Cet ouvrage est le 488ème publié

dans la collection À tous les vents

par la Bibliothèque électronique du Québec.

 

 

 

La Bibliothèque électronique du Québec

est la propriété exclusive de

Jean-Yves Dupuis.

 

 



[1] Historique.

[2] Les forêts, terres en bois debout, valent de 10 à 15 francs l’acre (environ un arpent). Celles qui font partie du domaine public, et les terres incultes en font presque toutes partie, sont vendues à prix réduits et presque nominaux, depuis 1 fr. 25 c. jusqu’à 3, 6 et 8 fr. l’acre. La vente de ces terres se fait avec des conditions de paiement raisonnables. Le gouvernement accorde jusqu’à huit et dix années pour ce paiement.

[3] Le Kansas, sa vie intérieure et extérieure, par Sara T. L. Robinson.

[4] John Brown, sa vie, etc., par H. Marquand.

[5] Quoique les campagnes de John Brown, dans le Kansas, aient donné lieu à une foule de rapports, ces rapports sont tellement succincts et contradictoires que nous avouons volontiers avoir plus d’une fois tâché de suppléer par l’imagination aux renseignements qui nous manquaient. Cependant les faits principaux sont authentiques.

[6] Ce terme très expressif, formant onomatopée, a été emprunté par les Franco-Américains aux Anglais. Il vient du verbe to hiss (siffler quelqu’un).

[7] On sait que Bess n’est que l’abréviation de ce nom.

[8] On sait que c’est, en Amérique, la pièce où se tient dans les hôtels le débit de liqueurs et de cigares. Elle est généralement de plain-pied avec la rue.

[9] Qualification donnée, par dérision, dans les États américains aux négresses. On sait qu’en terme de blason, sable signifie noir.

[10] Colon qui a affermé des terres du gouvernement.

[11] Brûlés en mai 1861.

[12] Nous croyons devoir donner ici une copie de cette pièce :

« Charlestown, comté de Jefferson, Virginie, 1er décembre 1859.

» Je donne à mon fils John Brown, ma boussole de géomètre et tous mes autres objets de géométrie, si on peut les retrouver, ainsi que mon vieux monument en granit, qui est actuellement à North Elba, dans l’État de New-York, pour qu’il y fasse graver sur les deux faces une nouvelle inscription, ainsi que je l’indiquerai ailleurs. Ce monument devra néanmoins rester à North Elba, tant qu’un de mes enfants et ma femme habiteront cette localité.

» Je donne à mon fils John ma montre en argent qui a mon nom gravé dans l’intérieur de la boîte.

» Je donne à mon fils Owen Brown ma lorgnette et ma carabine, si on la retrouve, celle dont il me fut fait présent à Worcester, dans le Massachusetts. Je donne aussi audit Owen cinquante livres en espèces, qui lui seront payées sur le produit de la vente du bien de mon père, en considération de ses terribles souffrances au Kansas et de l’état d’infirmité où il se trouve depuis son enfance.

» Je donne à mon fils Salomon Brown cinquante livres en espèces, qui seront prises sur le produit de la vente du bien de mon père, comme équivalent des deux legs déjà mentionnés.

» Je donne à ma fille Ruth Thompson Brown, ma grande vieille Bible, qui contient les mémoranda de la famille.

» Je donne à mes fils, à chacune de mes autres filles, à mon gendre, Henry Thompson, ainsi qu’à chacune de mes belles-filles, une Bible de la plus belle édition qu’on pourra se procurer à New-York ou à Boston, au prix de cinq livres l’exemplaire, qui seront payées comptant sur le produit de la vente des biens de mon père.

» Je donne à chacun de mes petits-enfants qui seront en vie lors du règlement de la succession de mon père, une Bible d’une aussi belle édition que possible (ainsi qu’il est dit plus haut) au prix de trois livres l’exemplaire.

» Toutes ces Bibles devront être achetées en même temps au comptant et aux meilleures conditions.

» Je désire qu’il soit payé, sur le produit net de la succession de mon père, cinquante dollars à chacune des personnes que je vais désigner : à M. Allen Hammond, de Rockville (Connecticut), ou à M. George Kellogg, ancien agent de la compagnie de la Nouvelle-Angleterre dans cette localité, pour le compte et bénéfices de cette Compagnie ; cinquante dollars à Silas Havens, autrefois de Lewisburg (Ohio), si l’on peut le retrouver, et aussi cinquante dollars à un homme, du comté du Stark (Ohio), qui, du vivant de mon père, lui intenta un procès, par l’intermédiaire du juge Humphrey et de M. Upson, d’Aken.

» Cette somme sera payée par J.-R. Brown à l’homme en personne, si on peut le découvrir. Je ne puis me rappeler son nom.

» Mon père arrangea l’affaire à l’amiable avec cet homme, en prenant notre maison avec l’enclos à Manneville.

» Je désire que tout ce qui pourra rester de ma part de la succession de mon père soit distribué par mon frère, et par parts égales, à ma femme et à chacun de mes enfants, ainsi qu’aux veuves de Watkin et Owen Brown.

» John Brown.

» John Avis, témoin. »

[13] Le Pèlerinage du Chrétien vers l’Éternité, ouvrage par John Bunyan.

[14] Premier vers d’un admirable cantique anglais, commençant ainsi :

 

« I’ll praise my Maker with my breath,

And when my voice is lost in death,

Praise shall employ my noblest prouwers.  »

 

Ce qui signifie :

 

« Je louerai mon Créateur avec mon souffle,

Et quand ma voix sera perdue dans la mort,

La louange occupera mes plus nobles facultés. »

[15] Ami du genre humain.

[16] Ainsi toujours pour les tyrans.

[17] La peur a courbé leurs esprits dégénérée.

[18] Beaucoup de détails manquaient au moment où M. Hugo a écrit ce morceau. Il y eut cinq condamnations à mort.