[551] Mémoires de Charles Perrault, liv. IV.
[552] Mémoires de Charles Perrault, liv. IV.
[553] Vie de J.-B. Colbert.
[554] Arch. de la mar., Registre des despesches, etc., année 1671.
[555] Biblioth. roy., Mss. Lettres adressées à Colbert, année 1672.
[556] Mémoires de Gourville.—Dans les dernières années de la vie de Colbert, Gourville était devenu de ses amis et il le voyait sur le pied d'une assez grande intimité. On se rappelle ce qu'il en a dit: «J'ai toujours pensé qu'il n'y avait que lui au monde qui eût pu mettre un si grand ordre dans le gouvernement des finances en si peu de temps.»
[557] Paradisus Londinensis, par Salisbury, botaniste anglais, t. II; cité par Lemontey.
[558] Arch. de la mar., Registre des despesches, etc., année 1672.
[559] Documents inédits sur l'histoire de France, par M. Champollion-Figeac, t. III.—On trouve dans une lettre de Colbert, du 31 décembre 1672, à son frère ambassadeur à Londres, quelques détails pleins d'intérêt sur la famille du ministre. J'en extrais ce qui suit: «Je ne puis m'empescher de vous dire que je ne suis pas tout à fait content de ma belle-sœur, veu qu'il me semble qu'elle doibt estre persuadée que les consultations que je ferois faire ici seroient aussi bonnes pour le moins que celles qui passent par d'autres canaux. J'espère qu'elle aura un peu plus de confiance en l'advenir aux soins que je pourrois prendre de faire les consultations moy-mesme de votre mal, soit de les faire faire par mon lieutenant, c'est-à-dire par ma femme qui en prendroit autant de soin que moy.» Arch. de la mar., Registre des despesches, etc., année 1672.
[560] Documents inédits, etc.
[561] Documents inédits, etc.
[562] Mémoires, etc., t. XIV.
[563] Soupirs de la France esclave, etc. XIe mémoire.
[564] Œuvres de Louis XIV, passim t. III, p. 412.—On comprend après cela que Louis XIV ait pu dire le mot célèbre qui lui a été si souvent reproché: l'État, c'est moi. Voici, au surplus, sur cette personnification absolue, exclusive, de l'État dans la Royauté, à cette époque, un nouveau et très-curieux passage des Soupirs de la France esclave; «Autrefois l'État entroit partout; on ne parloit que des intérêts de l'État, de la conservation de l'État, du service de l'État. Aujourd'huy parler ainsi seroit au pied de la lettre un crime de lèze-majesté. Le Roi a pris la place de l'État. C'est le service du Roi, c'est l'intérêt du Roi. C'est la conservation des provinces et des biens du Roi. Et ce ne sont pas seulement des paroles et des termes, ce sont des réalitez. On ne connoist plus à la cour de France d'autre intérêt que l'intérêt personnel du Roi, c'est-à-dire, sa grandeur et sa gloire. C'est l'idole à laquelle on sacrifie les princes, les grands, les petits, les maisons, les provinces, les villes, les finances et généralement tout. Ce n'est donc pas pour le bien de l'État que se font ces horribles exactions, car d'État il n'y en a plus. Ce n'est pas non plus pour les besoins de l'État. Car jamais la France n'en a eu moins excepté depuis quelques mois. Depuis trente ans, elle n'a eu d'ennemis que ceux qu'elle s'est faits de gayeté de cœur (XIe Mémoire).
[565] Ibidem.
[566] Mémoires de Charles Perrault, liv. IV.
[567] On me permettra de rappeler ces vers du sonnet que le poëte Hénault lui avait adressé après la condamnation de Fouquet:
Sa chute quelque jour te peut être commune;
Crains ton poste, ton rang, la cour et la fortune;
Nul ne tombe innocent d'où l'on te voit monté...
[568] Œuvres de Lemontey, t. V: Notice sur Colbert. Lemontey est le seul auteur qui parle de ce plan, et il n'indique pas son autorité.
[569] Arch. de la mar. Registre des despesches, etc., année 1772.
[570] Vie de J.-B. Colbert, etc., année 1680.—La Fontaine, poëme sur le quinquina.
[571] M. Montyon donne pour preuve de cette sévérité de Louvois la lettre suivante que ce ministre écrivit à M. de Ménars, beau-frère de Colbert et intendant de Paris: «Je Vois, par votre dernière lettre, que les fusils de la milice ont coûté 18 francs; faites mettre en prison celui qui les a vendus, car ils n'en valent que 15.» (Particularités sur les ministres des finances, etc.) Cette lettre dénote en effet un administrateur intègre et sévère; mais n'y avait-il pas là-dessous quelque rancune contre Colbert?
[572] Particularités sur les ministres, etc., article Colbert. Il est vraiment fâcheux que M. Montyon n'ait pas indiqué à quelle source il avait recueilli ces curieux détails, ainsi que ceux qui suivent, sur les derniers moments de Colbert.
[573] Vie de J.-B. Colbert, etc., année 1683.
[574] Biblioth. roy., Mss. Inventaire fait après le décedz de monseigneur Colbert.
[575] Lettres de Mme de Maintenon, t. II, p. 388.—De toutes les charges de son père, le marquis de Seignelay n'eut que la marine, dont la survivance lui avait été donnée dès 1672, et c'était assez. Louvois obtint la surintendance des bâtiments, et Le Pelletier fut nammé contrôleur général des finances.
[576] Vie de J.-B. Colbert, etc., année 1669.—Testament politique de M. Colbert, etc., chap. iv.
[577] L'exaspération du peuple de Paris contre les restes de Colbert est constatée dans la note d'une épitaphe de ce ministre, insérée au Recueil Maurepas. (Voir, plus loin, p. 411, note I.)
[578] Mémoires, etc., par l'abbé de Choisy, etc., liv. II.
[579] Ce libelle, de 65 pages in-32, est probablement fort rare. Il appartient à la Bibliothèque de l'Arsenal. Il a pour second titre: le Catéchisme des partisans, composé par M. Colbert, ministre de France, avec des vers sur la mort du mesme ministre; à Cologne, chez Pierre du Marteau.—Il ne porte ni date ni nom d'auteur, et ne paraît pas avoir été imprimé à Cologne; il est plus probable qu'il sortit d'une imprimerie clandestine de Paris. Au Catéchisme succède le Pater noster de M. Colbert. Les deux versets suivants en donneront une idée:
«Grand Dieu, je confesse mon
crime,
Je sçais qu'il faut le condamner,
Qu'il mérite le noir abysme
Et je n'ose plus vous nommer
Pater noster...
«Et quoique le bien des provinces
Remplissait tous mes coffres d'or,
Jamais je ne voyois mon prince
Sans dire: il me faudrait encor
Regnum tuun...»
On a vu, au chapitre 1er, p. 78, note 2, la description d'une caricature ornée de quatrains et représentant Colbert occupé à compter ses thrésors. Enfin, si l'on était, par hasard, bien aise de connaître la plupart des épigrammes qui ont été faites contre ce ministre, on les trouverait réunies dans un recueil d'anecdotes ayant pour titre: Nouveau Siècle de Louis XIV, par Sautreau de Marsy, 4 vol. in-8º, article Colbert. Il existe un autre ouvrage en apparence relatif à Colbert et intitulé: Entretiens de M. Colbert, ministre secrétaire d'Estat, avec Bouin, fameux partisan, sur plusieurs affaires curieuses, entr'autres sur le partage de la succession d'Espagne, fait par le roy d'Angleterre et les Hollandois. 1 vol. in-8º, Cologne, 1701, chez Pierre Marteau. Je n'y ai absolument rien trouvé concernant l'administration de Colbert.
[580] Colbert possédait à Sceaux une maison de campagne où il eut l'honneur de recevoir louis XIV.
[581] On trouve aussi plusieurs épitaphes de Colbert dans le Recueil de chansons, vaudevilles, sonnets, épigrammes, épitaphes et autres vers satiriques et historiques, avec des remarques curieuses, depuis 1589 jusqu'en 1747; 35 vol. in-4º. Biblioth. roy., Mss.—Ce recueil, histoire galante de la cour de France pendant près de quatre siècles, ne comporte nullement l'impression; mais il renferme, sur la plupart des anciennes familles, une foule de particularités quelquefois très-piquantes. Il est désigné habituellement sous le titre de Recueil de Maurepas, du nom de l'ancien ministre de Louis XV et de Louis XVI, qui en eut l'idée, le fit copier à grands frais, et se chargea sans doute lui-même des notes explicatives et rectificatives jointes à chacune des pièces qui le composent.—Je citerai l'épitaphe suivante de Colbert, à cause des notes qui l'accompagnent.
ÉPITAPHE DE COLBERT.
Cy gist qui peu dormit et beaucoup travailla{a}
Pendant son fâcheux ministère{b};
Que ne fit-il tout le contraire,
Et que ne dormit-il tout le temps qu'il veilla?
{a} M. Colbert étoit l'homme du monde le plus laborieux (Note du Recueil Maurepas).
{b} Le ministère de M. Colbert fut très-fâcheux pour la réforme qu'il fut obligé de faire dans les finances, attendu le mauvais estat des affaires du Roy qui estoient obérées lorsqu'il en prit connoissance; car sans parler de la Chambre de justice qu'il fit établir pour juger M. Fouquet, et qui ruina aussi un grand nombre de particuliers, il obligea Sa Majesté à faire banqueroute à tous ses créanciers qui luy avoient presté de l'argent de bonne foi dans les désordres et les pressantes nécessitez de l'État. Il fut l'auteur de l'imputation, c'est-à-dire que le Roy à qui on avoit presté de l'argent à un denier plus haut que le denier vingt imputoit sur le capital ce qu'il avoit payé d'intérest plus haut que le denier 20. Il fit faire une déclaration qui portoit que le Roy seroit toujours le premier créancier partout où il auroit intérest. Il créa un grand nombre de nouveaux droits, augmenta les anciens, et se rendit ainsy l'exécration du royaume au point que, lorsqu'on le porta enterrer à Saint-Eustache, sa paroisse, où l'on voit son tombeau, le peuple de Paris l'auroit déchiré en pièces si l'on n'eût eu la précaution d'assembler tous les archers de la ville pour garder son corps. Au surplus, il était laborieux, pénètrant, hardy, vif, clairvoyant, et le meilleur serviteur et le plus fidelle qui ait jamais esté.....(Note du Recueil Maurepas).
[582] «C'est un Sully, faisons-en un Biron,» disaient les paysans à ce sujet (Journal de l'Estoile). Le même auteur parle de plusieurs caricatures qui furent faites contre Sully lorsqu'il tomba en disgrâce après la mort de Henri IV, et ajoute que «cette disgrâce fut plainte de peu de personnes.»
[583] Ceci est une grave erreur de Thomas. Non-seulement on ne peut reprocher à Colbert de n'avoir pas assez ménagé le crédit, c'est-à-dire d'en avoir abusé, mais ce ministre tomba dans l'excès contraire. Forbonnais, M. Bailly, M. d'Audiffret, tous les écrivains financiers sont d'accord à ce sujet. Si, pendant les nécessités de la guerre, au lieu d'établir, comme on l'a vu, des impôts odieux, Colbert eût emprunté quelques millions de plus, il se fût épargné, il le savait très-bien, les malédictions que ces déplorables expédients lui attirèrent. Ce qui le retint, sans doute, c'est la crainte que, de la part de Louis XIV, la facilité de se procurer des ressources momentanées par la voie beaucoup plus facile, mais ruineuse des emprunts, ne dégénérât en habitude. On peut désapprouver la marche que Colbert a suivie, mais on ne saurait disconvenir que les deux milliards de dette laissés par louis XIV n'aient que trop bien justifié ses appréhensions. Dans tous les cas, le reproche fait par Thomas à se ministre porte complètement à faux.
[584] Il ne faut pas oublier, pour être dans le vrai, la funeste augmentation du tarif en 1667, augmentation qui ruina l'agriculture française et fut une des causes principales de la guerre de 1672.
[585] Œuvres de Thomas; Éloge de Sully, cité dans l'Histoire de Colbert, par M. A. de Serviez.
[586] Mémoires, etc., liv. II.
[587] Œuvres de Lemontey, t. V: Notice sur Colbert.
[588] Extrait des volumes 17, 18 et 19 du Recueil général des anciennes lois françaises[*], par MM. Isambert, Decrusy et Taillandier. Cette collection donne le préambule et les dispositions des édits ou arrêtés les plus importants. Quant aux autres, elle renvoie avec toutes les indications nécessaires, soit aux Archives du royaume, soit aux divers recueils spéciaux.—Un grand nombre d'autres édits, notamment en ce qui concerne la marine, furent rendus pendant l'administration de Colbert et sont mentionnés dans la Collection des anciennes lois françaises. J'ai seulement indiqué ici les principaux.
[*] C'est par erreur que, dans le cours de ce volume, cet ouvrage a été désigné sous le titre de Collection des anciennes lois françaises.
[589] Autrement dits les carrosses à cinq sols. Leur organisation était la même que celle de nos omnibus sauf la fréquence des départs. M. de Monmerqué a publié, chez M. Firmin Didot, une brochure curieuse sur l'établissement de ces carrosses.
[590] La ville de Dunkerque fut rachetée des Anglais par traité des 17 et 27 octobre 1662, moyennant 4,674,000 fr. Voir, quant au chiffre du rachat, qui est communément porté à cinq millions, aux Archives du royaume, carton K. 123.
[591] Il parut postérieurement, sous l'administration de Colbert, plusieurs autres règlements concernant les tailles.
[592] Cet édit, un des plus importants rendus pendant l'administration de Colbert, ne fait pas partie de la Collection des anciennes lois françaises. On le trouve en entier dans les Recherches sur les finances, par Forbonnais, et dans l'Histoire du tarif de 1664, par Dufresne de Francheville.
[593] Cet édit, au bénéfice duquel les protestants ne participèrent pas, fut révoqué en 1683. Le même édit accordait en outre mille livres de pension aux gentilshommes qui auraient dix enfants «nés en loyal mariage, non prestres, religieux et religieuses;» deux mille livres à ceux qui en auraient douze, et moitié somme aux habitants des villes franches, bourgeois non taillables ou à leurs femmes.
[594] Cette ordonnance, dit le président Hénault, fut préparée et discutée dans un conseil composé comme il suit: Le chancelier Seguier, le maréchal de Villeroi, Colbert, d'Aligre, d'Ormesson, de Lézeau, de Machault, de Sève, Menardeau, de Morangis, Poncet, Boucherat, de La Marguerie, Pussort, Voisin, Hotman, et Marin. Les séances commencèrent le jeudi 28 octobre 1666 et continuèrent toutes les semaines, quelquefois plusieurs jours, jusqu'au 10 février suivant.
Le 24 janvier 1667, louis XIV écrivit au premier président et au procureur général, avec ordre au premier président et aux autres présidents, à quatre conseillers de la grand'chambre et aux cinq anciens présidents de chambres des requêtes, avec les doyens des mêmes chambres, à l'ancien président des requêtes du palais, au doyen de la première chambre et aux avocats et procureurs généraux de s'assembler incessamment chez le premier président pour conférer avec lui et les commissaires du Conseil sur les articles préparés par ces commissaires.
Les conférences s'ouvrirent le 28 janvier 1667, et se terminèrent le 17 mars suivant après avoir occupé quinze séances.
L'ordonnance civile de 1667 a été en vigueur jusqu'à la promulgation du code de procédure actuel.
[595] Cette ordonnance, a dit M. Roy, dans son rapport à la chambre des Pairs sur le code forestier (1827), fut modifiée et préparée pendant huit années par Colbert et par les hommes les plus habiles que l'on put réunir dans toutes les parties du royaume.
[596] Cette déclaration ne se trouve pas dans la Collection des anciennes lois françaises. Voir Forbonnais, Recherches sur les finances, année 1670.
[597] Les commissaires du Conseil et les députés du Parlement qui prirent part à cette ordonnance, sont: le chancelier Séguier, d'Aligre, de Morangis, d'Estampes, de Sève, Poncet, Pussort, Voisin et Hotman, conseillers d'État; le premier président de Lamoignon et les présidents de Maisons, de Novion, de Mesmes, de Coigneux, de Bailleul, Molé de Champlâtreux, de Nesmond; les conseillers de la grand'chambre de Catinat, de Brillat, Fayer, de Refuges, Paris, Roujault; les députés des enquêtes, Potier de Blanc-Mesnil, de Bragelogne, de Fourcy, Lepelletier, Maupeou et Charton; les conseillers de Bermond, Mandat, Faure, Levasseur, Malo et Leboult; Talon, premier avocat général; de Harlai, procureur général, et Bignon, second avocat général.
[598] Le préambule de cette déclaration porte que la même défense avait été faite par édit du mois d'avril 1667 «laquelle grâce avait produit un grand fruit dans le public.» Cet édit n'est pas cité dans la Collection des lois anciennes. La même déclaration fut renouvelée le 6 novembre 1683, quinze jours après la mort de Colbert, et sans contredit d'après des ordres qu'il avait lui-même donnés.
[599] Cet édit portait que les généraux, lieutenants généraux, maréchaux de camp, intendants et autres officiers, même volontaires, de quelque condition et qualité qu'ils fussent, ne pourraient avoir plus de deux services de viandes et un de fruits qui feraient trois services en tout; qu'il n'y aurait nulles assiettes volantes, que les plats d'un même service seraient de pareille grandeur et qu'il n'y aurait en aucun d'iceux, soit de viande ou de fruits, des mets différents, mais seulement d'une même sorte, à la réserve des plats de rôts où il pourrait être mis différentes espèces de viandes, pourvu qu'il n'y en eût point qui fussent l'une sur l'autre.—Ainsi, au ministère de la guerre, comme dans toutes les autres branches de l'administration, la manie des règlements était la même, et on la retrouvait jusque dans les détails qui semblaient le plus devoir y échapper.
[600] Cette déclaration, dit d'Aguesseau (Œuvres, t. 14, p. 145 et 155), réduisit les Parlements à ne pouvoir faire éclater leur zèle par leurs remontrances, qu'après avoir prouvé leur soumission par l'enregistrement pur et simple des lois qui leur seraient adressées.
Les remontrances que le Parlement essaya à cette occasion furent regardées alors, dit d'Aguesseau, comme le dernier cri de la liberté mourante...
[601] Cet édit fut révoqué au mois d'avril 1674.
[602] Biblioth. roy., Mss. Collection de Genée de Brochot; 3e carton.—Mémoire original de Colbert, contenant 14 feuillets, grand papier, écrits en entier de sa main, à mi-marge, au recto et au verso. Ce mémoire est écrit extrêmement serré, par abréviations, d'une écriture très-difficile à lire, et l'on n'y avance en quelque sorte que mot par mot. C'est avec une peine infinie que je suis parvenu à en reproduire les extraits qui suivent, non sans être obligé de laisser, par intervalles, quelques lacunes qu'il m'a été impossible de combler.—J'ai eu soin, d'ailleurs, de faire imprimer en italique les mots douteux ou remplacés par d'autres, et d'indiquer par quelques points les membres de phrase qui ont été omis. Ce mémoire a dû être écrit par Colbert pour Louis XIV. C'est le manuscrit le plus considérable de ce ministre et son premier jet, ainsi que l'indiquent quelques ratures et des renvois en marge. Il comprend l'histoire des finances et de l'administration depuis 1648 jusqu'au commencement de 1663; mais il renferme surtout des renseignements très-étendus sur les opérations financières et les réformes administratives, effectuées dans les années 1660, 1661, 1662 et 1663.
[603] Peut-être n'y a-t-il que 8 millions. Le chiffre est très-douteux. Dans son réquisitoire, le procureur-général Talon, porta les dépenses faites à Vaux à 9 millions.
[604] Voir, à ce sujet, les justifications de Fouquet; p. 56 de ce volume.
[605] Si les choses se passèrent exactement comme le dit Colbert, il faut avouer que l'intrigue fut ourdie de main de maître. Il est curieux de lire, après ce passage, le texte même de la nomination de Fouquet. Voir p. 4 et 5 de ce volume.
[606] La lettre que Mazarin écrivit à Colbert à cette occasion ne dit rien de tout cela. (Voir page 14 de ce volume.) Il est très-important d'opposer cette lettre, dont l'original existe à la Bibliothèque royale, à la version de Colbert. Ces deux pièces se contrôlant l'une par l'autre, et la lettre de Mazarin, méritant plus de confiance que le mémoire de Colbert, il s'en suivrait qu'il y a beaucoup de passion et d'animosité dans les assertions de ce dernier en tout ce qui concerne Fouquet.
[607] Quelque bienfaisants que dussent être les résultats de la chute de Fouquet, il n'en est pas moins étrange de voir Colbert faire intervenir le doigt de Dieu pour le succès de l'intrigue à laquelle des raisons d'État obligèrent d'avoir recours.
[608] On accusa en effet Fouquet d'avoir entretenu des agents secrets dans les principales cours de l'Europe. L'envoyé à Rome dont il est ici question, était l'abbé de Maucroix, ami de La Fontaine.
[609] Le chef naturel de la Chambre de justice était M. de Lamoignon, en sa qualité de premier président du parlement de Paris; mais bientôt, il cessa d'y aller, et toutes les affaires importantes, notamment celle de Fouquet, furent dirigées par le chancelier Séguier. Il est curieux de comparer le portrait du premier président fait par Colbert à celui que M. de Lamoignon a laissé de ce ministre. Voir, page 151 de ce volume, Histoire de Colbert, chap. V. De son côté, le Journal d'Ormesson, accuse durement M. de Lamoignon d'un excès de faiblesse à l'égard de Colbert.
[610] Biblioth. roy.; département des imprimés. Chambre de justice de 1661. F. 2,953. B, sous chiffre.—Cette curieuse parodie des stances du Cid est manuscrite. Elle est intercalée entre des pièces imprimées. Je ne pense pas qu'elle ait jamais été publiée, Le P. Lelong; dans sa Bibliothèque historique, l'indique comme existant en manuscrit dans une bibliothèque particulière de Dijon, sous le titre de Colbert enragé. J'en ai supprimé cinq stances tout à fait insignifiantes.
[611] Vers le milieu du procès, M. de Chamillart avait remplacé M. Talon, que l'on accusait de ne pas pousser l'affaire assez vivement.
[612] Sainte-Hélène, qui espérait être nommé premier président du parlement de Rouen.
[613] Biblioth. roy., Mss. Mélanges du cabinet du Saint-Esprit. Notes et pièces concernant Fouquet, prisonnier d'État.—Ces pièces proviennent d'un registre in-folio, ayant appartenu à la bibliothèque de l'ordre du Saint-Esprit. Leur pagination dans ce registre était de 2,169 à 2,191. Elles renferment:
1º La copie figurée de l'escrit trouvé dans le cabinet appelé secret de la maison de Monsieur Foucquet, à Saint-Mandé, écrit que j'ai donné en entier dans l'étude sur Fouquet.
2º Un monitoire lu dans toutes les églises de Paris, après la condamnation de Fouquet pour inviter les fidèles à dénoncer tous ceux qui retiennent et dissimulent des biens qui lui appartenaient.—C'est une pièce originale et signée.
3º L'analyse sommaire, manuscrite, des Ordres du Roy et lettres de M. Louvois à M. de Saint-Mars concernant la prison de M. Fouquet dans la citadelle de Pignerol.—Ces ordres et ces lettres dont j'ai donné quelques extraits existent aux Archives du royaume, section historique, carton K, 129, et ils ont été publiés postérieurement par M. Delort, dans son Histoire de la détention des philosophes et des gens de lettres, précédée de celle de Fouquet, de Pélisson et de Lauzun.
4º Enfin, le psaume de David, traduit par Fouquet, que je donne textuellement. Cette pièce, de trois pages in-4º, est écrite en entier de sa main. Seulement, on lit dans la marge gauche de la 1re page, ces mots d'une autre main et d'une écriture plus récente: «Par M. Fouquet, surintendant des finances, prisonnier à Pignerol où il mourut.» Il y a, en regard de chaque verset, dans la marge gauche du manuscrit, également de la main de Fouquet, le texte latin que je n'ai pas cru nécessaire de reproduire en entier.
[614] On lit en regard du titre, à droite, de la main de Fouquet:
«J'ay mis isy quelques nottes pour ceux qui n'entendent pas le latin auquel je me suis assujetty, réduïsant chaque verset latin du pseaume à 4 vers sans mesloigner du sens du prophète.
«Dans les 1ers versets il exhorte tout le monde à louer la miséricorde de Dieu, et comme il repète la pluspart des mesmes mots, j'ay creü au moins debvoir repéter le mot de bonté.
«Il convie dans le 1er verset indifféremment tout le monde.
«Dans le 2e il descend en particulier au peuple d'Israël qui estoit la fin de leglise et comprend tous les chrestiens.
«Dans le 3e il passe aux prestres et gens deglise exprimés par la famille d'Aaron.
«Dans le 4e il excite ceux qui font profession plus particulière de la perfection à louer la bonté divine.»
[615] Voici le texte latin de ce verset: Dominus mihi adjutor, non timebo quid faciat mihi homo.
[616] Texte latin: Meliùs est confidere in Domino quàm confidere in principe.
[617] Texte latin: Meliùs est sperare in Domino quàm sperare in principibus.
[618] Note marginale de la main de Fouquet: «Je me suis assujetty à répéter le mesme vers dans les deux versets suivants pour imiter le latin ou ces mesmes termes sont aussy répétés trois fois.
[619] Note marginale de Fouquet: «Ces deux comparaisons des mouches et du feu despine estant dans le latin, on n'a pas pu les supprimer.»
[620] Le texte latin est beaucoup plus sobre de mots: Non moriar, sed vivam et narrabo opera Domini.
[621] Note marginale de Fouquet: «On n'a pu changer cet endroit sans oster le sceau de la prophétie de la venue de Nostre Seigneur qui est la pierre angulaire de l'Église.—Tous les versets sentendent de luy.»
[622] Texte latin: «O Domine salvum me fac, ô Domìne bene prosperare: Benedictus qui venit in nomine Domini.» Il est probable que Fouquet s'est trompé en copiant et qu'il a mis: vous soit prospère, au lieu de: me soit prospère.
[623] Note de Fouquet: Ce verset et le suivant sont répétés comme dans le latin.
[624] Ces vers m'ont été adressés de Grenoble.—La personne qui a bien voulu me faire cette intéressante communication ne s'étant pas nommée, je la prie de recevoir ici mes remerciements bien sincères pour sa bienveillante attention.
[625] Cette pièce, après la lecture de laquelle toute incertitude sur la profession des ascendants de J.-B. Colbert, doit cesser, est extraite, presque littéralement, des œuvres inédites de P.-J. Grosley, de Troyes, vol. 1er, p. 258 et suiv.—J'ai déjà cité plusieurs pièces de vers faites par des contemporains de Colbert, dans lesquelles ce ministre est désigné comme appartenant à une famille de marchands. Il y a dans le Recueil manuscrit de chanson, vaudevilles, sonnets, épitaphes, etc. (Recueil Maurepas, Biblioth. roy., Mss. 35 vol. in-4º), d'autres pièces qui confirment cette opinion. Dans l'une d'elles on invite le marquis de Seignelay, très-connu par son faste, à porter de ses pères la bure; vers auquel correspond la note suivante: «J.-B. Colbert était fils d'un payeur des rentes de l'hostel-de-ville de Paris et petit-fils d'un marchand de Reims.» On lit en outre dans une chanson de 1681, faisant partie du même recueil, que les filles, de Colbert les duchesses de Chevreuse et de Saint-Aignan avaient fait faire le tabouret qu'elles avaient chez la reine, chez leur cousin, le tapissier.
[626] Odart, prononciation vicieuse d'Edouard (Note de P.-J. Grosley).
[627] Des Mascrani et des Lumagna furent plus tard employés par J.-B. Colbert. (Voir les registres concernant le commerce, de 1669 à 1672, Bibliothèque du Roi et Archives de la marine).
[628] C'était la marraine de J.-B. Colbert. (Voir la pièce précédente.)
[629] Ce Largentier était de Troyes et appartenait à une ancienne famille de négociants. En 1594, il s'était prononcé fortement pour Henri IV, l'avait suivi à Paris et s'était mis dans les fermes où il avait fait fortune. Sully raconte de lui un mot d'une rare impertinence qui donna lieu plus tard à une très-piquante et spirituelle remarque de Henri IV. Un jour Largentier dit au roi qu'un voyage à Fontainebleau lui avait coûté 10,000 écus.—Ventre-saint-gris! s'écria le roi—Oui, Sire, mais c'est que j'ai fait prendre le modèle des frontispices de votre maison pour en faire de pareils à une des miennes que j'ai en Champagne. Peu de temps après; Largentier fut arrêté, pour quelque opération de finance un peu trop irrégulière sans doute, et on l'envoya au Châtelet. «Comment, dit le Roi, à cette nouvelle, est-ce qu'il veut prendre aussi le modèle des frontispices du Châtelet?»
[630] On trouve dans les lettres adressées à Colbert, un grand nombre de lettres de M. Lecamus, chargé de la police de Paris, conjointement avec M. La Reynie, et sous ses ordres. (Bibliothèque du Roi, Mss.) Il est probable qu'elles sont de ce dernier.
[631] Biblioth. roy., Mss. Registres concernant le commerce, année. 1669, nº 204.
[632] Arch. de la mar. Extrait des despesches et ordres du Roy concernant la marine, sous le ministère de M. Colbert, depuis l'année 1669 jusques et y compris l'année 1685, 1 vol. in-folio, manuscrit, p. 424 et suiv.—Le 20 septembre 1669, Colbert avait donné à l'évêque de Béziers, nommé ambassadeur à Madrid, une Instruction sur le fait de commerce. Cette instruction est beaucoup moins complète que celle-ci. On la trouve, à sa date, dans le Registre des despesches, de 1669, et dans les Recherches sur les finances, par Forbonnais, année 1669.
[633] Ce mémoire a été publié par Forbonnais, avec l'orthographe de son époque, dans ses Recherches et considérations sur les finances de France, année 1670.—J'ai donné quelques extraits de ce mémoire, p. 297 et 298.
[634] Biblioth. roy., Mss. Colbert et Seignelay, t. IV, cote 16, pièce I.—La même pièce se trouve aux Archives de la marine, Registres concernant le commerce, année 1671, vol. 1erer, p. 59 et suiv.—J'ai donné quelques extraits de cette pièce, p. 299 de ce volume.
[635] Cette dernière phrase a été ajoutée de la main de Colbert sur la copie de l'instruction qui fut envoyée à son fils et qui appartient à la Bibliothèque royale. Elle ne se trouve pas sur la copie qui existe aux Archives de la marine.
[636] Biblioth. roy., Mss. Colbert et Seignelay, t. IV, cote 16, pièce nº 17.—J'ai donné, dans le corps de l'ouvrage (chap. XIV et XIX, page 299 et 386), des extraits assez étendus de cette instruction, mais en raison de son importance, et afin de montrer la filiation et l'ensemble des idées de Colbert, je crois devoir reproduire ici en entier ce remarquable document.
[637] Biblioth. roy., Mss. Colbert et Seignelay, t. IV, cote 16.—Cette pièce a été publiée par M. Eugène Sue.
[638] Colbert attachait une grande importance à la fidèle transcription de ses dépêches. Les Registres des despecsches concernant le commerce pendant les années 1669, 1670, 1671, 1672, portent en regard de chaque lettre, un vu de sa main.
[639] Les lettres qui suivent sont tirées des Archives de la marine. Celles de l'année 1670, des Registres des despesches concernant le commerce; celles des années 1672, 1675 et 1680, des Extraits des despesches et ordres du Roy concernant la marine sous le ministère de M. Colbert, depuis l'année 1667 jusques et y compris l'année 1683; celle de l'année 1679, des Expéditions concernant le commerce, de 1669 jusqu'à 1683.
[640] Entrepôt.
[641] Note de l'Extrait des despesches.—«Cette lettre n'a été transcrite que pour faire voir avec quelle force et quel ménagement en même temps, M. Colbert écrivait aux plus grands seigneurs, et à ceux même qui étaient le plus en faveur auprès du Roy.»
[642] Arch. de la mar.—Cette lettre, écrite en entier de la main de Colbert, fut sans doute recopiée à cause de quelques surcharges qu'il y avait faites. Le manuscrit original a été intercalé dans les registres des Expéditions concernant la commerce, de 1669 jusqu'à 1683, t. II.
[643] Biblioth. roy., Mss. Fonds dit Suite de Mortemart, no 34. Gros volume in-folio.—Ce volume, à l'aide duquel on pourrait reconstruire en quelque sorte l'hôtel de Colbert, contient l'inventaire général et estimatif de tous les objets qui s'y trouvaient au moment de sa mort, depuis les plus précieux jusqu'aux plus insignifiants. Je me suis borné à en transcrire ici quelques articles.
[644] J'ai renvoyé aux notes pour les manuscrits et ouvrages imprimés au sujet desquels il y a eu lieu de donner quelques indications particulières.—Les ouvrages imprimés et recueils sans noms d'auteurs ont été classés d'après l'ordre alphabétique.
[645] Je crois devoir, en raison de l'importance historique de cette précieuse collection, donner la table des cotes dont elle se compose.
[646] C'est par erreur que ces lettres sont indiquées Arm. XI dans la note 1 de la page 91 de ce volume.
[647] Il y aura deux volumes. Le second n'a pas encore paru.
[648] J'ai omis de citer cet ouvrage dans les trois premières pages de l'Étude sur Fouquet. M. Gozlan a recueilli dans les romans de mademoiselle de Seudéry de curieux détails sur la fête de Vaux, et c'est d'après lui que j'ai reproduit une partie des particularités qui se rattachent à cette fête.
[649] Le titre de l'ouvrage ne porte pas le nom de l'auteur.
[650] Ce volume ne porte pas de nom d'auteur; il est attribué à Lethinois par M. Blanqui, dans sa Bibliographie des principaux ouvrages d'économie politique (Hist. de l'Économie politique, t. II).
[651] Ces deux ouvrages ne portent pas le nom de l'auteur.
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