Ernest Hemingway

Les vertes collines d'Afrique

Traduit de l'américain par Jeanine Delpech

 

« Quand le terrain fut libre, je me mis sur un genou, vis le koudou à travers l'ouverture, m'émerveillant de sa taille et puis me rappelant que cela ne devait pas avoir d'importance, que c'était la même chose que n'importe quel coup de feu, je vis la perle centrée exactement où elle devait être, juste au-dessous du haut de l'épaule et je pressai sur la détente. Au bruit, il bondit et entra dans le fourré ; mais je savais que je l'avais touché. Je tirai sur du gris qui se montrait entre les arbres, tandis qu'il entrait dans le bois et que M'Cola criait : “Piga ! Piga !” pour dire : “Il est touché ! Il est touché !” »

 

Hemingway nous raconte le safari qu'il fit avec sa femme en 1933. Il nous fait partager son amour de la savane, des paysages et des peuples d'Afrique, de la chasse aussi, un an après la publication des Neiges du Kilimandjaro.