1  Sic. (Note du correcteur – ELG)

2  Considérations sur la France.

3  À l'époque où la commune préparait les massacres du 2 septembre, il sauva tous ceux qui se présentèrent à lui ; il fit, de son plein mouvement, sortir de prison Duport, Barnave, et Ch. Lameth, qui étaient en quelque sorte des adversaires personnels pour lui.

4  Voici quelques unes des réponses de cette fille héroïque devant le tribunal révolutionnaire : — Quelles étaient vos intentions en tuant Marat ? — De faire cesser les troubles de la France. — Y avait-il long-temps que vous aviez formé ce projet ? — Depuis l'affaire du 31 mai, jour de la proscription des députés du peuple. — C'est donc dans les journaux que vous avez appris que Marat était un anarchiste ? — Oui, je savais qu'il pervertissait la France. J'ai tué, ajouta-t-elle en élevant extrêmement la voix, un homme pour en sauver cent mille ; un scélérat, pour sauver des innocents ; une bête féroce, pour donner le repos à mon pays. J'étais républicaine avant la révolution et je n'ai jamais manqué d'énergie.

5  Examen critique des considérations de madame de Staël sur la révolution française, par M.-J.Ch. Bailleul, ancien député, tome II, page 275 et 281.

6  Cette constitution nous a été communiquée par un membre de la convention, à qui plusieurs entretiens avec Sièyes sur ce sujet ont permis de retracer exactement les ressorts de sa machine politique encore mal connue. On trouvera à la fin du volume un tableau qui les représente en détail, et d'une manière saillante.

7  Mémoires pour servir à l'Histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène, tom. I, page 248.

8  Ce passage est extrait des mémoires inédits de M. Thibaudeau sur le consulat. Il y a dans ces mémoires, extrêmement-curieux, des conversations politiques de Bonaparte, des détails sur son gouvernement intérieur, et sur les principales séances du conseil d'état, qui répandent beaucoup de jour sur cette époque, encore peu connue.