CHAPITRE III.
LE CHRISTIANISME CHANGE LES CONDITIONS DU GOUVERNEMENT.
La victoire du christianisme marque la fin de la société antique. Avec la religion nouvelle s'achève cette transformation sociale que nous avons vue commencer six ou sept siècles avant elle.
Pour savoir combien les principes et les règles essentielles de la politique furent alors changés, il suffit de se rappeler que l'ancienne société avait été constituée par une vieille religion dont le principal dogme était que chaque dieu protégeait exclusivement une famille ou une cité, et n'existait que pour elle. C'était le temps des dieux domestiques et des divinités poliades. Cette religion avait enfanté le droit; les relations entre les hommes, la propriété, l'héritage, la procédure, tout s'était trouvé réglé, non par les principes de l'équité naturelle, mais par les dogmes de cette religion et en vue des besoins de son culte. C'était elle aussi qui avait établi un gouvernement parmi les hommes: celui du père dans la famille, celui du roi ou du magistrat dans la cité. Tout était venu de la religion, c'est-à-dire de l'opinion que l'homme s'était faite de la divinité. Religion, droit, gouvernement s'étaient confondus et n'avaient été qu'une même chose sous trois aspects divers.
Nous avons cherché à mettre en lumière ce régime social des anciens, où la religion était maîtresse absolue dans la vie privée et dans la vie publique; où l'État était une communauté religieuse, le roi un pontife, le magistrat un prêtre, la loi une formule sainte; où le patriotisme était de la piété, l'exil une excommunication; où la liberté individuelle était inconnue, où l'homme était asservi à l'État par son âme, par son corps, par ses biens; où la haine était obligatoire contre l'étranger, où la notion du droit et du devoir, de la justice et de l'affection s'arrêtait aux limites de la cité; où l'association humaine était nécessairement bornée dans une certaine circonférence, autour d'un prytanée, et où l'on ne voyait pas la possibilité de fonder des sociétés plus grandes. Tels furent les traits caractéristiques des cités grecques et italiennes pendant la première période de leur histoire.
Mais peu à peu, nous l'avons vu, la société se modifia. Des changements s'accomplirent dans le gouvernement et dans le droit, en même temps que dans les croyances. Déjà, dans les cinq siècles qui précèdent le christianisme, l'alliance n'était plus aussi intime entre la religion d'une part, le droit et la politique de l'autre. Les efforts des classes opprimées, le renversement de la caste sacerdotale, le travail des philosophes, le progrès de la pensée, avaient ébranlé les vieux principes de l'association humaine. On avait fait d'incessants efforts pour s'affranchir de l'empire de cette vieille religion, à laquelle l'homme ne pouvait plus croire; le droit et la politique, comme la morale, s'étaient peu à peu dégagés de ses liens.
Seulement, cette espèce de divorce venait de l'effacement de l'ancienne religion; si le droit et la politique commençaient à être quelque peu indépendants, c'est que les hommes cessaient d'avoir des croyances; si la société n'était plus gouvernée par la religion, cela tenait surtout à ce que la religion n'avait plus de force. Or, il vint un jour où le sentiment religieux reprit vie et vigueur, et où, sous la forme chrétienne, la croyance ressaisit l'empire de l'âme. N'allait-on pas voir alors reparaître l'antique confusion du gouvernement et du sacerdoce, de la foi et de la loi?
Avec le christianisme, non-seulement le sentiment religieux fut ravivé, il prit encore une expression plus haute et moins matérielle. Tandis qu'autrefois on s'était fait des dieux de l'âme humaine ou des grandes forces physiques, on commença à concevoir Dieu comme véritablement étranger, par son essence, à la nature humaine d'une part, au monde de l'autre. Le Divin fut décidément placé en dehors de la nature visible et au-dessus d'elle. Tandis qu'autrefois chaque homme s'était fait son dieu, et qu'il y en avait eu autant que de familles et de cités, Dieu apparut alors comme un être unique, immense, universel, seul animant les mondes, et seul devant remplir le besoin d'adoration qui est en l'homme. Au lieu qu'autrefois la religion, chez les peuples de la Grèce et de l'Italie, n'était guère autre chose qu'un ensemble de pratiques, une série de rites que l'on répétait sans y voir aucun sens, une suite de formules que souvent on ne comprenait plus, parce que la langue en avait vieilli, une tradition qui se transmettait d'âge en âge et ne tenait son caractère sacré que de son antiquité, au lieu de cela, la religion fut un ensemble de dogmes et un grand objet proposé à la foi. Elle ne fut plus extérieure; elle siégea surtout dans la pensée de l'homme. Elle ne fut plus matière; elle devint esprit. Le christianisme changea la nature et la forme de l'adoration: l'homme ne donna plus à Dieu l'aliment et le breuvage; la prière ne fut plus une formule d'incantation; elle fut un acte de foi et une humble demande. L'âme fut dans une autre relation avec la divinité: la crainte des dieux fut remplacée par l'amour de Dieu.
Le christianisme apportait encore d'autres nouveautés. Il n'était la religion domestique d'aucune famille, la religion nationale d'aucune cité ni d'aucune race. Il n'appartenait ni à une caste ni à une corporation. Dès son début, il appelait à lui l'humanité entière. Jésus-Christ disait à ses disciples: « Allez et instruisez tous les peuples. »
Ce principe était si extraordinaire et si inattendu que les premiers disciples eurent un moment d'hésitation; on peut voir dans les Actes des apôtres que plusieurs se refusèrent d'abord à propager la nouvelle doctrine en dehors du peuple chez qui elle avait pris naissance. Ces disciples pensaient, comme les anciens Juifs, que le Dieu des Juifs ne voulait pas être adoré par des étrangers; comme les Romains et les Grecs des temps anciens, ils croyaient que chaque race avait son dieu, que propager le nom et le culte de ce dieu c'était se dessaisir d'un bien propre et d'un protecteur spécial, et qu'une telle propagande était à la fois contraire au devoir et à l'intérêt. Mais Pierre répliqua à ces disciples: « Dieu ne fait pas de différence entre les gentils et nous. » Saint Paul se plut à répéter ce grand principe en toute occasion et sous toute espèce de forme: « Dieu, dit-il, ouvre aux gentils les portes de la foi. Dieu n'est-il Dieu que des Juifs? non, certes, il l'est aussi des gentils… Les gentils sont appelés au même héritage que les Juifs. »
Il y avait en tout cela quelque chose de très-nouveau. Car partout, dans le premier âge de l'humanité, on avait conçu la divinité comme s'attachant spécialement à une race. Les Juifs avaient cru au Dieu des Juifs, les Athéniens à la Pallas athénienne, les Romains au Jupiter capitolin. Le droit de pratiquer un culte avait été un privilège. L'étranger avait été repoussé des temples; le non-Juif n'avait pas pu entrer dans le temple des Juifs; le Lacédémonien n'avait pas eu le droit d'invoquer Pallas athénienne. Il est juste de dire que, dans les cinq siècles qui précédèrent le christianisme, tout ce qui pensait s'insurgeait déjà contre ces règles étroites. La philosophie avait enseigné maintes fois, depuis Anaxagore, que le Dieu de l'univers recevait indistinctement les hommages de tous les hommes. La religion d'Éleusis avait admis des initiés de toutes les villes. Les cultes de Cybèle, de Sérapis et quelques autres avaient accepté indifféremment des adorateurs de toutes nations. Les Juifs avaient commencé à admettre l'étranger dans leur religion, les Grecs et les Romains l'avaient admis dans leurs cités. Le christianisme, venant après tous ces progrès de la pensée et des institutions, présenta à l'adoration de tous les hommes un Dieu unique, un Dieu universel, un Dieu qui était à tous, qui n'avait pas de peuple choisi, et qui ne distinguait ni les races, ni les familles, ni les États.
Pour ce Dieu il n'y avait plus d'étrangers. L'étranger ne profanait plus le temple, ne souillait plus le sacrifice par sa seule présence. Le temple fut ouvert à quiconque crut en Dieu. Le sacerdoce cessa d'être héréditaire, parce que la religion n'était plus un patrimoine. Le culte ne fut plus tenu secret; les rites, les prières, les dogmes ne furent plus cachés; au contraire, il y eut désormais un enseignement religieux, qui ne se donna pas seulement, mais qui s'offrit, qui se porta au-devant des plus éloignés, qui alla chercher les plus indifférents. L'esprit de propagande remplaça la loi d'exclusion.
Cela eut de grandes conséquences, tant pour les relations entre les peuples que pour le gouvernement des États.
Entre les peuples, la religion ne commanda plus la haine; elle ne fit plus un devoir au citoyen de détester l'étranger; il fut de son essence, au contraire, de lui enseigner qu'il avait envers l'étranger, envers l'ennemi, des devoirs de justice et même de bienveillance. Les barrières entre les peuples et les races furent ainsi abaissées; le pomoerium disparut; « Jésus-Christ, dit l'apôtre, a rompu la muraille de séparation et d'inimitié. » — « Il y a plusieurs membres, dit-il encore; mais tous ne font qu'un seul corps. Il n'y a ni gentil, ni Juif; ni circoncis, ni incirconcis; ni barbare, ni Scythe. Tout le genre humain est ordonné dans l'unité. » On enseigna même aux peuples qu'ils descendaient tous d'un même père commun. Avec l'unité de Dieu, l'unité de la face humaine apparut aux esprits; et ce fut dès lors une nécessité de la religion de défendre à l'homme de haïr les autres hommes.
Pour ce qui est du gouvernement de l'État, on peut dire que le christianisme l'a transformé dans son essence, précisément parce qu'il ne s'en est pas occupé. Dans les vieux âges, la religion et l'État ne faisaient qu'un; chaque peuple adorait son dieu, et chaque dieu gouvernait son peuple; le même code réglait les relations entre les hommes et les devoirs envers les dieux de la cité. La religion commandait alors à l'État, et lui désignait ses chefs par la voix du sort ou par celle des auspices; l'État, à son tour, intervenait dans le domaine de la conscience et punissait toute infraction aux rites et au culte de la cité. Au lieu de cela, Jésus-Christ enseigne que son empire n'est pas de ce monde. Il sépare la religion du gouvernement. La religion, n'étant plus terrestre, ne se mêle plus que le moins qu'elle peut aux choses de la terre. Jésus- Christ ajoute: « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » C'est la première fois que l'on distingue si nettement Dieu de l'État. Car César, à cette époque, était encore le grand pontife, le chef et le principal organe de la religion romaine; il était le gardien et l'interprète des croyances; il tenait dans ses mains le culte et le dogme. Sa personne même était sacrée et divine; car c'était précisément un des traits de la politique des empereurs, que, voulant reprendre les attributs de la royauté antique, ils n'avaient garde d'oublier ce caractère divin que l'antiquité avait attaché aux rois-pontifes et aux prêtres-fondateurs. Mais voici que Jésus-Christ brise cette alliance que le paganisme et l'empire voulaient renouer; il proclame que la religion n'est plus l'État, et qu'obéir à César n'est plus la même chose qu'obéir à Dieu.
Le christianisme achève de renverser les cultes locaux; il éteint les prytanées, brise définitivement les divinités poliades. Il fait plus: il ne prend pas pour lui l'empire que ces cultes avaient exercé sur la société civile. Il professe qu'entre l'État et la religion il n'y a rien de commun; il sépare ce que toute l'antiquité avait confondu. On peut d'ailleurs remarquer que, pendant trois siècles, la religion nouvelle vécut tout à fait en dehors de l'action de l'État; elle sut se passer de sa protection et lutter même contre lui. Ces trois siècles établirent un abîme entre le domaine du gouvernement et le domaine de la religion. Et comme le souvenir de cette glorieuse époque n'a pas pu s'effacer, il s'en est suivi que cette distinction est devenue une vérité vulgaire et incontestable que les efforts mêmes d'une partie du clergé n'ont pas pu déraciner.
Ce principe fut fécond en grands résultats. D'une part, la politique fut définitivement affranchie des règles strictes que l'ancienne religion lui avait tracées. On put gouverner les hommes sans avoir à se plier à des usages sacrés, sans prendre avis des auspices ou des oracles, sans conformer tous les actes aux croyances et aux besoins du culte. La politique fut plus libre dans ses allures; aucune autre autorité que celle de la loi morale ne la gêna plus. D'autre part, si l'État fut plus maître en certaines choses, son action fut aussi plus limitée. Toute une moitié de l'homme lui échappa. Le christianisme enseignait que l'homme n'appartenait plus à la société que par une partie de lui-même, qu'il était engagé à elle par son corps et par ses intérêts matériels, que, sujet d'un tyran, il devait se soumettre, que, citoyen d'une république, il devait donner sa vie pour elle, mais que, pour son âme, il était libre et n'était engagé qu'à Dieu.
Le stoïcisme avait marqué déjà cette séparation; il avait rendu l'homme à lui-même, et avait fondé la liberté intérieure. Mais de ce qui n'était que l'effort d'énergie d'une secte courageuse, le christianisme fit la règle universelle et inébranlable des générations suivantes; de ce qui n'était que la consolation de quelques-uns, il fit le bien commun de l'humanité.
Si maintenant on se rappelle ce qui a été dit plus haut sur l'omnipotence de l'État chez les anciens, si l'on songe à quel point la cité, au nom de son caractère sacré et de la religion qui était inhérente à elle, exerçait un empire absolu, on verra que ce principe nouveau a été la source d'où a pu venir la liberté de l'individu. Une fois que l'âme s'est trouvée affranchie, le plus difficile était fait, et la liberté est devenue possible dans l'ordre social.
Les sentiments et les moeurs se sont alors transformés aussi bien que la politique. L'idée qu'on se faisait des devoirs du citoyen s'est affaiblie. Le devoir par excellence n'a plus consisté à donner son temps, ses forces et sa vie à l'État. La politique et la guerre n'ont plus été le tout de l'homme; toutes les vertus n'ont plus été comprises dans le patriotisme; car l'âme n'avait plus de patrie. L'homme a senti qu'il avait d'autres obligations que celle de vivre et de mourir pour la cité. Le christianisme a distingué les vertus privées des vertus publiques. En abaissant celles- ci, il a relevé celles-là; il a mis Dieu, la famille, la personne humaine au-dessus de la patrie, le prochain au-dessus du concitoyen.
Le droit a aussi changé de nature. Chez toutes les nations anciennes, le droit avait été assujetti à la religion et avait reçu d'elle toutes ses règles. Chez les Perses et les Hindous, chez les Juifs, chez les Grecs, les Italiens et les Gaulois, la loi avait été contenue dans les livres sacrés ou dans la tradition religieuse. Aussi chaque religion avait-elle fait le droit à son image. Le christianisme est la première religion qui n'ait pas prétendu que le droit dépendît d'elle. Il s'occupa des devoirs des hommes, non de leurs relations d'intérêts. On ne le vit régler ni le droit de propriété, ni l'ordre des successions, ni les obligations, ni la procédure. Il se plaça en dehors du droit, comme en dehors de toute chose purement terrestre. Le droit fut donc indépendant; il put prendre ses règles dans la nature, dans la conscience humaine, dans la puissante idée du juste qui est en nous. Il put se développer en toute liberté, se réformer et s'améliorer sans nul obstacle, suivre les progrès de la morale, se plier aux intérêts et aux besoins sociaux de chaque génération.
L'heureuse influence de l'idée nouvelle se reconnaît bien dans l'histoire du droit romain. Durant les quelques siècles qui précédèrent le triomphe du christianisme, le droit romain travaillait déjà à se dégager de la religion et à se rapprocher de l'équité et de la nature; mais il ne procédait que par des détours et par des subtilités, qui l'énervaient et affaiblissaient son autorité morale. L'oeuvre de régénération du droit, annoncée par la philosophie stoïcienne, poursuivie par les nobles efforts des jurisconsultes romains, ébauchée par les artifices et les ruses du préteur, ne put réussir complètement qu'à la faveur de l'indépendance que la nouvelle religion laissait au droit. On put voir, à mesure que le christianisme conquérait la société, les codes romains admettre les règles nouvelles, non plus par des subterfuges, mais ouvertement et sans hésitation. Les pénates domestiques ayant été renversés et les foyers éteints, l'antique constitution de la famille disparut pour toujours, et avec elle les règles qui en avaient découlé. Le père perdit l'autorité absolue que son sacerdoce lui avait autrefois donnée, et ne conserva que celle que la nature même lui confère pour les besoins de l'enfant. La femme, que le vieux culte plaçait dans une position inférieure au mari, devint moralement son égale. Le droit de propriété fut transformé dans son essence; les bornes sacrées des champs disparurent; la propriété ne découla plus de la religion, mais du travail; l'acquisition en fut rendue plus facile, et les formalités du vieux droit furent définitivement écartées.
Ainsi par cela seul que la famille n'avait plus sa religion domestique, sa constitution et son droit furent transformés; de même que, par cela seul que l'État n'avait plus sa religion officielle, les règles du gouvernement des hommes furent changées pour toujours.
Notre étude doit s'arrêter à cette limite qui sépare la politique ancienne de la politique moderne. Nous avons fait l'histoire d'une croyance. Elle s'établit: la société humaine se constitue. Elle se modifie: la société traverse une série de révolutions. Elle disparaît: la société change de face. Telle a été la loi des temps antiques.
TABLE ANALYTIQUE.
ADOPTION.
L'adoption a eu pour principe le devoir de perpétuer le
culte
domestique;
— n'était permise qu'à ceux qui n'avaient
pas d'enfants;
ses effets religieux et civils.
AFFRANCHIS.
Droit que les patrons conservaient sur eux;
leur analogie avec les anciens
clients.
AGNATION.
Quelle sorte de parenté c'était, chez les Romains et
chez les Grecs.
AGNI,
divinité des vieux âges dans toute la race
indo-européenne.
AÎNESSE (Droit d'), établi à l'origine des sociétés anciennes; disparaît peu à peu.
AMBARVALES.
AMPHICTYONIES, assemblées religieuses plus que politiques.
ANCÊTRES (Culte des).
ANNALES.
Usage général des annales chez les anciens;
elles étaient rédigées par les prêtres et
faisaient partie de la
religion.
ARCHIVES des villes.
ARCHONTES des [Grec: genae].
Archontes des villes;
le titre d'archonte était d'abord synonyme
de celui de roi;
fonctions religieuses des archontes;
leur pouvoir judiciaire;
comment ils étaient élus;
leur autorité est peu à peu réduite;
ce qu'ils deviennent sous l'empire
romain.
ARISTOCRATIE.
Aristocratie héréditaire des patriciens, des
Eupatrides, des [Grec:
basileis], des Géomores, etc.
La distinction des classes est d'abord fondée sur la
religion;
l'aristocratie de naissance s'appuie sur le
sacerdoce héréditaire.
Cette aristocratie disparaît plus tard;
il se forme une aristocratie de
richesse.
Aristocratie spartiate.
ARMÉE.
Actes religieux qui s'accomplissaient dans les armées
grecques et
romaines.
L'armée était organisée primitivement, comme la cité,
en gentes
et en curies, en [Grec: genae] et en
phratries.
Changements opérés par Servius Tullius dans la
constitution de l'armée;
sens du mot classis;
en Grèce, comme à Rome, la cavalerie était
un corps aristocratique.
La nature de l'armée change avec la constitution de la
cité.
L'armée romaine forme une assemblée politique.
Pendant le règne de la ploutocratie, en Grèce comme à
Rome, les rangs
dans l'armée furent fixés d'après la
richesse.
ASILE.
Ce que c'était.
ASSEMBLÉES du peuple.
Elles commençaient par une prière et un acte sacré.
Assemblées par curies.
Assemblées par centuries, comment on y votait;
l'assemblée centuriate n'était pas autre
chose que l'armée.
Assemblées par tribus.
Assemblées athéniennes.
Assemblées Spartiates.
ATHÈNES.
Formation de la cité athénienne;
oeuvre de Thésée;
royauté primitive;
aristocratie des Eupatrides;
abolition de la royauté politique;
domination de l'aristocratie;
archontat viager et archontat annuel;
l'archonte-roi.
Caractère athénien;
superstitions athéniennes.
Tentative de Cylon;
oeuvre législative de Dracon;
oeuvre de Solon;
Pisistrate;
oeuvre de Clisthènes.
Domination de l'aristocratie de richesse;
progrès des classes inférieures.
Les magistratures athéniennes;
l'assemblée du peuple;
les orateurs;
l'armée athénienne;
caractère de la démocratie
athénienne.
AUSPICES.
Mode d'élection des magistrats par les
auspices.
CALENDRIER chez les anciens.
CÉLIBAT,
interdit par la religion;
interdit par les lois.
CENS,
recensement, lustration, cérémonie religieuse dans les
cités anciennes.
Transformation du cens.
CENSEURS.
Origine et nature de leur pouvoir;
leurs fonctions religieuses.
CHEVALIERS ROMAINS.
CHRISTIANISME,
son action sur les idées politiques et sur le
gouvernement des sociétés.
CITÉ.
La cité se forme par l'association des tribus, des
curies, des
gentes.
Exemple de la cité athénienne.
Religion propre à chaque cité.
Ce que l'on entendait par l'autonomie de la cité.
Pourquoi les anciens n'ont pas pu fonder de société
plus large que la
cité.
Puissance absolue de la cité sur le citoyen.
Affaiblissement du régime de la cité.
La conquête romaine détruit le régime
municipal.
CITOYEN.
Ce qui distinguait le citoyen du non-citoyen.
CLIENTS.
Ce que c'était à l'origine;
— étaient distincts des plébéiens;
leur condition;
ils figuraient dans les comices par
curies;
leur analogie avec les serfs du moyen
âge;
leur affranchissement progressif;
ils deviennent peu à peu propriétaires du
sol;
comment ils le sont devenus à Athènes;
comment ils le sont devenus à Rome;
disparition de la clientèle primitive;
le patriciat essaye en vain de la
rétablir.
Clientèle des âges postérieurs.
COGNATIO,
parenté par les femmes, en Grèce et en Rome;
elle pénètre peu à peu dans le droit.
CONDITIONS économiques des sociétés anciennes.
CONFARREATIO,
cérémonie religieuse usitée dans le mariage romain et
dans le mariage
grec.
CONFÉDÉRATIONS.
CONQUÊTE de la Grèce par les Romains.
CONSULAT.
Fonctions religieuses des consuls.
Quelle idée l'on se faisait primitivement du
consul;
quelle idée on s'en fit plus tard.
Avec quelles formalités religieuses les consuls étaient
élus;
changements dans le mode d'élection.
Consuls plébéiens.
COURONNE,
son usage dans les cérémonies religieuses;
dans le mariage;
dans quel cas les magistrats portaient la
couronne.
CROYANCES.
Croyances primitives des anciens;
leurs rapports avec le droit privé;
leurs rapports avec la morale
primitive.
Intolérance des anciens au sujet des croyances.
Changements dans les croyances.
CULTE DES MORTS,
chez tous les peuples anciens;
relation de ce culte avec le culte du
foyer.
— Culte des héros indigètes.
Culte du fondateur.
CURIES et phratries.
DÉMAGOGUES.
Sens de ce mot.
DÉMOCRATIE.
Comment elle s'établit;
règles du gouvernement
démocratique.
DÉMONS,
âmes des morts.
DETESTATIO SACRORUM.
DETTES.
Pourquoi le corps de l'homme et non sa terre répondait
de sa dette.
DEVINS à Athènes.
DIEUX.
Dieux domestiques.
Divinités poliades.
Les dieux de l'Olympe ont été d'abord des dieux
domestiques et des
divinités poliades.
Idée que les anciens se faisaient des dieux.
Alliance des divinités poliades;
évocation des dieux;
prières et formules qui les contraignaient
à agir;
peur des dieux.
Nouvelles idées sur la divinité.
Le christianisme.
DIFFARREATIO.
DIVORCE;
était obligatoire dans le cas de stérilité de la
femme.
[Grec: DOCHIMASIA],
examen que subissaient les magistrats et les
sénateurs.
DROIT.
Le droit ancien est né dans la famille;
il a été en rapport avec les croyances et
avec le culte.
— Droit de propriété.
Droit de succession.
Idée que les anciens se faisaient du droit.
Droit civil, jus civile.
Changements dans le droit privé.
Droit des Douze Tables.
Lois de Solon.
Droit prétorien.
DROIT DE CITÉ.
En quoi il consistait;
comment il était conféré.
Importance du droit de cité.
Le droit de cité romaine est peu à peu étendu aux
Latins;
aux Italiens;
aux provinciaux.
DROIT DES GENS.
[Grec: ENGUAESIS],
acte du mariage grec correspondant à la traditio in
manum.
ÉDUCATION.
L'État la dirigeait en Grèce.
ÉLECTION.
Mode d'élection des rois;
— des consuls;
— des archontes.
ÉMANCIPATION du fils;
ses effets en droit civil.
EMPIRE de Rome,
imperium romanum;
condition des peuples qui y étaient sujets.
ÉNÉE (Légende d').
Sens de l'Énéide.
ÉPHORES à Sparte.
[Grec: EPIGAMIA], jus connubii.
[Grec: EPICHLAEROS].
[Grec: EPISTION].
[Grec: ERCHEIOS ZEUS],
divinité domestique.
[Grec: ERCHOS],
herctum, enceinte sacrée du domicile.
ESCLAVES,
comment ils étaient introduits dans la famille et
initiés à son culte.
[Grec: HESTIA],
Vesta, foyer.
ÉTRANGER.
L'étranger ne pouvait être ni propriétaire ni
héritier;
n'était pas protégé par le droit civil;
était jugé par le préteur pérégrin ou par
l'archonte polémarque.
Sentiment de haine pour l'étranger.
EUPATRIDES,
analogues aux patriciens;
luttent contre les rois;
gouvernent la cité;
sont attaqués par les classes
inférieures.
EXIL,
interdiction du culte national et du culte domestique,
analogue à
l'excommunication.
FAMILIA.
Sens de ce mot.
FAMILLE.
Sa religion;
son indépendance religieuse;
ce qui en faisait le lien;
avait l'obligation de se perpétuer.
— Noms de famille chez les Romains et les Grecs.
— Changements dans la constitution de la famille.
— Division de la gens en familles.
FÉCIAUX.
dans les villes italiennes, [Grec: chaeruches];
et spendophores dans les villes grecques.
FEMME.
Son rôle dans la religion domestique.
Son rôle dans la famille.
Le régime dotal fut longtemps inconnu.
La femme toujours en tutelle.
Elle ne pouvait paraître en justice;
n'était pas justiciable de la cité;
était jugée, d'abord par son mari, plus
tard par un tribunal
domestique.
Son titre de mater familias.
La femme obtient peu à peu des droits à l'héritage, et
la possession de
sa dot.
Parenté par les femmes.
FILLE.
La fille, d'après les anciennes croyances, était
réputée inférieure au
fils.
Elle n'héritait pas de son père.
La fille [Grec: hepichlaeros].
FONDATION des villes,
cérémonie religieuse.
FONDATEUR (Culte du).
FOYER.
Le foyer était un autel, un objet divin;
rites prescrits pour l'entretien du feu
sacré;
le foyer ne pouvait pas être changé de
place;
prières qu'on lui adressait;
antiquité de ce culte;
sa relation avec le culte des morts.
Influence que ce culte a exercée sur la morale.
— Foyer public ou prytanée.
Foyer transporté dans les armées, et sur les
flottes.
— Le culte du foyer perd son crédit.
[Grec: GENOS]
grec analogue à la gens romaine;
le [Grec: genos] à Athènes;
[Grec: genos] des Brytides.
Culte intérieur du [Grec: genos];
son tombeau commun;
son chef.
Le [Grec: genos] perd son importance politique.
GENS.
Sens de ce mot.
La gens était la vraie famille.
Culte intérieur de la gens;
son tombeau commun;
solidarité de ses membres.
Le chef de la gens.
Comment la gens s'est démembrée.
Les gentes plébéiennes.
Transformations successives et disparition du régime de
la gens.
GENTILES.
Lien de culte entre eux;
lien de droit;
le gentilis était plus proche que le
cognat.
— Dii gentiles.
GENTILITÉ.
HÉLIASTES à Athènes.
HERES suus et necessarius.
Sens de ces mots en droit romain.
HÉROS,
âmes des morts;
étaient les mêmes que les Lares et les Génies;
héros éponymes;
héros nationaux.
HOSPITALITÉ.
HOSTIS.
Sens de ce mot.
Pourquoi les idées d'étranger et d'ennemi se sont
confondues à
l'origine.
HYMÉNÉE,
chant sacré.
HYPOTHÈQUE,
inconnue dans le droit primitif.
JOURS NÉFASTES chez les Romains et chez les Grecs.
LECTISTERNIUM.
LÉGENDES.
Leur importance en histoire;
légende d'Énée;
légende de l'enlèvement des
Sabines.
LÉGISLATEURS.
Les anciens législateurs.
LIBERTÉ.
Comment les anciens la comprenaient, absence de toute
garantie pour la
liberté individuelle.
LIVRES liturgiques des anciens.
Livres sibyllins à Athènes et à Rome.
LOI.
La loi faisait partie de la religion;
respect des anciens pour la loi;
la loi était réputée sainte;
elle venait des dieux.
Les lois primitives n'étaient pas écrites;
elles étaient rédigées sous forme de vers
et chantées.
Importance du texte de la loi.
La plèbe réclame la rédaction d'un Code de lois;
lois des Douze Tables.
Changement dans la nature et le principe de la loi.
Comment on faisait les lois à Athènes.
LUSTRATIO, cérémonie religieuse.
LYCURGUE.
Oeuvre de Lycurgue à Sparte.
MAGISTRATS.
Ce qu'étaient les magistrats dans la première époque de
l'existence des
cités;
ce qu'ils furent dans la seconde.
MANCIPATIO.
MANES,
étaient les âmes des morts;
correspondent aux [Grec: theoi chthonioi] des
Grecs.
MANUS,
sens de ce mot dans le droit romain.
Relation entre la puissance maritale et le culte
domestique.
MARIAGE.
Le mariage sacré;
ses effets religieux;
était interdit entre habitants de deux
villes.
Légende de l'enlèvement des Sabines.
Interdit, puis autorisé entre patriciens et
plébéiens.
Mariage par mutuus consensus;
usus, coemptio.
Effets de la puissance maritale;
manière d'échapper à la puissance
maritale.
MORALE primitive.
MUNDUS.
Sens spécial de ce mot.
NATAL (Jour) des villes.
[Grec: NOTHOI]
Ce que les anciens comprenaient dans la catégorie des
[Grec: nothoi].
NOMS de famille en Grèce et à Rome.
ODYSSÉE.
La société qui y est dépeinte est une société
aristocratique.
ORATEURS.
Leur rôle dans la démocratie athénienne.
[Grec: OROI, Theoi orioi], dieux termes.
OSTRACISME dans toutes les villes grecques.
PARASITES.
Sens ancien de ce mot.
PARENTÉ.
Comment les anciens la comprenaient;
se marquait par le culte.
Il n'y avait pas de parenté par les femmes.
[Grec: PATRIAZEIN], parentare.
PATRICIENS.
Origine de la classe des patriciens;
leur privilège sacerdotal;
leurs privilèges politiques.
Leur lutte contre les rois;
leur résistance aux efforts de la
plèbe.
PATRIE.
Sens de ce mot.
Ce qu'était primitivement l'amour de la patrie;
ce que ce sentiment devint plus
tard.
PATRONS.
PATRUUS et avunculus.
Différence radicale entre la parenté que ces deux mots
exprimaient.
PÈRE.
Sens originel du mot pater.
Autorité religieuse du père.
Sa puissance dérivait de la religion domestique.
Son autorité sur ses enfants.
Ce qu'il faut entendre par le droit qu'il avait de
vendre son fils;
de tuer son fils ou sa femme.
Son droit de justice.
Il était responsable de tous les délits commis par les
siens.
La puissance paternelle d'après la loi des Douze
Tables;
d'après la loi de Solon.
PHRATRIES,
analogues aux curies.
Culte spécial de la phratrie.
Comment le jeune homme était admis dans la
phratrie.
Les phratries perdent leur importance
politique.
PHILOSOPHIE.
Son influence sur les transformations de la
politique.
Pythagore;
Anaxagore;
les Sophistes;
Socrate;
Platon;
Aristote;
politique des Épicuriens et des
Stoïciens.
Idée de la cité universelle.
PIETAS.
Sens complexe de ce mot.
PINDARE,
poète de l'aristocratie.
PLÉBÉIENS.
Cette classe d'hommes existait dans toutes les
cités.
Ils étaient distincts des clients.
A l'origine, ils n'étaient pas compris dans le
populus.
Comment la plèbe s'était formée.
Les plébéiens n'avaient à l'origine ni religion, ni
droits civils, ni
droits politiques.
Leur lutte contre la classe supérieure.
Ils soutiennent les rois.
Ils créent des tyrans.
Efforts et progrès de la plèbe romaine;
sa sécession au mont Sacré;
le tribunal de la plèbe.
La plèbe entre dans la cité.
PLÉBISCITES.
PONTIFES.
Surveillaient les cultes domestiques.
Pontifes patriciens;
pontifes plébéiens.
PRÉTEURS.
Leurs fonctions religieuses.
PROCÉDURE antique.
PROPRIÉTÉ.
Droit de propriété chez les anciens;
relation entre le droit de propriété et la
religion.
La propriété était inaliénable;
— indivisible.
Ce que devint le droit de propriété aux époques
postérieures.
PROVINCIA.
Sens de ce mot.
Comment Rome administrait les provinces.
Les provinciaux n'avaient aucun droit.
PRYTANÉE,
analogue au temple de Vesta.
PRYTANES.
Les prytanes étaient à la fois des prêtres et des
magistrats.
REPAS.
Le repas était un acte religieux.
Repas funèbres offerts aux morts.
Les repas publics étaient des cérémonies
religieuses;
repas publics à Sparte;
à Athènes;
en Italie;
à Rome.
RELIGION.
La religion domestique.
Comment les anciens comprenaient la religion.
Religion de la cité.
La religion romaine n'a pas été établie par calcul.
Influence de la religion dans l'élection des
magistrats.
RESPUBLICA, [Grec: to choinon].
RÉVOLUTIONS.
Caractères essentiels et causes générales des
révolutions dans les cités
anciennes.
Première révolution qui enlève à la royauté sa
puissance politique.
Révolution dans la constitution de la famille.
Révolution dans la cité par les progrès de la
plèbe.
Révolutions de Rome.
Révolutions d'Athènes.
Révolutions de Sparte.
Disparition de l'ancien régime, et nouveau système de
gouvernement.
L'aristocratie de richesse.
La démocratie.
Luttes entre les riches et les pauvres.
RITUELS,
dans toutes les cités anciennes.
ROME.
Formation de la cité romaine.
Cérémonie de la fondation.
Nature de l'asile ouvert par Romulus.
Le caractère romain;
superstitions romaines.
Le patriciat.
La plèbe.
Le sénat.
L'assemblée par curies.
La royauté.
Lutte des rois contre l'aristocratie.
Révolution qui supprime la royauté.
Domination du patriciat.
Efforts et progrès de la plèbe.
Le tribunal.
Les assemblées par tribus et les plébiscites.
La plèbe acquiert l'égalité civile, politique,
religieuse.
Pourtant, les procédés de gouvernement et les moeurs
restent
aristocratiques.
Formation d'une nouvelle noblesse.
Conquêtes des Romains.
Relations d'origine et de culte entre Rome et les cités
de l'Italie et
de la Grèce.
Premiers agrandissements.
Sa suprématie religieuse sur les cités latines.
Rome se fait partout la protectrice de
l'aristocratie.
Imperium romanum.
Comment elle traite ses sujets.
Elle accorde le droit de cité romaine.
ROYAUTÉ.
Ce qu'était la royauté primitive.
Les rois prêtres.
Avec quelles formes liturgiques ils étaient élus.
Leurs attributions judiciaires et militaires.
La royauté héréditaire comme le sacerdoce.
[Grec: Basileis hieroi].
Sanctitas regum.
Révolution qui supprime partout la royauté.
Magistrats annuels appelés rois.
Rex sacrorum.
Le mot roi appliqué, durant l'âge aristocratique, aux
chefs des
gentes.
SACERDOCES.
Dans les anciennes cités, les sacerdoces furent
longtemps héréditaires.
Sacerdoces réservés au patriciat.
La plèbe acquiert les sacerdoces.
SACROSANCTUS.
Sens de ce mot.
SECONDE VIE.
On a cru d'abord qu'elle se passait dans le
tombeau.
SÉNAT.
Le sénat se réunissait dans un lieu sacré.
Il était composé des chefs des gentes.
Introduction des sénateurs conscripti.
Le sénat d'Athènes.
SÉPULTURE,
ses rites et les croyances qui s'y
rattachaient.
Pourquoi la privation de sépulture était redoutée des
anciens.
SERVIUS TULLIUS.
Ses réformes.
SHRADDA,
chez les Hindous, analogue au repas funèbre des Grecs
et des Romains.
SOEUR (la) subordonnée au frère, pour le culte;
pour l'héritage.
SOLON.
Son oeuvre.
SPARTE.
Ce qu'étaient les repas publics.
La royauté à Sparte.
Le caractère Spartiate.
L'aristocratie gouverne à Sparte.
Série des révolutions de Sparte.
Les rois démagogues et les tyrans populaires.
STRATÉGES à Athènes;
ce qu'ils deviennent sous la domination de
Rome.
SUCCESSION.
La règle pour le droit de succession était la même que
pour la
transmission du culte domestique.
Pourquoi le fils, seul héritait, non la fille.
Succession collatérale.
L'héritier collatéral devait épouser la fille du
défunt.
Droit d'aînesse, privilège de l'aîné.
Le droit de succession d'après les Douze Tables;
d'après la législation de Solon.
SUJÉTION.
La sujétion entraînait la destruction des cultes
nationaux.
TERMES,
limites inviolables des propriétés.
Légende du dieu Terme.
Avec quelles cérémonies le terme était posé.
TESTAMENT.
Le testament était contraire aux vieilles prescriptions
religieuses et
fut longtemps inconnu.
Il ne fut permis par Solon qu'à ceux qui n'avaient pas
d'enfants.
Formalités difficiles dont il était entouré dans
l'ancien droit romain.
Il est autorisé par les Douze Tables.
THÈTES (les) à Athènes.
TIRAGE au sort pour l'élection des magistrats.
TOMBEAUX.
Les tombeaux de famille.
L'étranger n'avait pas le droit d'en approcher;
ni d'y être enterré.
Le tombeau était placé, à l'origine, dans le champ de
chaque famille.
Le tombeau était inaliénable.
TRADITIONS.
Quelle valeur on peut accorder aux traditions et aux
légendes des
anciens.
TRAITÉS.
Les traités de paix étaient des actes
religieux.
TRIBUNAT de la plèbe.
Nature particulière de cette sorte de
magistrature.
TRIBUNAT militaire.
TRIBUNE.
La tribune était un lieu sacré.
TRIBUS.
Les tribus de naissance.
Ces tribus sont supprimées par Clisthènes et par
d'autres dans toutes
les cités grecques.
Les tribus de domicile à Athènes;
à Rome.
TRIOMPHE,
cérémonie religieuse chez les Romains et chez les
Grecs.
TYRANS.
En quoi ils différaient des rois.
Ils étaient les chefs du parti démocratique.
Politique habituelle des tyrans.
VESTA n'était autre que le feu du foyer;
se confondait avec les Lares.
Légende de Vesta.
Le temple de Vesta était analogue au prytanée des
Grecs.
Croyances qui s'y rattachaient.
VILLE.
La ville était distincte de la cité.
Ce que c'était que la ville dans les idées des
anciens.
Comment on choisissait l'emplacement de la ville.
Rites de la fondation des villes.
Les villes étaient réputées saintes.
TABLE DES MATIÈRES.
INTRODUCTION. — De la nécessité d'étudier les plus vieilles croyances des anciens pour connaître leurs institutions.
LIVRE PREMIER.
ANTIQUES CROYANCES.
CHAP. I. Croyances sur l'âme et sur la mort
CHAP. II. Le culte des morts
CHAP. III. Le feu sacré
CHAP. IV. La religion domestique
LIVRE II.
LA FAMILLE.
CHAP. I. La religion a été le principe constitutif
de la famille
ancienne
CHAP. II. Le mariage chez les Grecs et chez les Romains.
CHAP. III. De la continuité de la famille; célibat interdit;
divorce en
cas
de stérilité, inégalité entre le fils et la fille
CHAP. IV. De l'adoption et de l'émancipation
CHAP. V. De la parenté; de ce que les Romains appelaient
agnation
CHAP. VI. Le droit de propriété
CHAP. VII. Le droit de succession
1°
Nature et principe du droit de succession chez les anciens
2°
Le fils hérite, non la fille
3°
De la succession collatérale
4°
Effets de l'adoption et de l'émancipation
5°
Le testament n'était pas connu à l'origine
6°
Le droit d'aînesse
CHAP. VIII. L'autorité dans la famille
1°
Principe et nature de la puissance paternelle chez les
anciens
2°
Énumération des droits qui composaient la puissance
paternelle
CHAP. IX. La morale de la famille
CHAP. X. La gens à Rome et en Grèce
1°
Ce que les documents anciens nous font connaître de la
gens
2°
Examen des opinions qui ont été émises pour expliquer la
gens
romaine
3°
La gens n'était autre chose que la famille ayant
encore
son organisation primitive et son unité
4°
La famille (gens) a été d'abord la seule forme de
société
LIVRE III.
LA CITÉ.
CHAP. I. La phratrie et la curie; la tribu CHAP. II. Nouvelles croyances religieuses 1° Les dieux de la nature physique 2° Rapport de cette religion avec le développement de la société humaine CHAP. III. La cité se forme CHAP. IV. La ville CHAP. V. Le culte du fondateur; la légende d'Énée CHAP. VI. Les dieux de la cité CHAP. VII. La religion de la cité 1° Les repas publics 2° Les fêtes et le calendrier 3° Le cens 4° La religion dans l'assemblée, au Sénat, au tribunal, à l'armée; le triomphe CHAP. VIII. Les rituels et les annales CHAP. IX. Le gouvernement de la cité. Le roi 1° Autorité religieuse du roi 2° Autorité politique du roi CHAP. X. Le magistrat CHAP. XI. La loi CHAP. XII. Le citoyen et l'étranger CHAP. XIII. Le patriotisme; l'exil CHAP. XIV. L'esprit municipal CHAP. XV. Relations entre les cités; la guerre; la paix; l'alliance des dieux CHAP. XVI. Le Romain; l'Athénien CHAP. XVII. De l'omnipotence de l'État; les anciens n'ont pas connu la liberté individuelle
LIVRE IV.
LES RÉVOLUTIONS.
CHAP I. Patriciens et clients
CHAP. II. Les plébéiens
CHAP. III. Première révolution
1°
L'autorité politique est enlevée aux rois qui conservent
l'autorité
religieuse
2°
Histoire de cette révolution à Sparte
3°
Histoire de cette révolution à Athènes
4°
Histoire de cette révolution à Rome
CHAP. IV. L'aristocratie gouverne les cités
CHAP. V. Deuxième révolution. Changements dans la constitution de
la
famille,
le droit d'aînesse disparaît; la gens se
démembre
CHAP. VI. Les clients s'affranchissent
1°
Ce que c'était que la clientèle, à l'origine, et comment
elle
s'est transformée
2°
La clientèle disparaît à Athènes; oeuvre de Solon
3°
Transformation de la clientèle à Rome
CHAP. VII. Troisième révolution. La plèbe entre dans la cité
1°
Histoire générale de cette révolution
2°
Histoire de cette révolution à Athènes
3º
Histoire de cette révolution à Rome
CHAP. VIII. Changements dans le droit privé; le code des Douze
Tables; le
code
de Solon
CHAP. IX. Nouveau principe de gouvernement; l'intérêt public et
le
suffrage
CHAP. X. Une aristocratie de richesse essaye de se constituer;
établissement
de la démocratie; quatrième révolution
CHAP. XI Règles du gouvernement démocratique; exemple de la
démocratie
athénienne
CHAP. XII. Riches et pauvres; la démocratie périt; les tyrans
populaires
CHAP. XIII. Révolutions de Sparte
LIVRE V.
LE RÉGIME MUNICIPAL DISPARAÎT.
CHAP. I. Nouvelles croyances; la philosophie change
les principes et
les
règles de la politique
CHAP. II. La conquête romaine
1°
Quelques mots sur les origines et la population de Rome
2°
Premiers agrandissements de Rome (753-350 avant Jésus-
Christ)
3°
Comment Rome a acquis l'empire (350-140 avant Jésus-Christ)
4°
Rome détruit partout le régime municipal
5°
Les peuples soumis entrent successivement dans la cité
romaine
CHAP. III. Le christianisme change les conditions du
gouvernement
TABLE ANALYTIQUE
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