Cet ouvrage est le 468ème publié

dans la collection À tous les vents

par la Bibliothèque électronique du Québec.

 

 

 

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Jean-Yves Dupuis.

 

 



[1] Les Canadiens-français désignent ainsi les gens qui font la traite des pelleteries dans l’Amérique septentrionale.

[2] Sorte de jambières de peau en usage chez les aborigènes de l’Amérique.

[3] Ceux de mes lecteurs qui désireront des détails biographiques plus intimes sur Nick Whiffles n’auront qu’à consulter ma collection des Drames de l’Amérique du Nord, publiée chez MM. Lévy.

[4] Dans le désert américain, on appelle francs-trappeurs les aventuriers qui n’appartiennent pas aux grandes compagnies de pelleteries. Pour elles ce sont des contrebandiers.

[5] Ce terme, essentiellement canadien-français, sert à désigner un bonnet de pelleterie.

[6] Les gens du désert américain s’obstinent à dire buffle et non bison.

[7] Capot ; terme canadien. Nous disons capote, redingote, paletot.

[8] Rassade, terme donné par les sauvages et les métis de l’Amérique septentrionale aux broderies qu’ils font avec des coquillages, des baies, des graines de verres ou des piquants de porc-épic.

[9] Locution canadienne, pour montagnard.

[10] Du vieux mot français, conservé par les Canadiens et dont nous avons fait trappe.

[11] Torquette de tabac. Tabac pressé et roulé en forme de corde pour en diminuer le volume.

[12] Les trappeurs appellent établissements les lieux habités par les civilisés, c’est-à-dire nos villes, villages, etc.

[13] Voir les Pieds-Noirs. – Michel Lévy frères, éditeur.

[14] On sait que les Anglais désignent volontiers le diable sous le nom de Nick, Old Nick, etc.

[15] Autrement dit Guillaume le roide.

[16] On sait que c’est le terrible couteau américain.

[17] Les Anglo-américains ont donné aux Canadiens-français le sobriquet de mangeux de lard.

[18] Dans le désert américain, voyageur, trappeur, coureur des bois, chasseur, sont synonymes.

[19] Bruin, ours, terme anglais, équivalent de Martin.

[20] Les caches, dans le Nord-Ouest, sont des trous, des espèces de silos où les trappeurs enfouissent soit des vivres, soit des armes, soit des paquets de pelleteries pour les reprendre quand ils en ont besoin.

[21] Dans le Nord-Ouest américain, on appelle ainsi la partie d’un lac on d’une rivière, souvent asséché, qui s’encaisse tout à coup au milieu des terres – en un mot une sorte de goulot.

[22] Voir les Pieds-Noirs.

[23] Dans le Nord-Ouest américain, on appelle bourgeois, tout facteur qui fait la traite des pelleteries pour son propre compte.

[24] Locution canadienne ; être écarté c’est être en démence.

[25] Hors la loi ; condamné par les tribunaux.

[26] Femme indienne. « La famille de ce mot s’étend depuis les Kinstmann en Canada et les Montagnards d’Acadie, jusqu’aux Nanticokes, sur les confins de la Virginie », dit Duponceau, dans son Mémoire sur les langues d’Amérique.

[27] La rivière Rouge du Nord est ainsi appelée par les Indiens et les trappeurs.