i « Les violences aux personnes se divisent en deux, les violences dites crapuleuses, violences quand on fait un braquage ou un viol, et les violences dites intra-familiales, 5 % chacune (en fait 50 %). Les violences crapuleuses ont diminué depuis 2002, vous le savez aussi, et celles qui ont augmenté ce sont les violences intra-familiales, violences extrêmement préoccupantes. La question que je me pose, Monsieur le Président, et je le dis en toute humilité, est-ce que les violences faites aux femmes ont-elles augmenté ou est-ce que, heureusement, les femmes victimes aujourd’hui osent porter plainte alors qu’il y a trente ans ou quarante ans elles n’osaient pas porter plainte et c’est ma seule remarque. Je veux dire d’ailleurs une chose c’est que j’ai changé la législation parce que une femme victime de son bourreau et peu lui importe que le bourreau soit le mari ou le conjoint, devait quitter le domicile conjugal la nuit avec les enfants, j’ai fais en sorte que dorénavant c’est le bourreau qui devra quitter le domicile conjugal ». Émission Ripostes France 5, 10 décembre 2006.

ii Aspects de la criminalité et de la délinquance constatées en France en 2004 par les services de police et les unités de gendarmerie, La Documentation Française, PARIS 2005

iii « Éléments de mesure des violences entre conjoints », Valérie BONVOISIN, OND, 2006

iv Alain BAUER, « c’est en 1964 que la criminalité en France va prendre son essor », communication à l’Académie des Sciences, octobre 2006.

v L’Express du 18 mai 2005, Le Canard Enchaîné du 24 mai 2005, Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2007.

vi « un rapport sur quoi ? … je vous garantis que si vous voulez ce rapport, je vous le communiquerai ». Émission Ripostes France 5, 10 décembre 2006.

vii Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2007, p. 20.

viii Nous avons signé cet appel et proposé dans notre ouvrage « Traité de démagogie appliquée » (Michalon 2006) de créer un « Conseil National de Politique Criminelle » chargé d’une mission de recherche et d’information.

ix Voir par exemple France 2, « à vous de juger ».

x Rapport de l’Assemblée Nationale : « la France face à ses prison ». Rapport du Sénat « Les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires en France ».

xi En 2005, sur 81 629 entrées en détention provisoire, on compte 29 466 personnes en procédure de comparution immédiate et 28 387 faisant l’objet d’une information .

xii Décisions n°86-215 du 3 septembre 1986 et 93-334 du 20 janvier 1994.

xiii 25 mars 2006, discours d’accueil des nouveaux adhérents de l’UMP, www.u-m-p-paris.org

xiv Le Monde 29 sept 2005.

xv Loi 98-458 du 17 juin 1998 sur le répression des infractions sexuelles et la protection des mineurs.

xvi Jean-Claude Pénochet, secrétaire général du Syndicat des psychiatres des hôpitaux : « on donne un axe central à la psychiatrie : non plus celui de soigner, mais celui de contrôle des libertés et de régulateur des conflits sociaux ».

xvii Rapport de MM. Philippe Goujon et Charles Gautier, « Les délinquants dangereux atteints de troubles psychiatriques : comment concilier la protection de la société et une meilleure prise en charge médicale » ; rapport no420, 2005-2006.

xviii Audition devant la commission des finances de l’Assemblée Nationale, le 4 novembre 2004.

xix Un Collectif national unitaire de résistance à la délation a été créé, composé de syndicats et d’associations, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans toute la France pour demander le retrait de ces dispositions et de ce texte qualifié de liberticide qui, outre l’incitation à la délation, « met en place le contrôle et le fichage des personnes présentant des difficultés sociales, éducatives et financières ».