Je me baigne dans la pourriture
de ma sécheresse
m'abreuvant au fiel de la terre
j'enfonce mon corps en lambeaux
dans les sables verts d'un tombeau
Je meurs d'espoir d'en sortir
du jour où j'emboîterai le pas
vers un nouveau trépas
Refaçonnée par les ténèbres
habituée d'espace réduit
je marcherai d'appuis nouveaux
sur les sentiers battus
refleuris par les tombeaux