigés par Caulaincourt lui-même entre 1822 et 1825. Il convient de noter que, dès 1837, parurent des Souvenirs du duc de Vicence, recueillis par Charlotte Sor. Cette femme, qui aurait rencontré le duc de Vicence lors d’une cure thermale, en aurait recueilli certaines confidences. Il s’agit en réalité d’un texte apocryphe et sans valeur. Le passage du voyage en traîneau avec l’Empereur, qui fait l’objet de la présente édition, est formé des chapitres centraux de l’édition originale.

{4} La Grande Armée était entrée à Moscou le 14 septembre 1812.

{5} Claude-François de Malet, général qui avait eu de nombreux démêlés avec la police et sa hiérarchie à propos d’argent sale, avait tramé en 1808 une conspiration contre l’Empereur. Incarcéré à Sainte-Pélagie, il fut ensuite transféré dans une maison de santé.

{6} René Savary, duc de Rovigo.

{7} Étienne-Denis, duc Pasquiet.

{8} Frochot

{9} Jean-Jacques, duc de Cambacérès, prince-duc de Parme.

{10} Il s’agit de Davout.

{11} Ce qu’on appelait la correspondance de la secrétairerie d’État était considérable. Les seuls détails de l’administration de l’armée pendant la campagne formaient une masse de papiers. Il y avait, de plus, tous les rapports et projets de décrets des différents ministères de France, ce qu’on appelait les portefeuilles, travail qu’un auditeur apportait chaque semaine. Il y avait vingt-sept portefeuilles non réexpédiés qui se trouvaient réunis. (Note du général de Caulaincourt)

{12} Il s’agit de l’« escadron sacré », qui servait de ralliement aux officiers sans troupe

{13} Napoléon voyagera sous l’identité du comte F. J. M. Gérard de Rayneval, né à Versailles le 8 octobre 1778, à l’époque premier secrétaire d’ambassade auprès du duc de Vicence.

{14} Il s’agit de la duchesse de Bassano, qui avait en effet intrigué pour empêcher la nomination de Talleyrand à l’ambassade de Varsovie.

{15} Sans doute Champagny (alors ministre de l’Intérieur) et Maret (secrétaire d’État).

{16} La capitulation de Baylen, le 22 juillet 1808.

{17} Grand maître de l’Université.

{18} François-René Molet, dit Molé et Abraham-Joseph Bénard, dit Fleury, étaient des comédiens du Théâtre-Français.

{19} Pour que les portes restent ouvertes à l’arrivée des voyageurs.

{20} Le duc de Plaisance, ancien consul.

{21} Conseiller de l’Université en 1810.

{22} En rentrant à Dresde, en 1813, on m’assura qu’un Anglais l’avait acheté comme une curiosité historique, et que tout le monde était venu le voir pendant l’occupation des Alliés. (Note du général de Caulaincourt).

{23} Le comte Von der Goltz.

{24} Le duc de Saxe-Weimar.

{25} C’est-à-dire « faisait le courrier » afin de préparer le gîte et le relais des chevaux.

{26} Passage réservé à la voiture de l’Empereur.

{27} Ministre du Trésor de janvier 1806 à avril 1814.

{28} Lacuée, comte de Cessac, ministre de l’Administration de la guerre de 1810 à 1813, date à laquelle il fut remplacé par Daru.

{29} Augustin-Laurent Rémusat, préfet du palais, puis premier chambellan de l’Empereur.

{30} Contre-amiral duc Decrès, ministre de la Marine de 1801 à 1814.

{31} Le plan était de prendre position à Witepsk, d’organiser les provinces polonaises, et d’accabler la Russie par un déploiement de forces immenses, si ces dispositions ne l’amenaient pas à la paix pendant l’hiver. (Note du général de Caulaincourt).

{32} Au château de Buckingham, au nord-ouest de Londres, où le comte de Provence était réfugié depuis 1811.