LABYRINTHE
Pose tes yeux effrayés près du lit marin
surtout ne bouge pas
les oiseaux te croient mort
noyé dans les sèves de l'enfance
si j'osais
j'emmurerais ton silence
dans le labyrinthe de tes doigts
étreignant la lumière
ordonne
et ma parole contaminera le pays
de ma chambre
tapissée de feuillage
et de plaisirs anciens
sous un ciel voyou