I

Gordon Knight attendait avec impatience que s’achèvent ses cinq heures quotidiennes de bureau pour pouvoir se précipiter chez lui. C’était aujourd’hui qu’il devait recevoir le coffret Brikol qu’il avait commandé, et il lui tardait de se mettre au travail.

Il avait toujours désiré un chien, c’est vrai, mais il y avait autre chose : ce coffret lui ouvrait des horizons nouveaux. Il n’avait jamais eu entre les mains de coffret Brikol comprenant des éléments biologiques, et il se sentait très ému. Evidemment, ce ne serait pas tout à fait un chien biologique et, de toute façon, il serait déjà en partie monté ; il ne lui resterait plus guère qu’à assembler les pièces. Mais c’était une nouvelle expérience et il avait hâte de commencer.

L’idée de ce chien l’obsédait tellement qu’il ressentit un léger agacement lorsque Randall Stuart, qui s’était une fois de plus absenté pour aller boire à la fontaine, s’arrêta au retour devant son bureau pour lui vanter ses progrès de dentiste amateur.

« C’est facile, lui déclara Stuart. Rien de plus simple, si l’on suit les instructions à la lettre. Tiens, regarde ! Je me suis soigné celle-là hier soir. »

Il s’accroupit alors près du bureau de Knight et ouvrit la bouche avec fierté, se la déformant presque à force de tirer avec ses doigts afin que Knight pût voir.

« Celle-là », dit Stewart, essayant sans succès d’indiquer la fameuse dent d’un doigt hésitant et fébrile. Il laissa son visage reprendre son aspect normal. « J’ai fait le plombage moi-même, annonça-t-il avec suffisance, il m’a fallu monter tout un échafaudage de miroirs pour voir ce que je faisais. Mais tout se trouvait dans le coffret ; je n’ai eu qu’à suivre le mode d’emploi. »

Il s’enfonça un doigt profondément dans la bouche pour palper délicatement son ouvrage. « Ça fait une drôle d’impression, de se le faire soi-même. Sur quelqu’un d’autre, bien sûr, ce n’est pas pareil. » Il attendait, sans se décourager. « Ça doit être intéressant, dit Knight. – Et économique ! Pas la peine de payer si cher les dentistes. Rends-toi compte un peu, si je me soigne tout seul, et puis ensuite ma famille. Et puis aussi des amis, pourquoi pas, s’ils en ont envie. » Il regardait Knight avec insistance.

Knight ne mordit pas à l’hameçon.

Stewart n’insista pas davantage. « Je vais m’essayer au nettoyage, maintenant. On est obligé d’enfoncer l’instrument sous la gencive pour décoller le tartre. On se sert d’une sorte de crochet. Je ne vois vraiment pas pourquoi on ne s’occupe pas soi-même de ses dents, au lieu de payer des dentistes.

— Cela n’a pas l’air trop difficile, reconnut Knight.

— C’est enfantin, dit Stewart, mais il faut suivre les instructions. On peut faire n’importe quoi si on suit les instructions. »

Il a raison, pensa Knight. On peut vraiment tout faire en suivant scrupuleusement les instructions ; à condition de ne pas se précipiter, de prendre son temps et de s’asseoir pour tout étudier dans le détail.

Pendant ses heures de liberté, n’avait-il pas construit sa propre maison, fabriqué tout son mobilier et monté tous les appareils ménagers de la famille ? Et sans prendre une minute sur ses heures de travail ! Pourtant, pensa-t-il, Dieu sait si on a peu de temps à soi avec quinze heures de travail par semaine.

Une chance qu’il ait bâti seul sa maison après avoir acheté cet immense terrain. Mais tout le monde s’achetait une « propriété » – comme on disait – et Grâce avait eu le coup de foudre ; alors il avait bien fallu qu’il s’exécute.

S’il avait dû payer charpentiers, maçons et plombiers, il n’aurait jamais eu les moyens de s’offrir une maison pareille. Mais en la construisant de ses propres mains, il avait payé au fur et à mesure. Il lui avait fallu dix ans, c’était vrai, mais il y avait pris plaisir, et cela, il ne fallait pas l’oublier !

Il restait là, assis sur son siège, à penser à toute la joie que cela lui avait procuré, et à toute la fierté qu’il avait ressentie. Non, se dit-il, personne dans son entourage ne possédait une plus belle maison.

Et pourtant, si l’on voulait bien y songer, ce qu’il avait fait n’avait rien d’extraordinaire. La plupart de ses amis avaient aussi bâti leur maison, à moins qu’ils ne se fussent contentés de l’agrandir ou de lui apporter des modifications.

Il lui était souvent arrivé de penser qu’il aimerait bien recommencer et se mettre à construire une nouvelle maison, rien que pour le plaisir. Mais cela n’aurait aucun sens, puisqu’il en avait déjà une et que, même s’il en construisait une seconde, il ne pourrait pas la vendre. Qui serait disposé à acheter une maison alors que c’était si amusant d’en bâtir une ?

Par ailleurs, il y avait encore beaucoup à faire sur la sienne. Des pièces à ajouter – à vrai dire, ce n’était pas indispensable, mais ce serait pratique – et aussi le toit à arranger. Une tonnelle à construire. Et avec la terre, il y avait toujours du travail. Au début, il avait envisagé de créer lui-même son jardin. En y consacrant ses loisirs pendant quelques années, on pouvait apporter beaucoup d’améliorations à une maison. Mais il avait eu tant à faire par ailleurs qu’il n’avait jamais réussi à en voir le bout.

*
**

Knight et Anson Lee, son voisin, s’étaient souvent entretenus des améliorations qu’ils pourraient apporter à leurs domaines respectifs, s’ils en avaient le temps. Mais Lee, naturellement, n’aurait jamais le courage de se mettre au travail. C’était un avocat à qui sa profession semblait laisser pourtant beaucoup de loisirs ; il avait un vaste bureau tapissé d’ouvrages de droit ; il aimait à discourir pendant des heures sur les volumes qui composaient sa bibliothèque, mais personne ne l’avait jamais vu s’en servir.

En général, il faisait des projets de ce genre quand il était un peu parti, ce qui était assez fréquent, car il avait la prétention d’être grand penseur, et se montrait fermement convaincu que la bouteille l’aidait à penser.

Quand Stewart eut enfin regagné son bureau, il restait encore plus d’une heure avant la fin réglementaire de la journée de travail. Knight sortit furtivement de sa serviette le dernier numéro de la revue Brikol’âge et se mit à la feuilleter tout en restant sur ses gardes, prêt à dissimuler rapidement sa lecture au cas où quelqu’un remarquerait qu’il tirait au flanc.

Il avait déjà lu les articles, et à présent il parcourait les annonces. Quel dommage, pensa-t-il, qu’on n’ait pas le temps de faire tout ce qu’il y a à faire.

Par exemple :

Faire soi-même ses lunettes (appareils de mesure et matériel de polissage des verres fournis dans le coffret) ;

S’opérer soi-même des amygdales (avec toutes les directives et tous les instruments nécessaires) ;

Equiper une pièce inutilisée en chambre d’hôpital (pourquoi ne pas rester chez soi quand on est malade, alors même qu’on a le plus besoin de confort et de sécurité ?) ;

Cultiver soi-même les produits servant à la fabrication de ses médicaments (avec un choix de cinquante herbes et plantes médicinales pour commencer, accompagné de conseils détaillés sur la manière de les planter et de les soigner) ;

Faire l’élevage du manteau de fourrure que l’on désire offrir à sa femme (fournitures : un couple de visons, une tonne de viande de cheval, des outils de fourreur) ;

Couper ses propres complets et ses pardessus (métrage : cinquante mètres de lainage et de doublure) ;

Se construire son poste de télévision ;

Relier ses livres soi-même ;

Se construire sa centrale électrique personnelle (le vent travaillera pour vous) ;

Construire son propre robot (un homme à tout faire, intelligent, obéissant ; pas de congés, pas d’heures supplémentaires, vingt-quatre heures quotidiennes de travail, infatigable, ne s’arrêtant jamais, ne dormant jamais, toujours prêt à accomplir le travail désiré).

Ça, pensa Knight, c’est quelque chose à essayer. Un homme qui posséderait un de ces robots s’éviterait plus d’une corvée. On vous proposait toute une gamme d’accessoires. Et, ajoutait la réclame, les robots étaient capables de mettre ou d’enlever ces accessoires eux-mêmes, exactement comme on passe une paire de gants ou comme on ôte une paire de souliers.

Offrez-vous un de ces robots, et chaque matin, il descendra au jardin cueillir le maïs, les haricots, les petits pois, les tomates et autres légumes assez mûrs pour être cueillis, puis il les disposera en rangées, bien proprement, sur le perron derrière la maison. Le rendement du potager en sera considérablement amélioré, car le sélecteur mécanique du robot ne lui permettra jamais de cueillir une tomate verte, ni de laisser se perdre un épi de maïs.

On pouvait commander des accessoires de femme de ménage, de chasse-neige ou de peintre en bâtiment, ou pratiquement de tout ce qu’on pouvait imaginer. Avec la collection complète, il suffisait d’établir un programme de travail, et de mettre le robot en marche ; ensuite, on n’avait qu’à se laisser vivre d’un bout à l’autre de l’année : le robot se chargeait de tout.

Il n’y avait qu’un seul ennui : un coffret de robot valait près de dix mille dollars, et l’ensemble des accessoires, autant. Knight referma la revue et la remit dans sa serviette.

Il se rendit compte qu’il ne lui restait plus qu’un quart d’heure à tirer, ce qui ne lui laissait guère le temps de rien entreprendre. Aussi se contenta-t-il de rester absorbé dans ses pensées : il allait rentrer chez lui et y trouver le coffret qui l’attendait.

Il avait toujours désiré un chien, mais Grâce n’était pas d’accord. Les chiens sont malpropres, prétendait-elle ; ils abîment les tapis, amènent des puces et sèment leurs poils partout ; et puis, ils sentent mauvais.

En tout cas, elle ne trouverait rien à redire à ce chien-là, se dit Knight.

Pas de mauvaise odeur et, la garantie était formelle, pas de chute de poils, pas de puces. Une puce serait condamnée à mourir de faim avec un chien mi-mécanique, mi-biologique.

Il espérait ne pas être déçu par le chien ; mais il avait soigneusement étudié les notices explicatives, et il était optimiste. Le chien pourrait lui tenir compagnie quand il partirait en promenade, il lui rapporterait des morceaux de bois, chasserait le petit gibier… Que pouvait-on attendre de plus d’un chien ? Pour faire davantage illusion, il levait la patte devant les arbres et les palissades, mais la garantie précisait qu’il ne laissait ni marques ni souillures.

La caisse était appuyée contre la porte du hangar quand il arriva chez lui, mais tout d’abord il ne la vit pas. Lorsqu’enfin il l’aperçut, il voulut s’assurer que c’était vraiment le coffret, et il se pencha tellement que son hélicoptère faillit accrocher la haie ; mais, par un coup de chance, il réussit à poser l’appareil correctement sur le terrain sablé, et en sortit avant même que les hélices soient arrêtées.

C’était bien le coffret. L’enveloppe contenant la facture était agrafée sur le dessus de la caisse. Mais le colis était plus volumineux et plus lourd qu’il ne s’y attendait, et il se demanda si on ne lui aurait pas envoyé par erreur un chien plus grand que celui qu’il avait commandé.

Il tenta de soulever la caisse, mais elle était trop lourde ; il fit le tour de la maison pour aller chercher une brouette dans la cave.

Il s’arrêta un instant au coin de l’habitation pour contempler son domaine. On pourrait en faire quelque chose, pensa-t-il, avec du temps et un peu d’argent. On pourrait transformer le terrain en un grand parc. Il faudrait, bien sûr, faire appel à un paysagiste pour les plans, à moins d’acheter des manuels sur la question : en y consacrant quelques soirées, il serait bien capable de se débrouiller tout seul.

Il y avait un lac à l’extrémité nord de la propriété et, à son avis, les perspectives du jardin devraient converger vers le lac. Pour le moment, c’était un coin plutôt humide, entouré par endroits de marécages, avec un fouillis de roseaux et de joncs ondulant sous la brise d’été. Il faudrait drainer et planter aussi ; mais avec des allées harmonieusement tracées et un ou deux ponts pour l’agrémenter, on pourrait en faire quelque chose de très bien.

Il dirigea son regard au-delà du lac, jusqu’à la maison d’Anson Lee, juchée sur une colline. Dès qu’il aurait monté son chien, il l’emmènerait chez Lee ; Lee serait content de voir un chien. Gordon avait eu parfois l’impression que Lee n’approuvait pas toujours ce qu’il faisait. Ainsi, par exemple, lorsqu’il avait aidé Grâce à construire ses fours à poterie ; ou encore les rares fois où ils avaient réussi à entraîner Lee dans leurs prospections quand ils recherchaient certaines variétés d’argile.

« Quel besoin avez-vous donc de fabriquer de la vaisselle ? avait demandé Lee. Pourquoi vous donner tout ce mal pour des plats qui vous reviendront dix fois plus cher que si vous les aviez achetés ? »

Lee n’avait pas semblé très convaincu quand Grâce lui avait expliqué que ce n’étaient pas des plats, mais de la céramique et, avait-elle ajouté, un vrai travail d’art. Ce passe-temps devint chez elle, une telle passion et prit de telles proportions – certaines pièces étaient au reste vraiment réussies – que Knight s’était senti dans l’obligation de laisser tomber son projet de chemin de fer modèle réduit pour agrandir encore la maison en y ajoutant une pièce destinée à entreposer la céramique, la faire sécher et l’exposer.

Lee n’avait fait aucun commentaire lorsque, un ou deux ans plus tard, Knight avait bâti l’atelier de Grâce qui, fatiguée de la céramique, s’était tournée vers la peinture. Cependant, il avait compris que, si Lee se taisait, c’était uniquement parce qu’il trouvait inutile de poursuivre la discussion.

Mais pour le chien, Lee serait d’accord. Il était comme ça, et Knight était fier de le compter parmi ses amis, mais il n’était vraiment pas dans le coup. Dans un monde agité, Lee passait son temps entre sa pipe et ses livres (pas ses livres de droit, bien entendu !)

Même les gosses avaient maintenant leurs occupations personnelles et étudiaient tout en se distrayant.

Axant son mariage, Marie s’intéressait au jardinage. La serre était juste en bas du talus, et Knight regrettait de ne pas avoir su continuer ce qu’elle avait entrepris. Quelques mois plus tôt, il avait démonté ses réservoirs hydroponiques ; c’était là l’aveu symbolique qu’un homme n’était pas capable d’en faire davantage.

John, tout naturellement, s’était passionné pour les fusées. Des années durant, ses copains et lui axaient lancé un peu partout à la ronde leurs modèles expérimentaux. Le dernier, le plus grand de tous, restait inachevé derrière la maison, la dominant de sa hauteur. Un jour, se dit Knight, il faudra que j’aille finir ce que le gamin a commencé. John, à présent à l’université, avait conservé les mêmes goûts, qui semblaient maintenant se préciser. C’était quelqu’un, son fils, pensa Knight avec fierté. Oui, c’était quelqu’un.

Il descendit au sous-sol prendre la brouette et s’arrêta un moment, comme il le faisait toujours, à inspecter l’endroit. C’était là, pensa-t-il, que se trouvait rassemblé ce qui comptait le plus dans sa vie. Ici, dans ce coin, l’atelier. Là-bas, le schéma de montage de son chemin de fer miniature, sur lequel il travaillait encore de temps en temps. Derrière, son laboratoire de photographies. Il se souvint alors qu’il avait dû abattre une partie du mur et construire une dépendance parce que le sous-sol était un peu trop petit pour qu’il y installât son laboratoire. Et, pour finir, cela avait été un bien plus gros travail qu’il ne s’y était attendu.

Traînant la brouette, il revint au hangar, chargea le coffret et parvint à grand-peine à le transporter jusqu’à la cave. Il prit alors une pince et se mit en demeure d’ouvrir la caisse. Il s’y prenait à la fois avec adresse et précision, car ce n’était pas la première fois qu’il déballait un de ces coffrets. Il savait comment il fallait procéder.

Une vague appréhension le saisit lorsqu’il sortit les pièces : ni leur taille ni leur forme ne correspondaient à ce qu’il attendait.

La respiration légèrement haletante, en raison de l’effort et de l’émotion, il se mit à déballer chaque pièce. Dès la seconde, il fut fixé : ce n’était pas un chien. À la cinquième, il sut exactement ce qu’il avait effectivement reçu.

Aucun doute possible : c’était un robot, et dans la mesure où il pouvait en juger, l’un des modèles les plus perfectionnés et les plus coûteux !

Il s’assit sur un coin de la caisse, tira son mouchoir et s’épongea le front. Finalement, il arracha la facture du couvercle sur lequel elle avait été agrafée. Elle était bien adressée à Monsieur Gordon Knight, avec la précision suivante : Un coffret payé d’avance, contenant un chien.

Pour la Compagnie Brikol, il était censé avoir reçu un chien. Et ce chien était payé, entièrement payé, d’après la facture.

Il s’assit à nouveau sur la caisse, et examina les pièces du robot.

Personne ne pourrait jamais deviner ce qui s’était passé. Lors de l’inventaire, la Compagnie Brikol aurait un chien de trop, et il lui manquerait un robot ; mais parmi les cargaisons de chiens qu’elle avait expédiés et les milliers de robots qu’elle avait vendus, il serait impossible de retrouver l’erreur. Jamais, depuis qu’il était né, Gordon Knight ne s’était sciemment rendu coupable d’une malhonnêteté. Mais il prit alors une décision malhonnête ; il la savait malhonnête et savait qu’il n’avait pas d’excuse. Le plus triste, peut-être, c’est qu’il manqua d’honnêteté envers lui-même.

Il commença par se dire qu’il renverrait le robot à l’expéditeur, mais qu’il pourrait bien le monter auparavant, lui qui avait toujours désiré monter un robot ; il le démonterait aussitôt, remballerait les pièces et renverrait le tout à la compagnie. Il ne le mettrait même pas en marche. Il se contenterait de le monter.

Mais il savait parfaitement qu’il n’était pas sincère envers lui-même et n’ignorait pas au fond de lui-même qu’il s’engageait sur une pente pour le moins glissante qui, peu à peu, ferait de lui un escroc. Il agissait ainsi (il en était conscient), parce qu’il n’avait pas le courage d’être franchement malhonnête.

Il veilla tard cette nuit-là, plongé dans la lecture des instructions, identifiant chacune des pièces détachées et leurs diverses particularités. Car c’était la bonne méthode avec les appareils Brikol. Il fallait prendre son temps, avancer lentement, pas à pas, avoir une conception parfaitement claire de l’ensemble avant d’entreprendre le montage. Knight était, à la longue, passé maître dans l’art de ne pas se presser. Et puis, Dieu seul savait quand il aurait une autre occasion de s’attaquer à un robot.

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