POST-SCRIPTUM
Depuis quelques années, un certain nombre d’étudiants en lettres ou en sciences se sont mis à analyser mes romans et mes nouvelles, voire à en faire des sujets de thèses. J’en suis extrêmement flatté, bien sûr, mais cela me terrorise aussi quelque peu car ils découvrent dans ma carrière littéraire une foule de choses que j’avais toujours ignorées.
Il y a, par exemple, une certaine similitude entre La Bonne Etoile et Chante-Cloche – similitude dont je ne me suis rendu compte qu’en relisant ces deux récits pour composer le présent recueil. En outre, La Poussière qui Tue ressemble d’une autre façon, à Chante-Cloche. Je suppose que cela tient au fait que c’est le même cerveau vieillissant qui a imaginé ces trois histoires.
Je ne doute pas que, pour les personnes qui jettent les yeux sur les prières d’insérer de mes ouvrages, de telles analogies sautent aux yeux. Mais pour qu’on n’en tire pas de conclusions dénuées de fondements, qu’on me permette de proclamer bien haut que je demeure providentiellement dans l’ignorance totale de ce genre de chose tant que je n’ai pas relu les récits litigieux à la file.