{1} Du mot brekhoun, hâbleur.
{2} Corporation de marchands divisée en trois classes (ghildes), suivant l'importance de la patente payée.
{3} Gentilhomme campagnard.
{4} Petites rondelles de bois enfilées dans une lanière.
{5} Ce nom signifie bai avec le chanfrein blanc.
{6} Arc de bois qu'on place au-dessus de la tête du cheval.
{7} Bottes en feutre durci qu'on met par-dessus la chaussure en cuir.
{8} Morceaux de toile dont les paysans russes s'enveloppent les pieds en guise de chaussettes.
{9} Femme de moujik.
{10} Kresti, carrefour ; devient parfois, comme ici, un véritable nom de lieu.
{11} Nom de l'auteur — exactement Paülson — d'une chrestomathie élémentaire.
{12} Lots de terrain concédés aux paysans affranchis par leurs anciens seigneurs.
{13} Le paysan russe, jusqu'à nos jours, travaillait généralement la terre en commun, non seulement par familles, mais même par villages entiers.
{14} Dans chaque famille de moujik, le père a une autorité absolue, qu'il abandonne parfois, lorsqu'il est trop vieux, à l'un de ses fils, qui devient alors le maître obéi de tous.
{15} Oiseau de proie. (Note BRS)
{16} En russe polati, sorte de faux plancher, prolongeant la plate-forme du poêle et s'appuyant au mur opposé de l'izba. Ces planches, de même que le grand poêle de maçonnerie qui se trouve dans toute izba, servent de couche aux habitants.
{17} Sorte de lit de camp en planches, comme les polati, mais disposé plus bas.
{18} C'est en retournant le verre, l'orifice appliqué contre la soucoupe, que les moujiks indiquent qu'ils ne veulent plus boire.
{19} Exclamation russe pour arrêter les chevaux.
{20} Courroies avec lesquelles on attache les deux bouts de la douga aux brancards.
{21} Une sagène cubique égale environ dix stères.
{22} Une désiatine égale un hectare.
{23} Expression proverbiale qui peut être rendue par : faire prendre des vessies pour des lanternes.