LE 1er août 1963, le président Kennedy tient une conférence de presse au cours de laquelle il parle de Berlin dont il entend que Moscou garantisse la sécurité ; de la France, à laquelle il refuse de communiquer des secrets atomiques si elle ne retourne pas au sein de l’organisation militaire atlantique ; de l’Afrique du Sud à laquelle les U.S.A. ne fourniront plus d’armes à partir de l’année prochaine ; de la signature très proche du traité de limitation des expériences nucléaires ; et d’autres sujets encore.
Comme d’habitude, les journalistes lui posent de nombreuses questions. Il répond rapidement, sans hésiter. Il est souriant, décidé. En réalité il souffre atrocement de son dos. Chaque mouvement du torse est pour lui une torture. Mais il a déjà montré en de nombreuses circonstances qu’il sait maîtriser la douleur.
Il s’appuie des deux mains pour se lever de son fauteuil, sans cesser d’offrir aux caméras l’image d’un jeune président optimiste. L’image d’un vainqueur d’hier qui doit être le vainqueur de demain. Les élections présidentielles sont dans un peu plus d’un an, et dans quelques mois il va commencer sa campagne.
Il quitte la salle de presse de la Maison-Blanche pour rentrer dans ses appartements où ses médecins l’attendent. Ils lui montrent les radios : le disque d’acier inséré dans sa colonne vertébrale a provoqué une inflammation des deux vertèbres contre lesquelles il joue. Cette inflammation, non seulement est douloureuse, mais risque de se transformer en infection. Le président ne doit pas oublier qu’il est un grand blessé. Il s’est trop surmené et, s’il continue, il risque une catastrophe.
Les médecins prescrivent des antibiotiques à titre préventif, un analgésique puissant pour combattre les crises douloureuses, et ordonnent un repos immédiat et prolongé. Kennedy les remercie et leur dit en souriant qu’il s’efforcera de leur obéir. Ils savent qu’il n’en fera rien. Ils lui prédisent que, s’il ne les écoute pas, la douleur et la maladie le condamneront sous peu à un repos bien plus grave et plus prolongé.
Resté seul, le président empoigne le bord de son bureau à deux mains et le serre comme s’il voulait le briser. Il s’abandonne pendant quelques secondes à une grimace de douleur qui lui tord le visage. Puis il reprend sa maîtrise de soi. Se reposer quand on est président des États-Unis ? Comme si c’était possible ! Il attire à lui le verre et la carafe d’eau qui sont en permanence sur son bureau, et avale le double de la dose d’analgésique qui lui a été prescrite.
Deux semaines plus tard, de nouvelles radios montrent que l’inflammation a complètement disparu. Les médecins, qui examinent le président, le trouvent dans une forme parfaite. Il ne souffre plus du tout, il parle d’abandonner son corset de fer. Ils l’en dissuadent tout en le félicitant de son extraordinaire vitalité, qui lui a permis de vaincre le mal. Avec l’aide, bien entendu, du traitement qu’ils lui ont prescrit… Ils lui recommandent cependant de ne pas abuser de ses ressources, et de se reposer chaque fois qu’il le pourra. Il le leur promet, cette fois en riant.
Cela, c’est ce qu’on sait.
Quand Samuel Frend, qui savait d’autres choses, fut arrivé dans l’île et en connut le secret, il construisit peu à peu une hypothèse qui éclairait toutes les ombres que son enquête à Dallas n’avait pu éclaircir. Ce n’était qu’une hypothèse, et elle était fantastique. Pour la confirmer, il aurait dû obtenir du docteur Galdos plus qu’il n’en obtint. Il s’était arrangé pour le rencontrer et lier avec lui des relations cordiales. C’était l’ABC du métier qu’il avait exercé toute sa vie. Un soir, assis au bord de la plage, en haut de la Citadelle, ils devisaient amicalement en grignotant de petits beignets de fleurs. Galdos paraissait détendu, ouvert. Il parlait de son université, de ses élèves, de ses travaux, avec quelque mélancolie. Frend lui dit qu’il connaissait Harvard, lui donna des détails. Galdos s’épanouit encore davantage.
— Vous aviez reçu le JL3 directement de Bahanba ? demanda Frend.
— Oui… C’est moi qui l’ai identifié et photographié le premier, avec mon microscope électronique tout neuf… J’ai failli le rater… Je ne m’attendais pas à un virus si petit…
— Je me demande…, dit Frend.
Il fit semblant d’hésiter…
— … Je me demande s’il n’en reste vraiment plus nulle part dans le monde… Vous, à Harvard, vous avez bien tout détruit ?
Le visage de Galdos se ferma comme une porte d’acier.
— Naturellement ! Quelle question !…
— Oui, bien sûr… Mais moi à votre place, je ne sais pas… Je me demande si je n’en aurais pas confié une ampoule au président … On ne sait jamais quelles circonstances peuvent se produire … L’humanité, c’est très bien, mais il faut penser aussi à son pays… Imaginez que Mao en ait… Et les Russes… En quelle année avez-vous quitté les U.S.A. ? Qui était le président déjà ?…
— Eisenhower !… Un général !… Il aurait fallu être fou !…
— Je me demande… Je ne sais pas…
— Eh bien moi, je sais !…
Galdos se leva et s’en alla.
Quand il posait des questions, Frend attachait autant d’importance à la façon dont on lui répondait qu’à la réponse elle-même. Le ton de Galdos l’autorisait à douter que celui-ci lui eût dit la vérité.
Frend savait à quelles erreurs peuvent conduire la passion scientifique, ou le patriotisme, et à plus forte raison les deux conjugués. Il était persuadé que les savants auxquels Bahanba, au cours de son voyage avec Nehru, avait révélé les propriétés du JL3, s’ils n’avaient pas déjà détruit celui-ci avant, au lieu de le faire après, s’étaient empressés de reprendre leurs travaux pour vérifier les extraordinaires déclarations qu’ils venaient d’entendre. Au moment où ils avaient dû rejoindre l’îlot 307, au lieu de tout brûler par le feu ou l’acide, certains, pensant à la science, à leur pays, n’en avaient-ils pas confié un précieux et dangereux échantillon à celui qui, seul, était au courant, c’est-à-dire au responsable suprême de l’État ?
Si Galdos, avant de s’embarquer avec ses collaborateurs sur l’avion qui devait « mystérieusement » disparaître en cours de route, avait confié une ampoule de JL3 à Eisenhower, alors bien des choses s’expliquaient…
Après la passation des pouvoirs, le 20 janvier 1961, Eisenhower, en même temps qu’il révèle à Kennedy le secret du JL3, lui transmet l’ampoule remise à lui par Galdos. Kennedy la confie au coffre secret de la Maison-Blanche, puis occupé par les mille problèmes de sa charge, ne s’en soucie plus. Après deux ans de travail insensé, ses douleurs dorsales s’intensifient et deviennent intolérables. Les analgésiques ne lui procurent que de courts moments de répit. Le 1er août 1963, comme nous l’avons vu, ses médecins lui donnent à choisir entre un repos immédiat et la menace d’un désastre. Il prend une double dose de calmant et, dans la tranquillité momentanément retrouvée, il réfléchit à la situation. Il ne peut pas se reposer. Il ne peut pas non plus envisager de devenir impotent et de renoncer au pouvoir alors que la nouvelle politique nationale, mondiale et même planétaire qu’il a inaugurée est en plein élan. Il doit trouver une solution. Il a lu et relu le dossier que lui a remis Eisenhower, et les rapports d’écoutes qui arrivent chaque jour de l’îlot 307. Il sait que la qualité de base du JL3 est d’exalter les défenses naturelles de l’organisme. Son action contre le vieillissement n’est qu’un aspect particulier de son action générale. Il sait d’autre part que les biologistes de l’île travaillent sans arrêt à la recherche d’un antidote qui immuniserait contre sa contagion. Ce vaccin, ils vont peut-être le trouver, dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois…
En 1963, les programmes lunaires, américain et russe, sont encore très loin de leur objectif, bien que leurs étapes soient franchies à une vitesse sans cesse accélérée. Des budgets formidables leur ont été affectés dans l’un et l’autre pays. Krouchtchev et Kennedy savent, bien sûr, que la Lune n’est ni l’Ukraine ni la Californie, et que ce n’est pas demain qu’on y établira des fermiers. Mais comme on n’y est pas encore allé, on se demande si…, peut-être…, le programme d’exploration planétaire en est au stade des espérances.
Et Kennedy sait que malgré tous les traités, le système solaire dans son entier risque un jour ou l’autre – un siècle ou l’autre… – de tomber totalement sous l’influence d’un « bloc » terrestre. C’est peut-être des premières années, des premiers mois, que tout dépendra. Si, vaincu par la maladie, le président américain abandonne, s’il cède la place au vice-président ou à un adversaire politique, il cède devant Krouchtchev, il le laisse tout seul en face du système solaire à avaler…
Comme tous les calmants, l’analgésique dont Kennedy a pris une dose excessive est une drogue du cerveau qui perturbe le raisonnement, tout en donnant l’impression de le rendre au contraire extraordinairement lucide. Le président des Etats-Unis voit se préciser l’immense danger couru par le système solaire. Ce danger hypothétique, et de toute façon lointain, lui apparaît, du fait de sa dimension spatiale, beaucoup plus menaçant que celui couru dès demain, dès aujourd’hui, sur la Terre, par l’humanité devant la contagion du JL3. Sans doute son subconscient, commandé par sa chair qui se révolte contre la douleur, intervient-il dans le gauchissement de sa raison. Et aussi sa confiance en lui, la certitude qu’il continuera à réussir ses entreprises et à surmonter les risques. S’il prend le JL3, il deviendra sain, solide, infatigable. Et il lui restera onze mois avant de devenir contagieux, onze mois pour obtenir des labos de l’île un antidote… Depuis deux fois et demie onze mois qu’il est au pouvoir, il a déjà fait, changé, mis en route tant de choses…
Quand la première douleur revient, fulgurante, et le tord en deux, il n’hésite plus. Il ferme aux verrous les portes de son bureau, ordonne par téléphone à son secrétariat de ne pas le déranger pendant un quart d’heure, ouvre le coffre secret et en sort une simple petite boîte en carton, blanche, entourée d’un élastique. Il ôte l’élastique, soulève le couvercle, pose la boîte sur son bureau et s’assied devant elle. Il soulève une petite couche de coton et découvre, reposant sur une autre couche, une ampoule de verre d’un centicube, contenant un liquide transparent. La solution est là, claire, simple.
Et tout à coup il se rend compte qu’il ne sait pas comment s’administrer le JL3. Par la bouche ou par piqûre ? Et quel genre de piqûre ? Intraveineuse, intramusculaire, sous-cutanée ?
La nécessité lui impose la réponse : il ne dispose pas, dans son bureau, d’une seringue à injection…
Il casse une extrémité de l’ampoule, l’incline au-dessus du verre, casse l’autre bout, remet dans le coton l’ampoule vide et les bouts cassés, se suce les doigts pour le cas où ils auraient reçu une micro-goutte de virus, les essuie avec un Kleenex qu’il roule en boule, le pose sur la petite boîte, ajoute un peu d’eau dans le verre, et boit…
C’est fait. Cela n’avait aucun goût… Pas une seconde Kennedy n’a pensé pour lui-même à l’immortalité, mais seulement à la possibilité d’acquérir une santé d’acier qui lui permette de faire face à ses tâches et à ses devoirs.
Il glisse le verre et tous les débris de l’opération dans une grande enveloppe de papier épais, va ouvrir le volet d’un petit placard, découvre ainsi l’orifice d’un conduit qui aboutit directement à l’incinérateur. C’est là que finissent certains dossiers et même certains objets qui ne doivent plus être vus par personne. Il y laisse tomber l’enveloppe…
On imagine ce qu’est l’attente de Kennedy pendant les premières heures. La prise buccale sera-t-elle efficace ? N’a-t-il pas gaspillé pour rien un dépôt précieux ?…
Mais dès le surlendemain les douleurs dorsales s’atténuent, et au bout d’une semaine il se sent littéralement ressuscité. On se souvient des photos de ses derniers mois, où il apparaît rayonnant de vitalité et de jeunesse. , d’ailleurs, il a reçu le signe révélateur : il voit le rouge, la nuit.
Un de ses médecins, persuadé d’agir pour le bien de la nation et de Kennedy lui-même, communique régulièrement les résultats de ses visites à un de ses confrères du Pentagone. Celui-ci est membre du service chargé de superviser les mesures concernant la santé et la sécurité du président, quel qu’il soit. Les Grands du Secret ont trois hommes à eux dans ce service. Ils sont mis immédiatement au courant par ceux-ci de l’amélioration soudaine, miraculeuse, de la santé de Kennedy. Un nouvel examen, fin août, confirme que ce n’est pas une amélioration mais une guérison. Cette guérison est suspecte, parce qu’à priori impossible. D’autre part la radio de l’île a reçu deux messages pressants de Kennedy demandant qu’on accélère les travaux sur l’anti-JL3. Enfin un domestique de la Maison-Blanche, croyant travailler pour un reporter de Life qui, curieusement, lui a promis de ne rien publier de ce qu’il lui apprendrait, lui signale que le président a fait enlever de sa chambre à coucher tous les objets, tapis, détails de décoration, tableaux, etc., contenant du rouge… Jusqu’où ne pousse-t-il pas, dit l’homme admiratif, le souci de défense contre le communisme ! Pour les Grands, il n’y a plus de doute : Kennedy a pris du JL3.
Délivré de ses douleurs, soulevé par un extraordinaire regain vital, le président des États-Unis s’est d’abord laissé emporter par la joie d’avoir retrouvé toute sa puissance intellectuelle, et acquis une efficacité de travail et de décision dignes de la place qu’il occupe et de l’homme qu’il est. Mais bientôt la clairvoyance de sa raison lui montre les énormes dimensions de la responsabilité qu’il vient de prendre.
Même si le vaccin anti-JL3 est prêt à temps, même si on peut envisager sa production accélérée en grande quantité, comment l’administrer aux populations sans leur dire la vérité ? Et si on leur dit la vérité, il est bien évident qu’elles refuseront le vaccin.
En buvant le contenu de l’ampoule, Kennedy s’est transformé en une bombe mondiale. Mais elle n’explosera que dans six mois. Il voit clairement la seule solution possible. Il commence aussitôt à prendre les mesures nécessaires : il prépare sa succession…
En juin 1964, il laissera la place au vice-président Lyndon Johnson. D’ici-là, avec la puissance de travail qui est maintenant la sienne, il a le temps d’engager à fond et de rendre irréversibles les différentes initiatives de sa politique. En janvier 1964, d’accord avec Khrouchtchev et Mao, il annoncera un rapprochement des États-Unis avec la Russie et la Chine. Au printemps il se rendra à Moscou, et en juin à Pékin. Au cours de ce second voyage, l’avion du président des États-Unis disparaîtra en mer.
L’émotion soulevée par ce drame assurera l’élection de Johnson aux élections de novembre. Kennedy, lui, sera dans l’île…
Il espère qu’il pourra, de là-bas, continuer à diriger la politique des États-Unis, ou tout au moins l’influencer, par l’intermédiaire de Johnson qui aura pris connaissance du dossier contenu dans le coffre secret. Mais il y aura plus exaltant encore : ce sera, avec TOUT le temps pour le faire, de préparer l’avenir de l’humanité…
Kennedy dans l’île, Kennedy, président de l’Immortalité, Kennedy réapparaissant quand les jours seront venus pour emmener les hommes vers un destin sans limites dans le temps et dans l’espace… Ce n’est pas un rêve de paranoïaque, c’est un projet dont les éléments concrets existent, et Kennedy sent qu’il est l’homme dont la destinée a besoin pour l’accomplir.
Il a déjà rédigé le cahier destiné à Johnson en cas d’accident. Il en écrira la dernière page le jour même où il s’embarquera pour l’île, dévoilant à son successeur la vérité sur sa décision.
Leur décision, les Grands eux aussi l’ont prise après s’être concertés. Ils ne peuvent pas laisser un homme, quel qu’il soit, faire courir à l’humanité le risque de la contagion. Aucun n’a parlé de la possibilité que Kennedy aille se réfugier dans l’île, mais tous y ont pensé et certains d’entre eux considèrent que ce serait là un danger aussi grand que l’autre. De toutes façons ils ne peuvent pas hésiter, quelque horreur que leur inspirent les mesures à prendre.
C’est ici qu’intervient « Mr Smith », qui ne s’étonne que brièvement de la mission qui lui est confiée. Il ne sait pas qui le paie. Ses recoupements sont contradictoires. Il renonce à savoir. La somme qu’il a reçue et celle qu’il recevra lui permettront de se retirer. Et de disparaître, ce qui sera prudent. Il y a longtemps qu’il a préparé sa retraite. Les ordres sont : agir de toute urgence. Les Grands, en effet, ne sont pas sûrs que la contagion attendra cinquante ou cinquante-deux semaines pour se manifester. L’expérimentation est trop récente et trop peu importante pour en donner la certitude. Mr Smith qui connaît partout des hommes toujours prêts à tout, s’envole vers l’Amérique et en quelques jours pose les bases de l’action. Le 5 octobre il retourne à Rome pour exposer son plan à son « contact ». Celui-ci est un fonctionnaire anglais dont la mère est une Russe blanche. Il est persuadé d’agir, par sentiments secrets anticapitalistes et nostalgie héréditaire slave, aux ordres d’un réseau soviétique.
Le 7 octobre, les Grands se consultent de nouveau et tous acceptent le plan, sauf Adenauer. Le 10, il donne sa démission de chancelier de la République fédérale et se retire de la vie politique. Le 12, à Mexico, Mr Smith reçoit le feu vert. Son « contact » est cette fois-ci un officier américain d’origine texane. Mais Mr Smith, dont l’oreille a testé tous les accents du monde, décèle dans sa voix une imperceptible trace germanique. Le soir même, Mr Smith franchit de nouveau la frontière des États-Unis.
Le 22 novembre, à douze heures trente et une, à Dallas, d’une fenêtre du cinquième étage du « Texas Book Depository ». Lee Harvey Oswald tire une première balle dans le cou du président Kennedy. Un autre tireur, installé en face, derrière le talus du chemin de fer, fait feu à son tour. Oswald tire une deuxième fois. Le second tireur aussi. Connelly est blessé. Kennedy est mort.
Oswald est un élément dangereux, un instable mental. Il a été choisi uniquement pour ses rares qualités de tireur. Il se laisse capturer par la police avant qu’on ait le temps de le liquider. Ruby est chargé de réparer cette erreur. Il tue Oswald le surlendemain, dans les locaux mêmes de la police. Ruby a été assuré de l’impunité. Mais il meurt en prison. En quatre ans, vingt-cinq personnes qui avaient vu, entendu ou su quelque chose sur les événements de Dallas meurent d’accident, de « suicide » ou de « crise cardiaque »…
Les résultats de l’autopsie de Kennedy n’ont jamais été publiés. Son corps a été incinéré. Son cerveau et son cœur qui avaient été conservés ont disparu.