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Monsieur Ming, alias l’Ombre Jaune, était assurément le plus ancien et le plus redoutable adversaire de Bob Morane et de Bill Ballantine qui, au cours d’une série d’aventures plus dangereuses les unes que les autres, avaient mené contre lui un combat souvent mystérieux, mais toujours stérile en fin de compte[1].

Doué d’une prodigieuse intelligence, de connaissances universelles, et de ressources colossales, Ming était un Mongol et affirmait descendre des empereurs chinois dont il portait le nom. Doué d’un orgueil monstrueux, il disait être âgé de plusieurs centaines d’années, ce qui restait à prouver, en dépit de sa science, qui s’étendait en tous les domaines.

Considérant que la civilisation mécanisée moderne conduisait l’humanité à sa perte, Monsieur Ming avait déclaré la guerre à cette civilisation et créé à cet effet une société secrète aux nombreuses ramifications, la « Vieille Chine », dont le but était de réinstaller les empereurs Ming – et lui-même en premier lieu, – sur le trône de Pékin, et en même temps de faire la conquête du monde pour lui imposer ses vues sur le bonheur. Pour réaliser ses desseins, l’Ombre Jaune ne reculait devant aucun crime et il est probable que, seul, le courage de Bob Morane et d’une poignée d’hommes de sa trempe, avait empêché le monstrueux Mongol de parvenir à ses fins.

Souvent, Bob Morane et ses compagnons avaient ruiné les projets de Monsieur Ming, mais sans jamais parvenir à le vaincre. Au cours d’un des combats qui avait opposé Morane à l’Ombre Jaune, celle-ci avait eu la main droite tranchée au ras du poignet, et cette main avait été remplacée par une prothèse métallique, merveille de technique et d’ingéniosité.

Un élément qui rendait plus difficile encore la lutte contre Ming était le fait que celui-ci avait mis au point, toujours grâce à ses prodigieuses connaissances scientifiques et avec l’aide des savants qui le secondaient, une machine qui, au cas où il mourrait, devait produire automatiquement un double de lui-même, bien vivant et conforme en tous points à son original.

Cette merveilleuse machine, qui avait fait ses preuves, l’Ombre Jaune elle-même l’avait un jour décrite de cette façon à Bob Morane et à Bill Ballantine, alors que ceux-ci se trouvaient en son pouvoir :

— J’ai toujours eu la hantise d’une mort violente qui, en me fauchant, m’aurait empêché de mener à bien mon œuvre de conquête du monde. Je cherchai donc le moyen de prévenir de façon certaine tout accident. Mais un accident étant un événement fortuit, dû au seul hasard, il devient impossible de le prévoir et, par conséquent, de l’empêcher de se produire. Voilà plusieurs années déjà, j’avais mis au point un « duplicateur », c’est-à-dire une machine électronique capable de créer, à partir d’un original, un ou plusieurs doubles identiques à n’importe quel objet.

« Pour parvenir à ce résultat, j’avais continué les travaux des savants américains des General Electric Laboratories qui, en 1945 déjà, étaient parvenus, en se servant d’énergie brute comme matière première, à créer de nouveaux électrons. À l’aide d’une machine nommée béatron, ces savants avaient bombardé un morceau d’acier à l’aide de rayons X produits par des atomes de tungstène désintégrés, pour obtenir finalement des particules de matière nouvelle.

« Travaillant à partir de cette découverte, je me rendis compte que, si l’on fait passer un courant électrique d’une intensité précise à travers un objet, on crée un champ de force invisible, composé de lignes d’énergie, qui forme une sorte d’image, également invisible, de l’objet. Or, qui dit énergie dit matière… Même les corps mauvais conducteurs laissent passer le courant électrique, dans une proportion moindre peut-être que les autres corps dits bons conducteurs, mais ils le laissent passer, et cela suffit.

« Ce double énergétique de l’objet n’est pas, comme on pourrait le croire, une image inversée, semblable à celle d’un miroir. C’est une image exactement semblable à l’original, une sorte de fantôme qu’il ne resterait plus qu’à faire se matérialiser.

« Faire se matérialiser un fantôme ! Tel fut mon but… J’y parvins en mettant au point un appareillage compliqué permettant de transmettre à distance, le long d’un flux d’ondes magnétiques, le double de l’objet à reproduire. Pour cela, j’imaginai deux globes jumelés. Dans l’un était disposé l’objet original, à travers lequel je faisais passer un courant électrique d’une intensité précise. Le champ de force ainsi obtenu était transmis, grâce au flux d’ondes magnétiques dont je viens de vous parler, à l’intérieur du second globe, où un faisceau de nouvelles ondes était projeté de façon à couper à angle droit les lignes de force composant le « fantôme » de l’objet. Au point d’intersection de ces lignes de force et des ondes, se formaient de petits nœuds d’énergie, électrons et protons, occupant, les uns par rapport aux autres, des positions exactement semblables à celle des électrons et des protons de l’original.

« Quand j’eus réussi à mettre définitivement au point mon appareil, j’étais en mesure de copier n’importe quel objet. Pour cela, il me suffisait, par exemple, de poser un revolver sous le globe émetteur pour, au bout de quelques secondes, en voir se matérialiser un autre sous le globe récepteur. J’étais ainsi en possession de deux armes en tous points semblables l’une à l’autre. Vous voyez immédiatement les avantages d’une telle invention, avantages dont je ne manquai pas de profiter. Non seulement, à partir d’un exemplaire unique, je fabriquai à peu de frais des armes et du matériel de toutes sortes en quantité quasi industrielle, mais je créai également des pierres précieuses et de l’or qui vinrent accroître encore ma fortune déjà immense… Jusqu’au jour où je conçus le projet de me servir de cette machine pour créer le duplicata d’un animal.

« J’essayai tout d’abord avec des cobayes et des souris. Je croyais obtenir des doubles morts. Il n’en fut rien. En ce cas, le transfert de la matière se faisait avec le corollaire de celle-ci, c’est-à-dire la vie. Des chats furent « copiés » de la même façon, puis des chiens. Faisant construire alors des machines plus spacieuses et de formes plus appropriées, j’appliquai mon procédé à l’homme, et ce avec un succès total.

« L’idée me vint aussitôt de me servir du « duplicateur » pour assurer ma survivance en cas d’accident. Là, deux difficultés s’offrirent à moi. La première était que, pour rendre possible la création de matière à partir d’énergie, il fallait que l’objet à copier reposât sous une cloche qui la tint à l’abri des influences extérieures. Or, bien entendu, un accident mortel ne se produit jamais sous cloche. Seconde difficulté : si mon double se formait après ma mort, même immédiatement après, il serait également privé de vie.

« Après avoir envisagé différents procédés, je finis par trouver une solution à ce double problème : me servir de relais. Pour cela, il me suffirait de disposer, en de secrètes cachettes disséminées un peu partout dans le monde, des copies de ma personne fabriquées préalablement, et étendues sous des globes émetteurs de matière. Ces copies-relais devaient être maintenues continuellement en état d’hibernation, par l’injection d’un liquide congelant projeté à l’intérieur de l’organisme par des pompes spéciales. Enfin, l’alimentation en énergie électrique serait assurée par des générateurs atomiques capables de fonctionner durant des années sans aucune intervention extérieure. Dans des environs plus ou moins lointains de chacune de ces cachettes secrètes, une demi-douzaine d’autres seraient établies, contenant elles des appareils récepteurs de matière destinées à la création des copies finales.

« À certains de mes hommes, dont je n’étais pas sûr, avait continué Ming, j’avais fait subir une opération spéciale. Ils portaient en effet, inséré à la base du crâne, un poste émetteur minuscule alimenté par une batterie sèche, plus minuscule encore, se rechargeant automatiquement grâce aux impulsions électriques du cerveau. À cette batterie était reliée également une bombe en réduction, grosse à peine comme un petit pois. Le poste émetteur transmettait à une centrale tous les propos que l’homme échangeait avec quiconque. S’il trahissait, l’éclatement de la petite bombe était commandé à distance, provoquant une mort immédiate… Eh bien ! j’imaginai un appareil à peu près semblable, mais sans bombe et qui, ayant environ la taille d’une olive, se trouvait inséré sous l’occiput et émettait une onde magnétique continue. Chaque copie-relais était doté d’un semblable appareil, de façon à ce que ce dernier fut reproduit en même temps que l’organisme humain…

L’Ombre Jaune avait alors fait allusion à sa dernière rencontre avec Bob Morane, rencontre au cours de laquelle, obligé de défendre sa vie, ce dernier s’était vu contraint à abattre son ennemi d’une balle dans la tête.

— Afin que vous compreniez comment fonctionne ce dispositif compliqué, avait continué Monsieur Ming, laissez-moi vous expliquer ce qui se passa quand vous, commandant Morane, me logeâtes une balle en plein front… Eh bien ! au moment où la vie me quitta, l’onde magnétique émise par le petit appareil que je portais sous l’occiput fut tout à coup interrompue. Cela mit en marche un émetteur de matière situé quelque part au Tibet et qui, à partir d’une copie-relais, créa un nouveau Monsieur Ming dans les profondeurs d’une caverne, au Népal, où un récepteur de matière était en batterie. La nouvelle copie n’étant pas soumise, elle, à l’action d’une pompe hibernatrice, prit aussitôt vie. Et c’est ainsi que je puis me trouver à présent devant vous, en tous points semblables à l’homme que vous avez vu mort à vos pieds…

On comprendra que le message que Bob Morane et Bill Ballantine venaient de recevoir de ce redoutable personnage qu’était l’Ombre Jaune, n’était pas sans rendre circonspect les deux amis. Que Ming, ce surhomme qui avait su assurer sa quasi-immortalité, pût disparaître, emporté par une vulgaire tumeur au cerveau, cela leur paraissait presque incroyable, et c’est pour cette raison qu’ils avaient décidé de prendre conseil de leur vieil ami, Aristide Clairembart, le célèbre archéologue.

Le lendemain, les deux compagnons quittaient donc la Dordogne, à bord de la Jaguar E de Morane, pour gagner Paris à une vitesse record. Le professeur Clairembart les reçut dans sa villa d’Auteuil, encombrée de vestiges des plus lointaines civilisations, vestiges que le savant avait, pour la plupart, ramenés de ses nombreuses expéditions.

Clairembart était un petit vieillard, extrêmement vert, auquel il eût été bien difficile de donner un âge précis. Il portait une barbiche de chèvre, poivre et sel et, derrière les verres épais de ses lunettes cerclées d’acier, ses yeux brillaient d’un éclat quasi enfantin.

Quand Morane lui eut rapporté les événements qui avaient eu lieu la nuit précédente, l’archéologue, auquel on avait donné à lire le message de l’Ombre Jaune, l’archéologue donc hocha la tête.

— Nous ne pouvons douter que Ming soit derrière tout ça. L’affaire a été menée tout à fait à sa manière… Vous avez la certitude d’avoir eu maille à partir avec des dacoïts. Or, à part Ming, qui réussirait à embrigader ainsi ces fanatiques qui, jusqu’à présent, ont toujours été sans maître ?

— À votre avis, professeur, demanda Bill, comment faut-il réagir ? Croire ce que dit le message de Ming et s’organiser en conséquence ou, au contraire, feindre de tout ignorer…

Clairembart ne répondit pas tout de suite. Pendant quelques secondes il tortilla sa barbiche entre ses doigts, puis il hocha la tête, pour dire.

— Évidemment, il peut s’agir d’un piège… Pourtant, ces secrets scientifiques que Monsieur Ming dit vouloir nous léguer peuvent apporter beaucoup de bien à l’humanité, ou beaucoup de mal s’ils tombent en de mauvaises mains. Nous ne pouvons pas de toute façon courir un tel risque…

Le savant s’interrompit, tirailla pendant quelques secondes encore sa barbiche, pour finalement enchaîner :

— De toute façon, il ne nous en coûtera rien de téléphoner au numéro renseigné dans la lettre de Ming… Nous verrons bien…

— POR. 15.87, hein ? fit Morane. Essayons…

Il décrocha le combiné du poste posé sur un des coins du grand bureau Renaissance et, d’un doigt pressé, il forma le numéro sur le cadran. À l’autre bout du fil, la sonnerie se déclencha presque aussitôt, un peu assourdie, comme si elle résonnait à travers une maison vide. Cela s’éternisa et Bob allait raccrocher quand, soudain, il y eut un léger déclic, la sonnerie s’interrompit, et une voix interrogea :

— Qui demandez-vous ?

C’était une voix caverneuse, sans timbre, qui elle aussi semblait résonner dans une maison vide.

— Je ne demande personne en particulier, répondit Morane. Je viens de recevoir une lettre dans laquelle on me demandait d’appeler votre numéro. À qui ai-je l’honneur ?…

Là-bas, on ne parut pas avoir entendu la question, trop précise sans doute au gré du correspondant. La voix se contenta de demander de son côté :

— Êtes-vous le commandant Morane ?

— Je suis le commandant Morane, répondit Bob. À présent que vous savez qui je suis, j’aimerais savoir qui vous êtes…

Une fois de plus, le correspondant ignora ce souhait.

— J’aimerais vous rencontrer au plus vite, commandant Morane. Où puis-je envoyer une voiture vous prendre ?

Morane sourit et cligna de l’œil à l’adresse de ses amis, ce qui bien sûr ne put qu’échapper à l’homme à la voix caverneuse.

— Inutile de vous déranger, dit Bob. Donnez-moi votre adresse ; je viendrai par mes propres moyens…

— Je préfère vous envoyer une voiture, comme je viens de vous le dire, commandant Morane…

Bob haussa les épaules.

— Ce sera comme vous le désirez, dit-il.

Il donna l’adresse du professeur Clairembart, puis il ajouta :

— Quand viendra-t-on nous prendre ?

— Dans une demi-heure, commandant Morane… Mais le « nous » est de trop, car vous devez venir seul… Ne vous faites pas suivre non plus, sinon il n’y aurait rien de fait…

— Mais, nous…

Morane ne put en dire davantage, car son correspondant avait raccroché. Il raccrocha à son tour, puis il se tourna vers Bill et le professeur et dit, presque joyeusement :

— On ne veut pas de vous, messieurs…

— Si je comprends bien, vous devez aller seul au rendez-vous ? fit Ballantine.

Bob hocha la tête affirmativement.

— Tout juste, Bill…

— Ce serait de la folie, intervint le professeur Clairembart. Avec Ming, inutile de courir des dangers inutiles…

— N’oubliez pas, professeur, que dans sa lettre ce même Ming affirme que, quand nous la lirons, il sera mort…

— On en a déjà tellement entendu parler de sa mort, qu’on finit par ne plus y croire, fit remarquer Clairembart.

— Peut-être, professeur, peut-être, murmura Bob en hochant à nouveau la tête. Mais, de toute façon, je n’ai pas le choix : on veut que j’aille seul au rendez-vous…

— Eh bien ! vous irez seul, commandant, mais rien ni personne ne pourra jamais nous empêcher de vous suivre en voiture…

— Interdit également, Bill… Il faudra que je coure le risque d’aller seul, car l’enjeu est trop gros. Il s’agit de l’héritage de l’Ombre Jaune, ne l’oublie pas. Tout au moins de son héritage scientifique, et cela vaut la peine d’affronter quelques dangers… Mais ce n’est cependant pas une raison pour s’embarquer sans viatique…

Bob se tourna vers Aristide Clairembart et continua :

— Auriez-vous une arme à me prêter, professeur ? On vient me prendre dans une demi-heure, et je n’aurai pas le temps de passer chez moi…

D’un tiroir de son bureau, l’archéologue tira un Lüger, qu’il tendit à Morane, en disant :

— Prenez ceci… Mais je continue à dire qu’y aller seul serait une folie…

Bob ne répondit pas et se contenta de s’assurer du bon fonctionnement du Lüger. Finalement, il glissa celui-ci dans sa ceinture et conclut :

— À présent, il n’y a plus qu’à attendre les événements…

Une demi-heure exactement, montre en main, après que la conversation téléphonique avait eu lieu, on sonna à la porte du professeur Clairembart et, au bout de quelques minutes, Jérôme, le valet de chambre du savant, vint annoncer que l’on demandait le commandant Morane.

— Qui me demande ? interrogea Bob.

— Un chauffeur, fut-il répondu, ou tout au moins un homme portant une casquette de chauffeur. Il a laissé une voiture devant la porte…

— Un Asiatique ? demanda Clairembart. Jérôme eut un signe négatif.

— Non, professeur… Un Européen…

Les trois amis se regardèrent intrigués, comme si la réponse qui venait de leur être faite bouleversait toutes leurs prévisions. Puis Morane haussa les épaules.

— Asiatique ou non, dit-il, il ne me reste plus qu’à y aller…

Il se leva et gagna la porte.

— Vous ne tenez vraiment pas à ce qu’on vous suive, commandant ? demanda Ballantine. En cas de coup dur, vous n’auriez qu’à nous appeler et nous serions là pour vous prêter main-forte…

— Je crois en effet que ce serait le plus sage, appuya Clairembart.

Sur le seuil de la porte, Morane s’était retourné.

— Rien à faire, mes amis, dit-il. L’enjeu est trop gros, je le répète, et il est inutile de tout faire manquer par excès de prudence…

— Et s’il vous arrive un coup dur ? demanda Ballantine.

Bob cligna de l’œil.

— Ne me crois-tu pas de taille à me défendre, Bill ? Ni l’Écossais, ni Aristide Clairembart ne trouvèrent à répondre à cette remarque et, quand ils voulurent parler, leur compagnon, avait disparu.

Précédant Jérôme, qui devait presque courir derrière lui tant il marchait à grands pas, Morane traversa la villa et gagna la porte d’entrée, qu’il ouvrit. Un homme se tenait en bas du perron. C’était un Européen coiffé d’une casquette de livrée et au visage aussi insignifiant que possible.

— C’est vous qui devez me conduire ? interrogea Bob d’une voix volontairement dure, de façon à faire comprendre à son interlocuteur que, si on voulait lui jouer quelque tour, on trouverait à qui parler.

Le chauffeur ne parut pas s’être aperçu de cette rudesse de ton. Il se contenta de répondre simplement :

— Je suis bien celui que vous attendiez à la suite du coup de téléphone que vous avez donné il y a une demi-heure. Si vous voulez me suivre…

Tournant les talons, l’homme se mit à marcher le long de l’allée menant à la porte du jardin, devant laquelle stationnait une grande Rolls Royce haute sur pattes.

Le chauffeur ouvrit une des portières arrières et dit, à l’adresse de Bob, qui l’avait suivi :

— Si vous voulez prendre place, commandant Morane ?

L’intérieur de la voiture était vide et Bob s’installa sur la banquette. À travers la vitre qui, comme dans toutes les anciennes autos de maître, séparait l’habitat des passagers de celui du chauffeur, il vit son guide s’installer au volant. Le démarreur lança le moteur qui, presque aussitôt, vrombit. La voiture s’ébranla, roula sur une distance de quelques mètres. C’est alors qu’il y eut une sorte de déclic, une série de claquements secs, et Bob Morane se trouva soudain plongé dans des ténèbres totales.

 

L'héritage de l'Ombre Jaune
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