Je me promène en tenue de mort
laissant mon vieux manteau rapiécé
sur une chaise pliante d'usure
Je couche mon corps dans une nuée humide
terrassée d'ignorance figée
prête à l'emploi du temps
Je rêve d'étrangetés sympathiques
osées et laconiques
pudeur indélébile
Je regorge de fantasmes impudiques
paroxysme de vertus oubliées
je bois ma liberté à plein verre
À ta santé ma vie