CHAPITRE VIII
Un dîner à l’ambassade

Tandis que Mrs. Cortman s’avançait vers lui, la main tendue, Stafford Nye se rappelait le terme employé par sa tante. Milly Jean Cortman devait avoir entre trente-cinq et quarante ans. Elle avait un visage ovale aux traits fins, avec de grands yeux d’un gris bleuté. Son mari, Sam Cortman, était un homme grand et un peu lourd, qui parlait d’une voix lente et pleine d’emphase.

— Vous rentrez de Malaisie, n’est-ce pas, Sir Stafford ? dit la jeune femme. Le voyage a dû être passionnant, je suppose. Pourtant, ce n’est pas cette époque de l’année que j’aurais choisie pour me rendre dans ce pays. Quoi qu’il en soit, nous sommes tous très heureux de vous voir de retour. Voyons, vous connaissez Lord Aldborough et Sir John, je crois. Herr von Roken et Frau von Roken. Mr. et Mrs. Staggenham.

C’était là, effectivement, des personnes que Sir Stafford connaissait plus ou moins. Mais il y avait un Hollandais, accompagné de sa femme, qu’il n’avait jamais vu, car il venait juste de prendre possession de son poste. Staggenham était le ministre de la Sécurité Sociale, et Sir Stafford le trouvait absolument insupportable, au même titre que sa femme, d’ailleurs.

— La comtesse Renata Zerkowski, continua Mrs. Cortman. Elle m’a dit vous avoir déjà rencontré.

— Il y a environ un an, répondit la comtesse d’une voix grave et musicale. Lors de mon dernier séjour en Angleterre.

Sir Stafford fut abasourdi de se trouver en présence de la belle passagère de Francfort, très maîtresse d’elle-même, très à l’aise, élégamment vêtue d’une robe gris-bleu rehaussée de chinchilla. Elle était coiffée en hauteur – sans doute avait-elle une perruque, songea Sir Stafford – et elle portait autour du cou une chaîne à l’extrémité de laquelle pendait une croix de rubis.

— Signor Gasparo, poursuivit Mrs. Cortman. Le comte Reitner. Mr. et Mrs. Arbuthnot.

Les invités étaient au nombre de vingt-six. Au cours du dîner, Sir Stafford se trouva placé entre la triste et déprimante Mrs. Staggenham et la signora Gasparo. Renata Zerkowski était assise exactement en face de lui.

C’était un dîner comme tous ceux auxquels il avait assisté si souvent, et les invités appartenaient aux mêmes sphères de la société. Il y avait plusieurs membres du corps diplomatique, de jeunes sous-secrétaires d’État, deux ou trois industriels et un certain nombre d’hommes et de femmes du monde que l’on invitait parce qu’ils étaient d’un abord agréable et de bonne conversation.

La signora Gasparo était une jeune femme charmante, un tantinet bavarde et passablement coquette. Tout en conversant avec elle, Sir Stafford observait discrètement la comtesse, placée de l’autre côté de la table, et il se demandait pourquoi il avait été invité à ce repas. Était-ce simplement parce que son nom figurait sur la liste qui devait se trouver entre les mains des secrétaires de l’ambassade, ou bien y avait-il à cette invitation une raison spéciale ?

Peut-être se trouvait-il, parmi les convives, quelqu’un d’important à qui on avait pu demander de choisir certains invités. Mais qui cela pouvait-il être ? Cortman devait être au courant, bien entendu. Et il n’était pas impossible que Milly Jean fût également dans le secret. Avec les femmes, on ne pouvait jamais savoir. Certaines étaient meilleures diplomates que les hommes, tandis que d’autres n’avaient pour elles que leur charme, leur faculté d’adaptation et leur manque de curiosité.

Fallait-il voir dans ce repas autre chose qu’une banale réunion mondaine ? Le regard de Sir Stafford avait maintenant fait le tour de la table, et il avait repéré certaines personnes auxquelles il n’avait, jusque-là, prêté aucune attention : un homme d’affaires américain, assez sympathique mais peu brillant, un professeur d’université, un couple dont le mari était incontestablement allemand et la femme agressivement américaine. C’était d’ailleurs une splendide créature, physiquement très attrayante, se dit Sir Stafford. L’une de ces personnes pouvait-elle avoir une importance exceptionnelle ?

Ses yeux se posèrent sur la comtesse Zerkowski. Elle arborait un sourire poli, et leurs regards se croisèrent un instant, mais le visage de la belle étrangère ne révélait rien de ses sentiments. Que faisait-elle ici ? Sir Stafford l’ignorait, mais elle lui paraissait véritablement dans son élément, très à l’aise, et son attitude était celle de la parfaite femme du monde, très différente de la jeune femme en pantalon de l’aéroport de Francfort, avec son visage passionné et intelligent. Quelle était la personnalité véritable de la comtesse, et laquelle de ces deux femmes jouait un rôle ?

Milly Jean se levait, maintenant. Les autres femmes l’imitèrent. C’est alors que, soudain, on entendit monter de la rue des cris et des clameurs. Puis il y eut un tintement de verre brisé, suivi de deux détonations sèches.

La signora Gasparo saisit nerveusement le bras de Sir Stafford.

— Mon Dieu ! ce sont encore ces affreux étudiants, dit-elle. C’est la même chose dans notre pays. Pourquoi s’en prennent-ils aux ambassades ? Je me le demande. Ils se battent contre la police, défilent en criant des slogans stupides, se couchent en travers de la chaussée… Nous avons des manifestations semblables à Rome et à Milan, et ce fléau s’étend à toute l’Europe. Mais que veulent-ils donc ?

Stafford Nye buvait son cognac à petites gorgées, tout en écoutant pontifier l’insupportable Charles Staggenham. Au-dehors, l’agitation avait diminué : la police avait dû emmener quelques-uns de ces jeunes énergumènes. Autrefois un incident de ce genre aurait paru extraordinaire et même alarmant, mais c’était maintenant monnaie courante.

— Une police plus forte et plus efficace, voilà ce qu’il nous faut ! continuait Staggenham. Le problème est le même dans tous les pays. C’est ce que me disait l’autre jour Herr Lurwitz. Il se produit des troubles du même ordre en Allemagne, et en France également. Seuls les pays Scandinaves paraissent relativement épargnés. Que souhaitent ces jeunes gens ? Cherchent-ils seulement à semer la panique ? Je vous assure que si je pouvais agir à ma guise…

Stafford Nye revint à d’autres pensées, tout en faisant semblant de suivre la théorie de Staggenham et de s’intéresser aux solutions qu’il proposait.

— Ils s’élèvent également contre la guerre au Vietnam. Mais que savent-ils du Vietnam ? Y en a-t-il un seul, parmi ces énergumènes, qui y soit allé ?

— C’est assez peu probable, reconnut Sir Stafford.

— Et quelqu’un me disait, ce soir même, qu’il y a en ce moment des troubles en Californie, dans les universités. Si on avait une police vraiment efficace…

Peu après, les hommes rejoignirent les dames au salon. Stafford Nye traversa la pièce d’une démarche nonchalante pour aller s’asseoir auprès d’une jeune femme aux cheveux d’or, qu’il connaissait vaguement et qu’il savait particulièrement bavarde. Il était à peu près sûr qu’elle ne dirait rien de très profond, mais elle était toujours remarquablement bien informée sur toutes les personnes de sa connaissance. Il ne lui posa aucune question directe, mais au bout de quelques minutes, sans que la femme se fût rendu compte de la façon dont il avait aiguillé la conversation, il était parvenu à la faire parler de la comtesse Zerkowski.

— Elle est toujours aussi belle, n’est-ce pas ? Mais elle ne vient pas très souvent à Londres. Elle passe une grande partie de son temps aux États-Unis – à New York, je crois. Ou bien dans cette ravissante petite île… Vous savez bien celle dont je veux parler ? Pas Minorque. Une des autres îles de la Méditerranée. Sa sœur a épousé un des rois du savon. Pas le Grec, non. Je crois qu’il est suédois. Ils roulent sur l’or naturellement. Et puis, la comtesse passe aussi pas mal de temps dans un château des Dolomites – ou près de Munich, je ne sais plus. L’avez-vous déjà rencontrée ?

— Oui, il y a un ou deux ans, je crois.

— Lors de son dernier séjour en Angleterre, probablement. On murmure qu’elle a pris part aux événements de Tchécoslovaquie – ou de Pologne. Je me perds dans tous ces noms bizarres où il y a tellement de Z et de K et dont on ne sait jamais comment il faut les orthographier. Elle est très musicienne, et elle s’intéresse aussi aux lettres. Elle a même fait signer des pétitions pour obtenir le droit d’asile en faveur de certains écrivains, mais je ne sais si on y a prêté beaucoup d’attention. À quoi, en effet, a-t-on le temps de penser aujourd’hui si ce n’est à la manière dont on pourra payer ses impôts ? On se demande même comment les gens arrivent encore à avoir de l’argent. Et pourtant, il y en a en circulation.

La jeune femme blonde abaissa complaisamment son regard vers sa main gauche où brillaient un diamant et une émeraude, ce qui semblait prouver qu’on avait dépensé pour ses beaux yeux une coquette somme d’argent.

La soirée se prolongeait, mais Sir Stafford avait conscience de n’en savoir guère plus qu’auparavant sur l’énigmatique passagère de Francfort. La comtesse paraissait véritablement avoir une double personnalité : d’une part, elle s’intéressait à la musique, soutenait les écrivains et avait ses entrées dans le monde, et d’autre part il était fort possible qu’elle fût affiliée à quelque mouvement politique. Elle allait de pays en pays, fréquentait les gens riches, et les milieux littéraires, et il songea un instant qu’il se pouvait fort bien qu’elle se livrât à l’espionnage. C’était la réponse la plus vraisemblable aux questions qu’il se posait à son sujet, et cependant elle ne le satisfaisait pas.

La soirée était manifestement à sa fin. Mrs. Cortman s’approcha de lui.

— Il y a une éternité que je cherche l’occasion de vous accaparer, dit-elle. Je voulais vous entendre parler de la Malaisie. Que s’est-il passé ? Des choses intéressantes ou horriblement ennuyeuses ?

— Je suis persuadé que vous connaissez d’avance la réponse.

— Oui, je me doute que ce ne devait pas être très drôle. Mais peut-être n’avez-vous pas le droit de le dire ?

— Oh si ! Je le pense, et je le dis. Je n’étais pas du tout à mon affaire.

— Pourquoi donc y êtes-vous allé ?

— Je ne pouvais guère me dérober, et puis j’ai toujours aimé voyager, voir des pays nouveaux.

— Vous êtes, à bien des points de vue, un personnage déroutant. Bah ! la vie diplomatique est toujours affreusement monotone. Je ne devrais pas le dire, et je ne le dirais pas à tout le monde. Mais, avec vous…

Elle le fixait de ses grands yeux bleus qui la faisaient un peu ressembler à un chat siamois. Elle avait un fin profil de médaille, et sa voix douce était celle d’une méridionale. Qu’était-elle véritablement ? se demanda Sir Stafford. Pas une sotte, en tout cas. Et si elle désirait quelque chose, elle devait savoir se montrer assez adroite pour l’obtenir. À ce moment, il eut conscience de l’intensité du regard qu’elle faisait peser sur lui. Se pouvait-il qu’elle eût besoin de lui ? La chose paraissait assez peu probable.

 

*

* *

 

Le calme régnait maintenant dans Grosvenor Square[7], mais il y avait encore sur le sol des débris de verre, des fragments de métal, et même des tomates écrasées. Une à une, les voitures venaient s’arrêter devant la porte de l’ambassade pour prendre les invités qui rentraient chez eux. La police était encore sur les lieux, mais elle faisait preuve de discrétion.

— Vous n’habitez pas très loin d’ici, me semble-t-il ? dit une voix, tout près de Sir Stafford.

Une voix chaude de contralto qu’il eût reconnue entre mille.

— Je puis vous déposer, ajouta la jeune femme.

— Je vous remercie, mais je peux parfaitement rentrer à pied. Je n’en ai que pour une dizaine de minutes.

— Cela ne me dérange pas le moins du monde, je vous assure, reprit la comtesse Zerkowski. Je loge au St James’s Tower.

Le St James’s Tower était un des hôtels les plus récents et les plus modernes.

— Vous êtes très aimable.

Le chauffeur ouvrit la portière de la somptueuse voiture de louage. La jeune femme monta, suivie de Sir Stafford, et ce fut elle qui donna au chauffeur l’adresse de son compagnon. La voiture démarra.

— Vous savez donc où j’habite ? demanda Sir Stafford.

— Pourquoi pas ?

Il se demanda ce que signifiait cette réponse.

— Pourquoi pas, en effet ? répéta-t-il, vous êtes au courant de tant de choses ! En tout cas, je vous remercie de m’avoir retourné mon passeport.

— J’ai pensé que cela valait mieux, mais je crois qu’il serait bon que vous le brûliez. Car je présume qu’on vous en a délivré un autre.

— C’est exact.

— Quant à votre manteau, vous le trouverez dans votre penderie. On l’y aura replacé ce soir. J’ai pensé que vous ne voudriez peut-être pas en acheter un autre, et surtout qu’il pourrait vous être difficile d’en trouver un semblable.

— Maintenant qu’il a traversé certaines… aventures, il n’aura que plus de valeur à mes yeux. Il a bien rempli son rôle, n’est-ce pas ?

Le moteur de la voiture ronronnait doucement dans la nuit.

— Oui, répondit la comtesse. Il l’a rempli admirablement, puisque je suis encore en vie.

Sir Stafford ne dit rien, car il supposait – à tort ou à raison – que la jeune femme souhaitait lui entendre poser des questions sur ses activités et le sort auquel elle avait échappé. Elle désirait certainement le voir faire preuve de curiosité, mais il prenait un malin plaisir à ne pas tomber dans le piège. Il l’entendit rire doucement dans l’ombre, et il eut l’impression que son rire exprimait la satisfaction.

— Cette soirée vous a-t-elle plu ? demanda-t-elle.

— Elle était sympathique. D’ailleurs, les soirées de Milly Jean sont toujours réussies, n’est-ce pas ?

— Vous la connaissez donc bien ?

— J’avais rencontré cette Vénus de poche à New York, avant son mariage.

— Une Vénus de poche ? C’est ainsi que vous la voyez ? demanda la jeune femme sur un ton de surprise.

— À vrai dire, c’est une expression que j’ai entendue dans la bouche de l’une de mes tantes.

— Ce n’est pas, en effet, un terme que l’on emploie beaucoup pour désigner les jeunes femmes modernes. Pourtant, il lui va assez bien. Seulement…

— Seulement quoi ?

— Vénus est séduisante. Mais… est-elle aussi ambitieuse ?

— Vous croyez Milly Jean ambitieuse ?

— Oh oui ! Au plus haut degré.

— Pensez-vous que le fait d’être la femme de l’ambassadeur des États-Unis ne suffise pas à satisfaire ses ambitions ?

— Certainement pas. Ce n’est là qu’un début.

Sir Stafford ne répondit pas. Il regardait à travers la vitre. Il ouvrit la bouche pour parler, mais la referma aussitôt. La jeune femme lui lança, dans la pénombre, un regard pénétrant, mais elle ne souffla mot, elle non plus. Ce ne fut que lorsqu’ils eurent franchi la Tamise que Sir Stafford se décida à parler.

— Ainsi donc, vous ne me reconduisez pas chez moi, et vous n’allez pas non plus au St James’s Tower, puisque nous venons de traverser le fleuve. Où me conduisez-vous ?

— Cela a-t-il une telle importance pour vous ?

— Certes. Naturellement, vous êtes tout à fait dans la note : les enlèvements sont à la mode, aujourd’hui. Mais pourquoi agissez-vous ainsi avec moi ?

— Parce que, une fois encore, j’ai besoin de vous. Et d’autres que moi ont également besoin de vous.

— Vraiment ?

— Cela n’a pas l’air de vous plaire.

— Ma foi, j’aurais mieux aimé être consulté d’abord.

— Si je vous avais demandé votre avis, seriez-vous venu ?

— Peut-être oui, et peut-être non.

— Je suis désolée.

La voiture poursuivait sa route dans la nuit. Elle avait quitté Londres, et on roulait sur la grande route, à travers la campagne solitaire. De temps à autre, les phares éclairaient un poteau indicateur, et Sir Stafford se rendait parfaitement compte de l’itinéraire qu’on suivait. Le Surrey traversé, on atteignit les premières zones résidentielles du Sussex. Parfois, on empruntait une déviation ou une route secondaire, et Sir Stafford faillit demander à sa compagne pourquoi on agissait ainsi, puisqu’on avait parfaitement pu les suivre depuis Londres. Mais il avait décidé de garder le silence. C’était à Mary Ann de parler et de lui fournir des explications. Pourtant, en dépit des quelques mots qu’il avait réussi à lui arracher, il lui trouvait une attitude plutôt énigmatique.

Il était persuadé que tout avait été combiné d’avance, et qu’on n’avait rien laissé au hasard. Mais il saurait sans doute bientôt où on l’emmenait, à moins qu’on n’allât jusqu’à la côte, ce qui n’était pas impossible. Il aperçut bientôt un autre poteau indicateur, mentionnant le nom d’Haslemere. Puis on contourna Godalming. On se trouvait maintenant dans la banlieue riche de Londres. Au bout de quelques minutes, la voiture ralentit. On devait arriver à destination.

Sir Stafford aperçut une grande grille flanquée d’un petit pavillon blanc, et la voiture s’engagea dans une large allée bordée de rhododendrons. À l’extrémité, elle décrivit une grande courbe avant de venir s’arrêter devant une vaste maison d’habitation de style Tudor.

— Je suppose que nous sommes arrivés, dit Sir Stafford en se tournant vers sa compagne.

— L’endroit n’a pas l’air de vous plaire outre mesure.

— Les jardins et le parc paraissent bien entretenus, répondit-il en suivant des yeux le faisceau des phares. Il doit falloir beaucoup d’argent pour tout cela. La maison doit évidemment être agréable à habiter.

— Elle est confortable, mais pas très belle. Je crois que son propriétaire préfère le confort à la beauté.

Sir Stafford mit pied à terre devant le porche éclairé et offrit le bras à sa compagne pour l’aider à descendre. Pendant ce temps, le chauffeur avait gravi les marches du perron pour aller sonner.

— N’avez-vous plus besoin de mes services ce soir, Milady ? demanda-t-il en se tournant vers la comtesse.

— Non, ce sera tout. Nous téléphonerons demain matin.

— Bonne nuit, Milady. Bonne nuit, Monsieur.

Un bruit de pas se fit entendre à l’intérieur, et la porte s’ouvrit. Sir Stafford s’attendait à voir apparaître un vieux maître d’hôtel digne et compassé, et il fut étonné de se trouver en présence d’une femme de chambre à allure de grenadier.

— Je crains que nous ne soyons un peu en retard, dit la comtesse.

— Monsieur est dans la bibliothèque, répondit le grenadier à cheveux blancs, et il a donné l’ordre de vous introduire dès votre arrivée.

 

Passager pour Francfort
titlepage.xhtml
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_000.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_001.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_002.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_003.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_004.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_005.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_006.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_007.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_008.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_009.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_010.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_011.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_012.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_013.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_014.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_015.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_016.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_017.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_018.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_019.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_020.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_021.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_022.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_023.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_024.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_025.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_026.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_027.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_028.html
Christie,Agatha-Passager pour Francfort(1970).French.ebook.AlexandriZ_split_029.html