CHAPITRE IX: Un autre Monde
Quelque chose d’humide réveilla Trenton, c’était un chiffon posé sur son front.
Il tenta de l’ôter mais se rendit compte que ses bras étaient entravés à la barre du lit.
C’était un lit d’hôpital.
Maintenant il avait les yeux grands ouverts, et remarqua que le plafond était peint en jaune, une ampoule de couleur verte fournissait à la pièce une étrange lumière chlorophylle.
Il pouvait bougé le cou et entr’apercevoir un drôle de mobilier, une table basse, posé dessus plusieurs bouteilles.
On lui avait enlevé ses vêtements, et il portait maintenant une espèce de pagne.
Il avait mal à la tête, il avait comme des vertiges, il se rendit compte qu’on l’avait drogué, visiblement, on lui avait administré des calmants, pourquoi? Il l’ignorait.
Il cru un moment avoir perdu ses jambes, mais senti l’acier froid au bout de ses orteils signe qu’il était encore entier.
Soudain, la porte s’ouvrit et deux hommes portant des masques et des bonnets de chirurgiens entrèrent, la couleur de leurs blouses était surprenante, toute rouge.
L’un des deux posa la main sur son front et émis un bref murmure.
Il avait comme son collègue, la peau mâte.
Tel ne fut pas la surprise de Trenton quand il s’adressa à son collègue dans une étrange langue que Trenton comprit comme étant du Russe!
Trenton qui comprenait le Russe, demanda au médecin ce qui lui était arrivé.
Quand ils entendirent Trenton prononcé ses paroles en Russe, ils reculèrent, les yeux exorbités l’un d’eux poussa un cri de surprise.
Et tout à coup, ils sortirent en courant.
Trenton resta là pantois, il n’y comprenait rien.
De toute façon, il s’était fait déjà une idée, pour une raison encore inconnu il se trouvait aux mains de russes, que c’était-il passé? Il l’ignorait, il savait pourtant qu’il était prisonnier, sinon pourquoi l’avoir attaché?
Après un long moment, les deux chirurgiens revinrent, mais maintenant ils n’étaient plus seuls, trois autres individus, vêtus eux de ciré brun firent leurs apparitions.
Les trois nouveaux venus portaient des casquettes à bord rectangulaires.
Il y avait deux hommes et une femme, celui du centre commandait, car il portait toute une série de décorations dont l’origine était inconnue à Trenton.
Tout échappait à Trenton, le genre de casquettes que portaient ces russes, ensuite les décorations, elles étaient étranges pour des médailles soviétiques.
Mais Trenton n’eut pas le loisir de se poser plus de questions, le chef qui commandait le groupe demanda aux médecins des informations sur son état de santé, ont lui répondit que Trenton allait bien.
Il congédia les deux médecins, et plaça ses deux acolytes des deux cotés du lit.
Quand à lui il posa les deux mains sur les pieds du lit et demanda à Trenton toujours en russe.
"Qui êtes vous? Qui vous a appris notre langue?"
Il se garda bien de répondre, il avait remarqué la surprise et l’état de choc dans lequel il avait mis les deux médecins, il semblait que parler Russe eut un quelconque intérêt pour ses inconnus, et Trenton savait cela.
"Pourquoi cet question?" demanda Trenton.
Il lu encore la même expression de surprise dans les visages des trois russes.
La femme le regarda avec dégoût, quand au chef, il serra les dents.
"Comment oses il!" Dit-il furieux.
Il ôta sa casquette et s’essuya le front avec son mouchoir, Trenton eut la surprise de sa vie!
L’homme avait les oreilles pointues! Un peu comme les lutins!
"Amenez le au centre 24" ordonna le chef à ses deux acolytes.
Trenton était au comble de la surprise, il se laissa libérer et mettre une paire de menottes sans résister, si ce n’avait pas été ce moment de surprise, il aurait tenté quelque chose.
Ont le sorti de sa chambre, il était toujours vêtu de son pagne et tenu par les deux acolytes du chef aux oreilles pointus.
Ils croisèrent d’autres malades, et Trenton constata qu’ils étaient tous affublés du même type d’oreilles pointues, il n’y comprenait rien.
En passant dans les couloirs, Trenton aperçu l’espace d’une seconde une salle dans lequel étaient étendu deux corps, visiblement morts, il reconnu l’un des corps comme étant l’un des marins du pneumatique. Où était alors Flint?
On le poussa vers la sorti, où une lumière vive et un soleil fade le frappèrent au visage, il se cacha un moment la vue de ses mains menottés, le temps de s’habituer à cette soudaine éruption de lumière.
La neige tombait par petits flocons, la rue était bondée de gens, des hommes des femmes et des enfants ont se serait cru à New York un jour de Noël!
Il n’avait pas fait attention au véhicule stationné à l’entrée de l’hôpital, on le poussa à l’intérieur sans ménagement.
Le chauffeur reçu comme consigne de démarrer au plus vite.
Le chef, se tourna vers Trenton, assis à l’arrière entre les deux gardes.
"Tu va parler après un petit séjour au centre 24." Dit-il en crachant sur son visage.
Trenton s’essuya le visage, garda son calme, il commençait à retrouver un peu ses esprits, les effets du calmant se dissipaient.
Mais il n’était pas encore remis pour tenter quoi que ce soit, en plus il était curieux de savoir ce qu’ont lui réservait comme nouvelle surprise.
Des lutins parlant Russe, c’était assez inhabituel pour nécessiter de sa part une enquête.
Il remarqua que le véhicule était silencieux, il comprit par quel miracle se véhicule n’émettait aucun bruit de moteur en voyant un autre véhicule les dépassé.
Il portait sur le toit comme une petite bouteille.
Ce véhicule marchait ou au charbon ou au gaz, encore une originalité de ce pays!
Autre surprise, au carrefour, malgré la densité soudaine de véhicules, il n’y avait aucun bouchon, à chaque carrefour un officier de police, masculin ou féminin assurait la bonne marche de la circulation, chose intéressante, tous étaient d’un certain âge, si ce n’est dire, vieux.
Dans les rues, Trenton aperçu des passants flânant le long des échoppes, tout était bien ordonné, personne ne traversait en dehors des clous, ni ne bousculait personne sur la voie.
Il avait l’impression pour un peu de se retrouver en URSS !
En traversant un grand pont, Trenton vit travaillant sur les bords du pont des individus presque nues et portant des chaînes sous ce froid sibérien. Ils étaient sous la garde de trois vieux.
A leur passage, celui qui commandait salua en levant le poing droit.
Ses travailleurs forcés avaient l’aspect de spectre tant leurs visages et leurs corps étaient émacié par manque de nourriture, ont pouvait voir sur certains les côte sortirent.
Aucun n’avait les oreilles pointues!
Le véhicule stoppa subitement, et la portière arrière s’ouvrit, et des bras puissant sortir Trenton du véhicule.
Quatre canons de fusils étaient braqués sur sa tempe.
Le chef qui était un Narodny Komissar (Commissaire du Peuple) se faisait appelé Igor Akevich descendit du véhicule, et ordonna à ses hommes de conduire Trenton à l’intérieur de l’immeuble qui était situé au centre d’une série de building officiels.
Trenton entre six gardes maintenant, entra dans l’immeuble sans se faire priez.
A l’entrée trônait un portrait géant d’une femme âgée sous le portrait peint était inscrit un texte.
"Helena Spovitch première secrétaire du parti"
De plus en plus invraisemblable, des communistes aux oreilles pointus!
Dans le hall, il y avait foule, une demi douzaine de personnages mal et féminin vêtus de cirés bruns, entraient et sortaient des ascenseurs, des civils passaient ça et là porteurs de papiers, Trenton surpris une conversation animé entre deux de ses civils, le premier se plaignait de devoir refaire son passeport intérieur tandis que l’autre lui expliquait que pour la situation était bien meilleur, étant membre du Parti il jouissait de tous les avantages, et il fini par conseillé a son interlocuteur de prendre ça carte du parti. Il appris aussi que la ville dans laquelle il se trouvait s’appelait Zenagorod.
Ont conduisit Trenton en ascenseur jusqu’au dernier étage selon lui.
Au bout du couloir, après passage devant trois gardes armés, se trouvait une pièce, en traversant le couloir, Trenton pouvait entendre des cris de douleur et des gémissements sortirent des différentes pièces traversées.
Les gardes ne parlaient pas, ont lui ouvrit la porte de la pièce du fond.
Elle était plongée dans le noir, Igor Akevich souffla dans son oreille:
"Entre!"
Ont le poussa vers une chaise basse, tout en gardant la pièce dans le noir.
Ont l’attacha a la chaise, seul une lueur était visible, celle que faisait la cigarette d'Akevich.
"Tu es ici pour subir un interrogatoire, tu n’y échappera pas, je vais te détailler la marche à suivre, ce que tu subira, puis après je te laisserais une heure pour méditer sur ton sort, tu parlera de gré ou de force. D’abord, nous te briserons les doigts, mais pour que tu les sentent et souffre, ce seront le bout de tes doigts, ensuite, les jambes."
Il s’arrêta soudainement, la porte s’était ouverte subitement, et la lumière envahi la pièce.
Un gros individu entra et pris à part Akevich.
"Que faites-vous camarade Komisar Akevich?"
L’intéressé baissa la tête.
"Camarade Komisar je m’apprêtait à interroger ce suspect."
Il leva un oeil sur Trenton.
"C’est celui dont vous avez mentionné la venue? Laissez faire le colonel Tavrich c’est notre meilleur spécialiste, il parlera."
Akevich allait protester quand il se retint, et baissa la tête en signe de soumission.
"Compris camarade."