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  • Maxim Gorky

  • Ma Vie d'Enfant

    Maxime Gorki est un écrivain russe soviétique considéré comme un des fondateurs du réalisme socialiste en littérature et un homme engagé politiquement et intellectuellement aux côtés des Révolutionnaires bolcheviques. Enfant pauvre et autodidacte, formé par les difficultés et les errances de sa jeunesse, passé par le journalisme, il devient un écrivain célèbre dès ses débuts littéraires. Auteur de nouvelles pittoresques mettant en scène les misérables de Russie profonde, de pièces de théâtre dénonciatrices ou de romans socialement engagés, il raconte ici son enfance dans ce premier volume de sa trilogie autobiographique (les deux volumes suivants sont «En gagnant mon pain» et «Mes universités»).

  • Ivan Sergeyevich Turgenev

  • Eaux Printanières

    Seul et triste, Sanine voit approcher la vieillesse et se souvient. Il avait vingt ans quand il fit étape à Francfort, au retour d'un voyage en Europe. La première fois qu'il vit Gemma, dans la confiserie de sa mère, il en tomba follement amoureux. Gemma est belle, brune, parée de toutes les vertus et, très vite, partage son inclination. Pour elle, Sanine est prêt à tout: il se bat en duel, il l'arrache à son fiancé, un premier commis infatué de lui-même, obtient sa main et décide de vendre ses terres pour assurer à sa belle une vie confortable. Sûr de régler l'affaire en trois jours, il part à Wiesbaden où se trouve en villégiature la femme - riche - d'un de ses amis. C'est là que le destin dérape. Sanine ne reviendra jamais à Francfort, pris dans un piège grossier qui lui coûtera son bonheur...

  • Alfred de Musset

  • Gamiani ou Deux Nuits d'Excès

    Alfred de Musset relate les ébats trioliques de la comtesse Gamiani avec Fanny et Alcide. Deux nuits au cours desquelles chacun des personnages fait le récit de son initiation et de ses plus singuliers exploits d’alcôve, l’ensemble des scènes constituant une sorte d’encyclopédie des débauches.
    Même si Alfred de Musset va assez loin dans ce texte, au point que nombreux sont ceux qui refusaient de croire qu'il ait pu l'écrire et qu'une rumeur courut pendant longtemps, disant que ce texte n'avait pas été écrit par ce cher Alfred, nous sommes bien loin de la pornographie bestiale, de la violence d'un Sade ou d'un Apollinaire. C'est de l'érotisme pur et dur, qui ne dérive pas, explore toutes les facettes, avec un je sais quoi de vaguement sentimental en arrière plan qui le différencie des deux auteurs précédemment cités.

  • Vivant Denon

  • Point de Lendemain

    Vivant Denon met en scène dans ce conte les premières aventures amoureuses d'un jeune homme ignorant tout des subtilités du monde aristocratique. Ingénu et s'étonnant de tout, le narrateur (qui endosse le personnage du héros) est manipulé par la comtesse de ..., bien plus au fait que lui du code implicite du libertinage, et influencé par tout ce qui l'entoure : décors ou ameublement érotiques et luxuriants, ambiance d'alcôve, jardins à l'écart et pièces secrètes.
    Emblème du style rococo, Point de lendemain en possède toutes les caractéristiques : art du plaisir, reflet d'une société préservée cultivant les loisirs, instantanéité (tout est esquissé), condensé de sensations fugitives, surenchère de la jouissance, du luxe et de la décoration, et, enfin, dimension spirituelle assez restreinte.

  • Marc Bloch

  • L'Étrange Défaite

    Ce témoignage sur la défaite de 1940, écrit sur le vif par un grand historien, est particulièrement précieux. Avec le recul, on ne peut qu'admirer la lucidité, la clarté d'esprit de Marc Bloch. Ces qualités, alliées à un vrai humanisme et à une qualité d'écriture certaine, font que nous vous conseillons vivement la lecture de ce texte. En seconde partie du livre, divers écrits de Marc Bloch vous sont proposés. Le dernier traite de la réforme de l'enseignement. Là encore, l'auteur nous propose un texte passionnant, qui n'a que très peu vieilli, et dont les ministres, toujours prompts à vouloir réformer l'Éducation nationale, pour l'amener de mal en pis, feraient bien de s'inspirer...

  • Edmond Rostand

  • Cyrano de Bergerac

    Une représentation à l'hôtel de Bourgogne (en 1640). La salle du théâtre se remplit: on va y donner une pastorale, la Clorise, dans le genre précieux. Le jeune et beau Christian de Neuvillette y vient contempler la femme qu'il aime: Roxane, une précieuse «épouvantablement ravissante» à qui le comte de Guiche fait la cour. La pièce commence, mais est vite interrompue par le turbulent Cyrano de Bergerac, qui interdit à l'acteur Montfleury de jouer, car il est trop gros! Des spectateurs protestent, et l'un d'eux provoque Cyrano, en critiquant son nez, «très grand» — ce à quoi le héros réplique par la célèbre «tirade des nez», éloge de sa propre laideur, avant de se battre avec l'importun. Pendant le duel, il compose une ballade («À la fin de l'envoi, je touche!»). À son ami Le Bret, il confesse qu'il aime passionnément Roxane sa cousine, mais sa laideur le laisse sans espoir...

  • Anatole France

  • Thaïs

    Thaïs était née de parents libres et pauvres, adonnés à l'idolâtrie. Du temps qu'elle était petite, son père gouvernait, à Alexandrie, proche de la porte de la Lune, un cabaret que fréquentaient les matelots. Certains souvenirs vifs et détachés lui restaient de sa première enfance. Elle revoyait son père assis à l'angle du foyer, les jambes croisées, grand, redoutable et tranquille, tel qu'un de ces vieux Pharaons que célèbrent les complaintes chantées par les aveugles dans les carrefours...
    Thaïs, courtisane d'Alexandrie, est convertie au christianisme par le moine Paphnuce. Mais est-ce vraiment l'amour divin qui inspire cet homme de Dieu?

  • Anatole France

  • Les Dieux ont soif

    Sous la révolution française, le glissement inexorable d'un "pur" vers l'abus de pouvoir et l'assassinat "légal" --puis la mort en Thermidor.

  • Anatole France

  • Le Puits de Sainte Claire

    Les nouvelles qui composent ce recueil, se déroulent en Italie, une Italie rêvée par l'auteur, entre Moyen-Âge et Renaissance, inspirée par les contes de Boccace, les Vies de Vasari et surtout les Fioretti qui racontent la vie de saint François d'Assise. Il s'agit, pour la plupart, d'anecdotes écrites dans une langue raffinée et parfois archaïque, qui évoqueront des images de tombeaux antiques et de fresques florentines. Certains voudront, derrière la beauté de l'écriture, tirer une signification de ces récits divers, marqués par la place tenue par les questions religieuses et la dialectique éternelle de la vie et de la mort. La leçon à retenir, peut-être, est celle qu'illustre le plus long texte de ce recueil et qui est ainsi formulée : «La vérité est blanche.»