— Vous, là ! Laissez-la tranquille !
La prière de Dewell Bronk était à peine plus forte qu’un murmure, et il ne fut pas étonnant que les bandits ne l’entendent pas. Il regarda urgemment vers l’aile opposée du transporteur où se trouvait un duo de jeunes Dévarioniens. Ils harcelaient une pauvre vieille femme Twi’lek depuis qu’ils étaient montés à bord. Lorsqu’ils avaient sauté sur son sac, elle avait brièvement résisté, mais désormais, elle regardait les deux jeunes fouiller parmi ses affaires.
Dewell voulait leur dire d’arrêter. Plus fort, cette fois-ci. Il le pouvait : il avait une voix autoritaire, une voix qui faisait sa renommée. Mais c’était sur un autre monde, une planète où sa petite stature ne signifiait rien. Personne n’allait écouter un Kedorzhan rondelet d’un mètre de haut dans la cale la plus basse d’un transporteur de passager.
Il observa les alentours, désespéré. La Pince Tallienne n’avait pas de personnel de sécurité à ce niveau, simplement ce premier officier au regard effrayant à qui Dewell ne voulait plus jamais parler. Ses gardes du corps, qui auraient pu résoudre l’incident en un instant, lui manquaient. Mais il ne les avait pas vus depuis qu’il avait quitté précipitamment son appartement sur Coruscant. Il s’imaginait ne plus jamais les revoir – ni l’appartement.
Non, pour la première fois depuis des années, Dewell Bronk était seul et sans aide. Et, pire que tout, il était incapable d’aider – une nouvelle expérience pour le triple vainqueur de Prix du Meilleur Voisin Bénévole de la Société de Coruscant.
Sa vie avait changé. Et il la détestait déjà.
L’un des Dévaroniens lui jeta un regard noir. Sentant son esprit fuir aussi vite que son courage, Dewell détourna immédiatement la tête. Ses mâchoires moustachues s’affaissèrent, et il s’enfonça dans son siège. Il devenait fou. Comment pouvait-il être le sauveur de quelqu’un, alors qu’il cherchait justement à éviter d’attirer l’attention ?
Inquiet, il tâta une nouvelle fois le poids entre ses pieds. Toutes ses possessions se trouvaient dans un sac, fermé par une petite corde qu’il avait nouée autour de sa hanche. Depuis qu’il était parti, il avait gardé le sac entre ses talons : il ne voulait pas se réveiller et découvrir qu’on le lui avait volé. Non qu’il y ait beaucoup à voler. Les crédits qu’il avait prévus d’utiliser dans sa fuite étaient déjà dépensés, pour payer sa place sur ce transporteur et sur le prochain, et pour le simple repas par jour qu’il était censé s’offrir.
C’était une situation plutôt fâcheuse pour quelqu’un qui avait passé sa vie près des sommets de la galaxie, voyageant à volonté, et souvent sans compter. Cette époque était terminée – et il ne la connaîtrait sûrement plus jamais. Désormais Dewell, qui s’était battu toute sa carrière pour la justice, en était réduit à ne rien faire pendant que des voleurs harcelaient un pauvre être vivant. Il pouvait l’entendre : ils étaient en train de lui tirer ses lekkus. Le cœur de Dewell se serra. Il ne pouvait rien faire.
— Vous ne voulez pas déranger cette femme, fit une voix à proximité.
Elle s’exprimait avec chaleur et confiance. Une voix humaine, pensa Dewell, mais il n’osa pas lever la tête. Encore un jeune héros qui allait se faire écraser.
— Nous ne voulons pas déranger cette femme, grogna alors la voix d’un Dévaronien.
Intrigué, Dewell s’avança et jeta un coup d’œil vers l’autre aile. Les deux bandits avaient lâché le sac de la Twi’lek et se dirigeaient vers l’échelle qui menait vers le niveau supérieur. La personne qui avait parlé en premier était cet homme qui était monté à l’arrêt précédent – celui que Dewell avait mentalement surnommé « le Jeune Père ».
Dewell ne savait pas si l’humain était le père de l’enfant. Il ne savait pas non plus si l’homme était jeune. Les yeux des Kedorzhan étaient aiguisés dans le noir, mais la plupart des autres espèces vivaient dans la lumière. Les Kedorzhan ouvraient rarement les yeux plus largement qu’une fente à la lumière du soleil. Dewell avait toujours refusé de porter une visière, se sentant toujours mieux d’être capable de parler directement dans les yeux de ses interlocuteurs, même si cela signifiait d’avoir des difficultés à différencier une personne d’une autre. Pour Dewell, les gens devenaient alors des ombres, tristes et heureuses, cruelles et innocentes. Dans la vive lumière de la cabine, le Jeune Père était une tâche bienveillante, son visage dissimulé par une sombre capuche pendant qu’il portait l’enfant empaqueté.
Dewell tourna la tête à droite puis à gauche. Personne n’avait vu ni entendu ce qui s’était passé avec les Dévaroniens ; tout le monde s’était déplacé, par crainte d’être impliqué. Et même la Twi’lek partait maintenant, après avoir attrapé son sac, se précipitant vers le compartiment voisin. Le Jeune Père soupira et s’assit dans un siège vacant.
— Voilà qui est bien parlé à ces imbéciles, fit Dewell par réflexe.
Il savait que c’était une erreur pour un fugitif de s’adresser à un étranger, même s’il était chevaleresque. Qui pouvait savoir combien de personnes étaient à sa recherche, et quelles étaient les méthodes utilisées par leurs agents ? Mais l’homme se tourna à peine. Sous la capuche de l’homme, le Kedorzhan distingua deux points bleu-gris étincelants au milieu d’un visage barbu.
— Simplement quelques gamins à mauvais esprit, fit l’homme.
— Je sais reconnaître les mauvais esprits, fit Dewell, son nez remuant dédaigneusement. Ceux-ci étaient des criminels. (Il s’éclaircit la gorge.) Vous devriez aller faire un rapport au capitaine.
— Ce n’est vraiment pas nécessaire.
Dewell soupira, embarrassé. Tellement courageux, se désignant bénévolement pour accomplir ce qui était juste. Le Jeune Père avait pris un risque, mais n’irait pas plus loin. En voyant l’enfant remuer dans ses bras, Dewell sut qu’il ne pouvait pas lui en vouloir.
L’homme vérifia par deux fois les vêtements de l’enfant. Même avec sa vue diminuée, Dewell put constater que l’homme était intrigué.
— Votre enfant a faim, fit Dewell.
— Il a mangé il n’y a pas très longtemps, répliqua le Jeune Père. Je ne pensais pas que c’était à nouveau l’heure.
— L’enfant décide de l’heure, fit Dewell, se sentant un peu plus à l’aise.
Il sourit en voyant l’homme chercher une bouteille dans son sac. Les nouveaux parents étaient toujours amusants. Dewell n’avait eu du temps que pour sept enfants dans sa vie, peu pour un Kedorzhan, mais il avait eu tant d’autres choses importantes à faire. Désormais, en regardant le bambin, Dewell se mit à penser qu’il aurait souhaité passer plus de temps avec ses propres enfants – et se demanda où est-ce qu’ils se trouvaient à l’heure actuelle.
Enfin, il savait où l’un d’eux se trouvait. Le pauvre Tyloor était mort, son corps perdu quelque part sur le champ de bataille. Mort, comme tant d’autres enfants de la République, lors d’un conflit qui n’avait jamais eu de sens pour Dewell. Et tandis que la Guerre des Clones prenait soudainement – et heureusement – fin, la principale bataille de la carrière du Kedorzhan sembla perdue elle aussi.
Les Kedorzhans étaient un peuple petit en taille, en puissance et en nombre. Les jambes courtes et munis de quatre gros doigts dans chaque main, ils avaient migré partout où du travail en sous-main pouvait être trouvé. Tous les mondes avaient très bien accueilli ce peuple au visage dodu : ils gardaient tout pour eux et ne causaient pas d’ennuis. Et lorsque les Kedorzhans avaient finalement obtenu un représentant au Sénat de la République, beaucoup avaient cru que ces petits êtres se conduiraient comme Dewell en ce moment. À l’évidence, ils allaient s’occuper de leurs propres affaires, acceptant les directives des autres espèces tout en essayant de ne pas se faire remarquer.
Mais Dewell et ses illustres prédécesseurs avait défié les attentes, utilisant leur nouveau pouvoir pour se battre pour les plus faibles de la galaxie. Ils avaient vécu en dessous des autres, et cette expérience les avait amenés à aider les autres.
Ceci – et la mort de Tyloor, entres autres – était la raison pour laquelle il avait signé la Pétition des 2000 sans hésiter. Le Chancelier Suprême Palpatine avait dépassé les limites, ratifiant des droits gouvernementaux qui avaient été réservés pour le peuple. Et pas seulement des droits utilisés en urgence. Non, beaucoup de nouvelles mesures étaient simplement arbitraires, retirant la protection aux plus faibles sans aucune raison.
Ses conseillers lui avaient dit de ne pas signer la pétition. Désormais, les Jedi disparus et l’Empire déclaré, beaucoup de ses collègues avaient déjà retirés leurs noms. Dewell ne le ferait pas. Mais il craignait que ce soit le dernier acte de courage de sa vie.
Le misérable premier officier apparut à la porte, aussi saoul qu’auparavant.
— Terminus, fit-il. Dirigez-vous vers le Pad 560 pour atteindre nos correspondances vers la Bordure Extérieure. Sinon, merci pour…
Dewell n’entendit pas le reste, se baissant pour ramasser son sac à ses pieds. Il était temps de bouger de nouveau.
Dewell ne savait pas sur quelle planète il se trouvait, si ce n’est que le ciel était d’un vert brillant, et qu’il avait de nouveau du mal à voir. Dans tous les cas, il était heureux d’avoir quitté la Limace de l’Espace.
Il avait attendu que les Dévaroniens débarquent en premier. Il n’avait pas vu vers où le Jeune Père était parti. C’était dommage, l’humain semblait être un bon parti. Dewell réalisa que sa vie n’allait être que ça. Aller d’un endroit à l’autre, sans jamais avoir de relation durant plus de cinq minutes, encore moins de relation d’amitié. C’était difficile d’avoir une vie comme celle-ci, encore plus de se battre pour elle.
Le dos voûté en traversant ce minable spatioport, son sac fermement en main, il observa la foule aux alentours. Il sentait des yeux sur lui, et bien qu’il ne puisse distinguer clairement aucun des visages, il imaginait le reste. Il repéra un couloir solitaire naviguant entre deux bâtiments de maintenance et s’y dirigea. Ainsi, il pourrait se diriger vers les quais d’embarquement en évitant la majeure partie du trafic piéton.
En descendant l’allée pavée, il entendit un cri bêlant dans un coin. Instinctivement, il recula et jeta un coup d’œil. Un concierge Ortolan, balai en main, était secoué par deux individus en armure blanche. Des soldats clones, de la bien nommée Grand Armée de la République. Dewell n’arrivait pas à entendre ce qu’ils disaient, mais la silhouette bleue était en train de hurler.
C’en était assez ! Oubliant sa taille – et tout le reste le concernant – Dewell chargea.
— Arrêtez ça ! cria-t-il.
Les soldats ne lui portèrent aucune attention. Son vêtement bien serré autour de sa patte, Dewell lança son sac en avant. Il heurta le clone qui tenait le concierge au tibia.
Il avait désormais leur attention, qu’il le veuille ou non. Le soldat lâcha l’Ortolan, qui courut vers l’un des passages sur le côté, abandonnant son matériel de nettoyage. Le soldat attrapa son fusil blaster et le pointa directement sur le Kedorzhan.
— Dewell Bronk ?
Dewell leva la tête, ébahi.
— C’est mon nom.
— Sénateur Bronk, vous êtes en état d’arrestation.
— Sous quelle autorité ?
— Celle de l’Empereur Palpatine, répondit le second soldat en montrant un datapad avec le portrait de Dewell.
Les yeux de Dewell s’ouvrirent de toute leur taille. Bien sûr, les Impériaux n’avaient aucun intérêt à harceler des concierges. Pas encore, en tout cas. C’était un piège, et il s’y était dirigé en plein dedans. Ses bras retombèrent.
— Je suppose que j’aurais dû savoir que c’était un…
Avant qu’il ne puisse terminer, quelque chose d’étonnant se déroula. Le seau du concierge atterrit sur le casque du premier soldat dans un grand bruit, renversant de l’eau mousseuse et obscurcissant totalement la visière du clone. Le second soldat se retourna en relevant son fusil ; à l’évidence, il avait fallu quelqu’un de la taille d’un Wookiee pour renverser le seau sur la tête de son partenaire. Mais il n’y avait personne derrière lui. Au lieu de cela, il y avait quelqu’un à côté de lui – tenant, chose surprenante, un gros vaporisateur. Au moment où Dewell plongea au sol, il entendit le son caractéristique d’un jet et sentit l’odeur de mousse nettoyante.
Relevant la tête, il aperçut l’air comique du soldat, sa visière masquée par la mousse épaisse, remuant son fusil en essayant de tirer au hasard. Mais son assaillant était désormais sur lui, arrachant son arme. La zone était suffisamment ombragée pour que Dewell distingue l’identité de son sauveur.
Le Jeune Père !
D’un mouvement rapide, l’humain frappa le soldat à la tête grâce à la crosse de son fusil blaster. La silhouette en armure recula en titubant, percutant son partenaire au seau sur la tête. Le Jeune Père les fit reculer – Dewell fut incapable de dire comment – les poussant vers un des passages latéraux. C’était une fosse de maintenance, réalisa-t-il. Il entendit une clameur colossale lorsque les deux soldats dévalèrent la fosse.
Le Jeune Père s’avança et repoussa la porte, avant de la verrouiller.
— Ils ne vont plus vous inquiéter, Sénateur.
Dewell observa les alentours.
— Mais où…
Le Jeune Père fit un signe de tête vers un recoin derrière lui. En s’avançant, Dewell distingua la forme du bébé, se reposant confortablement au sommet du chariot du concierge Ortolan. L’homme reprit l’enfant.
— Je pense qu’ils vous suivaient depuis la Limace de l’Espace, fit le Jeune Père. L’Empereur a des agents partout.
Bronk ne demanda pas comment l’homme était au courant.
— Je ne comprends pas. Il y a plein de Kedorzhans – et nous nous ressemblons presque tous. Mes papiers étaient parfaitement falsifiés. Était-ce le premier officier ?
— Les Dévaroniens, je pense. Les falsifications peuvent vous amener loin – mais ils connaissent votre réputation à aider les plus faibles. Je pense qu’ils savaient que vous étiez en fuite, et utilisaient cela pour vous dénicher. Là-bas, puis maintenant ici. (Il indiqua la porte fermée.) Mais ce ne sont que les premiers jours de l’Empire de Palpatine. La prochaine fois, l’informateur pourrait bien être la victime – la femme Twi’lek ou le concierge Ortolan.
— Ce n’est pas dans ma nature de ne pas faire confiance.
— Dans la mienne non plus, fit le Jeune Père en rapprochant l’enfant. (Il se retourna et se remit à marcher.) Votre prochain vol est par là, fit-il. Je vais m’assurer que vous y arriviez.
Bronk parcourut la courte distance jusqu’au Pad 560, heureux que personne n’ait remarqué l’incident précédent. Le vaisseau était à peine mieux que la Limace de l’Espace, mais il était en train de dégazer et prêt à partir, et cela le rendait merveilleux.
Dewell se tenait près de la rampe d’embarquement et regardait le Jeune Père.
— Merci.
L’homme acquiesça simplement et se mit à repartir.
— Cela va toujours être comme ça, n’est-ce pas ? demanda Dewell, les yeux baissés.
Le Jeune Père fit une pause.
— Que voulez-vous dire ?
— La vie en se cachant. En exil. Je vais devoir craindre chaque étranger, chaque communication. Je ne pourrai pas toucher un simple datapad sans craindre que les sbires de Palpatine ne m’observent. (Dewell releva la tête.) J’exagère, n’est-ce pas ?
— J’ai bien peur que non, fit l’homme en acquiesçant avec sympathie. Cela va être ainsi, et même pire encore. Les choses qui vous paraissent basiques, des choses qui vous apportent de la joie et du contentement, vont peut-être vous trahir. Même cette chose qui vous définit – ce désir de vouloir aider les autres.
Dewell observa le vaisseau, puis le flot de passagers, allant d’un côté et de l’autre. En les désignant, le Jeune Père poursuivit, gardant sa tête baissée.
— Vous pensez que les foules offrent une certaine sécurité – mais ça ne fonctionne seulement que si vous n’offrez rien de vous à quiconque. Et ce n’est pas la pire des choses. Des actes sympathiques de la part d’autrui devront être évalués avec scepticisme et suspicion. (Il sourit gentiment.) Les miens également.
Dewell baissa les yeux. L’homme ne lui semblait pas familier – il avait vu distinctement si peu de visages humains qu’il ne se rappelait d’aucun d’eux. Mais il reconnaissait un compagnon de crise lorsqu’il en voyait un.
— Il semblerait que vous soyez dans la même situation.
— Pas exactement, répondit l’homme. Vous avez plus de choix acceptables que moi.
Dewell fixa le sol durant un instant, jusqu’à ce qu’il réalise ce que l’homme voulait dire.
— Je ne peux pas vivre en me cachant. (Prenant une longue inspiration, le Kedorzhan reprit.) Je crois que je devrais faire demi-tour.
L’homme acquiesça, l’air sombre.
— Je devrais me rétracter, et donner mon soutien à Palpatine.
Les mots le rendirent nauséeux tandis qu’il s’éloignait de la rampe.
— Vous seriez en meilleure position pour aider les gens, fit le Jeune Père. Peut-être est-ce le lieu où vous devez être, jusqu’à ce que des gens ayant votre force soient appelés.
— Ma force ! (Dewell éclata de rire.) J’ai peur de chaque lumière trop vive et de chaque bruit trop fort.
— Votre force pourrait vous surprendre, fit le Jeune Père en indiquant l’enfant. Même la plus petite personne peut changer le cours de la galaxie.
— Même votre enfant.
Le Jeune Père baissa les yeux et sourit.
— Même lui.
— J’espère que nous n’aurons pas à attendre aussi longtemps, fit Dewell.
— Je suis d’accord, acquiesça l’homme. Mais je m’y suis préparé. (Il regarda par-dessus son épaule. À l’autre bout du tarmac, un autre transporteur s’apprêtait à décoller.) Voilà mon vol.
Dewell observa l’homme partir.
— Excusez-moi, fit-il. Je ne crois pas avoir compris votre nom.
— Qui je suis n’est plus important, fit le Jeune Père sans se retourner.
Dewell acquiesça.
— Peut-être. Mais ce que vous faites l’est. (Il fit un geste de la main.) Continuez… tant que vous le pouvez.