La grisaille pleure
sur le triste regard
des ombres décharnées
sépulture de vie
aux rêves désertiques
nonchalance du temps
suspendue à l'espace indécis
Ressuscitez bandes d'abrutis
Suspendez cette grisaille
au placard des arrière-cours
laissez consumer vos songes affolants
étreignez-les
à en sortir le nectar enivrant
saoulez-vous en
pour rallumer vos orbites closes
Ainsi régénérés
vous ferez de plus beaux cadavres