CHAPITRE VII

Le panneau de signalisation pendu entre les impressionnantes tours de garde proclamait :

Bienvenue au complexe de réfugiés 17 de Ruan.

Au-dessous, un plaisantin avait gribouillé :

Votre dernière chance de faire demi-tour.

A demi-étouffée par la foule débarquée des vaisseaux de fret, encore humide et, qui sait, peut-être empoisonnée par la décontamination de routine des autorités de Ruan, Melisma regarda l’inscription avec méfiance. Inquiète, elle se tourna vers Gaph, qui portait le neveu de Droma sur ses épaules.

— Ça signifie ?

— L’idée que quelqu’un se fait d’une bonne blague, répondit-il. Voyons, petite, que peut-il se passer de mal ici ? On nous a promis à boire, à manger, et dix mille êtres pensants mélancoliques pour nous tenir compagnie. (Il baissa la voix.) Partout où les gens sont mélancoliques, des possibilités sans fin s’offrent aux Ryn.

Melisma sourit. Gaph disait vrai. Ruan était un joyau du Noyau.

Ruan était un des dix-huit mondes agricoles administrés par Salliche Ag. L’endroit réservé aux réfugiés ressemblait à un parc. La route reliant le spatioport au complexe 17 était bordée de haies et de champs cultivés. Au contraire des mondes agricoles où les Ryn avaient cherché du travail, Ruan ne se fiait pas seulement à la fertilité naturelle du sol. Son climat était sous contrôle, les terres préparées pour une rentabilité maximale. Et il y avait peu de droïds agricoles en vue, donc plus de possibilité d’emploi pour les êtres pensants.

Melisma inspira à fond l’air parfumé. Gaph avait raison. Après une semaine à bord du transporteur, débarquer sur Ruan était comme arriver au paradis. Pourtant, elle restait troublée. Combien de temps seraient-ils autorisés à rester sur Ruan, et où iraient-ils ensuite ? La princesse Leia les avait prévenus : leur séjour serait temporaire. Avec les Yuuzhan Vong progressant vers le Noyau, combien de temps durerait le répit ? Et que se passerait-il après ?

Le traitement des nouveaux arrivants était un travail long et ennuyeux. Personne n’avait la place de s’asseoir, et il n’y avait nulle part où se protéger du soleil brûlant. La foule était impressionnante. Les cinq Ryn, Melisma, ses deux cousines de clan, Gaph et le bébé, arrivèrent à un point de vérification où officiaient des gardes de la sécurité portant les badges de Salliche Ag.

Un humain à la mâchoire carrée les regarda par la fenêtre de la cabine de vérification.

— Qui sont-ils ? demanda-t-il à quelqu’un qui n’était pas visible.

Une femme en uniforme sortit de la cabine et passa un scanner devant Melisma.

— Ce sont des Ryn, dit-elle après avoir lu l’écran.

— Des Ryn ? D’où viennent-ils ?

— Leur planète d’origine est inconnue. Mais peu importe, ils arrivent de Gyndine. Voyons si nous en avons d’autres parmi les réfugiés.

Les mauvais pressentiments de Melisma ressurgirent. Les membres du Cosere et les représentants officiels de Ruan avaient été accueillants au spatioport, mais ces gardes lui rappelaient désagréablement les Espos, les policiers qui, des années auparavant, faisaient régner l’ordre sur plusieurs mondes du Secteur Corporatif.

— Oui, nous en avons d’autres, dit le premier garde. Trente-deux. (Il regarda Gaph de haut.) Secteur 465, Ryn. Derrière les cabines de nettoyage communes.

— D’accord, dit Gaph à Melisma. Pas d’air frais, mais de la nourriture et un toit sur notre tête…

— Nous aurions la même chose en prison, grogna Melisma.

— Crois-moi, petite, la prison n’est pas un endroit pour les Ryn. Ici, nous pourrons chanter, danser et nous réjouir de notre chance.

— Suivez le droïd ! aboya le garde. Et ne traînez pas, ou vous aurez des comptes à me rendre !

— Notre chance…, ricana Melisma. Espérons que nous aurons au moins un toit, Gaph.

Le droïd, un vieux modèle de protocole grinçant et boiteux, les guida jusqu’à une série de baraques faites de pièces détachées de moissonneuses et de vaisseaux spatiaux.

— Le complexe 17 est construit sur une ancienne décharge, annonça fièrement le droïd. Tout le monde s’est montré très inventif pour réutiliser le matériel obsolète.

Dans les cabanes obscures se tassaient des réfugiés venus de tous les quadrants de la galaxie. Melisma vit des Gand, des Ruuriens, des Saheelindeeli, des Bimm, des Weequay, des Myneyrshi, des Tammariens, des Gotals et des Wookies. Tous se jetaient des regards hostiles.

Comme s’il comprenait l’inquiétude de Melisma, le droïd y alla d’un commentaire :

— Tout le monde ayant été regroupé sans tenir compte des différences, certains préjugés ont resurgi. Il y a eu des problèmes de territoire et des rixes. Bien entendu, ces incidents ont été rapidement maîtrisés par l’équipe de Salliche Ag. Elle emploie la force physique uniquement quand c’est nécessaire.

Comme à bord du transporteur, les Ryn furent « accueillis » par des regards soupçonneux et des mines dégoûtées. Les pères surveillaient les quelques biens de leur famille, les mères attiraient leurs enfants à elles pour les protéger. Certains marmonnèrent des prières destinées à conjurer le mauvais sort, d’autres se plaignirent qu’on ait laissé entrer des Ryn dans le camp.

Melisma avait l’habitude de ces commentaires, consciente que le mode de vie de son peuple était en partie responsable des rumeurs qui couraient sur lui. Avec le temps, rejetés par tout le monde, les Ryn étaient devenus de plus en plus secrets et nomades, spécialisés dans l’observation des autres cultures. Ils devinaient aisément ce que les gens allaient dire, particulièrement les humains. Ils avaient développé leur amour de la danse et des chants, et leurs capacités de diseurs de bonne aventure, en dépit de leur absence de dons psychiques. Le sabacc devait son origine à un jeu de cartes inventé par les Ryn pour les aider à « prédire l’avenir ».

— Nous approchons du centre de distribution, annonça le droïd.

— Voilà d’où vient cette odeur, dit Melisma.

Gaph lui reprocha d’être trop critique.

Il changea de ton quand ils eurent une vue plus complète de la situation.

Une file interminable d’êtres de toutes les espèces s’étirait devant des stands, pour recevoir quelques cuillerées de la synthénourriture de couleur douteuse que des droïds extrayaient d’un énorme conteneur. D’autres queues menaient à des réservoirs pleins d’une eau couverte d’écume.

— Pour des sommes dérisoires, commenta le droïd, les équipes de Salliche Ag vous fourniront volontiers des nourritures adaptées aux palais les plus délicats. Au sommet de la Colline Noob, vous pouvez aussi vous assurer des logements d’excellente qualité pour des montants raisonnables.

Le droïd désigna, en haut d’une butte, une parcelle de terrain isolée par une barricade paralysante. D’un côté, une trentaine d’Ithoriens vaquaient à leurs affaires. Leurs habitations à toit de chaume étaient séparées par un fossé d’un terrain réservé à des Gamorréens et à leurs huttes de briques cuites au soleil. De l’autre côté, derrière un mur de buissons épineux, des Wookies avaient aménagé leur habitat dans des arbres.

Dans le reste du camp, les choses allaient de mal en pis. La boue arrivait aux chevilles, et des abris à ciel ouvert se dressaient au pied d’une autre colline, où ils recevaient peu de soleil. Le trop-plein des pluies coulait dans les zones de distribution de nourriture. Les huttes misérables auraient mieux convenu à du bétail qu’à des êtres pensants. A part un groupe de Vors aux os creux qui s’étaient fabriqués une sorte de nid avec des bouts de pièces détachées de vaisseau, et quelques Rybet batraciens qui avaient construit un terrier avec des nacelles de moteurs d’aile Y et des caisses vides, le reste de la population vivait dans la boue et la saleté.

Une puanteur nouvelle indiqua à Melisma qu’ils approchaient des douches communes.

— Ça sent peut-être moins mauvais quand il y a du vent, dit Gaph.

— Nous devrions demander aux superviseurs du climat de nous concocter une bonne tempête, renchérit Melisma, une main sur le nez.

Derrière les douches se trouvait, comme promis, la section 465, annoncée par un panneau sur lequel quelqu’un avait ajouté Ryn City.

Une moitié des trente-deux habitants attendait Gaph et Melisma. Leur secteur était le plus propre du camp, car les Ryn étaient par coutume nets et ordonnés.

Le chef du groupe, un grand mâle appelé R’vanna, les accueillit avec des bols de nourriture ryn appétissante. Puis il leur posa des questions sur la façon dont ils avaient échoué là. Gaph expliqua que son groupe avait quitté le Secteur Corporatif quand la colonne de vaisseaux avait été interceptée par une patrouille yuuzhan vong. Les navires avaient sauté dans l’hyperespace et s’étaient dispersés. Un bon nombre de fuyards avait trouvé refuge sur la Roue du Jubilé d’Ord Mantell, avant d’être surpris par une autre attaque des Yuuzhan Vong. Certains avaient fui vers Bilbringi, d’autres vers Rhinnal, et son groupe vers Gyndine.

L’histoire de R’vanna était identique à celle de Gaph, seul le point de départ – l’Hégémonie Tion –, différant.

Une femme conduisit Melisma et ses cousins jusqu’à un dortoir, où elle se chargea du bébé. Melisma rejoignit Gaph et R’vanna, qui racontaient à quoi ressemblait la vie dans le complexe 17.

— L’eau est rarement un problème, car le contrôle du climat permet de déclencher des pluies quand c’est nécessaire. Mais la nourriture devient rare et les maladies sont fréquentes. Il serait aisé de les éradiquer, et Ruan pourrait fournir toute la nourriture souhaitable avec ce que les droïds agricoles laissent pourrir sur pied. Mais Salliche Ag a intérêt que le camp reste aussi misérable que possible.

— Pourquoi ? demanda Melisma. Et pourquoi la princesse Leia féliciterait-elle la compagnie de sa générosité si nous sommes un fardeau pour tout le monde ?

— Salliche veut des réfugiés, petite, mais pas pour les camps. Pour les champs !

— Des travailleurs ?

— En un sens. La Nouvelle République souhaite sincèrement replacer les réfugiés sur des mondes d’accueil, mais avec la guerre en cours, les chances sont minces. Vous n’en entendrez pas parler durant les cours de dormation.

— Parler de quoi ? demanda Melisma.

— De nos nouvelles vies dans les mondes civilisés du Noyau. Vous verrez bientôt de quoi il s’agit… Certains résidants de la colline Noob ont assez d’argent pour acheter des billets à des compagnies de transport privées, mais tout le monde n’a pas cette possibilité. Bref, personne ne veut rester ici plus longtemps que nécessaire. Beaucoup de gens ont accepté l’offre de Salliche Ag : payer leur billet vers d’autres planètes en travaillant.

— Dans les champs, comprit Gaph.

— Oui. Mais peu d’entre nous arrivent à gagner assez pour avoir leur billet. Les réfugiés qui ont accepté la proposition ont vécu une servitude sous contrat, sur Ruan ou d’autres planètes gérées par Salliche Ag. On murmure que ceux qui refusent ont tendance à disparaître.

— Ça n’a pas de sens, dit Melisma. Les êtres pensants ne remplaceront jamais les droïds, qui n’ont besoin de rien à part un bain d’huile occasionnel et une mise à jour de leur programmation. De plus, la production diminuerait !

R’vanna eut un sourire patient.

— J’ai soumis les mêmes arguments aux représentants de Salliche Ag, venus à Ryn City il y a une semaine. Savez-vous ce qu’ils m’ont répondu ? L’emploi d’êtres pensants est une solution au problème des réfugiés. Il leur permet de baser leurs publicités sur la « fraîcheur des produits ramassés à la main ».

Gaph réfléchit à la question.

— Pour l’instant, nous avons le choix entre travailler pour Salliche Ag ou rester embourbés ici.

Melisma regarda les dortoirs et les cuisines.

— Comment avez-vous fait pour vous en sortir si bien ? En traversant le camp, j’avais peur qu’on nous attaque. Si les gens trouvaient une façon de nous accuser de l’invasion des Yuuzhan Vong, ils le feraient !

— La vie a toujours été comme ça pour les Ryn, dit R’vanna. Mais tout le monde ne nous hait pas. Grâce à une poignée de bonnes âmes, nous nous en sommes bien tirés.

— De la charité ?

— Les Ryn n’acceptent pas la charité. Ils travaillent pour gagner leur vie.

— Quel travail nous attend, ici ?

— Celui que nous faisons le mieux apprendre aux gens quelles sont leurs options, leur montrer leurs erreurs, leur donner des astuces pour survivre jour après jour.

— Leur dire la bonne aventure et lire les cartes de sabacc, ajouta Melisma, un rien choquée.

— Chanter, danser, récolter les bénéfices dus aux bons conseilleurs, conclut Gaph, rayonnant. La vie pourrait être bien pire, petite !

 

— Vous m’avez affirmé que vous m’aideriez ? insista Sapha, la Ryn à crinière rouge.

— Possible, reconnut Wurth Skidder. Dans l’enthousiasme du moment.

Roa observa Skidder, puis Sapha.

— Quand ? demanda-t-il.

— Sur Gyndine, précisa la Ryn. Quand il s’est précipité pour tomber entre les griffes des mille-pattes yuuzhan vong. « Ne vous inquiétez pas, je vous aiderai. »

— Il s’est précipité ?

— Ça y ressemblait…

Côte à côte, les trois compagnons étaient plongés jusqu’à la taille dans le liquide nutritif de couleur brun-rouge où marinait le jeune yammosk, tel un cerveau disséqué posé sur un plateau d’autopsie. L’odeur était écœurante, mais les prisonniers s’y étaient habitués et ne vomissaient plus. Quelques instants plus tôt, un Sullustéen évanoui avait été évacué.

Une des extensions graciles de la créature flottait devant Skidder et ses compagnons. Ils la massaient, un peu comme les Bimm avec certains nerfs afin d’obtenir une viande à la tendreté exceptionnelle. Le camarade de Roa, Fasgo, et deux Ryn faisaient de même de l’autre côté du tentacule. Autour du bassin, six prisonniers s’occupaient ainsi de chaque tentacule.

— Il s’est précipité…, marmonna Roa. Vous avez fait exprès d’être capturé, Keyn ?

— Pour échouer ici ? Il faudrait être fou, ou téméraire.

Roa sourit.

— J’ai connu quelques spécimens qui étaient l’un et l’autre ! J’ignore pourquoi, mais mon petit doigt me dit que vous en faites partie !

Deux épais tuyaux sortirent du crâne bulbeux du yammosk et disparurent dans le plafond voûté et membraneux de la soute. Des tubes respiratoires, supposa Skidder, même si Chine-kal assurait que les yammosks consommaient de l’oxygène quand ils se développaient pour devenir des coordinateurs de guerre.

Le commandant du vaisseau-grappe faisait le tour de la passerelle entourant le bassin de corail yorik. Des soldats montaient la garde.

— Malgré la révulsion qu’il suscite chez certains, dit-il, le yammosk est une créature fort sensible. Un des effets de son désir de se lier est une empathie de premier ordre, de nature presque télépathique. Lors des stades précoces de sa formation, le yammosk considère certains basals dovin comme ses enfants. Quand nous engageons la bataille, croyant ses enfants menacés, il coordonne leur activité afin de minimiser les pertes.

Chine-kal s’arrêta près de Skidder et de ses compagnons.

— La partie bleu foncé des artères situées au-dessus des yeux est liée à la propulsion de ce vaisseau, car le yammosk est en cours de formation pour se familiariser avec les basals dovin. Plus vous serez gentils avec lui, mieux il se sentira. Et il se liera d’autant plus intimement au basal dovin, optimisant le fonctionnement du vaisseau.

Le commandant désigna une poche, sur une paroi membraneuse. Elle contenait un organisme en forme de cœur.

— C’est un petit basal dovin, de la taille de ceux utilisés dans les coraux skippers. Sa couleur nous apprend comment vous accomplissez votre tâche. La teinte rouge pâle montre que vous réussissez assez bien, mais moins que vous ne le pourriez. Nous allons augmenter le rythme du massage, en suivant les pulsations du basal dovin. Commençons…

Skidder grimaça. Le travail physique n’était pas excessif, mais le contact permanent avec les tentacules du monstre épuisait rapidement les esclaves, comme si le yammosk se nourrissait de leur énergie. Refuser de coopérer était simple, si on ne craignait pas la punition.

Quand le basal dovin pulsa plus rapidement, les prisonniers augmentèrent le rythme et la force du massage. Les pulsations s’accélérèrent encore. De la sueur coula sur tous les fronts. Incapables de soutenir le rythme, certains prisonniers s’effondrèrent sur leur tentacule, ou glissèrent dans le liquide nutritif.

Skidder sentit le vaisseau-grappe accumuler de l’énergie.

Puis le basal dovin ralentit.

— Très bien, approuva le commandant Chine-kal.

Skidder inspira à fond histoire de se calmer. Sapha et Roa étaient hors d’haleine, et Fasgo paraissait sur le point de défaillir.

Chine-kal refit un tour de passerelle.

— Comme certains le savent, la coordination des batailles est une des fonctions du yammosk. Il est aussi formé à avoir un rapport cognitif avec le commandant du vaisseau pour lequel il travaillera. Ce yammosk et moi sommes déjà familiers. Mais nous allons tenter une première : qu’il se familiarise avec vous tous, pour que nous terminions cette invasion rapidement et de manière indolore.

Skidder regarda Roa.

— Vous étiez au courant ?

Le vieil homme acquiesça.

— A mesure que le yammosk s’habituera à vous, il voudra peut-être vous toucher, sur la poitrine, les omoplates, le cou et le visage. Il peut délaisser certains, et en trouver d’autres fascinants. Je vous suggère de ne pas vous opposer à ses sondes télépathiques, car vous en pâtiriez autant que lui. La résistance se traduirait par la folie ou la mort. Riez, pleurez, hurlez si vous ne pouvez pas faire autrement, mais ne résistez pas.

— Il ne plaisante pas, dit Roa, solennel. (Il dévisagea Skidder et Sapha.) Essayez de faire le vide dans votre esprit, sinon il traquera vos pensées comme un prédateur affamé. Alors, vous risquez de perdre les pédales. Croyez-moi, je l’ai vu se produire plus d’une fois.

Skidder avait fait de son mieux pour dissimuler son identité de Jedi, les événements qui l’avaient poussé à se laisser capturer et son désir de venger ses camarades. Devant les révélations de Chine-kal, il se rappela soudain ce que Danni Quee lui avait dit. Les Yuuzhan Vong avaient utilisé un yammosk pour briser Miko Reglia. Non sans peine, il réprima l’impulsion de contacter ses camarades Jedi pour leur transmettre les plans de l’ennemi.

Skidder regarda le yammosk dans les yeux. Le tentacule, dans sa main, frémit. Un autre émergea du réservoir et s’enroula autour des épaules de Skidder.

Roa, Sapha et les autres reculèrent de surprise.

— Keyn, vous avez de la chance, dit Roa. Je crois que le yammosk s’est pris d’amitié pour vous.

Les Agents du Chaos T2 - L'éclipse des jedi
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