Chapitre 1
1. Atome. Les électrons sont des particules à charge négative qui occupent des orbitales (correspondant à des niveaux énergétiques) placées autour du noyau atomique. Les électrons liés aux noyaux constituent un atome. Le noyau est constitué de protons à charge positive et de neutrons à charge neutre, lesquels sont à leur tour constitués de quark. Les électrons effectuent de véritables sauts quantiques à l’intérieur de l’atome, en passant du niveau d’énergie minimum, appelé niveau fondamental localisé à la distance minimale du noyau, à des niveaux d’autant plus énergétiques que plus grande est la distance du noyau. Lorsque l’électron retombe au niveau fondamental, l’atome émet un photon, qui représente le « quantum » du champ électromagnétique. Plus grande est l’énergie du photon, plus petite sera sa longueur d’onde. Par exemple, des photons peu énergétiques produisent un rayonnement infrarouge, tandis que les photons très énergétiques produisent un rayonnement ultraviolet. Les électrons, les protons et les neutrons font partie de la famille des fermions, tandis que les photons font partie de la famille des bosons (Massimo Teodorani, L’Atomo e le Particelle Elementari, Macro Edizioni, 2007).
2. Interférence. Superposition de deux ou plusieurs ondes qui donne une nouvelle figure d’onde. L’interférence survient typiquement dans le cas d’ondes qui sont corrélées ou cohérentes l’une avec l’autre, soit parce qu’elles proviennent de la même source soit parce qu’elles ont la même fréquence. Dans les cas quantiques, la superposition d’ondes correspond à une superposition d’états quantiques. Avec une expérience spéciale, il est possible de manipuler la lumière en la faisant passer à travers deux fentes sur un écran jusqu’à ce qu’elles produisent ce qu’on définit des « franges d’interférence ». Ces franges représentent des figures d’interférence et sont caractérisées par des régions claires et par des régions sombres qui correspondent à l’endroit où les ondes lumineuses ont interféré de façon constructive ou destructive. On peut aussi réaliser l’expérience avec un réseau d’électrons ou d’atomes. Le phénomène de l’interférence est l’une des principales preuves expérimentales de la dualité onde-particule que l’on rencontre dans la mécanique quantique.
3. Spin. Moment angulaire (associé à la rotation d’un corps autour de son centre de masse) intrinsèque de l’électron et de toute autre particule. Dans les systèmes quantiques, il est quantisé et ne peut prendre que des valeurs préétablies.
4. Positron. Antiparticule de l’électron. Il a une charge (positive) de signe contraire par rapport à celle de l’électron, tout en ayant la même masse.
5. Polarisation. Il s’agit de l’une des caractéristiques fondamentales des photons. La polarisation de la lumière peut être comprise en termes de phénomène ondulatoire. En effet, les ondes lumineuses qui proviennent de n’importe quelle source lumineuse, se propagent normalement dans toutes les directions, c’est-à-dire horizontalement, verticalement et dans toutes les directions intermédiaires. Si, en revanche, on place un filtre avec des fentes verticales entre la source lumineuse et nous, nous n’apercevrons que l’élément vertical de la lumière, tandis que tous les autres éléments seront réfléchis ou absorbés : de cette façon, nous obtiendrons une polarisation verticale. Si nous utilisions au contraire un filtre avec des fentes horizontales, nous obtiendrions une polarisation horizontale. La polarisation est donc une caractéristique des ondes électromagnétiques et des photons et indique la direction le long de laquelle le champ électrique oscille durant la propagation de l’onde. Dans le cas des expériences sur l’intrication des photons, la polarisation (horizontale ou verticale) joue le même rôle que le spin (positif ou négatif) pour les électrons.
6. Champ magnétique. Entité produite par le mouvement de charges électriques qui exercent une force sur d’autres charges électriques. Un champ électrique détermine un champ magnétique qui lui est orthogonal : les équations de Maxwell du champ électromagnétique le décrivent. Le comportement des substances soumises à l’action magnétique est déterminé par les deux vecteurs H, intensité du champ magnétique, et B, valeur de l’induction magnétique, liés par la relation B = μ H, où µ est la perméabilité magnétique du milieu où l’on considère le champ.
7. Massimo Teodorani, Teletrasporto, Macro Edizioni, 2007.
8. Particules et cosmologie. De 10-43 à 10-35 secondes, le diamètre de l’univers devait être plus ou moins équivalent à celui de la largeur de Planck, c’est-à-dire 10 millions de milliards de fois plus petit qu’un atome d’hydrogène. À cette étape, il n’existait ni temps, ni espace, tandis que toutes les particules de l’univers étaient des « entités virtuelles » en état total d’intrication entre elles.
9. Longueur de Planck. Longueur caractéristique, déterminée en termes de trois constantes fondamentales – la rapidité de la lumière, la constante de Planck et la constante gravitationnelle – qui représente l’échelle la plus petite de l’univers et caractérise le « vide quantique », où les forces quantiques et relativistes s’unifient et où (sur la base de la théorie des supercordes), il n’y a plus 3, mais 10 dimensions.
10. Moment magnétique. Mesure de la force exercée par une source magnétique. Également appelé « moment de dipôle magnétique ».
11. Interprétation de la mécanique quantique. L’ossature de la mécanique quantique se ramifie en différentes interprétations donc le noyau est le comportement de la fonction d’onde. La plus traditionnelle d’entre elles est l’interprétation de Copenhague – mise au point par le danois Niels Bohr, puis perfectionnée par l’allemand Werner Heinseberg et par l’Autrichien Erwin Schrödinger – qui comporte l’effondrement de la fonction d’onde à l’acte de l’observation d’un système quantique et une description totalement probabiliste. D’autres interprétations comme, par exemple, celle du Britannique David Bohm et de l’Américain Hugh Everett (théorie des mondes multiples) excluent en revanche l’effondrement de la fonction d’onde. L’interprétation de Bohm est déterministe et repose sur le phénomène de la non-localisation. D’autres interprétations considèrent comme fondamental le concept de « conscience de l’observateur », tandis que d’autres ne prennent en compte – comme élément interactif avec l’observé – que l’appareil de mesure (comme celle de Copenhagen). Certaines de ces interprétations ont une valeur ontologique (Bohm), alors que d’autres ont une valeur simplement épistémologique (Copenhague). On peut trouver tous les détails sur : http://en.wikipedia.org/wiki/Interpretation_of_quantum_mechanics
12. Énergie du vide quantique. La théorie quantique des champs, qui décrit les interactions entre particules élémentaires en termes de champs, autorise la production d’énergie à partir du vide, même en l’absence de particules. Cette énergie est appelée « énergie de point zéro ». Les calculs de l’énergie du vide, basés sur les diagrammes de Feynman, conduisent à l’existence de « particules virtuelles » – également définies comme fluctuations quantiques –, créées et détruites par le vide. La base de ces processus est entièrement contenue dans l’indétermination quantique.
13. Théorie des supercordes. Elle conçoit les particules fondamentales comme de minuscules unités unidimensionnelles, dont la vibration détermine l’existence de la matière et de l’énergie comme nous les connaissons, et qui substituent toutes les particules décrites dans les modèles traditionnels. Des ensembles différents de dimensions (6 ou 7 en plus des 4 dimensions connues) peuvent s’appliquer aux vibrations de la même corde.
14. Massimo Teodorani, David Bohm, Macro Éditions, 2011.
15. Hologramme. Un hologramme est une photographie tridimensionnelle produite avec la technique du laser (un faisceau monochromatique de rayonnement). L’objet à photographier est d’abord immergé dans la lumière d’un faisceau laser, puis on fait rebondir un second faisceau laser sur la lumière reflétée du premier et le schéma qui résulte de la figure d’interférence, où les deux rayons se rencontrent, est imprimé sur une pellicule. Lorsqu’on développe la pellicule, on ne voit qu’un enchevêtrement de lignes claires et sombres, mais si on l’éclaire à l’aide d’un autre faisceau laser, on voit apparaître l’objet original. Le résultat est tellement réel qu’il donne l’impression de la présence de l’objet, comme si l’on se trouvait devant l’observateur, à tel point qu’il est possible d’y tourner autour et de percevoir les changements de perspective.
16. Ontologie. En philosophie, il s’agit de la branche fondamentale de la métaphysique qui étudie l’être et l’existence et toutes les catégories fondamentales correspondantes. Elle se consacre à trouver quelles entités et quels types d’entité existent effectivement, indépendamment de l’observateur. Ses retombées, en termes de conception de la réalité, sont nombreuses.
17. Épistémologie. Branche de la philosophie qui concerne la nature, l’origine et le but de la connaissance, en particulier la connaissance scientifique, laquelle naît directement de notre observation de la réalité.
18. Inconscient collectif. Terme dérivant de la théorie de Carl Gustav Jung qui indique l’ensemble des contenus psychiques universels préexistants à l’individu et liés au patrimoine global de la civilisation. C’est là que résident les archétypes. L’inconscient collectif pourrait être compris comme l’équivalent psychique du « rayonnement de fond » cosmologique.
19. Massimo Teodorani, Synchronicité. Macro Éditions, 2010.
20. Transformée de Fourier. Opérateur physico-mathématique (du mathématicien français Jean Baptiste Joseph Fourier) qui associe des fonctions à d’autres fonctions, en décomposant notamment une fonction en un spectre continu de ses éléments de fréquence, tandis que la transformation inverse résume la fonction à partir du spectre de ses éléments de fréquence. L’exemple le plus important est la transformée de Fourier d’un signal électromagnétique, entendu comme signal dans le domaine des fréquences.
21. Dendrites. Ramifications d’un neurone, dont le but est de conduire la stimulation électrique reçue par d’autres cellules neurales. La stimulation électrique est transmise sur les dendrites par d’autres neurones à travers les synapses, qui sont placées en différents points de la structure dendritique. Les dendrites jouent un rôle critique dans l’assimilation de ces inputs par les synapses et dans la détermination de la fréquence à laquelle sont émises par le neurone les décharges électriques qui voyagent le long de la membrane cellulaire.
Chapitre 2
22. Chromosome. Macromolécule d’ADN qui constitue une forme physiquement organisée au sein d’une cellule. Il s’agit d’un morceau très long et continu d’ADN, contenant également de nombreux gènes, ces entités élémentaires qui déterminent la transmission des caractères héréditaires.
23. Solitone. Train d’ondes solitaire et très stable qui naît dans un contexte d’oscillation non linéaire.
24. Génome. Autrement connu sous le nom de « patrimoine génétique », c’est l’ensemble des gènes qui constituent un organisme vivant.
25. Synapse. Structure qui permet aux neurones de communiquer entre eux.
26. Algorithme. En informatique, méthode pour résoudre un problème pouvant être appliquée sous la forme d’un programme.
27. Cristaux liquides. Substances dotées de propriétés intermédiaires entre celles d’un liquide classique et celle d’un cristal solide.
28. Super-rayonnement. Mécanisme de rayonnement où un grand nombre de molécules d’eau, dont l’état vibratoire est maintenu dans un état d’ordre par un champ électromagnétique, oscillent à l’unisson dans le temps et dans un espace déterminé. C’est un exemple de cohérence quantique de la matière au sein de laquelle un champ électromagnétique n’est pas irradié. Pour plus d’informations, consulter : http://www.magnetoterapiadocet.com/dett-acqua.asp
29. Cellules eucaryotes. Cellules très évoluées du monde vivant, qui sont capables de reproduction sexuée.
30. Eau et propriétés quantiques. L’eau et les systèmes vivants semblent posséder des propriétés quantiques macroscopiques qui peuvent donner lieu à une forme de « mémoire » pour les fréquences, avec des effets à grande échelle, et à des phénomènes d’intrication entre des systèmes séparés. Il s’agirait dans tous les cas de bio-information. Ce mécanisme pourrait être à la base de phénomènes qui ne sont pas encore bien compris comme la « mémoire de l’eau » (étudiée par le célèbre biochimiste français Jacques Benveniste) et les soins homéopathiques. Il s’agirait à tous les effets de phénomène d’intrication macroscopique. La mémoire de l’eau peut notamment être expliquée comme le résultat de l’intrication des substances qui sont diluées dans l’eau et de l’intrication successive de l’eau avec les entités quantiques dans les processus biochimiques qui sont responsables de la production d’un certain résultat visible ou mesurable.
31. Réseau de spins. Forme de discrétisation de l’espace-temps sur l’échelle de Planck, entendu comme un réseau de spins (dénommés « pixel de la réalité »), inventée par Roger Penrose dans la tentative d’englober la théorie quantique dans celle de la relativité. On peut la considérer comme une théorie alternative à celle des supercordes.
32. EEG. De l’anglais « ElectroEncephaloGraphy », représente la mesure neurophysiologique de l’activité électrique du cerveau obtenue en posant des électrodes sur le crâne, ou dans des cas spéciaux directement sur le cortex cérébral. Les traces qui apparaissent fournissent un électroencéphalogramme qui représente l’évolution des ondes cérébrales. Les neuroscientifiques étudient les fonctions du cerveau en enregistrant les ondes qu’il produit au cours d’un comportement contrôlé de volontaires lors d’expériences de laboratoire.
33. Téléologie. Étude philosophique du possible dessein finaliste ou principe directif présent dans la nature.
34. Kabbale. Forme médiévale de mystique ésotérique d’inspiration hébraïque.
Chapitre 3
35. Ondes cérébrales. Elles se partagent en gros en cinq types, sur une échelle séquentielle de niveau de « cohérence » du cerveau : ondes bêta (14-40 Hz) produites lorsque nous sommes réveillés et dans la vie quotidienne ; ondes alfa (9-13 Hz) produites durant le sommeil ou la méditation ; ondes thêta (5-8 Hz) produites durant les états altérés de conscience, la méditation et probablement également typiques des pouvoirs Psi ; ondes delta (1-4 Hz) produites dans les états de sommeil profond en l’absence d’activité onirique ; ondes gamma (30-42 Hz) typiques des pouvoirs Psi au niveau profond.
36. Ondes ELF. Acronyme de Extremely Low Frequency. Il s’agit d’ondes de très basse fréquence (1-100 Hz), habituellement émises par le champ géomagnétique terrestre, mais également utilisées pour la communication radio avec les sous-marins. Certaines personnes considèrent que les phénomènes Psi peuvent produire ce type d’ondes.
37. Entropie et Néguentropie. L’entropie est un concept central de la thermodynamique (seconde loi) et elle est communément interprétée comme une mesure du degré de désordre d’un système physique donné dans l’univers. La « néguentropie », qui est exactement le contraire de l’entropie, s’applique à des théories physiques non canoniques qui tentent d’expliquer les phénomènes paranormaux, notamment ceux de conscience collective.
38. Massimo Teodorani, Marco Todeschini – Spaziodinamica e Psicobiofisica. Macro Edizioni, 2006.
39. Champ magnétique terrestre. Il s’agit des effets magnétiques produits par le dipôle magnétique (pôles Nord et Sud) où la Terre joue le rôle d’aimant. Il s’étend à des dizaines de milliers de kilomètres d’altitude, dans la magnétosphère. L’activité solaire interagit constamment avec le champ géomagnétique en provoquant parfois de fortes fluctuations. Pour le mesurer, on utilise couramment des magnétomètres de différents types.
40. Résonance de Schumann. Champ électromagnétique dans les ondes ELF qui a son origine dans les décharges de foudre qui rebondissent dans tous les sens entre la surface de la Terre et l’ionosphère, dans la « cavité de Schumann ». Ces ondes se propagent à travers toute la planète avec une faible atténuation et ont une fréquence fondamentale de résonance autour des 8 Hz. Cette fréquence coïncide étrangement avec certaines fréquences typiques des ondes cérébrales.
41. Plasma. Autrement appelé « quatrième état de la matière », le plasma est un gaz ionisé (par « ionisation », nous entendons qu’un électron a été allégé d’une portion significative des molécules et des atomes), et est habituellement considéré comme un état distinct de la matière. La présence de charges libres (électrons et ions) en fait un conducteur électrique pouvant interagir avec les champs électromagnétiques. Le plasma est ainsi un état de la matière où le degré d’ionisation est suffisamment élevé pour que les interactions électromagnétiques entre les particules chargées (ions et électrons) soient déterminantes pour l’évolution dynamique du système. On peut obtenir un plasma en ionisant fortement un gaz par réchauffement.