
Céline Dion
Les paroles de 123 chansons
A cause
2007 "D'elles"
On s'est aimé à cause
A cause de la vie
A cause des grands rêves
Que nous avions bâtit
Autour d'Adam et d'Eve
Et de leur paradis
On s'est aimé à cause
A cause d'un instant
A cause d'une ambiance
De lieux et d'un moment
Et des lambeaux d'enfances
Collés à nos 20 ans
On s'est aimé à cause à cause
Mais aujourd'hui tant de choses ont changé
On s'est aimé à cause à cause
Et maintenant il faut s'aimer malgré
Il faut s'aimer malgré
Malgré le temps perdu
Malgré tous les grands rêves
Dont on est revenu
Comme Adam et comme Eve
Du paradis perdu
Il faut s'aimer malgré
Même malgré le pire
Malgré les stratagèmes
De nos corps sans désirs
Malgré tous nos problèmes
Malgré nos souvenirs
On s'est aimé à cause à cause
Mais aujourd'hui tant de choses ont changé
On s'est aimé à cause à cause
Et maintenant il faut s'aimer malgré
Il faut s'aimer malgré
Malgré beaucoup de choses
Mais maintenant vois-tu on ne peut ignorer
Que l'amour se transforme et son apothéose
C'est quand on aime à cause
A cause des "malgré"
On s'aimer à cause à cause
Et maintenant il faut s'aimer malgré
Mais aujourd'hui tant de choses ont changé
Il faut s'aimer à cause à cause
Oui maintenant il faut s'aimer malgré
A quatre pas d'ici
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Andy Hill, Pete Sinfield 1995 "Du soleil au coeur"
Ne cherche pas, mon petit, ton coin de paradis
Il t'attend gentiment à quatre pas d'ici
Il pleut des pluies de musique
Tes yeux ont des fleurs magiques à regarder
Ce n'est pas un…
Dans un coin de Caroline
Non non c'est pour de bon
Dans un coin de tes rêves
Cours au soleil mon petit
Tu seras un chef indien
Ton ami Superman te conduira par la main
À quatre pas d'ici
La vie qui te fait la fête
A mis des bals de planètes autour de toi
Ce n'est pas un…
Dans un coin de Caroline
Non non c'est pour de bon
Dans un coin de tes rêves
Cours au soleil mon petit
Dans un ciel de rouge et d'or
Capitaine Kidd qui sourit
Est sur son île au trésor
À quatre pas d'ici
C'est ton voyage ton univers
Pas un nuage pas d'hiver
Cours au soleil mon petit
Dans un ciel de rouge et d'or
Capitaine Kidd qui sourit
Est sur son île au trésor
À quatre pas d'ici
À quatre pas d'ici
Cours au soleil mon petit
Tu seras un chef indien
Ton ami Superman te conduira par la main
À quatre pas d'ici
Cours au soleil mon petit
Tu seras un chef indien
Ton ami Superman te conduira par la main
Apprends-moi
Apprends-moi
Les petites choses
Des couleurs que tu portes, au noir de ton café
Apprends-moi
Ce qui te repose
Tes envies et tes fautes avouées
Apprends-moi
Avec ton sourire
Tes manies, tes causes
Tes phobies, tes secrets
Apprends-moi
Ce que tu désires
En douces phrases et baisers sucrés
Et dans mes rêves
J'ai si souvent prié,
Où tu voudras, où tu pourras, où tu iras, j'irai
Lis sur mes lèvres
Approche un peu plus près,
Que tu m'apprennes toi, sans jamais oublier
Apprends-moi
Rien que ce qui compte
Ces rires fous qu'on ose
Puisque le monde est sourd
Apprends-moi
Apprends-moi
Que rien d'autre ne compte
Que ces serments fidèles
D'un jour
Apprends-moi
Le temps des délices
Ces puits d'ivresse neuve
Ces actes sans recours
Apprends-moi
Apprends-moi
L'art du sacrifice
Qu'on est plus vivant
Quand on meurt d'amour
Et dans mes rêves
J'ai si souvent prié,
Où tu voudras, où tu pourras, où tu iras j'irai
Lis sur mes lèvres
Approche un peu plus près,
Que je m'apprenne dans toi, jusqu'au dernier secret
Apprends-moi…
Apprends-moi tes sourires
Apprends-moi tes désirs
Apprends-moi tes phobies
Apprends-moi tes manies
Apprends-moi tes secrets
Et dans mes rêves
J'ai si souvent prié,
Où tu voudras, où tu pourras, où tu iras j'irai
Lis sur mes lèvres
Approche un peu plus près,
Que tu m'apprennes toi, sans jamais oublier
Lis dans mes rêves
J'ai si souvent prié,
Où tu voudras, où tu pourras, où tu iras j'irai
Lis sur mes lèvres
Approche un peu plus près,
Que je m'apprenne dans toi, jusqu'au dernier secret
Apprends-moi tes sourires
Apprends-moi tes désirs
Apprends-moi tes phobies
Apprends-moi tes manies
Apprends-moi tes secrets
Au secours
"Les voix du Bon Dieu"
Dans les journaux
Tous les pays du monde
Semblent en guerre
A la radio
On en reparle à toutes les heures
En disant qu'il n'y a rien a faire
Moi dans cette vie
Où je dois faire ma place au soleil
Le soir j'ai du mal
Seule à trouver enfin le sommeil
Et souvent j'ai très peur
Au secours!
Il me faut beaucoup d'amour
Pour comprendre ce qui se passe tout autour de moi
Au secours!
Dites-moi au moins qu'un jour
Les gens feront la paix entre eux et pour toujours
Plus de distance
Entre les pays du monde
Plus de frontières, plus de méfiance
Plus de douleur
Un seul but dans le cœur
Entre amis, entre frères
Au secours!
Il me faut beaucoup d'amour
Pour comprendre ce qui se passe tout autour de moi
Au secours!
Dites-moi au moins qu'un jour
Les gens feront la paix entre eux et pour toujours
Autour de moi
"Les voix du Bon Dieu"
Je reste dans un tout petit village
Près d'un grand fleuve merveilleux
Une vieille maison qui n'a pas d'âge
Autour de moi que des gens heureux
Dès le matin à mon réveil
Mon cœur est plein plein de chansons
Je tourne en rond comme une abeille
Je ris et pleure sans raison
Moi j'ai besoin de terre et de soleil
D'un peu de pluie comme une fleur
Toutes les saisons pour moi sont pareilles
Ma vie s'écoule tout en douceur
Dès le matin à mon réveil
Mon cœur est plein plein de chansons
Je tourne en rond comme une abeille
Je ris et pleure sans raison
Je vis dans un tourbillon de rêves
On me regarde sans rien comprendre
Moi je vais tous les jours aux manèges
Je vais et viens et recommence
Dès le matin à mon réveil
Mon cœur est plein plein de chansons
Je tourne en rond comme une abeille
Je ris et pleure sans raison
Je ris et pleure sans raison
Avec toi
Descends de ton fil toi l'artiste heureux toi le doux pierrot
C'est tout un autre monde que tu vois à tout regarder d'en haut
Non je ne suis pas la princesse en bleu de ton bois dormant
Tu le vois je suis bien réelle et je veux de toi pour amant
Avec toi
Je veux caresser la vie
Je veux dévorer les plus beaux fruits
Je veux pleurer aussi
Avec toi
Je veux partager mes nuits
Je veux embrasser tes ciels de lit
Jusqu'à mon dernier cri
Tu rêves debout et tu restes pur au milieu des loups
C'est pour ça que je t'aime malgré moi et tu m'aimes malgré tout
Non je ne suis pas la sagesse même et mes sentiments
Ne sont pas faits que d'innocence
Ils sont faits de chair et de sang
Avec toi
Je veux caresser la vie
Je veux dévorer les plus beaux fruits
Je veux pleurer aussi
Avec toi
Je veux partager mes nuits
Je veux embrasser tes ciels de lit
Jusqu'à mon dernier cri
Au nom de l'amour je voudrais te voir faire des folies
Renoncer à toi-même et quelques fois bousculer l'ordre de ta vie
Mais je t'aime trop pour te perdre un jour alors je te dis
Que si toi tu veux rester sage, je serai sage moi aussi
Que si toi tu veux rester sage, je serai sage moi aussi
Benjamin
Quand le soleil
A travers
La forêt
Se change en or
Dans vos bras c'est beau
Un garçon qui s'endort
Il avait l'air
D'un enfant
Sans parents
Qui cherche encore
Si sa route
Ira vers le sud ou le nord
Benjamin
C'est son nom
Il ressemble à la couleur
De ma chanson
Un peu triste cyclamen
Pourtant, pourtant
C'est lui que j'aime
Que j'aime
Benjamin
Des beaux jours
Où l'amour ne s'app'lait pas encore l'amour
Benjamin mon vieil ami
Du temps, du temps où j'apprenais la vie
Je l'aime
Quant le soleil
A quitté
La forêt
J'ai pris sa main
Un matin devant la croisée des chemins
En se jurant
Tendrement
De s'aimer
Jusqu'à la mort
Il a pris le Sud et moi j'ai pris le Nord
Benjamin
C'est son nom
Il ressemble à la couleur
De ma chanson
Un peu triste cyclamen
Pourtant, pourtant
C'est lui que j'aime
Que j'aime
Benjamin
Des beaux jours
Où l'amour ne s'app'lait pas encore l'amour
Benjamin mon vieil ami
Du temps, du temps où j'apprenais la vie
Je l'aime
Benjamin
Je l'aime
Billy pourvu que tu m'aimes
Donnez-moi le monde un jour
Et tout ce qu'il faut pour
Écrire une chanson
Donnez-moi des choses à dire
A ceux qui vont souffrir
Pendant que nous dansons
Toi qui habites mon coeur
Pour doubler mon bonheur
Il suffirait demain
Que ce monde en déchirure
Pour guérir ses blessures
Se trouve un magicien
Billy pourvu que tu m'aimes
Que mon nom s'enroule à ton nom
Si les gens s'aiment
Comme nous nous aimons
Les magiciens reviendront
Je suis née près de la source
Et j'ai vu la Grande Ourse
Au ciel de ma maison
J'ai rencontré des bergers
Qui m'ont fait voyager
Bien plus que de raison
Et s'il existe là-bas des coins
Où quelquefois les déserts ont fleuri
C'est que tout est dans nos mains
Et que l'on ne peut rien
Pour arrêter la vie
Billy pourvu que tu m'aimes
Que mon nom s'enroule à ton nom
Si les gens s'aiment
Comme nous nous aimons
Les magiciens reviendront
Donnez-moi le monde un jour
Et tout ce qu'il faut pour
Écrire une chanson
Donnez-moi des choses à dire
A ceux qui vont souffrir
Pendant que nous dansons
S'il y a des faiseurs de pluie
On peut trouver aussi
Des faiseurs de beau temps
Donnez-leur le monde un jour
Et vous verrez que l'amour
Ça peut durer longtemps
Billy pourvu que tu m'aimes
Que mon nom s'enroule à ton nom
Si les gens s'aiment
Comme nous nous aimons
Les magiciens reviendront
{2x}
C'est pour toi
Paroles: E.Marnay. Musique: A.Popp 1984
Quelquefois je dis des mots bizarres
Quelquefois je parle trop
Et tu me regardes et mon cœur tombe à l'eau
Quelquefois je ris à contretemps
Tu n'y comprends rien du tout
Et tu me regardes étonné tout à coup
Ne te poses pas trop de questions
La réponse est dans mes yeux
Elle est quelque part au milieu de nous deux
Ne m'obliges pas à tout te dire
Puisque tu le sais déjà
Tout ce que je fais aujourd'hui c'est pour toi
C'est pour toi, toi
Que j'aime encore
C'est pour toi que je suis là
C'est pour toi, toi
Que j'ouvre mes bras
C'est pour toi, toi
Que rouge et blanc se mélangent tout le temps
C'est pour toi aussi que j'aime les enfants
Je ne trouve rien de cette fille
Que j'étais hier encore
Ta présence en moi réveille l'eau qui dort
Je connais pas ce que je suis
Je suis quelqu'un de nouveau
Quelqu'un de plus beau
Et peut-être plus fort
C'est pour toi, toi
Que j'aime encore
C'est pour toi que je suis là
C'est pour toi, toi
Que j'ouvre mes bras
C'est pour toi, toi
Que rouge et blanc se mélangent tout le temps
C'est pour toi aussi que j'aime les enfants
Que rouge et blanc se mélangent tout le temps
C'est pour toi aussi que j'aime les enfants
Quelquefois je dis des mots bizarres
Quelquefois je parle trop
Et tu me regardes et mon cœur tombe à l'eau
C'est pour vivre
Paroles: Eddy Marnay. Musique: André Popp 1985 "C'est pour toi"
C'est pour vivre
Que le monde chante
Dans la douleur ou dans la joie
C'est pour vivre
Que le monde invente
Des chansons à chaque pas
C'est pour vivre
Que tous les poètes
Les musiciens les fous du roi
C'est pour vivre
Contre la tempête
Qu'ils nous ont prêté leur voix
C'est pour vivre
Que des gens s'exilent
Que des avions brisent leurs ailes
C'est pour vivre
Que l'on jette des billes
Dans les quatre vents du ciel
Tous ces hommes qui cherchent la rime
Et la raison du verbe aimer
Tous ces hommes qui se cherchent un hymne
Que d'autres ont déjà trouvés
C'est pour vivre
Et peupler la terre
Que de colombe en olivier
C'est pour vivre
Par dessus les guerres
Que Jérusalem est née
C'est pour vivre parmi les étoiles
Que l'homme un jour s'est envolé
C'est pour vivre parmi les étoiles
Un moment d'éternité
C'est pour vivre
Que des arbres tombent
À l'heure où naissent des enfants
C'est pour vivre
Qu'on défend ce monde
Tant que l'amour est vivant
C'est pour vivre parmi les étoiles
Que l'homme un jour s'est envolé
C'est pour vivre parmi les étoiles
Ce n'était qu'un rêve
Paroles: T.Dion, J.Dion. Musique: C.Dion "Les voix du Bon Dieu"
Dans un grand jardin enchanté
Tout a coup je me suis retrouvée
Une harpe des violons jouaient
Des anges au ciel me souriaient
Le vent faisait chanter l'été
Je marchais d'un pas si léger
Sur un tapis aux pétales de roses
Une colombe sur mon épaule
Dans chaque main une hirondelle
Des papillons couleurs pastel
Ce n'était qu'un reve
Ce n'était qu'un reve
Mais si beau qu'il était vrai
Comme un jour qui se leve
Ce n'était qu'un reve
Un sourire sur mes levres
Un sourire que j'ai gardé
Au-dela de mon reve
Le soleil et ses rayons d'or
Les fleurs dansaient sur un meme accord
Des chevaux blancs avec des ailes
Semblaient vouloir toucher le ciel
Vraiment j'étais au pays des fées
Ce n'était qu'un reve
Ce n'était qu'un reve
Mais si beau qu'il était vrai
Comme un jour qui se leve
Ce n'était qu'un reve
Un sourire sur mes levres
Un sourire que j'ai gardé
Au-dela de mon reve
Ce n'était qu'un reve
Cent mille chansons
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Michel Magne 1968
autres interprètes: Céline Dion (1987), Marie Denise Pelletier (2003)
Il y aura cent mille chansons
Quand viendra le temps des cent mille saisons
Cent mille amoureux
Pareils à nous deux
Dans le lit tout bleu de la terre
Cent mille chansons rien qu'à nous
Cent mille horizons devant nous
Partagés de bonheur
Tout étalé de nos cœurs
Et des châteaux insensés
Et des bateaux étoilés
Et des étoiles oubliées
Et tes yeux et mes yeux
Dans un océan d'amour
Il y aura cent mille chansons
Quand viendra le temps des cent mille saisons
Cent mille maisons
Gravées à ton nom
Parmi les moissons de la terre
Cent mille chansons rien qu'à nous
Cent mille horizons devant nous
Partagés de bonheur
Tout étalé de nos cœurs
Et des pays reconnus
Et des forêts éperdues
Et des chagrins défendus
Et tes yeux et mes yeux
Dans un océan d'amour
Cherche encore
Musique: Patrick Lemaitre
Y a tant de murs qui te retiennent
Trop d'inaccessibles échelles
Dans tes rêves et dans tes mots
Tu as choisi l'envers à la peine
Ailleurs où d'autres arcs-en-ciel
Tracent des mondes plus beaux
Cherche encore
Tant que brûlera ta flamme
Le paradis qui dort
Dans les secrets de ton âme
Cherche encore
Suis ta lumière et tes lois
Si tu peux cherche encore plus fort
Et si jamais tu te perds
Je serai là, je serai là
Je veux rester dans ton histoire
Une petite porte ouverte
Dans le couloir où tu fuis
Derrière les barreaux de ta mémoire
Même où la raison déserte
Je t'entendrai sans un cri
Va plus loin cherche encore
Tant que brûlera ta flamme
Le paradis qui dort
Dans les secrets de ton âme
Cherche encore
Suis ta lumière et ta foi
Si tu peux cherche encore plus fort
Et si jamais tu te perds
Je serai là, je serai là
Et le temps les gens continuent d'avancer
Si tu tombes avant je saurai te porter
Et les vents, les ans, continuent de tourner
Si l'oubli t'attend, moi aussi je l'attendrai
Comme un coeur froid
Paroles et Musique: Eddy Marnay, Jean Alain Roussel, Goldman?
Matin solitaire
Soleil à l'envers
Mes jours s'endorment
Quand tu t'en vas
Murs de ma maison
Pour seul horizon
Un vide énorme
Tombe sur moi
Le temps qui balance
Entre deux silences
Le téléphone
Ne répond pas
Comme un cœur froid
La vie manque à la vie
L'amour manque à l'amour
Puisque tu n'es pas là
Balade inutile
À travers la ville
Des rues qui bougent
Et font du bruit
Le cœur fatigué
De vivre à moitié
Et les yeux rouges
Quand vient la nuit
On ne devrait pas ouvrir les portes
On ne devrait pas se séparer
Même un jour, une heure ou une nuit
Les avions et les trains qui t'emportent
Nous obligent à tout recommencer
Comm' si chaque fois c'etait fini
Comm' si chaque fois c'etait fini
Comm' si chaque fois c'etait fini
Comme un cœur froid
La vie manque à la vie
L'amour manque à l'amour
Puisque tu n'es pas là
Toi le voyageur
Toi toujours ailleurs
Ton paysage
Te suit partout
Moi, quand je veux faire
Le tour de la terre
Je ne voyage
Qu'autour de nous
J'ai le cœur froid
Tu n'es pas là
{3x}
Comment t'aimer?
Ne me raconte pas
Le roman de la rose
Le goût et la couleur des choses
Je les connaît déjà
Ne me raconte pas
Roméo et Juliette
L'histoire de la Belle et la Bête
Je ne comprendrais pas
Dis-moi plutôt comment t'aimer
Ce qu'il faut faire pour te garder
J'entends ta voix parler de tout
Je n'entends pas parler de nous
Plus loin que trois mots à se dire
Plus fort qu'un moment de plaisir
Et plus longtemps qu'un seul été
Je veux savoir comment t'aimer
Du sable entre les mains
Le froid d'un feu d'hier
Un peu de neige en fin d'hiver
Voilà ce que je tiens
Alors dis-moi comment t'aimer
Ce qu'il faut faire pour te garder
Larmes si je vivais sans toi
Rires le jour où je te vois
Plus loin que le dernier soleil
Plus fort encore que l'arc-en-ciel
Et plus longtemps qu'un seul été
Je veux savoir comment t'aimer
Je veux savoir comment t'aimer
Je veux savoir comment t'aimer
Comment t'aimer.
Contre nature
Et on a éteint notre lumière
Celle qui nous guidait encore hier
Alors
Je voudrais te dire
Qu'il peut rester d'un amour si grand
Une étincelle qui défie le temps
Et puis
Je voudrais te dire
{
Que chaque jour sans toi
Me fait plus mal
Que toutes les blessures
Que chaque jour sans toi
N'est pas normal
C'est contre nature
Que chaque jour sans toi
Me fait plus mal
Que toutes les injures
Que chaque jour sans toi
Sans rien de toi
C'est, c'est contre nature
Même si entre nous il y a eu des guerres
On parlait d'amour encore hier
Alors
Je voudrais te dire
Que malgré la pluie, l'hiver et les vents
Je n'oublierai pas nos soleils d'avant
Et puis
Je voudrais te dire
{au Refrain}
C'est contre nature
Chaque jour sans toi
Chaque jour sans toi
C'est contre nature
{au Refrain}
Chaque jour sans toi
Chaque jour sans toi
C'est contre nature
D'abord c'est quoi l'amour?
Paroles et Musique: Eddy Marnay, steven Tracey 1987 "Incognito"
Attention mon cœur, souvent tu parles trop
Souvent tu joues avec les mots
Moi, quand tu parles je ne joue pas, je te crois
Quand tu dis je t'aime, moi j'entends pour la vie
Mais toi c'est une nuit et sans savoir ce que c'est l'amour
Tu passes ton temps à parler d'amour
D'abord c'est quoi l'amour, tu ne sais pas, l'amour
Un mot qu'on oublie, tu crois que c'est ça
Oui l'amour
Le plus important, c'est ce qu'on ne dit pas
Mais c'est ce qui se voit
Un geste, un rien, un simple regard
Je te crie souvent, fais semblant d'y croire
D'abord c'est quoi l'amour, tu ne sais pas, l'amour
Un mot qu'on oublie, tu crois que c'est ça
Oui l'amour
Ce que je ressens pour toi c'est comme un torrent de joie
Un feu qui brûle au milieu de moi
Oui c'est ça
Mais oui c'est ça l'amour, c'est dans le cœur, l'amour
Ouvre-moi tes bras, l'amour c'est ça
C'est ça
D'amour ou d'amitié
Paroles et Musique: Eddy Marnay, JP Lang, R.Vincent 1982
autres interprètes: Kenza
Il pense à moi, je le vois, je le sens, je le sais
Et son sourire ne ment pas quand il vient me chercher
Il aime bien me parler des choses qu'il a vues
Du chemin qu'il a fait et de tous ses projets
Je crois pourtant qu'il est seul et qu'il voit d'autres filles
Je ne sais pas ce qu'elles veulent ni les phrases qu'il dit
Je ne sais pas où je suis, quelque part dans sa vie
Si je compte aujourd'hui plus qu'une autre pour lui
{
Il est si près de moi pourtant je ne sais pas comment l'aimer
Lui seul peut décider qu'on se parle d'amour ou d'amitié
Moi je l'aime et je peux lui offrir ma vie
Même s'il ne veut pas de ma vie
+
Je rêve de ses bras oui mais je ne sais pas xomment l'aimer
Il a l'air d'hésiter entre une histoire d'amour ou d'amitié
Et je suis comme une île en plein océan
On dirait que mon coeur est trop grand
Rien à lui dire, il sait bien que j'ai tout à donner
Rien qu'un sourire à l'attendre à vouloir le gagner
Mais qu'elles sont tristes les nuits
Le temps me paraît long et je n'ai pas appris
À me passer de lui
{au Refrain}
Dans la main d'un magicien
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Lewis Furey
Dans la main
D'un magicien
Et des bing bang
Des ding dang
Et des abracadabra
Dans la main
D'un magicien
Des rêves
Se lèvent
Des rêves en cinérama
Roule
Carabosse
Roulent
Des carosses
Oh… Oh…
Tant de merveilles
Dans la main
D'un magicien
Dans la main
D'un magicien
Et des flic flac
Des tric trac
Des truc
Qui vous croquent et vous craquent
Dans la main
D'un magicien
Et des bing bong
Des ping pong
Et un enfant de Hong Kong
Roule
Carabosse
Roulent
Des carosses
Oh… Oh…
La vie est belle
Dans la main
D'un magicien
Des jets d'eau
Des cerceaux
Des pinceaux
Des trèfles et des oiseaux
Bilingues
Et bling et blang
Flish flash bang
Et tring et trang
Roule
Carabosse
Roulent
Des carosses
Dans un autre monde
Loin, loin c'était certain
Comme une immense faim, un animal instinct
Oh partir, partir et filer plus loin
Tout laisser, quitter tout, rejoindre un destin
Bye bye mais faut que j'm'en aille
Adieu tendres années, salut champs de bataille
Et sentir, oh sentir et lâcher les chiens
Y a trop de trains qui passent, ce train c'est le mien
Et tant pis pour moi et tant pis pour nous
J'aurais pu rester où la roue tourne où tout est doux
Moi j'avais pas l'choix, ça cognait partout
Le monde est à ta porte et se joue des verrous
{
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
Quand les nuits seront plus longues, plus longues que mes nuits
Et mourir, oh mourir, mai
s de vivre et d'envie
Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits
Beau, beau de bas en haut
J'aimais manger sa peau, j'aimais boire à ses mots
Mais trop
tard, ou brouillard, ou bien trop tôt
C'était la bonne histoire mais pas le bon tempo
Bye bye faut que j'm'en aille
Une croix sur ses lèvres et ma vie qui s'écaille
Et s'offrir et souffrir et tomber de haut
Et descendre et descendre au fond sur le carreau
Et tant pis pour moi et tant pis pour lui
J'pourrais l'attendre ici, rien ne s'oublie tout est gris
Moi j'avais pas l'choix, ça cognait aussi
C'est le monde à ta porte et tu lui dis merci
{Refrain}
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci
Et puis rire à périr, mais rire aujourd'hui
Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini
{musique}
Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits
Rendez-vous
{musique}
Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini
Rendez-vous
{musique}
C'est le monde à ta porte et tu lui dis merci
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci
Et puis rire à périr, mais rire aujourd'hui
{musique}
Ticket pour autre rencontre, rencard au paradis
Et puis rire à périr mais rire aujourd'hui
Au plaisir à plus tard et plus tard est si joli
{musique}
Et puis rire à périr mais rire aujourd'hui
Au plaisir à plus tard et plus tard est si joli
Rendez-vous {x2}
Délivre-moi
Si tu me cherches
Je suis comme une ombre
Je suis le reflet de ton cœur
C'est toi l'horloge
Qui compte le nombre
De mes jours et de mes heures
{musique}
Seule dans mes rêves
Seule dans la nuit
Seule à guetter ton regard
Seule à t'attendre
Seule je m'ennuie
Comme un train dans une gare
Il faudrait qu'un matin tu me délivres
Du secret que je garde malgré moi
{
Délivre-moi ton amour qui vit dans l'ombre
Sors de ton silence et parle à mon cœur
Que j'aime au grand jour
Et devant le monde
Il n'y a que dans l'ombre que j'ai peur
{musique}
Je ne suis libre qu'enchaînée à toi
Si tu me veux libre, enchaîne-moi
Je ne peux vivre qu'un rêve à la fois
Ouvre la porte emmène-moi
Il faut bien qu'un matin tu me délivres
D'un secret que je ne garderai pas
{Refrain}
Délivre-moi ton amour qui vit dans l'ombre
Sors de ton silence et parle à mon cœur
Que j'aime au grand jour et devant le monde
Il n'y a que dans l'ombre que j'ai peur
Des milliers de baisers
Des milliers de baisers, des milliers de milliers
Un à un de mes lèvres à tes lèvres déposés
Des millions de secondes, instantanées de bonheur
Effacés disparus en un battement de coeur
Des milliers de mots doux sur des pare-brises envolés
Numéros composés sans jamais oser parler
Bouts d'aveux déchirés dans des corbeilles à papier
Les défroisser, les recoller, lire et les garder
Des milliers de caresses au millimètre carré
Des milliers de cris de souffles à nos bouches échappés
Pans de ciels effleurés, touchés, sommeils emmêlés
Rayés comme si tout ça n'avait jamais été
Je voudrais tout ramasser dans des grands sacs poubelle
Les paroles oubliées des plus banales aux plus belles
Qu'aucun ne se perde de ces instants si précieux
Ces phrases ont été dites, ces moments ont eu lieu
Tout enregistrer ajouter le son les odeurs
ADN, empreintes, mais que jamais rien ne meure
Ces millions de films de nous, mais pas du cinéma
Toutes les scènes perdues que l'on ne jouait pas
On ouvrirait tous les jours où nous serions moins forts
Tous ces embryons d'amour, toutes ces aurores
Sincères, démasqués, fragiles et vrais de candeur
Nous revoir ainsi nous rendrait peut-être meilleurs
Des milliers de baisers, des milliers de millier
Un à un de nos lèvres sur des peaux déposées
Des milliers de pensées, de moments d'éternité
De regards échangés dans des gares égarées
Des milliers de baisers en un clin d'oeil oubliés
Des mots qui sonnent
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Aldo Nova, Marty Simon 1991 "Dion chante Plamondon"
Come'on baby, fais-moi une chanson
Réponds au moins au téléphone
Je sais bien que ton occupation
Préférée… c'est d'avoir du fun
Mais moi j'ai besoin de ma chanson
Toutes mes lignes de téléphone sonnent
J'suis bookée à la télévision
Dans tous les shows de promotion
Qu'est-ce que j'vais faire
Si j'ai pas ma chanson
De quoi j'vais avoir l'air?
Allo!
J'leur ai promis un numéro un
J'suis en studio demain matin
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui résonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens à ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots qui cognent
Sur l'accent tonique
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
J'peux venir te tenir la main
Te faire un double expresso – oh!
Faut qu'tu m'la finisses avant demain
Sinon mon planning tombe à l'eau
Donne-moi au moins l'idée du refrain
Faut que que j'tourne une vidéo – oh!
Tu peux parler de tout et de rien
Pourvu que j'aie mon scénario
Donne-moi juste une heure
De ton inspiration
Pense à tes droits d'auteur!!!
Oh!oh!
Faut que j'monte au moins jusqu'au Top Ten
Y'faut qu'tu penses AM-FM
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui résonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens à ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots right on
Avec la rythmique
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des lignes
Qui swinguent comm' du Sting
Qui sonnent
Comm' du Jackson
Des mots qui riment
Des mots qui pensent
Et qui balancent
Des mots qui disent
Ce que tu dirais, toi
Si tu avais ma voix
Ecris-moi des mots qui dansent
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui résonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens à ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots qui cognent
Sur l'accent tonique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des mots qui sonnent right on
Y'faut qu'ça fasse un number one
Y faut qu'ce soit l'fun
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
Destin
Y a pas de voiles aux volets de mes frères
Y a pas d'opale autour de mes doigts
Ni cathédrale où cacher mes prières
Juste un peu d'or autour de ma voix
Je vais les routes et je vais les frontières
Je sens, j'écoute, et j'apprends, je vois
Le temps s'égoutte au long des fuseaux horaires
Je prends, je donne, avais-je le choix?
Tel est mon destin
Je vais mon chemin
Ainsi passent mes heures
Au rythme entêtant des battements de mon cœur
Des feux d'été je vole aux sombres hivers
Des pluies d'automne aux étés indiens
Terres gelées aux plus arides déserts
Je vais je viens, ce monde est le mien
Je vis de notes et je vis de lumière
Je virevolte à vos cris, vos mains
La vie m'emporte au creux de tous ses mystères
Je vois dans vos yeux mes lendemains
Tel est mon destin
Je vais mon chemin
Ainsi passent mes heures
Au rythme entêtant des battements de mon cœur
Je vais les routes et je vais les frontières
Je sens, j'écoute, et j'apprends, je vois
Le temps s'égoutte au long des fuseaux horaires
Je prends, je donne, avais-je le choix?
Je prends le blues aux signaux des répondeurs
Je prends la peine aux aéroports
Je vis l'amour à des kilomètres ailleurs
Et le bonheur à mon téléphone
Tel est mon destin
Je vais mon chemin
Ainsi passent mes heures
Au rythme entêtant des battements de mon cœur
Dis-moi si je t'aime
Ca ne m'est jamais arrivé
Chaque fois que tu disparais
Je reste chez moi
Je n'écoute plus la radio
Je ressors de vieilles photos
Sans savoir pourquoi
Près d'un téléphone
Qui n'attend que toi
Et qui ce soir ne sonne pas
Dis-moi si je t'aime
Ou si par hasard je me raconte une histoire
Dis-moi si je t'aime
Ou bien si je cherche à le croire
Je voudrais partir aujourd'hui
Je voudrais changer de pays
Et de souvenirs
Mais si je partais loin de toi
Je t'emporterais avec moi
Et ce serait pire
Toi qui sais me lire
Comme un livre ouvert
Toi qui me connais comme un frère
Dis-moi si je t'aime
Ou si par hasard je me raconte une histoire
Dis-moi si je t'aime
Ou bien si je cherche à le croire
Dis-moi si tu m'aimes
J'ai surtout besoin que tu me parles
Dis-moi si tu m'aimes
Il y a des silences qui font mal
Ca ne m'est jamais arrivé
Chaque fois que tu disparais
Je reste enfermée
Chez moi
Dix jours
Paroles et Musique: Aldo Nova, Maxime Le Forestier, Gérald De Palmas 2002
Titre original: "New day"
À la porte sur mon coeur
Toutes les feuilles tombent
Même si j'essaie de les ramasser
Il y en a tant que je crois que je vais me noyer
Dix jours sont venus et passés
Dix jours et je suis toute seule
At tout ce que je peux faire c'est prier, et prier
Durant dix jours, j'ai vu la pluie
Se terminant par une journée ensoleillée
Mais tout ce que j'ai à faire c'est prier, et prier
Et prier
À la porte sur ma vie
Je sens la douleur, mais ne sens pas la honte
Ce que j'ai, je le garde en dedans
Quelques choses ont changées, mais je suis toujours la même
Dix jours sont venus et passés
Dix jours et je suis toute seule
Et tout ce que je peux faire c'est prier, et prier
Durant dix jours j'ai vue la pluie
Se terminant dans une journée ensoleillée
Mais tout ce que j'ai à faire c'est prier, et prier
(C'est vrai) et prier
Et si tu viens de mon côté
Ne penses pas que je vais plier
Parce que c'est où ici que je vais rester
Je pense que c'est la fin
Dix jours sont venus et partis
Dix jours et je suis toute seule
Et tout ce que je peux faire c'est prier, et prier
Durant dix jours j'ai vue la pluie
Se terminant dans une journée ensoleillée
Mais tout ce que j'ai à faire c'est prier, et prier
Dix jours sont venus et partis
Dix jours et je suis toute seule
Et tout ce que j'ai à faire c'est prier, et prier
Durant dix jours j'ai vue la pluie
Se terminant dans une journée ensoleillée
Et tout ce que je fais c'est prier, et prier
Et prier
Dix jours
Oh yeah
Du soleil au coeur
Paroles: Eddy Marnay, Jean-Claude Massoulier. Musique: André Popp 1983 "Les chemins de ma maison"
Il est arrivé
Par un matin de mai
Et du premier jour
J'ai su que je l'aimais
Vous allez sourire
Il m'a semblé que j'avais
Du soleil au cœur
Du soleil au cœur
C'était lui
Qui brillait dans ma vie
Le temps a passé
Si bien que je ne sais
Si on s'est connus
Un jour ou une année
Mais je peux vous dire
Que j'ai encore aujourd'hui
Du soleil au cœur
Du soleil au cœur
Comme au jour
De notre premier jour
Je me dis souvent
Pour combien de temps
Encore un moment
Ou cent mille ans
Tant que je vivrai
Jamais je n'oublierai
L'émerveillement
De ce matin de mai
Tout au fond de moi
Je sais que j'aurai toujours
Du soleil au cœur
Du soleil au cœur
Quand mon cœur
Un jour s'arrêtera
Écoutez-moi
Paroles: Eddy Marnay. Musique: André Popp "Tellement j'ai d'amour"
Les rues de ma ville sont si belles quand il pleut
Les arbres qui brillent se reflètent dans l'eau bleue
Au clair de vitrines ruisselantes d'étincelles
Les gens s'acheminent vers Noël
Écoutez-moi, écoutez-moi
Je veux garder ce monde-là
Où je suis libre de marcher avec des flots de rêves
Entre les yeux
Écoutez-moi, écoutez-moi
Il faut laisser le droit de vivre à tous les hommes
De la terre et leur jeunesse aux amoureux
Je crois qu'être libre c'est de pouvoir refuser
Je crois que mieux vivre c'est avant tout d'être aimé
Pourtant quand j'y pense il y a très peu de pays
Qui ont cette chance aujourd'hui
Écoutez-moi, écoutez-moi
Je veux garder ce monde-là
Où je suis libre de marcher avec des flots de rêves
Entre les yeux
Écoutez-moi, écoutez-moi
Il faut laisser le droit de vivre à tous les hommes
De la terre et leur jeunesse aux amoureux
Écoutez-moi, écoutez-moi
Je veux garder ce monde-là
Où je suis libre de marcher avec des flots de rêves
Entre les yeux
Écoutez-moi, écoutez-moi
Pour qu'un bonheur soit le plus beau
Il faut encore que les autres soient heureux
Écoutez-moi!
Pour moi je ne demande presque rien
Mais pour tous ceux qui n'ont rien
C'est le droit de vivre que je veux
Elle
Paroles et Musique: Eddy Marnay, Paul Baillargeon 1994 "A l'Olympia"
Elle avait 18 ans
Les cheveux au vent
La ligne d'un cygne
Qui dépliait ses ailes
Elle avait les accents
D'un oiseau chantant
Et tous les musiciens
Se retournaient sur elle
Elle avait tout l'éclat
De ce siècle-là
Où la valse était reine
Où l'amour était roi
Dans un ciel de dentelles
Irréel
Elle promenait ses mains
Sur un clavecin
Et Chopin l'aimait bien
Chopin l'a trouvait belle
N'avait qu'à sourire
Pour le faire écrire
Écoutez les préludes
Qu'il composait pour elle
Elle j'ai tant rêvé d'elle
Parlé avec elle
Que souvent
Je me prends pour elle
Elle est mon idéal
La plus grande étoile
Et je veux ressembler
A son portrait fidèle
Il n'y a qu'elle
Et c'est elle mon modèle
Elle avait 18 ans
Les cheveux au vent
La magie des folies
Que l'on faisait pour elle
C'était la plus belle
Je voudrais être elle
En amour
D'où je suis je vois des anges et des tourterelles
Si l'on m'avait dit qu'un jour je vivrais dans le ciel
J'ai fait la rencontre d'un garçon c'est la grande nouvelle
Et je plane je plane je plane et je suis
En amour
Comme on dit du côté de chez nous
J'ai envie de partir avec lui n'importe où
En amour
Comme on va de pays en pays
Sur le dos d'un nuage fou
En amour
Comme en France en Bohème ou en Chine
On a plein de forêts de jardins devant nous
En amour
Comme dans un avion qui dessine
Un grand cœur tout autour de nous
Je découvre des planètes et des horizons
Des étoiles inconnues qui ont toutes le nom
De celui partage avec moi sa route et ses chansons
Et je plane je plane je plane et je suis
En amour
Comme on dit du côté de chez nous
J'ai envie de partir avec lui n'importe où
En amour
Comme on va de pays en pays
Sur le dos d'un nuage fou
En amour
Comme en France en Bohème ou en Chine
On a plein de forêts de jardins devant nous
En amour
Avec le monde entier qui dessine
Un grand cœur tout autour de nous
Tout autour de nous
En amour
Comme on dit du côté de chez nous
J'ai envie de partir avec lui n'importe où
En amour
Comme on va de pays en pays
Sur le dos d'un nuage fou
En amour
Comme en France en bohème ou en Chine
On a plein de forêts de jardins devant nous
En attendant ses pas
Paroles: Jean-Jacques Goldman
En attendant ses pas, je mets la musique en sourdine, tout bas
Trop bête, on ne sait pas, s'il sonnait
Si je n'entendais pas cette fois
En attendant ses pas ce matin-là
Un soir? Un matin? Un hiver, une aube
Un printemps qu'il choisira
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumières
Les nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes
Il aimera ça
En attendant le doux temps de ses bras
Et je prends soin de moi, rouge à mes lèvres, à mes joues
Pour qu'il ne voit pas
Quand trop pâle parfois, ne surtout pas
Qu'il me surprenne comme ça
Il y a de l'eau fraîche et du vin
Je ne sais pas ce qu'il choisira
Je ne sais s'il est blond, s'il est brun
Je ne sais s'il est grand ou pas
Mais en entendant sa voix je saurai
Que tous ses mots, tous seront pour moi
En attendant le doux temps de ses bras
J'y pense tout le temps à cet instant, oh quand on se reconnaîtra
Je lui dirai c'était bien long, non, je ne lui dirai sûrement pas
En attendant ses pas, je vis, je rêve et je respire pour ça
En attendant juste un sens à tout ça
Un soir? Un matin? Un hiver, une aube
Un printemps qu'il choisira
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumières
Les nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes
Il aimera ça
En attendant juste un sens à tout ça, à tout ça
Fais ce que tu voudras
Si tu t'en vas
Tout sera vieux
Et la terre vivra sans nous
Je crois en toi
Et j'aimerais mieux
Qu'elle tourne avec nous
Fais ce que tu voudras
Fais ce que tu veux
Mais restes ici
Fais le chaud et le froid
Et si tu me laisses un peu de pluie
J'ai mon amour qui fait soleil
Je dors avec toi
Même si tu n'es pas là
Tu es mon rêve unique
Mon seul pays
Et mon seul ami
Et mon amour en musique
Fais ce que tu voudras
Fais ce que tu veux
Mais restes ici
Fais le chaud et le froid
Et si tu me laisses un peu de pluie
J'ai mon amour qui fait soleil
S'il faut se battre
Je me battrai aussi
Je jouerai ma vie
Ma dernière carte pour te garder
Fais ce que tu voudras
Fais ce que tu veux
Mais restes ici
Fais ton jouet de moi
Et si tu me laisses un peu de pluie
Mon amour changera mes nuits, en soleil
Grand-maman
"Les voix du Bon Dieu
Ce jour de nuages et de pluie
Ou pour le ciel tu es parti
Au devant d'un monde meilleur
J'avais des larmes plein le cœur
En tremblant sur la tombe close
J'y ai déposé quelques roses
Un enfant doit souffrir un jour
J'ai compris que c'était mon tour
Grand maman que j'aimais tant
Toi qui aimais m'entendre chanter
Depuis déja trop longtemps tu n'es plus la
Pour m'écouter
Et simplement pour dire ton nom
Je te dédie cette chanson
Quand tu venais nous visiter
Toujours a la fin de l'été
Pour mon plaisir tu racontais
Tes histoires drôles d'autrefois
En retour je te chantais
Des chansons douces que tu aimais
Tu étais une grande Dame
Ton sourire venait de l'âme
Grand maman que j'aimais tant
Toi qui aimais m'entendre chanter
Depuis déja quelque temps tu n'es plus la
Pour m'écouter
Et simplement pour dire ton nom
Je te dédie toutes mes chansons
Hello mister Sam
Sur sa vieille charrette, il grattait tout en roulant
Son banjo fait pour les fêtes, de la Nouvelle Orléans
Et toute une foule, le suivait gaiement
Des p'tits et des grands, entre trois et cent dix ans
Hello Mister Sam, tu joues comme un fou
Hello Mister Sam, ta musique est pour nous
It's all right, it's all right
Ça nous tient debout oh, oh
Avec ton sourire en forme de croissant
Tu prends les enfants au soleil de tes dents
It's all right, it's all right
Tout l'monde est content oh, oh, oh, oh
Et même les chiens, le suivaient en aboyant
Jusqu'au fleuve ancien, qui swignait en avalant
Sa voix de rocaille, vieille comme le temps
Tout finissait bien, dans ce film en noir et blanc
Hello Mister Sam, derrière ton banjo
Il y a des tam tam des trompettes des saxos
It's all right, it's all right
Oui c'est ça qui est beau au bout du chemin
On a l'impression qu'on va s'envoler
Par-dessus l'horizon
It's all right, it's all right
Oui c'est ça qui est bon oh, oh, oh, oh
Hello Mister Sam, tu joues comme un fou
Hello Mister Sam, ta musique est pour nous
It's all right, it's all right
Ça nous tient debout oh, oh
Avec ton sourire en forme de croissant
Tu prends les enfants au soleil de tes dents
It's all right, it's all right
Tout l'monde est content oh, oh, oh, oh
Hello Mister Sam, tu joues comme un fou
Hello Mister Sam, ta musique est pour nous
It's all right, it's all right
Ça nous tient debout oh, oh
Tout l'monde est content oh, oh, oh, oh
Hello Mister Sam
Hymne à l'amitié
Paroles: Eddy Marnay. Musique: D.Baldan Bembo, M.Giacomelli, S.Bardot
Si c'est un ami
S'il est pour toi
Ce que tu es pour lui
Celui qui peut t'aimer
Sans jamais te juger
Celui qui reste quand les autres t'ont déjà quitté
Je dis que si c'est un ami
Alors tu as bien réussi ta vie
Tu as déjà trouvé l'étoile du berger
Et tu n'es plus seul sur la route
Si c'est un ami
Donne ton pain et ton vin et ta vie
Et refais le monde comme l'ont fait trois cents fois
Don Quichotte et son vieux Sancho Panza
Si c'est ton ami
Dis-lui qu'il chante et puis chante avec lui
L'amitié c'est le plus beau pays
Si c'est un ami
S'il devient fou quand tu fais des folies
S'il te montre parfois qu'il avait peur pour toi
Si rien de moins que le meilleur ne le satisfait pour toi
Je dis que si c'est un ami
Alors tu as réussi ta vie
Chacun de son côté
On n'est que deux moitiés
A deux on franchit des montagnes
Si c'est un ami
Donne ton pain et ton vin et ta vie
Et refais le monde comme
L'ont fait trois cents fois
Don Quichotte et son vieux Sancho Pança
Si c'est ton ami
Dis-lui qu'il chante et puis chante avec lui
L'amitié c'est le plus beau pays
Si c'est un ami
S'il a ton rire, s'il a tes larmes aussi
Si les mêmes colères
Le prennent quand la Terre
Avec ses trompettes et ses guerres
S'en va de travers
Je dis que si c'est un ami
Tu peux dire un grand merci à la vie
Puisqu'elle a fait de lui
Un frère que tu choisis
Et le compagnon de la chance
Si c'est un ami
Donne ton pain et ton vin et ta vie
Et refais le monde comme
L'ont fait trois cents fois
Don Quichotte et son vieux Sancho Pança
Si c'est ton ami
Dis-lui qu'il chante et puis chante avec lui
L'amitié c'est le plus beau pays
Si c'est un ami
Donne ton pain et ton vin et ta vie
Et refais le monde comme
L'ont fait trois cents fois
Don Quichotte et son vieux Sancho Pança
Si c'est ton ami
Dis-lui qu'il chante et puis chante avec lui
Immensité
2007 "D'elles"
J'ai vu l'Oural, le Sahara
Les nuits fauves d'une reine de Sabah
J'ai vu la Terre, quelques orages
Les océans et ses naufrages
J'ai vu la foule et les silences
Les feux de joie et la souffrance
J'ai vu les roses sous la neige
Et les grands loups blancs pris au piège
J'ai vu tomber la pluie d'été
Les amants qui restent sur le quai
{
Mais ce qui m'étonne, tu sais,
C'est tout l'éclat de nos baisers
Tous les désirs, tous les sursauts
Comme des étoiles sur ta peau
Comme l'Immensité
J'ai vu les anges et les démons
Les yeux baissés et les sermons
J'ai vu les ombres et la lumière
D'une femme seule et guerrière
J'ai vu les flots et les rochers
Les révélations, les secrets
J'ai vu les vastes Amériques
Et tous les mirages de l'Afrique
J'ai vu l'azur et les glaciers
Se confondre et puis se briser
{au Refrain}
J'ai vu l'enfance et l'ivresse
La vie qui sourit, la tristesse
La misère d'un monde insensé
J'ai vu des hommes tomber
Et sous mes yeux se relever
J'ai vu le froid, j'ai vu la transe
Le rire de notre fils qui danse
J'ai reconnu ses yeux dorés
Oh, comme il te ressemblait!
J'ai vu les lys, les orchidées
Cachés dans nos jardins secrets
Mais ce qui me renverse, tu sais,
C'est tout l'éclat de tes baisers
Tous les désirs, tous les sursauts
Comme des étoiles sur ma peau
Comme l'immensité
Comme la douceur de tes baisers
Tous les désirs, tous les sursauts
Comme des étoiles sur ma peau
Comme l'immensité.
Incognito
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Jean-Alain Roussel 1987 "Incognito"
Incognito bien dans ma peau
Incognito bien dans ma peau
Incognito je recommence ma vie a zéro
Incognito sans dire un mot
Incognito c'est pas facile de te tourner le dos
M'en aller loin d'ici m'en aller loin de toi, loin de moi
Loin d'ici une autre vie loin de toi il existe une autre moi
M'en aller dans un pays ou personne ne saura qui je suis
Solitaire je chercherai sur la terre un coin ou je t'oublierai
Loin de nous loin de tout
Loin du monde ou j'étais ta possession
Loin de nous loin de tout
J'oublierai ton nom et mon nom
Je m'en irai incognito bien dans ma peau
Incognito je recommence ma vie a zéro
Incognito sans dire un mot
Incognito c'est pas facile de te tourner le dos
Je m'en vais aujourd'hui loin de mes amis de tes amis
Qui diront ce qu'ils voudront dans mon dos je n'en saurai pas un mot
Je m'en vais au bout du monde s'il le faut je m'ferai teindre en blonde
Si jamais tu me revois j'te promets qu'tu n'me reconnaîtras pas
Loin de nous loin de tout
Loin du monde ou j'étais ta possession
Loin de nous loin de tout
J'oublierai ton nom et mon nom
Je m'en irai Incognito bien dans ma peau
Incognito je recommence ma vie a zéro
Incognito sans dire un mot
Sans dire un mot
Pas facile de te tourner le dos
Incognito bien dans ma peau
Incognito je recommence ma vie a zéro
Incognito bien dans ma peau
Incognito incognito incognito incognito
J'ai besoin d'un chum
Paroles: Luc Plamondon. Musique: François Cousineau
autres interprètes: Céline Dion (1991)
J'ai besoin d'un homme
J'ai besoin d'un chum
J'ai besoin d'un homme
J'ai besoin d'un chum
J'ai besoin d'un homme
J'ai besoin d'un chum
J'ai pas besoin d'mon père ni d'ma mère
J'ai besoin d'un chum
J'ai pas besoin d'un mari ni d'un frère
J'ai besoin d'un chum
J'ai besoin d'un homme
J'ai besoin d'un chum
J'ai besoin d'un homme
J'ai pas besoin d'un diable ni d'un dieu
J'ai besoin d'un chum
Comme j'ai besoin d'eau, d'air et de feu
J'ai besoin d'un chum
J'pensais pouvoir m'passer des hommes
Mais quand j'en ai un dans la peau
C'est toujours tout nouveau tout beau
J'ai pas besoin d'mon père J'ai pas besoin d'ma mère
J'ai besoin d'un chum
Comme j'ai besoin du soleil et d'la mer
J'ai besoin d'un chum
J'ai besoin d'un homme
J'ai besoin d'un chum
J'ai besoin j'ai besoin j'ai besoin soin soin soin d'un homme
Comme j'ai pas besoin d'champagne et d'chocolat
J'ai besoin d'un chum
Comme j'ai besoin d'rock'n roll et d'salsa
J'ai besoin d'un chum
Pour moi tous les chemins mènent à l'homme
Je r'tombe toujours dans l'même panneau
Mais chaque fois j'vas r'voler plus haut
J'ai besoin d'un homme
J'ai besoin d'un chum
J'ai pas besoin d'mon père ni d'ma mère
J'ai besoin d'un chum
L'printemps, l'été, l'automne et l'hiver
J'ai besoin d'un chum
J'ai besoin d'un homme
J'ai besoin d'un chum
J'ai besoin d'un chum
Mais quand j'en ai un dans la peau
C'est toujours tout nouveau tout beau
J'ai besoin d'un homme
Je r'tombe toujours dans l'même panneau
Mais chaque fois j'vas r'voler plus haut
J'ai besoin d'un chum
J'ai tellement d'amour pour toi
Tu m'as ouvert les yeux
Tu as guidé mes jeux
Dis-moi ce que tu veux
Je t'aimerai toujours
Tellement j'ai d'amour pour toi
Toi mon premier sourire
Mon premier souvenir
Toi qui m'a vu grandir
Mes bras sont bien trop courts
Tellement j'ai d'amour pour toi
Ma vie est faite de tes yeux posés sur moi
Et quand plus rien ne va
Je n'ai pas trouvé mieux que le son de ta voix
Toi le puits de sagesse
Mon bâton de jeunesse
Ma source de tendresse
Tu es mon seul recours
Tellement j'ai d'amour pour toi
Et pourtant tu le sais
Un jour je m'en irai
Mais jamais tout à fait
Je reviendrai toujours
Tellement j'ai d'amour pour toi
Je donnerai la vie avec cette chanson
À la petite fille qui portera ton nom
Tellement j'ai d'amour pour toi
Maman j'ai besoin de tes yeux posés sur moi
Tu es ce que je crois
Et ce que j'ai de mieux et accompagne-moi
Il peut couler du temps sur tes cheveux d'argent
Je serai une enfant jusqu'à mon dernier jour
Tellement j'ai d'amour pour toi
J'ai tellement d'amour pour toi
J'attendais
Et j'écoutais longtemps couler l'eau des fontaines
Et j'écoutais le vent chanter infiniment
Vagues de quiétude et de paix
D'aussi loin que je me souvienne
L'enfance est un immense océan
Et je rêvais longues années, longue indolence
Où rien ne se passe mais où rien ne s'oublie
J'allais sereine et sans connaître
Le moindre feu d'une absence
Ce n'est qu'en te croisant
Que j'ai su, j'ai compris
J'attendais, j'attendais
J'attendais ton regard pour expliquer enfin
Le pourquoi de ces au revoir
A tout ce long chemin
J'attendais, j'attendais
Le pays de ton corps le toucher de tes mains
Ma douce boussole mon nord,
Le sens à mes demains
Et j'abordais les troubles rives adolescentes
Les doutes, les jeux, les mauvais courants
Je me souviens les coups de sang
Des musiques et des mots de France
Amants d'avant
Y a bien des vies qu'on nourrit d'étude ou de science
Destins faits d'aventures, de records ou d'argent
Des vies d'écriture et de voyage
Ou de rêve de puissance
J'y pensais bien de temps en temps,
En écoutant le vent
J'attendais, j'attendais
J'attendais ton regard pour expliquer enfin
Le pourquoi de ces au revoir
A tout ce long chemin
J'attendais, j'attendais, j'attendais ton amour
Ton beau ton bel amour
Je l'attendais pour enfin vivre
En donnant à mon tour
J'attendais
J'irai où tu iras
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
Chez moi les forêts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont éternelles
Chez moi les loups sont à nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine
Va pour tes forêts tes loups tes gratte-ciel
Va pour tes torrents tes neiges éternelles
J'habite où tes yeux brillent où ton sang coule
Où des bras me serrent
J'irai où tu iras, mon pays sera toi
J'irai où tu iras qu'importe la place
Qu'importe l'endroit
Je veux des cocotiers des plages
Et des palmiers sous le vent
Le feu du soleil au visage
Et le bleu des océans
Je veux des chameaux des mirages
Et des déserts envoûtants
Des caravanes et des voyages comme sur les dépliants
Va pour tes cocotiers tes rivages
Va pour tes lagons tout bleu balançant
J'habite où l'amour est un village
Là où l'on m'attend
J'irai où tu iras, mon pays sera toi
J'irai où tu iras qu'importe la place
Qu'importe l'endroit
Prends tes clic et tes clac et tes rêves et ta vie
Tes mots, tes tabernacles et ta langue d'ici
L'escampette et la poudre et la fille de l'air
Montre-moi tes édens montre-moi tes enfers
Tes nord et puis tes sud et tes zestes d'ouest
Chez moi les forêts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont éternelles
Chez moi les loups sont à nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine
Qu'importe j'irai où bon te semble
J'aime tes envies j'aime ta lumière
Tous les paysages te ressemblent
Quand tu les éclaires
J'irai où tu iras, mon pays sera toi
J'irai où tu iras qu'importe la place
Qu'importe l'endroit
Je chanterai
Paroles: Jean-Jacques Goldman
Et quand nous aurons fait le tour de nos ultimes projets
Quand nous apprendrons à aimer nos échecs et nos regrets
Quand nous en serons à ouvrir nos livres de souvenirs
Je chanterai, je chanterai, je chanterai, je chanterai toujours
Quand les rêves de nos enfants deviendront nos espérances
Quand leurs chagrins d'amour seront les nôtres et notre souffrance
Quand nos regards nous suffiront, quand nos pas seront les mêmes
Je chanterai, je chanterai, je chanterai, je chanterai toujours
On dit ces choses, on oublie parfois, quand on rêve
Ou qu'on est ivre
Je te les dirai 100 000 fois, et ça m'aide tant à vivre
Quand nos passés, quand tous ces jours seront notre vraie richesse
Quand je saurai tout tes dons, quand je saurai tes faiblesses
Quand l'amour aura d'autres goûts que la passion, le désir
Je chanterai, je chanterai, je chanterai, je chanterai toujours
Et je t'aimerai, je t'aimerai je t'aimerai comme au premier jour
Je chanterai, je t'aimerai
Je crois toi
Paroles: Jean-Jacques Goldman
Je crains la nuit quand tu n'es pas là
Ce tout petit au-delà
Je crains le silence après les voix
Ce froid si froid
Je crains les rues, le jour et les gens
Et la solitude autant
Je prie qu'on ne me remarque pas
Moi je crois toi, toi je te crois
La pluie, les éclairs et les chats noirs
La vie me glace d'effroi
Soudain je sursaute en ne croisant qu'un miroir
Mais n'ai-je peur que de moi?
Je crains les promesses et les serments
Les cris, les mots séduisants
Je me méfie si souvent de moi
Mais de toi, pas, toi je te crois
La pluie, les éclairs et les chats noirs
La vie me glace d'effroi
Mais quand je sursaute en ne croisant qu'un miroir
N'aurais-je peur que de moi?
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Quand tout m'angoisse, quand tout s'éteint
J'entends ta voix
Je te crois, toi
Toi, je te crois
Moi, je te crois
Je danse dans ma tête
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Romano Musumarra 1991 "Dion chante Plamondon"
L'avenir est planétaire
Y a six milliards d'humains sur terre
Mais chacun vit sa vie en solitaire
Chacun dans ses habitudes
Chacun avec ses certitudes
Et l'amour est la pire des solitudes
Quand l'univers m'indiffère
Quand j'ai plus envie de rien faire
Quand ma vie m'endort comme un somnifère
J'ai inventé la formule
Qui vaut mieux que toutes les pilules
Même si ça me donne l'air d'une somnambule
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Dans ma tête
Que je sois debout dans le métro
Que je sois assise à mon bureau
Tous les jours les mêmes mots
Les mêmes gestes de robot
Y a d'quoi dev'nir fou
Et vous qu'en pensez-vous?
Y a vraiment d'quoi dev'nir fou
Mais moi je m'en fous
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Dans ma tête
Quoi qu'on fasse ou quoi qu'on dise
De partout on nous satellise
On nous épie on nous informatise
À force de la regarder
Je commence à me demander
Si ma télé ne va pas m'avaler
Dehors les néons s'allument
All right J'préfère regarder la lune
All night Étendue nue sur mon lit
Dans la chaleur de la nuit
Les sirènes de police
Hurlent comme des loups
Je voudrais comme Alice
Tomber dans un grand trou
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Dans ma tête
Je danse dans ma tête
Je danse dans ma tête
Je lui dirai
Je lui dirai qu'il est de ce pays
Où son grand-père était bûcheron
Que dans son sang l'Orient coule aussi
Que les mélanges font de beaux enfants
Qu'il est fort et bien vivant
Je lui dirai qu'il est né de l'amour
Que nous l'attendions passionnément
Que chaque nuit s'efface au nouveau jour
Qu'il sera grand mais qu'il a bien le temps
Oh dieu qu'il a bien le temps
Et que la vie l'appelle que le monde l'attend
Que la terre est si belle et le ciel est si grand
Qu'il est beau, que je l'aime, qu'il est ma vie, ma joie
Qu'il est un parmi des millions d'humains
Mais bien l'unique pour moi
Je lui dirai qu'ici bas tout s'apprend
Le bien le mal et même le bonheur
Qu'il ne perde jamais ses yeux d'enfant
Devant trop de malheurs et de laideur
Qu'il regarde avec son coeur
Je lui dirai d'être sage et prudent
D'aller frôler les glaces et les feux
Qu'il goûte à tout mais sans jamais dépendre
Que trop peut être pire que trop peu
Oh bien pire que trop peu
Et que la vie l'appelle que le monde l'attend
Que la terre est si belle et le ciel est si grand
Qu'il est beau, que je l'aime, qu'il est ma vie, ma joie
Qu'il est un parmi des millions d'humains
Mais bien l'unique pour moi
Je lui dirai les chansons les poèmes
Qu'il n'y a pas d'amour sans histoire
Que le bonheur est un grain que l'on sème
Qu'amour et santé ne s'achètent pas
Et qu'on n'est riche que de ça
Je lui dirai qu'un jour une autre femme
Viendra l'aimer et qu'il l'aimera
Que j'en mourrai de bonheur et de larmes
Mais que nous serons là pas après pas
Que c'est la vie et sa loi
Et que la vie l'appelle que le monde l'attend
Que la terre est si belle et le ciel est si grand
Qu'il est beau, que je l'aime, qu'il est ma vie, ma joie
Qu'il est un parmi des millions d'humains
Mais bien l'unique pour moi
Qu'il est beau que je l'aime
Qu'au-delà du mystère
Il est ma plus belle raison de vivre
Ma réponse à l'infini
Je ne veux pas
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Romano Musumarra
Douceur d'un ciel d'Amérique
Rêveur comme une musique
J'oublies déjà que tu es tout en pleurs
C'est déjà novembre sans toi
Je ne veux pas que tu te moques de moi
Non je ne le veux pas
Je ne veux pas que tu sois bien
Quand je suis loin de tes bras
Promesses dans le vent
Poésies sans rimes
Fumée sans flammes
C'est déjà novembre
Frissons des yeux d'aquarelle
Passion de polichinelle
Tout ce bonheur que je croyais prendre
C'est déjà novembre sans toi
Je ne veux pas que tu te moques de moi
Non je ne le veux pas
Je ne veux pas que tu sois bien
Quand je suis loin de tes bras
Je ne veux pas que tu sois bien
Quand je suis loin de tes bras
Nous deux c'était pas ça
Comment se comprendre
Tu parlais trop
Et c'est déjà novembre
Je ne veux pas que tu te moques de moi
Non je ne le veux pas
Je ne veux pas que tu te moques de moi
Non je ne le veux pas
Je ne veux pas que tu sois bien
Quand je suis loin de tes bras
Nous deux c'était pas ça
Comment se comprendre
Tu parlais trop
Et c'est déjà novembre
Mmmm je ne veux pas
Mmmm je ne veux pas
Je ne veux pas
Je ne veux pas que tu te moques de moi
Non je ne le veux pas
Je ne veux pas que tu te moques de moi
Non je ne le veux pas
Je ne veux pas
Je ne veux pas
Je ne veux pas
Je ne vous oublie pas
2005
Dans mes absences, parfois, sans doute
J'aurais pu m'éloigner
Comme si j'avais perdu ma route
Comme si j'avais changé
Alors j'ai quelques mots tendresse
Juste pour le dire
Je ne vous oublie pas, non, jamais
Vous êtes au creux de moi
Dans ma vie, dans tout ce que je fais
Mes premiers amours
Mes premiers rêves sont venus avec vous
C'est notre histoire à nous
Je ne vous oublie pas, non, jamais
Vous savez tant de moi
De ma vie, de tout ce que j'en fais
Alors mes bonheurs, mes déchirures se partagent avec vous
C'est notre histoire à nous
Je ne vous oublie pas
Parce que le temps peut mettre en cage
Nos rêves et nos envies
Je fais mes choix et mes voyages
Parfois j'en paye le prix
La vie me sourie ou me blesse
Quelle que soit ma vie
Je ne vous oublie pas, non, jamais
Vous êtes au creux de moi
Dans ma vie dans tout ce que je fais
Mes premiers amours
Mes premiers rêves sont venus avec vous
C'est notre histoire à nous
Je ne vous oublie pas
Même à l'autre bout de la terre
Je continue mon histoire avec vous
{choeurs:}
Je ne vous oublie pas
Non, Jamais
Vous êtes au creux de moi
De ma vie de tout ce que je fais
Mes premiers amours
Mes premiers rêves sont venus avec vous
C'est notre histoire à nous
Je ne vous oublie pas
Non jamais
Vous savez tant de moi
De ma vie de tout ce que j'en fais
Alors mes bonheurs, mes déchirures se partagent avec vous
C'est notre histoire à nous
Je ne vous oublie pas
Je ne vous oublie pas
Je sais pas
Détourner des rivières, porter des poids
Traverser des mers, je saurais faire
Défier des machines, narguer des lois
Les foudres divines, ça m'effraie pas
J'sais prendre un coup, le rendre aussi
River des clous, ça j'ai appris
J'suis pas victime, j'suis pas colombe
Et pour qu'on m'abîme, faut qu'je tombe
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Je savais le silence depuis longtemps
J'en sais la violence, son goût de sang
Rouges colères, sombres douleurs
Je sais ces guerres, j'en ai pas peur
Je sais me défendre, j'ai bien appris
On est pas des tendres par ici
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Lutte après lutte, pire après pire
Chaque minute, j'ai cru tenir
J'voudrais apprendre jour après jour
Mais qui commande à nos amours?
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Je sais pas
Je sais pas
Je t'aime encore
Paroles: Jean-Jacques Goldman. Musique: J.Kapler 2003
Ici l'automne chasse un été de plus
La 4L est morte, on a repeint la rue
Elisa a deux dents, petit Jean est grand et fort
J'apprends la guitare… j'en suis à trois accords
J'ai trouvé des girolles au marché ce matin
J'aimerais vivre à Rome… oh j'aimerais bien
J'ai planté des tulipes, mais elles tardent à éclore
C'est tout je crois… oh oui: je t'aime encore
Mais où es-tu?
Si loin sans même une adresse?
Et que deviens-tu?
L'espoir est ma seule caresse
J'ai coupé mes cheveux… enfin dirais-tu!
Ça m'a fait bizarre, mais j'ai survécu
On m'invite, on me désire
Et je danse et je sors
Mais quand je danse… je t'aime encore
Mais où es-tu?
Si loin sans même une adresse?
Et que deviens tu?
L'attente est ma seule caresse
hmmmm hammmmm
Et je t'aime encore
Comme dans les chansons banales
Et ça me dévore
Et tout le reste m'est égal
De plus en plus fort
A chaque souffle
A chaque pas
Et je t'aime encore
Et toi tu ne m'entends pas…
Jours de fièvre
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Jean-Alain Roussel 1987 "Incognito"
Tout à coup j'ai su que je t'aimais
C'était comme un éclair
Comme un coup de tonnerre en moi
Tout a coup l'monde est renversé
Brisé comme du verre
Et la terre s'envole en éclats
Devant moi devant moi
Et je brûle et tu brûleras
Avec moi avec moi
Jours de fièvre jours de feu
Sur nos lèvres jusque dans nos yeux
Il se lève comme un torrent
Dans nos rêves rêves délirants
Jours de fièvre dévorants
C'est la sève le temps du tourment
Je soulève des volcans
Et j'ai la fièvre fièvre dans le sang
C'est le monde a plus de cent degrés
J'ai le ciel et l'enfer
J'ai l'amour et la guerre en moi
J'ai oublié tout ce que j'étais
Je marche et je me perds
Je ne vois plus a quatre pas
Devant moi devant moi
Et je brûle et tu brûleras
Avec moi avec moi
Jours de fièvre jours de feu
Sur nos lèvres jusque dans nos yeux
Il se lève comme un torrent
Dans nos rêves rêves délirants
Jours de fièvre dévorants
C'est la sève le temps du tourment
Je soulève des volcans
Et j'ai la fièvre fièvre dans le sang
Cette fille qui se jette a corps perdu
C'est moi qui ai perdu la tête
Ou quelqu'un d'autre
Je ne sais plus
Jours de fièvre jours de feu
Sur nos lèvres jusque dans nos yeux
Il se lève comme un torrent
Dans nos rêves rêves délirants
Jours de fièvre dévorants
C'est la sève le temps du tourment
Je soulève des volcans
Et j'ai la fièvre fièvre dans le sang
L'abandon
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1998 "S'il suffisait d'aimer"
Le soleil en automne, indulgent
Les peaux nues se donnent aux tièdes vents
Là-bas les tempo paraissent
Battre au rythme paresseux du temps
L'abandon, tout s'apprend
Caresses des vagues aux chauds courants
Le sable doux, bel et tendre amant
Là-bas les danses infinies
Nous mélangent et l'amour aime la vie
L'abandon, c'est appris, la nature initie ici
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
Le rhum aux hommes attendrit les bras
Le rire aux femmes, aux filles, aux éclats
Les nuits velours ici bas
Les mêmes à Panama, mêmes à Cuba
L'amour a faim de toi et vice versa
Des corps à corps, amoureux soldats
Le plaisir en ces brûlants combats
Tout ici: l'eau, le climat
Tout est désir, on n'y échappe pas
L'abandon, tout s'apprend
Dans les danses et les jeux d'enfants
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
Un pas de toi, un pas de moi
Les bassins collent et bougent tout bas
Tout s'apprend, l'abandon
Je vais où tu vas et même au-delà
Tout contre toi, la nuit sans loi
Que l'instant nous soulève et basta
Le moment ce moment, rien n'est plus
Important que ça
On sait déjà ces moments-là
Le soleil avait préparé ça
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
L'amour existe encore
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Richard Cocciante 1991 "Dion chante Plamondon"
autres interprètes: Ensemble (1998), Garou + Hélène Ségara (1998), Star Academy 1, Star Academy 2
note: Garou amp; Hélène Ségara chantent pour le collectif Ensemble.
Interprété par Garou, H. Ségara
Reprise de Céline Dion
Quand je m'endors contre ton corps
Alors je n'ai plus de doute
L'amour existe encore
Toutes mes années de déroute
Toutes, je les donnerais toutes
Pour m'ancrer à ton port
La solitude que je redoute
Qui me guette au bout de ma route
Je la mettrai dehors
Pour t'aimer une fois pour toutes
Pour t'aimer coûte que coûte
Malgré ce mal qui court
Et met l'amour à mort
Quand je m'endors contre ton corps
Alors je n'ai plus de doute
L'amour existe encore
L'amour existe encore…
On n'était pas du même bord
Mais au bout du compte on s'en fout
D'avoir raison ou d'avoir tort
Le monde est mené par des fous
Mon amour il n'en tient qu'à nous
De nous aimer plus fort
Au-delà de la violence
Au-delà de la démence
Malgré les bombes qui tombent
Au quantre coins du monde
Quand je m'endors contre ton corps
Alors je n'ai plus de doute
L'amour existe encore
L'amour existe encore
L'amour existe encore…
Pour t'aimer une fois pour toutes
Pour t'aimer coûte que coûte
Malgré ce mal qui court
Et met l'amour à mort
Quand je m'endors contre ton corps
Alors je n'ai plus de doute
L'amour existe encore
L'amour viendra
"Les voix du Bon Dieu"
Un jour l'amour viendra
Et qui vivra verra
Demain c'est loin de mes envies
Ma vie à moi c'est aujourd'hui
Joli sapin d'hiver
Mouette sur la mer
Tourner tourner à tous les vents
L'amour prendra son temps
J'ai tant de choses à voir
Et tant de choses à faire
Le monde s'ouvre devant moi
Je ne sais pas encore où commence la terre
Je ne sais pas ce que je crois
Je vis dans la ronde de mes images
Je fais des fleurs avec tous les nuages
Je découvre d'un regard nouveau
Tous les rêves de Marco Polo
Rêver, chanter, rêver
Courir apres l'été
Voilà voilà ma seule histoire
L'amour viendra plus tard
Voilà voilà ma seule histoire
L'amour viendra plus tard
J'ai tant de choses à voir
Et tant de choses à faire
Ma vie ne fait que commencer
J'ai des musiques au fond de toutes mes prières
J'ai des montagnes a espérer
Je suis comme un peintre aux couleurs nouvelles
Je peins le monde avec un arc-en-ciel
Et je veux conduire tous mes bateaux
Jusqu'a l'île de Monte-Cristo
Rêver, chanter, rêver
Courir apres l'été
Voilà voilà ma seule histoire
L'amour viendra plus tard
L'univers a besoin d'amour
Paroles: Paul Baillargeon
On est venu de la Terre
En explorateurs d'univers
On a quitté la Voie Lactée
Il y a déjà 50 années-lumière
De tous les temps sur tous les continents
Des hommes sont passés en conteurs d'histoires
Laissant derrière eux amour, espoirs
Comme lumière pour éclairer le noir
Où sont ces hommes? Je voudrais le savoir.
On en aurait besoin chez nous
Parlez-nous, parlez-nous de vous
Parlez-nous parlez-nous parlez-nous de vous, de vous
{x2}
Je veux savoir
Qui sont ces hommes, où sont-ils passés?
On a besoin de ces hommes chez nous
Parlez-nous, parlez-nous de vous, de vous
Parlez-nous parlez-nous parlez-nous de vous
Parlez-nous, parlez-nous de vous
L'univers a besoin d'amour
L'univers a besoin d'amour
L'univers a besoin d'amour
L'univers a besoin d'amour
L'univers…
La dodo la do
La do, do, la, do
Deux doigts sur un piano
Ce vieux piano a bon dos
Me suivre dans mes rêves
Ce n'est pas de tout repos
Sur les touches noires
Je mets mon désespoir
Ou bien je gare
Mes problèmes
C'est sur les touches blanches
Que je range
Mes "Je t'aime"
Alors ce piano-là
Ne sait plus où il va
Il pleure ou bien il rit
Ou les deux à la fois
Il fait des trémolos
Il est juste il est faux
Il mélange tout
Le pire et le meilleur
Il colle bout à bout
Mineur et puis majeur
Il cogne un peu trop fort
Et se trompe d'accord
La, do, do, la, do
Je joue pianissimo
En rêvant d'un inconnu
Qui pour la vie entière
Me fera faire
Un pas de plus
Je n'ai que deux mains
Mais l'air que j'aime bien
Ne se joue qu'à quatre mains
Mais pourvu qu'il existe
Le pianiste
Que j'attends
Sinon ce piano-là
Ne sait plus où il va
Il pleure ou bien il rit
Ou les deux à la fois
Il fait des trémolos
Il est juste il est faux
En attendant qu'il vienne
Cet air que je compose
Ne risque pas de faire
Trembler "La vie en rose"
Et pourtant je suis fière
D'avoir fait sur son nom
Cette drôle de chanson
Drôle de chanson
Cette drôle de chanson
La mémoire d'Abraham
Juste une prière avant d'obéir
A l'ordre des choses et de nos pères
Avant de partir
Juste une autre vie sauvée de l'oubli
Gravée bien mieux que par une lame
Dans la mémoire d'Abraham
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos cœurs
Mais si grands notre amour notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois
Que sera demain nos destins plus loin?
Un peu de paix d'amour et de pain
Au creux de tes mains
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos cœurs
Mais si grands notre amour notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois
Conduis nos enfants pour la fin des temps
Remplis de plus de joies que de larmes
La mémoire d'Abraham
La première fois
Paroles: Eddy Marnay, Paul Baillargeon. Musique: Ewan McColl
Titre original: "The first time ever I saw your face"
note: adaptation de la chanson de Peggy Seeger popularisé par Roberta Flack; Nana Mouskouri a chanté une adaptation portant le même titre avec un autre texte
On se voit pour la première fois
Et on sait que l'on se reverra
C'est toute une histoire
Qui se joue entre nous
C'est toute une histoire d'amour
La scène est un monde de lumières
Et ce sont les chansons qui l'éclairent
Mais c'est vous dans l'ombre
Qui nous donnez le goût
D'éclairer ce monde, d'inventer ce monde
Et d'aimer le monde toujours
Du rouge pour vos rires
Du bleu pour vos larmes
Des chansons de toutes les couleurs
Du vert pour attendre
Du rose pour les tendres
Et du blanc éclatant de bonheur
Arc-en-ciel est mon nom
Arc-en-ciel ma chanson
Arc-en-ciel comme la pluie
Comme les fruits, comme la vie
Arc-en-ciel pour enfants
Arc-en-ciel cerf-volant
Arc-en-ciel toboggan
Du soleil à la Terre
Du rouge quand on s'aime
Du bleu quand on s'aime
Et du blanc partout pour le bonheur
Du vert et du rose
Du vert et du rose
Les chansons sont des couleurs
Qui me font chanter le cœur
Arc-en-ciel
La religieuse
Paroles et Musique: Didier Barbelivien
Même à genoux, même en prière
Elle se souvient de l'Italie
Jésus, Marie et notre Père
C'est peu vous dire qu'elle vous oublie
De l'autre côté de l'enfer
Elle se souvient d'avoir dit oui
À la passion, à la lumière
À l'amour fou, à l'infini
Et prier cet homme sur la croix
C'est encore se donner à lui
Et quand lui viennent ces idées là
C'est à peine si elle en rougit
La religieuse a comme moi
Des nuits d'amour en nostalgie
La religieuse a quelques fois
Des sanglots longs de jalousie
Même à genoux, même en prière
Elle entend sa voix qui l'appelle
Elle voit des bateaux sur la mer
Elle revoit des chambres d'hôtel
De l'autre côté de ce mur
Il y a le soleil de la vie
Il y a des lèvres qui murmurent
À des lèvres assoiffées d'envie
Et prier cet homme sur la croix
C'est encore se donner à lui
Et quand lui viennent ces idées là
C'est à peine si elle en rougit
La religieuse a comme moi
Des nuits d'amour en nostalgie
La religieuse a quelques fois
Des sanglots longs de jalousie
Même à genoux, même en prière
Elle a des frissons de désir
Tellement de sorciers l'ensorcellent
Que le diable y prend du plaisir
Elle a beau nouer ses cheveux
Sous une cornette anonyme
Elle ne sait pas baisser les yeux
La peur du mal l'enféminine
Et prier cet homme sur la croix
C'est encore se donner à lui
Et quand lui viennent ces idées là
C'est à peine si elle en rougit
La religieuse a comme moi
Des nuits d'amour en nostalgie
La religieuse a quelques fois
Des sanglots longs de jalousie
La vie en rose
Paroles: Edith Piaf. Musique: Louiguy 1946
autres interprètes: Céline Dion, Dalida (1965), Diana Kroll, Donna Summer, Ella Fitzgerald amp; Louis Armstrong, Emilie Simon, Franck Pourcel, Grace Jones, Jacqueline François, Joséphine Baker, Marlène Dietrich, Mireille Mathieu, Patachou, Patricia Kaas, Tohama, Yves Montand
note: Et encore beaucoup d'autres dont: Ute Lemper, Pascal Of Bollywood,…
Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens
{
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça m'fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir
{au Refrain}
{Nota: variante pour le dernier couplet:}
Des nuits d'amour à en mourir
Un grand bonheur qui prend sa place
Les ennuis, les chagrins s'effacent
Heureux, heureux pour mon plaisir
La voix du bon Dieu
Paroles et Musique: Eddy Marnay "Tellement j'ai d'amour? Les voix du Bon Dieu?"
Les mots pour consoler les mots pour l'amitié
Ils sont encore plus beaux quand on peut les chanter
C'est un filtre magique
Ce don de la musique
C'est comme un grand cadeau
Que le ciel nous a fait
On a tous un peu la voix du bon dieu
Quand on rend les gens heureux
On a le cœur loin du chagrin
Quand on a chante bien
Cette mélodie prise dans la vie
Avec un sourire ou deux
Dès qu'elle nous touche
On entend mieux la voix du bon dieu
Je n'aurais jamais cru
Que tant de gens perdus
Se cherchent des amis connus ou inconnus
Moi de toutes les forces que l'avenir me donne
Je veux leur apporter une chanson de plus
On a tous un peu la voix du bon dieu
Quand on rend les gens heureux
On a le cœur loin du chagrin
Quand on a chante
On a tous un peu la voix du bon dieu
Quand on rend les gens heureux
On a le cœur loin du chagrin
Quand on a chante bien
Cette mélodie prise dans la vie
Avec un sourire ou deux
Dès qu'elle nous touche
On entend mieux la voix du bon dieu
Le ballet
Ça t'arrive sans crier gare
Au milieu d'une heure incolore
Un geste, une odeur, un regard
Qui comme déchire ton décor
Tout à coup ce cœur qui t'avait presque oublié
Se pointe à ta porte et se remet à cogner
Attention, le ballet va commencer
Tu comprends pas trop c'qui t'arrive
Tu crois d'abord à une erreur
Tu l'évites et lui te devine
Entre le désir et la peur
Tu t'entends lui dire des phrases sans aucun sens
Qui'mporte, les mots n'ont plus la moindre importance
Car le ballet a commencé
Il met ses plus beaux autours et du miel sur sa voix
Toi tu te fais velours et tes bijoux brillent sur toi
Il te dit poèmes et réves et lointains voyages
Tu réponds Florence, peinture, impeccables images
Dames et cavaliers, avancez
Un coup d'œil à son dos, ses hanches, quand s'efface le galantin
Un regard quand elle se penche et laisse deviner un sein
Elle sait déjà ses mains, les contours de sa bouche
Le cambré de ses reins, qu'elle a noté en douce
Car le ballet va s'animer
Il a su les codes et donné les bons mots de passe
Encore un peu d'alcool et que tombent les cuirasses
Livrées les clés des corps enfin les peaux s'embrassent
Et le temps s'arrete tant que dure la grâce
Car le ballet, est bientôt terminé
Et la vraie vie, va commencer
Et oui, la vraie vie
Le blues du businessman
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Michel berger 1978
autres interprètes: Etienne Chicot, Nicole Croisille, Céline Dion, Bernard Tapie
Zéro Janvier
J'ai du succès dans mes affaires
J'ai du succès dans mes amours
Je change souvent de secrétaire
J'ai mon bureau en haut d'une tour
D'où je vois la ville à l'envers
D'où je contrôle mon univers
J'passe la moitié de ma vie en l'air
Entre New York et Singapour
Je voyage toujours en première
J'ai ma résidence secondaire
Dans tous les Hilton de la Terre
J'peux pas supporter la misère
Foule
Au moins es-tu heureux
Zéro Janvier
J'suis pas heureux mais j'en ai l'air
J'ai perdu le sens de l'humour
Depuis qu'j'ai le sens des affaires
J'ai réussi et j'en suis fier
Au fond je n'ai qu'un seul regret
J'fais pas ce que j'aurais voulu faire
Foule
Qu'est-ce que tu veux mon vieux?
Dans la vie on fait ce qu'on peut
Pas ce qu'on veut
J'aurais voulu être un artiste
Pour pouvoir faire mon numéro
Quand l'avion se pose sur la piste
À Rotterdam ou à Rio
J'aurais voulu être un chanteur
Pour pouvoir crier qui je suis
J'aurais voulu être un auteur
Pour pouvoir inventer ma vie
Pour pouvoir inventer ma vie
J'aurais voulu être un acteur
Pour tous les jours changer de peau
Et pour pouvoir me trouver beau
Sur un grand écran en couleur
Sur un grand écran en couleur
J'aurais voulu être un artiste
Pour avoir le monde à refaire
Pour pouvoir être un anarchiste
Et vivre comme… un millionnaire
Et vivre comme… un millionnaire
J'aurais voulu être un artiste
Pour pouvoir dire pourquoi j'existe
J'aurais voulu être un artiste
Pour pouvoir dire pourquoi j'existe
Le fils de Superman
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Germain Gauthier 1991 "Dion chante Plamondon"
Tout comme son père le petit Jean-Pierre
Était un fan un fan de Superman
Il collectionnait toutes les bandes dessinées
Où il pouvait voir son héros voler comme un oiseau
Jean-Pierre devait avoir huit ans hier
Et ses parents en étaient tellement fiers
Qu'ils décidèrent de faire pour son anniversaire
Un voyage éclair à New York la ville de Superman
De leur chambre d'hôtel au cinquantième étage du Wilder
La vue était si belle que leur première soirée
Ils la passèrent à regarder les lumières de Manhattan
Le lendemain ils marchèrent sur Broadway
Main dans la main comme dans un conte de fée
Et dans un magasin où l'on vendait de tout et de rien
Jean-Pierre se fit offrir par son père un costume de Superman
Dès ce soir là il voulut le porter comme pyjama
Pour pouvoir mieux rêver
Mais quand ses parents se furent endormis
Tout près de lui dans le grand lit
Il se leva sans bruit il ouvrit la fenêtre
Et quand il vit soudain apparaître les lumières de Manhattan
Il voulut s'envoler dans la nuit étoilée comme un oiseau qui plane
C'est justement hier qu'on a porté en terre Jean-Pierre
Le fils de Superman
Le monde est stone
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Michel berger 1978 "Starmania"
autres interprètes: Fabienne Thibeault, Réjane Perry, Luce Dufault, Céline Dion, Garou
note: Fabienne Thibeault a interprété le personnage de Marie-Jeanne lors de la création.
{Marie-Jeanne}
J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J'sais pas si c'est la Terre
Qui tourne à l'envers
Ou bien si c'est moi
Qui m'fait du cinéma
Qui m'fait mon cinéma
Je cherche le soleil
Au milieu de ma nuit
Stone
Le monde est stone
J'ai plus envie d'me battre
J'ai plus envie d'courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent des empires
Que le vent peut détruire
Comme des châteaux de cartes
Stone
Le monde est stone
Laissez moi me débattre
Venez pas m'secourir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher d'souffrir
J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Le piano fantôme
Paroles: Luc Plamondon. Musique: François Cousineau "Tellement j'ai d'amour"
Elle jouait du piano tous les soirs à sept heures
Des valses de Chopin, des marches militaires
Des airs qui avaient fait un jour battre son cœur
Son répertoire datait d'la première guerre
On ne la voyait jamais, excepté le matin
Quand elle sortait chercher son journal et du pain
Elle habitait l'appartement au-dessus du mien
Mais elle ne saluait jamais ses voisins
L'hiver c'était comme un fantôme dans la maison
Mais quand revenait le temps de la belle saison
Elle ouvrait sa fenêtre comme on ouvre son cœur
Pour jouer du piano le soir à sept heures
Mais un beau soir d'été, où il faisait si chaud
Elle s'est arrêtée au milieu d'un tango
Elle n'avait pas été victime d'une saute d'humeur
Elle était morte d'un arrêt du cœur
Et comme elle n'avait pas laissé de testament
Un jour on a vendu ses affaires aux enchères
Je ne sais pas pourquoi moi qui n'en jouait guère
J'ai acheté pour moi le vieil instrument
J'en joue déjà pas mal, je sais déjà par cœur
Au moins vingt-cinq chansons de Lennon-McCartney
Et quand je serai vieille seule et abandonnée
Je me les jouerai tous les soirs à sept heures
Je me les jouerai tous les soirs à sept heures
Le temps qui compte
2007 "D'elles"
Les heures de gloire rythmées de doutes
Le prix que ça coûte
Pour toujours vouloir
La voix qui vacille, qui scintille
La salle remplie d'un amour si grand,
Si fort qu'il me porte, me soulève, me prend
Qu'importe la note, chanter, s'aimer
Le temps qui compte est toujours compté
Qu'il soit gagné, qu'il soit gaspillé
En rires qui coulent, en vies qui déboulent
Le temps qui compte est toujours compté
Il nous martelle et presse le tempo
Le temps m'appelle, il a dix ans bientôt
Il prend la vie, la saisit et s'en va
Le temps qui compte est toujours compté
Et mon amour si malmené,
Mis en danger par les années,
Années de trop qui m'ont volé
Combien d'instants, d'heures et de jours
J'ai rusé avec les mots
Mes chansons hurlaient ton nom
Couplets de passion
T'aimer, c'était chanter
Le temps qui compte est toujours compté
Qu'il soit gagné, qu'il soit gaspillé
En rires qui coulent, en vies qui déboulent
Le temps qui compte est toujours compté
Il nous martelle et presse le tempo
Le temps m´appelle, il a dix ans bientôt
Il prend la vie, la saisit et s'en va
Le temps qui compte ne nous attend pas
Et la vie glisse sur l'eau du temps
La vie résiste, prend son élan
Pour un baiser, elle peut se poser
Le temps qui compte est toujours compté
Un seul baiser et la vie s'en va
Le temps qui compte ne nous attend pas
Même avec toi, même avec passion,
Le temps qui compte ne dure qu'une chanson
Le tour du monde
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Jean-Pierre Calvet "Tellement j'ai d'amour"
Sitôt qu'un soleil me caresse le nez
Je fais le tour du monde
Sitôt que je vois deux oiseaux s'envoler
Je fais le tour du monde
Je quitte la terre, je survole la vie
Sitôt que tu souris
Et si tu m'embrasse, rien ne peut m'arrêter
Je fais le tour entier
Prends ton manteau, prends ton violon
Envolons-nous sur une chanson
Avec tes yeux clairs qui réchauffent janvier
Je fais le tour du monde
Avec ton petit air qui souffle sur juillet
Je fais le tour du monde
Tu fais défiler les saisons à l'envers
En oubliant l'hiver
Tu joues à ma vie comme on joue au ballon
Et moi je tourne rond
Prends ton manteau, prends ton violon
Envolons-nous sur une chanson
Lundi, vendredi et tous les autres jours
Je fais le tour du monde
Avec le bon dieu et tous les anges autour
Le tour du, tour du monde
Il y a des jardins qui n'attendent que nous
Des oiseaux qui sont fous
Et moi dans mes rêves en noir et en couleurs
Je fais le tour des fleurs
Prends ton manteau, prends ton violon
Tous les avions nous appellent
Nous ouvrent leurs ailes
Viens faire le tour du monde
Je fais le tour du monde
Tu fais le tour du monde
En noir et en couleurs
On fait le tour des fleurs
Prends ton manteau, prends ton violon
Tous les avions nous appellent
Nous ouvrent leurs ailes
Viens faire le tour du monde
Viens…
Le vieux monsieur de la rue Royale
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Alain Noreau "Tellement j'ai d'amour"
Parfois je m'ennuie
Et je descends respirer le soleil
La ville fait du bruit
Mais elle n'a pas le temps
D'écouter le cœur des passants
Alors je m'en vais
Là où je sais
Qu'il existe pour moi
Un homme, un ami
À qui je peux parler
Et surtout que j'aime écouter
Il connaît tant d'histoires
Le vieux monsieur de la rue Royale
Et ses yeux d'Atlantique
Le vieux monsieur de la rue Royale
Et sa voix de musique bleue
Qui hésite un peu
Il m'apprend le nom des roses
Le secret de toutes choses
Le monsieur, le monsieur, que j'aime
Le vieux monsieur de la rue Royale
Il ne pense qu'aux autres
Le vieux monsieur de la rue Royale
Il a l'air d'un apôtre heureux
Et sous ses cheveux
Toute la bonté du monde
S'est posée sur son épaule
Le monsieur, le monsieur
Il dit, souhaite aux gens
Les mêmes joies
Que tu souhaites pour toi
Me dit sur le temps
Qu'il n'y a qu'un secret
C'est d'aimer pour être mieux aimé
Il dit des mots que j'aime
Le vieux monsieur de la rue Royale
Et ses cheveux de neige
Le vieux monsieur de la rue Royale
Et souvent quand je rêve à lui
Je le vois marcher
Entre soleil et nuages
Comme un jeune homme en voyage
Dans le ciel
Et je dis au vieux monsieur de la rue Royale
Ma chanson vous embrasse
Et permettez bien que vous ayez
Toute une vie de plus que moi
Que je vous tutoie
Pour vous dire que je t'aime
Pour vous dire que je vous aime
Simplement
Et vraiment
Pour toujours
Le vol d'un ange
Et j'ai suivi le vol d'un ange
Il m'a emmené jusqu'à toi
Un battement de cil
Et tu es là
La nuit plus rien ne nous dérange
La raison est un fil de soie
On la sent plus fragile
C'est bien comme ça
Mais dis-moi…
{
Toi, est-ce que tu rêves encore?
Toi, est-ce que tu vas toujours caresser le ciel?
Toi, est-ce que tu cherches encore?
Toi, est-ce que tu veux toujours effleurer le soleil?
Et j'ai suivi le vol d'un ange
Comme un voyage au fond de moi
Juste en fermant les yeux
Et tu es là
La nuit à ce pouvoir étrange
De nous faire aller jusque là
Où même les oiseaux
N'arrivent pas
{au Refrain}
On frôlait l'océan
Est-ce que tu te rappelles?
On partait droit devant
On rêvait
De voler là-bas
A l'autre bout du ciel, à l'autre bout du ciel
{au Refrain}
Et j'ai suivi le vol d'un ange
Il m'a emmené jusqu'à toi
Un battement de cil
Et tu es là
Les chemins de ma maison
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Patrick Lemaître
Si j'écrivais le livre de ma vie
Je parlerais de mon amie Madeleine
Que j'ai vu rire et pleurer à la fois
Un matin en sortant de chez moi
Ce qu'elle a dit
Je ne l'oublierai pas
"Que Dieu bénisse ta maison"
M'a dit Madeleine
Et moi j'ai compris la chance
Que le ciel m'avait donné
De naître où les caresses sentent bon
Si je dois courir le monde
Mes pas me ramèneront
Toujours sur les chemins de ma maison
C'est là que j'ai grandi
Là que l'on m'a aimé
Là que j'ai couru
Là que j'ai chanté
L'odeur du feu de bois
La chaleur du bon pain
Mon dieu mon dieu
Si j'écrivais le livre de ma vie
Il s'ouvrirait avec le cœur
De ceux qui m'aiment
Tous ceux qui aussi veulent faire
En se levant chaque jour
Un monde où les caresses sentent bon
Ceux qui sont dans mes prières
Et tous ceux qui m'attendront
Toujours sur les chemins de ma maison
Sur les chemins de ma maison
Sur les chemins de ma maison
{x3}
Les derniers seront les premiers
Quand marcher sans autre but
Plus de passé demain fourbu
Dans le néant du froid de la rue
Quand les mots n'existent plus
Quand l'espérance oubliée, dissolue
Quand les alcools même ne saoulent plus
Restent les phrases écorchées
De ces phrase qu'on jette avant de renoncer
Les derniers s'ront les premiers
Dans l'autre réalité
Nous serons princes d'éternité
Un billet sur le trottoir
Dans un journal d'autres histoires
Un rayon de soleil au hasard
Une fleur abandonnée
Ce que les autres ont laissé de côté
Plus assez neuf, plus assez
Quand ta place est au-dehors
Ne reste que ces phrases comme île au trésor
Les derniers s'ront les premiers
Dans l'autre réalité
Nous serons princes d'éternité
Les oiseaux du bonheur
Les oiseaux du bonheur.
Tous les amoureux se sont donnés rendez-vous
À la fenêtre de mon cœur
Et sur mon balcon
Chantent leurs chansons
Ce sont eux les oiseaux du bonheur
Ils ont dans les yeux tous les soleils du mois d'août
Plus un soleil qui vient de naître
Qu'ils soient d'Italie de Californie
Ce sont les oiseaux du bonheur
Ils sont poètes ils sont vedettes
Ils sont artistes de gala
Et quelle tristesse sur la planète
Un jour s'ils n'étaient plus jamais là
Dans un monde en feu
Où se promènent des fous
Des fous qui tirent sur des fleurs
Ceux qui s'aiment bien je les aime bien
Ce sont eux les oiseaux du bonheur
Ceux qui vivent à deux qui n'ont pas peur des mots doux
N'auront jamais peur de la peur
Qu'ils soient d'Italie de Californie
Ce sont les oiseaux du bonheur
Ils sont poètes ils sont vedettes
Ils sont artistes de gala
Et quelle tristesse sur la planète
Un jour s'ils n'étaient plus jamais là
Tous les amoureux se sont donnés rendez-vous
À la fenêtre de mon cœur
Et sur mon balcon
Chantent leurs chansons
Ce sont les oiseaux du bonheur
Ce sont les oiseaux du bonheur…
Les roses blanches
Paroles: Ch.L.Pothier. Musique: Léon Raiter 1925
autres interprètes: Edith Piaf, Tino Rossi, Fred Gouin, Lucienne Delyle, Marie José, Georgette Plana, Nana Mouskouri, Céline Dion
C'était un gamin, un gosse de Paris,
Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant:
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"
Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit:
"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"
La marchande émue, doucement lui dit,
"Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc:
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"
Les uns contre les autres
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Michel berger 1978
autres interprètes: Maurane, Céline Dion
note: Scène 11-2
Marie-Jeanne
On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
On danse les uns contre les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
Toujours tout seul au monde
Lolita (Trop jeune pour aimer)
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Daniel Lavoie 1987 "Incognito"
Tu dis qu' je suis trop jeune
Pour vivre avec un homme
Moi je te dis
Je m'en fous, je m'en fous
I love you
Si tu ne veux pas prendre
L'amour que je te donne
Je pourrais te rendre fou, rendre fou
Jusqu'au bout
Lolita n'est pas trop jeune pour aimer
N'est pas trop jeune pour se donner
Quand le désir dévore son corps
Jusqu'au bout de ses doigts
Jamais trop jeune pour aimer
Jamais trop jeune pour se donner
Mais tu ignores le feu qui dort
Au fond de moi
Toutes ces nuits que j'ai passées
Seule à te caresser
Il faut que tu me les rendes, me les rendes
Une à une
Toutes ces nuits toute seule dans le noir de ma chambre
À rêver que tu viens me prendre
Me feras-tu encore attendre des jours, des mois
Si tu ne viens pas, ce s'ra un autre
Si ce n'est pas toi, ce s'ra ta faute
Si je regrette toute ma vie
Ma première nuit d'amour
Trop jeune pour aimer
Qu'est-ce que ça veut dire
Lolita répond je m'en fous, je m'en fous
I love you
Je m'en fous
I love you
Je m'en fous
I love you
Ma Nouvelle-France
2005 "On ne change pas"
Mon bel amour,
Mon bel amant,
J'arrive au bout de tous mes tourments
Ces quelques mots du fond de ma prison
T'atteindront-ils un jour?
Garde ton corps tout contre moi
Serre-moi très fort pour la dernière fois
Ton souffle chaud brûle encore sur ma peau
Comme au premier jour
Tu m'as donné l'amour
Il sera ma lumière
Je l'emporte en moi et quand j'aurai trop froid
Il me réchauffera sous la terre
Et toi ma belle enfant je n'aurais eu le temps
Que de te montrer le mot amour
Quand j'aurais survolé le vent
Quand j'aurais traversé le néant
Pour me trouver devant le grand Géant
Je veillerais sur toi
Je t'ai donnée le jour, souviens-toi de ta mère
Surtout n'oublie pas, les violences de l'amour
Sont égales aux violences de la guerre
Adieu mon tendre amant, ma douce enfant
Mes deux amours
Adieu mon beau pays
Adieu ma Nouvelle France
Ma Nouvelle France
Mélanie
1984 "Mélanie"
Mélanie
Pardonne-moi si je t'appelle ainsi
Mais les chagrins sont des millions
Et je rassemble en un seul nom
Tous les enfants de ma chanson
Les enfants qui sont au bord de la nuit
Les enfants qui ne deviendront jamais forts
Mélanie
Tu pourrais bien me dire que la vie
N'a pas fait de toi sa meilleure amie
Pourtant je te vois qui souris
Mélanie
C'est ton courage qui a fait le mien
Moi qui suis forte à m'émouvoir d'un rien
Je me calme quand je prends ta main
Mélanie
J'aimerais croire que ce prince joli
Qui réveillait en caressant
Toutes les belles au bois dormant
Saurait faire revivre un enfant en musique
En un seul coup de baguette magique
Guérir le mal en un instant
Mélanie
Tu n'es pas seule si je chante pour toi
Tu n'es pas seule si l'on entend ma voix
Tu n'es pas seule le monde est là
Mélanie
Tous les chagrins se font déjà moins lourds
En découvrant qu'on peut aimer un jour
Et c'est toi qui nous apprends l'amour
Mélanie
Mon ami m'a quittée
Paroles et Musique: Eddy Marnay, Christian Loigerot, Thierry Geoffroy "Gold vol 2"
Mon ami m'a quittée
Je vous le dis
Ça devait arriver à moi aussi
Je le voyais rêver d'une autre fille depuis longtemps
Mon ami est ailleurs
Je ne sais où
Au près d'un autre cœur
Et loin de nous
À cueillir d'autres fleurs
Et d'autres rendez-vous
Moi je regarde les vagues
Dont la mer écrase les rochers
Et je voudrais que le calme
Vienne habiter ma solitude
Il m'a quittée
Je vous le dis
Oui c'est arrivé à moi aussi
À force de rêver d'une autre fille depuis longtemps
Mon ami m'a quittée
C'est trop facile
C'est la fin de l'été
Soleil fragile
Les bateaux sont rangés
Pour un meilleur avril
Alors moi je regarde les vagues
Dans mon cœur quelque chose a bougé
Il était tendre et sauvage
Et le voilà qui se raconte
Il m'a quittée
À la fin de l'été
Il m'a quittée
Mon ami m'a quittée
Je vous le dis
Oui c'est arrivé à moi aussi
J'ai fini de rêver du moins pour aujourd'hui
Mon ange
2003
comme je t'aime mon ange
que plus rien ne change
je voudrais te voir là haut
est pouvoir voler
aussi haut
mon ange
quand tu viens
prés de moi
tous change en moi
tu me manque
tant
est je suis si triste
est seule parfois
si tu pouvais revenir
vole
vole
mon ange
Mon homme
Il a le regard économe
Il a le verbe rare, ça me plaît
Il aime le chant des colombes et l'odeur du café
Et ces petites choses qu'on fait sans y penser
C'est mon homme, mon drapeau
Mon homme, celui qu'il me faut
Je frissonne je prends l'eau
C'est mon homme, mon abri, mon lit, mon héros
Il ne saurait pas comment briller
Ou comme un phare banal, oublié
Dans sa mer ordinaire
Il brise les vagues sans voir
Ces milliers de lumières
Qu'il m'offre sans le vouloir
C'est mon homme, mon drapeau
Mon homme, celui qu'il me faut
Je frissonne je prends l'eau
C'est mon homme, mon feu, mon repos
C'est mon homme, mon ami
Qui pardonne, celui qu'on choisit
Je tâtonne, je faillis
C'est mon homme qui fait ce qu'il dit
C'est mon homme je l'admire
Mon ozone, l'air que je respire
Mon opium, mon jour
Oh mon homme, mon toit, mon chemin, mon amour
Mon rêve de toujours
Sur une plage tout en nuages,
Je courrais, je courrais
Et j'entendais crier le vent, la mer et les orages,
Tout autour de moi
Contre les vagues, contres mes larmes,
Je courrais, je courrais,
Je savais que j'allais rencontrer la chose magique
Et tu étais là
C'est mon rêve de toujours,
Au bout des plus mauvais jours
Tu es là, tu es là, et je vois briller le monde
C'est le rêve que je fais,
Aujourd'hui plus que jamais,
Tu es là, tu es là,
Et ma vie change avec toi
Dans une ville étrange et vide
Je suis seule, je suis seule
Des ombres me font peur,
Je vais me perdre pour me noyer,
Mais tu viens me sauver
C'est mon rêve de toujours
Au bout des plus mauvais jours,
Tu es là, tu es là, et je vois briller le monde
C'est le rêve que je fais
Aujourd'hui plus que jamais
Tu es là, tu es là
Et ma vie change avec toi.
Ne bouge pas
Tu charmes, tu blesses mais tu ne mens jamais
Tu choisis seul, bon ou mauvais
Qui décide de ce qui se fait?
Tu es comme tu es, ça me plaît
Tu n'as pas d'heure d'hiver, d'été
D'ailleurs ta montre tu l'as donnée
Mais quand je vais mal tu le sais
Tu trouves deux, trois mots et ça y est
Des comme toi, c'est pas souvent
Écoute, c'est important…
Ne bouge rien ne bouge pas
On en fait pas beaucoup comme toi
Ne touche à rien c'est bien comme ça
Ne bouge rien ne bouge pas
Tu aimes fort et puis tu disparais
T'as bien trop d'amis pour rester
Tu ne sais même pas t'excuser
Juste te faire pardonner
Tu oublies le mal qu'on te fait
Tu veux toujours tout partager
Tu ris, tu pleures sans te cacher
La vie s'écoule sans t'abîmer
Des gens comme ça, y'en n'a pas tant
Écoute, c'est important…
{Refrain: x2}
Ne bouge rien ne bouge pas
On en fait pas beaucoup comme toi
Ne touche à rien c'est bien comme ça
Ne bouge rien ne bouge pas
On va te dire tourne la page Ne bouge rien ne bouge pas
Il faut grandir, devenir sage Ne bouge rien ne bouge pas
Tous ces mots qui nous mettent en cage Ne bouge rien ne bouge pas
Pour être libre il n'y a pas d'âge Ne bouge rien en bouge pas
Ecoute, c'est important…
{au Refrain}
Ne me plaignez pas
Paroles: Eddy Marnay. Musique: S.Thompson
Je sais qu'il me traite
Comme il traite les autres
On dirait presque
Qu'il ne m'aime pas
Quand vous me dites
Tu devrais t'en aller
Mêm' si c'est vrai
Ça ne m'aide pas
Je comprends vos raisons
Vous voyez sûrement mieux que moi
Oui mais
Ne me plaignez pas
Ma vie est plutôt belle
Et quand ça ne va pas
Tous mes amis m'appellent
Je vous remercie
De votre sympathie
Non ne me plaignez pas
Mais restez là
Quand je suis seule
Je suis bien dans ma chambre
Avec un livre
Ou un film ancien
Et pour ma fête
Si c'est vrai qu'il m'oublie
J'ai vos cadeaux
Pour me chauffer le cœur
Oui,,, ne me plaignez pas
Ma vie est plutôt belle
Et quand ça ne va pas
Tous mes amis m'appellent
Je vous remercie
Pour votre sympathie
Non ne me plaignez pas
Mais restez là
Je comprends vos raisons
Vous voyez sûrement mieux que moi
Pourtant…
Ne me plaignez pas
Ma vie est plutôt belle
Et quand ça ne va pas
Tous mes amis m'appellent
Je vous remercie
De votre sympathie
Non ne me plaignez pas
Mais restez là
{x2}
Ne partez pas sans moi
Paroles: Nella Martinetti. Musique: Attila Sereftug 1988
Titre original: "Concours Eurovision"
note: Concours Eurovision 1988 – Suisse – 1ère.
Vous qui cherchez l'étoile
Vous qui vivez un rêve
Vous, héros de l'espace
Au cœur plus grand que la terre
Vous, donnez-moi ma chance
Emmenez-moi loin d'ici
Ne partez pas sans moi
Laissez-moi vous suivre
Vous qui volez vers d'autres villes
Laissez-moi vivre
La plus belle aventure
Le plus beau voyage
Qui mène un jour
Sur des soleils
Sur des planètes d'amour
Vous les nouveaux poètes
Vous les oiseaux magiques
Vous, vous allez peut-être trouver
De nouvelles musiques
Vous, donnez-moi ma chance
Je veux chanter moi aussi.
Ne partez pas sans moi
Laissez-moi vous suivre
Vous qui volez vers d'autres villes
Laissez-moi vivre
Le bleu de l'infini
La joie d'être libre
Sur des rayons, sur des soleils.
Sur des chansons, sur des merveilles
Et dans un ciel d'amour
Le bleu de l'infini
La joie d'être libre
Vous qui cherchez ces autres vies
Vous qui volez ver l'an deux mille
Ne partez pas sans moi.
On ne change pas
Paroles: Jean-Jacques Goldman
On ne change pas
On met juste les costumes d'autres sur soi
On ne change pas
Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit
On ne grandit pas
On pousse un peu, tout juste
Le temps d'un rêve, d'un songe
Et les toucher du doigt
Mais on n'oublie pas
L'enfant qui reste, presque nu
Les instants d'innocence
Quand on ne savait pas
On ne change pas
On attrape des airs et des poses de combat
On ne change pas
On se donne le change, on croit
Que l'on fait des choix
Mais si tu grattes là
Tout près de l'apparence tremble
Un petit qui nous ressemble
On sait bien qu'il est là
On l'entend parfois
Sa rengaine insolente
Qui s'entête et qui répète
Oh ne me quitte pas
On n'oublie jamais
On a toujours un geste
Qqui trahit qui l'on est
Un prince, un valet
Sous la couronne un regard
Une arrogance, un trait
D'un prince ou d'un valet
Je sais tellement ça
J'ai copié des images
Et des rêves que j'avais
Tous ces milliers de rêves
Mais si près de moi
Une petite fille maigre
Marche à Charlemagne, inquiète
Et me parle tout bas
On ne change pas, on met juste
Les costumes d'autres et voilà
On ne change pas, on ne cache
Qu'un instant de soi
Une petite fille
Ingrate et solitaire marche
Et rêve dans les neiges
En oubliant le froid
Si je la maquille
Elle disparaît un peu,
Le temps de me regarder faire
Et se moquer de moi
Une petite fille
Une toute petite fille
On traverse un miroir
Paroles: Isa Minoke. Musique: Robert Lafond 1987 "Incognito"
Qu'est-ce qui se passe quand on est lasse
Quand le cœur a perdu ses couleurs
Une émotion comme une invitation
A chanter sans aucune raison
Tout ça pour un regard ou deux
Un sourire qui tremble un feu
C'est l'amour c'est l'accident
On sent passer le courant
On traverse un miroir
Malgré la peur d'y croire
On se dit que cette fois-ci
On aime à la folie
Une vie sans histoire
C'est bien pire qu'un trou noir
Sans hésiter sans savoir
On traverse un miroir
Champagne en trop
Rien n'est trop beau
On a du mal à trouver les mots
On dit tout bas n'importe quoi
Pour étouffer l'envie de crier
On se tait, on reste accroché
Comme deux enfants désespérés
On rêve de partager
Une nuit comme au ciné
On traverse un miroir
Malgré la peur d'y croire
On se dit que cette fois-ci
On aime à la folie
Une vie sans histoire
C'est bien pire qu'un trou noir
Sans hésiter sans savoir
On traverse un miroir
On se tait, on reste accroché
Comme deux enfants désespérés
C'est l'amour c'est l'accident
On sent passer le courant
On traverse un miroir
Malgré la peur d'y croire
On se dit que cette fois-ci
On aime à la folie
Une vie sans histoire
C'est bien pire qu'un trou noir
Sans hésiter sans savoir
On traverse un miroir
On traverse un miroir
Malgré la peur d'y croire
On se dit que cette fois-ci
On aime à la folie
Une vie sans histoire
C'est bien pire qu'un trou noir
Sans hésiter sans savoir
On traverse un miroir
On traverse un miroir
On traverse un miroir
On traverse un miroir
Oxygène
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Germain Gauthier 1991 "Dion chante Plamondon"
autres interprètes: Luck Mervil (2000)
Comme tous les matins
Le soleil se lève
Entre les buildings
Vers sept heures et demie
J'ouvre ma fenêtre
Toujours le même homme qui fait son jogging!
Je m'habille je me maquille
J'avale un grand café noir
Mes lunettes ma mallette
Accessoires obligatoires
Les miroirs du couloir
Multiplient ma silhouette
L'ascenseur me fait peur
A chaque étage, mon cœur s'arrête
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène
Dans une cour d'école
Un enfant qui joue
Avec un ballon vert
Porte tout à coup
La main a son cou
En tombant par terre, étouffé par l'air
A midi et demi
Encore un grand café noir
Je ne mange qu'une orange
Pour tenir le coup jusqu'au soir
Je m'étends un instant
Les jambes à la verticale
Je respire et j'expire
Dans un mouvement machinal
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène
Dans une ambulance
Traversant la ville
A deux cents a l'heure
On mène à l'urgence
Un homme immobile
Avec une pile à la place du cœur
Toute la s'maine j'me démène
De neuf heures jusqu'à cinq heures
Le trafic me panique
Quand je roule à la noirceur
Le parking du building
A toujours la même odeur
En rentrant dans l'appartement
J'allume mon climatiseur
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène
Papillon
Paroles: Erick Benzi
Tombent les feuilles
Aux jours, plus courts
Qui retiennent
Mon corps et ma voix
Je voulais vous dire
Que je vous aime
Cocon qui s'éveille
Aux seuls parfums
Que j'attends
Au fond de mes rêves
Souvent
Quand mes yeux s'éclairent
Longtemps
Sur vos promesses blanches
Sans y voir le piège
Qui danse
Papillon éphémère
Aux ailes de verre
Prisonnière du fil de vos secrets
Papillon qui espère
Juste un peu de lumière
Pour sécher ses couleurs
Au feu de vos désirs
Si forte est ma fièvre
De vous, si doux
Mon prince
J'ai perdu les mots
Je voudrais vous dire
Combien je vous aime
Tout semble si beau
Du haut de vos épaules
Ou je m'imagine
Parfois
Pauvre chrysalide
Qui boit
Le miel de vos paroles
Pour s'ouvrir
Et quitter le sol
Papillon éphémère
Aux ailes de verre
Prisonnière du fil de vos secrets
Papillon qui espère
Juste un peu de lumière
Pour sécher ses couleurs
Au feu de vos désirs
Partout je te vois
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Aldo Nova 1987 "Incognito"
J'ai tant besoin de toi que j'invente des images
Je joue avec tes yeux quand tu n'es pas là
J'éclaire la nuit je colore les nuages
Et ton visage ne s'efface jamais
Dans les rues de mon cœur
Dans le soleil et dans l'ombre
Partout je te vois dans le lit de ma main
Dans tous mes rêves
Ici partout
Je ne vois que toi
Ce que je veux te dire c'est que le temps serait triste
Oh si tu t'en allais pour plus de quelques heures
C'est parc'que tu m'aimes que je vie et que j'existe
Parc'que tu m'aimes que je n'ai pas peur
Dans les rues de mon cœur
Dans le soleil et dans l'ombre
Partout je te vois dans le lit de ma main
Dans tous mes rêves
Ici partout
Je ne vois que toi
Je ne veux pas que quelque chose nous sépare
Je ne veux pas que tu te perdes loin de moi
Je ne veux pas que quelqu'un d'inconnu
Passe un jour par là et te prenne à moi
Dans les rues de mon cœur
Dans le soleil et dans l'ombre
Partout je te vois dans le lit de ma main
Dans tous mes rêves
Ici partout
Je te vois
J'ai besoin de toi
Je ne vis pas
Je ne vois que toi
Je ne suis rien sans toi
Je te vois partout
Paul et Virginie
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Christian Loigerot, Thierry Goeffroy
Virginie, roman d'amour
Virginie jolie
Dans cette île où tu as vu le jour
Paul a vu le jour
Lui aussi
De rencontres en rendez-vous
Vous avez grandi
Dans le grand jardin aux arbres fous
Où chante l'oiseau
De paradis
Oh,
Je voudrais qu'un jour un garçon me regarde
Comme en ce temps-là ce garçon-là te regardait
Être aimée comme il t'aimait à chaque page
De ce livre oublié
Virginie, roman d'amour
Virginie jolie
Dans l'eau claire où Paul cherchait tes yeux
Tu cherchais ses yeux
Toi aussi
Vent du large et fleurs au vent
Parfumaient la nuit
Et l'amour n'avait que deux enfants
C'était Paul et toi
Devant la vie
Je n'ai lu que le début de votre histoire
On me dit que ce beau livre finit tristement
Mais vos noms ne laisseront dans ma mémoire
Qu'un sourire éclatant
Virginie, roman d'amour
Virginie jolie
Dans cette île où tu vivras toujours
Paul vivra toujours
Lui aussi
Virginie
Piaf chanterait du rock
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Germain Gauthier 1986 "Des mots qui sonnent"
Elle était née dans la rue
On croyait à son histoire
Elle mettait son âme à nu
Comme aujourd'hui les rock stars
Sa carrière c'était sa vie
Et tant pis si ça vous choque…
Si Piaf vivait aujourd'hui
Sa "Vie en rose" serait en rock
Et même son "Hymne à l'amour"
Sonnerait au goût du jour
Piaf chanterait du rock
Elle vivrait aujourd'hui
Avec son époque
Piaf chanterait du rock
Elle serait elle aussi
Sous le choc
De la musique rock
Elle vivait au maximum
Ses passions comme ses chansons
Et quand elle aimait un homme
L'univers savait son nom
Vous qui poursuivez son cri
Remettez vos montres à l'heure
Si Piaf vivait aujourd'hui
Son "Cri du cœur" serait rockeur
Elle hurlerait à pleine sono
Son "Homme à la moto"
Piaf chanterait du rock
Elle vivrait aujourd'hui
Avec son époque
Piaf chanterait du rock
Elle serait elle aussi
Sous le choc
De la musique rock
Plus haut que moi
Paroles et Musique: Eddy Marnay, Ken Cummings, Mark Blatte
Plus haut que moi
J'étais seule sur une île
Sans étoiles, sans violon
Et je flottais dans cette ville
Dans l'ennui des jours toujours trop long
Dans ce désert où les hivers venaient nous prendre
Des passants passaient sans jamais nous entendre
Et c'est là quand on se croit le plus désespéré
Qu'à travers la nuit que l'autre vient vous trouver
Tu m'as mené plus haut que moi
Et je touche le soleil
Sans même brûler mes doigts
Tu m'as porté plus haut que moi
Je suis fière de nous
Tout est clair pour nous
Oh j'espère en nous
En croisant les doigts
Ces mains sont faites pour toi
Pour tout prendre et tout donner
Umm cet amour il est si tendre
Qu'il fallait nous deux pour l'inventer
Dans ce désert où les hivers venaient nous prendre
Des passants passaient sans jamais nous entendre
Et c'est là quand on se croit le plus désespéré
Qu'à travers la nuit que l'autre vient vous trouver
Tu m'as mené plus haut que moi
Et je touche le soleil
Sans même brûler mes doigts
Tu m'as porté plus haut que moi
Je suis fière de nous
Tout est clair pour nous
Oh J'espère en nous
En croisant les doigts
Je me vois bien plus haut que moi
Faire un enfant à la vie
Nous serons trois
Plus haut chaque jour, plus loin chaque nuit
C'est le départ pour autre part
Où plus rien ne nous sépare
Plus haut que moi
Et je touche le soleil
Sans même brûler mes doigts
Tu m'as porté plus haut que moi
Je suis fière de nous
Tout est clair pour nous
Oh oui j'espère en nous
En croisant les doigts
Tu m'as porté plus haut que moi
Et je touche le soleil
Sans même brûler mes doigts
Tu m'as porté plus haut que moi
Je suis fière de nous
Tout est clair pour nous
Oh j'espère en nous
En croisant les doigts
Tu m'as mené plus haut que moi
Et je touche le soleil
Sans même brûler mes doigts
Pour que tu m'aimes encore
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1994
autres interprètes: Les Enfoirés (2000)
note: Reprise par Elsa, Hélène Ségara amp; Liane Foly pour Les Enfoirés.
J'ai compris tous les mots, j'ai bien compris, merci
Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané
Que le temps d'avant, c'était le temps d'avant
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent
Il faut que tu saches
J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore
Fallait pas commencer
M'attirer me toucher
Fallait pas tant donner
Moi je sais pas jouer
On me dit qu'aujourd'hui
On me dit que les autres font ainsi
Je ne suis pas les autres
Avant que l'on s'attache
Avant que l'on se gâche
Je veux que tu saches
J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore
Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
Je ferai nos bagages pour d'infinies vendanges
Les formules magiques des marabouts d'Afrique
J'les dirai sans remords pour que tu m'aimes encore
Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
Vos jeux seront les nôtres, si tel est ton désir
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore.
Prière païenne
Musique: Germain Gauthier
Les mains serrées, ça c'est facile
Fermer les yeux, j'aime plutôt ça
Genoux pliés, pas impossible
Se taire un peu, "Mmm" pourquoi pas
Mais ma prière, elle est qu'à moi
J'y mets tout ce que j'aime, ce que j'espère
Tout ce que je crois
Je prie la terre de toute ma voix
Mais pas le ciel, il m'entend pas
Mais pas le ciel, trop haut pour moi
Quand j'me réveille je loue le jour
La vie toujours, toutes ses merveilles
Je prie les roses, je pris les bois
Les virtuoses, n'importe quoi
Je prie l'hiver quand il s'en va
L'été, les étoiles et la mer
Et le soleil et ses éclats
Et j'suis sincère, j'prie pour tout ça
Mais toi le ciel, tu n'entends pas
Mais toi le ciel, est-ce que t'est là
C'est ma prière païenne
Mon crédo ma profession de foi
C'est ma supplique terrienne
J'y mets tout ce que j'espère
Et tout ce que je crois
Je prie la terre, de toute ma voix
Et toi le ciel, nous oublie pas
Je prie les hommes, je prie les rois
D'être plus homme, d'être moins roi
Je prie les yeux, les yeux défaits
Ce que les cieux, ne voient jamais
Je prie l'amour, et nos cerveaux
Qu'on imagine et qu'on se bouge
Et sans trop compter sur là-haut
Savant poète, je prie pour toi
Et toi le ciel, écoute-moi
Et toi le ciel, entend ma voix
Je prie la paix, l'inespérée
Les "Notre Père" n'ont rien donné
Et tous les hommes de lumière
Qui font la guerre à la guerre
Je prie nos rêves, je prie nos bras
Mais toi le ciel, entends ma voix
Et toi le ciel, entends nos voix,
Nous oublie pas
Quand on n'a que l'amour
Paroles et Musique: Jacques Brel 1956
autres interprètes: Dalida (1957), Isabelle Aubret (1975), Star Academy (2001), Céline Dion, Thierry Amiel (2003), Pierre Bachelet amp; Patricia Grillo (2003), Anaëlle (2006)
Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier
Quelqu'un que j'aime, quelqu'un qui m'aime
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Erown 1991 "Dion chante Plamondon"
À quoi ça sert
D'avoir l'univers à mes pieds
Si solitaire
Ce soir dans ma chambre à L.A.
Je voudrais avoir
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui donner
Quelqu'un qui m'aime
Avec qui tout partager
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui parler
Quelqu'un qui m'aime
À qui j'pourrais au moins téléphoner
Tous ces milliers
De bras qui sont tendus vers moi
Pour partager
L'amour qu'ils me donnent chaque soir
Je voudrais avoir
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui donner
Quelqu'un qui m'aime
Avec qui tout partager
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui parler
Quelqu'un qui m'aime
À qui j'pourrais au moins téléphoner
Seule devant mon miroir
Pas facile d'affronter la vérité
Au fond de mon regard
Je ne suis plus la petite fille que j'ai été
Quand se referme chaque soir
Le livre de mon conte de fées
Je voudrais avoir
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui donner
Quelqu'un qui m'aime
Avec qui tout partager
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui parler
Quelqu'un qui m'aime
À qui j'pourrais au moins téléphoner
Regarde-moi
Musique: Germain Gauthier
C'est comme une machine à fond de train
Une locomotive qui foncerait sans fin
Des coups des secousses, je m'habitue pas
Qui conduit, qui pousse ce train, qui sait où il va?
J'ai mal à la tête, j'ai mal au cœur
Faites que l'on arrête, appelez-moi le contrôleur
Je veux qu'on m'explique, je veux quelqu'un
En cas de panique c'est écrit là,
Oh, tirez sur le frein à main
Et toi qu'est-ce que tu fous là,
Sur ton sofa, à côté d'moi
Tu vois pas que j'crève, que j'suis vidée
Que j'ai plus de sève, que je vais lâcher
Regarde-moi, dis-moi les mots tendres
Ces mots tout bas,
Fais-moi redescendre loin de tout loin de tout ça
Je veux, je commande, regarde-moi
J'ai besoin de tes yeux,
C'est le miroir où j'existe sans eux
Je ne me vois pas
Mais tout nous aspire, petits écrans
Faut montrer le pire ailleurs
Pour accepter nos néants
Si t'y prends pas garde, avec le temps
Tu te fous des gares et jamais plus tu ne redescends
Les tempes qui cognent, ça me reprend
Ou tu te raisonnes ou tu prends des médicaments
Mais je voudrais savoir, une fois seulement
La fin de l'histoire et pourquoi, où et comment
Qui sont les bons et les méchants?
Retiens-moi
Si tu me vois tourner la tête
Regarder trop par la fenêtre
Oh, retiens-moi
Si tu me surprends l'âme grise
A préparer qu'une seule valise
Oh, retiens-moi
Retiens-moi
Retiens mes pas
Fais marcher ta sirène d'amour
Ouvre tes filets de velours
Retiens-moi, love-moi
Au creux de tes promesses encore
Tout près contre ton corps
Si tu vois dans mes yeux des armes
Tirer sur le signal des larmes
Oh, retiens-moi
Si je me fais trop dure et trop fière
Si je prends l'été pour l'hiver
Oh, retiens-moi
Retiens-moi
Empêche-moi
De préférer la nuit au jour
De dire «je t'aime» sans «toujours»
Retiens-moi
Emporte-moi
Même sans appel au secours
Retiens-moi, c'est ton tour
Oh, quand tout sera fragile
Quand j'aurai l'air d'une proie facile
S'il te plaît, retiens-moi
Donne-moi
La paix de tes errances
La chaleur de ta chance et l'oubli
Dans le creux de tes reins
Donne-moi
Ce que j'ai perdu un jour
Dans ces routes et ces détours
A chercher le chemin
De tes mains
De tes mains
Retiens-moi
Rien n'est vraiment fini
Aux promesses éternelles
Aux jours de grand soleil
Aux instants d'or et de lumière
Aux silences des âmes
Aux non-dits qui s'enflamment
Aux feux complices des lunes claires
{
Tant que l'eau s'endort aux yeux des reines
Comme au lit des rivières
Tant que nos mains se souviennent
Rien n'est vraiment fini
Les vents du large parfois ramènent
Le marin qui se perd
Tant que ta voix suit la mienne
Rien n'est vraiment fini
Vraiment
Aux parfums irréels
Aux nuits d'ambre et de miel
Aux douces magies de la peau
A nos chemins de vie
A tout ce qui nous lie
A ce passé qui nous tient chaud
{au Refrain}
Si les vents du large te ramènent
Rien n'est vraiment fini
Tant que l'eau s'endort aux yeux des reines
Comme au lit des rivières
Tant que nos mains se souviennent
Rien n'est vraiment fini
Les vents du large parfois ramènent
Le marin qui se perd
Tant que ta voix suit la mienne
Rien n'est vraiment fini
Vraiment
Rien n'est vraiment fini
S'il n'en restait qu'une (je serais celle-là)
Paroles: Françoise Dorin. Musique: David Gategno 2007 "D'elles"
Et s'il n'en restait qu'une
Pour jouer son bonheur
Et miser sa fortune
Sous le rouge du cœur
Pour accepter les larmes
Accepter nuit et jour
De se livrer sans arme
Aux griffes de l'amour
Et s'il n'en restait qu'une
À n'être pas blasée
Et pleurer pour deux thunes
Sur un vieux canapé
Oui s'il n'en restait qu'une
Pour l'amour cinéma
Oui s'il n'en restait qu'une
Je serais celle-là
Et s'il n'en restait qu'une
Pour aller bravement
Rêver au clair de lune
Au bras de son amant
Et pour avoir l'audace
De confier en été
À l'étoile qui passe
Des vœux d'éternité
Et s'il n'en restait qu'une
Pour bêtement tracer
Sur le sable des dunes
Deux cœurs entrelacés
Oui s'il n'en restait qu'une
Pour l'amour grand format
Oui s'il n'en restait qu'une
Je serais celle-là
Et s'il n'en restait qu'une
Pour oser affirmer
Qu'il n'est pire infortune
Que de ne pas aimer
De suivre au bout du monde
Sans question, sans contrat
Je serais celle-là
Et s'il n'en restait qu'une
Pour envier le manège
Où les uns et les unes
Depuis toujours se piègent
Pour envier leurs folies,
Leurs excès leurs tracas
Je serais celle-là
Je serais celle-là
Et s'il n'en restait qu'une
Pour chercher sans pudeur
Une épaule opportune
Où cacher son bonheur
Et s'il n'en restait qu'une
Pour l'amour à tout va
Oui, s'il n'en restait qu'une
Je serais celle-là
S'il suffisait d'aimer
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1998 "S'il suffisait d'aimer"
Je rêve son visage je décline son corps
Et puis je l'imagine habitant mon décor
J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler
Comment lui faire lire au fond de mes pensées?
Mais comment font ces autres à qui tout réussit?
Qu'on me dise mes fautes mes chimères aussi
Moi j'offrirais mon âme, mon cœur et tout mon temps
Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant
{
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un rêve, une éternité
J'ai du sang dans mes songes, un pétale séché
Quand des larmes me rongent que d'autres ont versées
La vie n'est pas étanche, mon île est sous le vent
Les portes laissent entrer les cris même en fermant
Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs
Ma vie paisible où j'entends battre tous les cœurs
Quand les nuages foncent, présages des malheurs
Quelles armes répondent aux pays de nos peurs?
{Refrain}
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Nous ferions de ce rêve un monde
S'il suffisait d'aimer
Seul un oiseau blanc
"Les voix du Bon Dieu"
Seul un oiseau blanc
Connaît le cœur de l'océan
Oui seul un oiseau blanc
Connaît le vent
Il a parcourut tous les ici tous les ailleurs
Pense a ce qu'il a vu d'en haut en quelques heures
Je suis comme la mer comme un pays d'ailleurs
Seul un oiseau blanc
Connaît mon cœur
Seul un oiseau blanc
Me parle de mon âme
Seul un oiseau blanc
Me connaît vraiment
Je peux tout lui dire
Ce que je pense de plus fou
Qui pourrait faire sourire les gens chez-nous
Il est mon ami
Je n'ai pas peur de lui parler
Il gardera pour lui le nom de mon secret
Je suis comme la mer comme un pays d'ailleurs
Seul un oiseau blanc
Connaît mon cœur
Seul un oiseau blanc
Me parle de mon âme
Seul un oiseau blanc
Me connaît vraiment
Si Dieu existe
Paroles et Musique: Claude Dubois 1996 "Gelsomina"
autres interprètes: Sylvain Cossette (2001), Céline Dion (en duo avec Claude Dubois, 2007)
Personne, il n'y a plus personne
Mon âme qui s'affole
À prendre son envol
Me laisse inanimé
Personne, j'ai besoin, j'ai personne
Mon être dégringole
Tous mes sens m'abandonnent
Je n'sais pas si j'ai peur
Je regarde d'en haut
Le corps de mon esprit
Nos visages à l'envers
Tout petit, tout petit
Si Dieu existe et qu'il t'aime
Comme tu aimes les oiseaux
Comme un fou, comme un ange
Tu peux marcher enfin sur les étoiles, aspiré
Comme un fou, comme un ange
Personne, il n'y a plus personne
Mon âme qui s'affole
En prenant son envol
Me laisse inanimé
Personne, j'ai besoin, j'ai personne
Mon être dégringole
Tous mes sens m'abandonnent
Je n'sais pas si j'ai peur
Tu regardes d'en haut
Le corps de ton Esprit
Nos visages à l'envers
Tout petit, tout petit
Si Dieu existe et qu'il t'aime
Comme tu aimes les oiseaux
Comme un fou, comme un ange
Tu peux marcher enfin sur les étoiles, aspiré
Comme un fou, comme un ange.
Sous le vent {duo}
Paroles et Musique: Jacques Veneruso 2000
note: Version duo du titre créé par Garou
Garou:
Et si tu crois que j'ai eu peur
C'est faux
Je donne des vacances à mon cœur
Un peu de repos
Et si tu crois que j'ai eu tort
Attends
Respire un peu le souffle d'or
Qui me pousse en avant
Et…
Céline amp; Garou:
Fais comme si j'avais pris la mer
J'ai sorti la grand'voile
Et j'ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J'ai trouvé mon étoile
Je l'ai suivie un instant
Sous le vent
Céline:
Et si tu crois que c'est fini
Jamais
C'est juste une pause, un répit
Après les dangers
Et si tu crois que je t'oublie
Écoute
Ouvre ton corps aux vents de la nuit
Ferme les yeux
Et…
Céline amp; Garou:
Fais comme si j'avais pris la mer
J'ai sorti la grand'voile
Et j'ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J'ai trouvé mon étoile
Je l'ai suivie un instant
Sous le vent
Garou:
Et si tu crois que c'est fini
Jamais
C'est juste une pause, un répit
Après les dangers
Céline amp; Garou:
Fais comme si j'avais pris la mer,
J'ai sorti la grand'voile,
Et j'ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre,
J'ai trouvé mon étoile,
Je l'ai suivie un instant,
Sous le vent.
Fais comme si j'avais pris la mer,
J'ai sorti la grand'voile,
Et j'ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre,
J'ai trouvé mon étoile,
Je l'ai suivie un instant, sous le vent.
Sous le vent… sous le vent…
Sur le même bateau
Sur les passerelles à l'embarquement
Populaires ou premières, derrière ou devant
On monte les malles, des quais sur le pont
On charge dans les cales de l'acier, des jurons
Ne manque plus qu'un signe, du capitaine un mot
Des cabines aux cuisines
Sur le même bateau
Un doigt de champagne, un toast au départ
Dans les soutes le bagne et les heures de quart
Des soirées mondaines, des valses ou tangos
Aux ombres à la peine un mauvais tord boyau
En attendant l'escale, Athènes ou Macao
Sous les mêmes étoiles
Sur le même bateau
Au feu des machines souffre matelot
Près de la piscine les belles et les beaux
Des salles de moteur, des salons joyaux
Ici la sueur le plus grand luxe en haut
Mais vienne une tempête, une lame en sursaut
Toutes les âmes s'inquiètent
Sur le même bateau
Quand les astres s'en mêlent sur l'immense océan
Quand tout devient si frêle face aux éléments
Plus de rang plus de classe, plus de bagne ou de beau
Chacun la même angoisse
Sur le même bateau {x2}
{musique}
Sur le même. sur le même bateau
{musique}
Tellement j'ai d'amour pour toi
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Hubert Giraud "Tellement j'ai d'amour"
Tu m'as ouvert les yeux
Tu as guidé mes jeux
Dis-moi ce que tu veux
Je t'aimerai toujours
Tellement j'ai d'amour pour toi
Toi mon premier sourire
Mon premier souvenir
Toi qui m'a vu grandir
Mes bras sont bien trop courts
Tellement j'ai d'amour pour toi
Ma vie est faite de tes yeux posés sur moi
Et quand plus rien ne va
Je n'ai pas trouvé mieux que le son de ta voix
Toi le puits de sagesse
Mon bâton de jeunesse
Ma source de tendresse
Tu es mon seul recours
Tellement j'ai d'amour pour toi
Et pourtant tu le sais
Un jour je m'en irai
Mais jamais tout à fait
Je reviendrai toujours
Tellement j'ai d'amour pour toi
Je donnerai la vie avec cette chanson
À la petite fille qui portera ton nom
Tellement j'ai d'amour pour toi
Maman j'ai besoin de tes yeux posés sur moi
Tu es ce que je crois
Et ce que j'ai de mieux et accompagne-moi
Il peut couler du temps sur tes cheveux d'argent
Je serai une enfant jusqu'à mon dernier jour
Tellement j'ai d'amour pour toi
J'ai tellement d'amour pour toi
Terre
Paroles et Musique: Erick Benzi 1998 "S'il suffisait d'aimer"
Terre,
J'ai passé trop de temps sur la route
A espérer les faibles traces que tu as semées
Terre,
Si tu savais combien je t'ai manqué
Ces journées sans boussole, je l'ai souvent prié
Terre,
Que font les amants qui se retrouvent?
Que dois-je mettre ce soir
Un rien de parfum, de l'alcool ou du blues?
Terre,
De mots doux qui tremblent et nichent partout
De silences bavards, de paupières contre joues
Et qu'importe le jeu j'ai ce que je veux
Isser le pavillon bleu, car ce soir j'ai touché
Terre,
Terre d'asile, sur ta peau de velours
Glissent les encore et les toujours
Terre,
Terre promise, les oiseaux se souviennent
De nos corps en drapeaux qui claquent et qui s'aiment
Terre,
Terre de feu, sans issue de secours
Et nos braises rouges se consomment à leur tour
Terre,
Oubliée la mer des songes tabous
Et les secondes passent un peu plus vite chaque jour
Terre,
Bien ancrée sur le sol de tes charmes
J'ai laissé les étoiles guider mes bras vers ton cou
Et ton œil complice a gravé sur mes reins
Plus jamais, jamais peur de rien, car ce soir j'ai touché
Terre,
Terre d'asile, sur ta peau de velours
Aux courbures de la fin du jour
Terre,
Terre brûlée au langage du désir
Danse du ciel, caresses, partage et soupirs
Terre,
Terre étrangère et si proche pourtant
C'est ici que je veux mourir maintenant
Terre,
Terre d'asile, terre d'amour
Terre,
Terre sauvage, terre promise.
Tire l'aiguille (Laï…Laï… Laï…)
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Emil Stern, Eddie Barclay 1952
autres interprètes: André Claveau, Patachou, Renée Lebas, Mathé Altéry, Dalida (1968), Céline Dion
Tire… tire… tire… l'aiguille, ma fille
Demain, demain tu te maries mon amie
Tire… tire… tire… l'aiguille, ma fille
Ta robe doit être finie
Sous tes doigts naissent des fleurs
Faites de paillettes de diamant
Le diadème d'oranger, porte-bonheur
Est entre les mains de ta maman
{
Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï
Tire tire l'aiguille ma fille
Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï
Tire tire l'aiguille ma fille!!
Ta chambre est couverte de petits bouts de soie
Le chat, sur le tapis s'en donne à cœur-joie
Près du feu qui danse, le fauteuil se balance
Et berce ton père endormi
Ta maman, sans dire un mot
Achève de plier ton trousseau
Ton papa saura demain, après le bal
Qu'un mariage coûte… bien du mal
{au Refrain}
La lumière de la lampe fume et chancelle
Tes yeux se couvrent d'un rideau de dentelle
Ne les laisse pas se fatiguer mon amie
Demain il faut être jolie
Et quand l'orgue chantera
Lorsqu'enfin tu lui prendras le bras
Puissent des millions d'étoiles, au fil des heures
Semer votre route de bonheur
{au Refrain}
Tous les blues sont écrits pour toi
I woke up this morning baby
The blues was pouring out of me
Cent fois ces mots je les ai dits
Ces mots que d'autres avaient écrits
De toute ma voix, de toute mon âme
With all the soul that I can
Le blues comme on me l'a appris
I woke up this morning baby
Mais ce matin-là j'ai compris
La peine aux longs champs de coton
J'imaginais de mon cocon
Les coups, le sang, les temps boueux
J'avais mal en fermant les yeux
His baby's far away
J'ai des pardons, j'ai des prières
Mais l'blues c'est pas des phrases en l'air
I woke up this morning baby
Mais ce matin t'as vraiment froid
Tu comprends du fond de ta poitrine
Tous les blues sont écrits pour toi
Oh oh
{musique}
Oh I feel the blues in me
Nobody knows how I really feel
Nobody knows nobody cares
Les mots te brûlent un par un comme s'ils
Comme s'ils t'appartiennent enfin
Ces blues étaient les tiens
De toute ma voix, toute mon âme
With all the soul that I can
Le blues qu'on n'm'a jamais appris
I woke up this morning
The blues was pouring out of me
Nobody knows {x2}
Nobody cares
Nobody, nobody
Tous les secrets (de ton coeur)
Oh oh oh Ton regard comme une caresse
Je me sens si bien
Puis tes yeux s'envolent et me laissent
Et je n'ai plus rien
Qu'un reflet de toi
Tu es loin déjà ah ah
Je ne connais pas tous les secrets de ton coeur
Mais je viens quand même
Tu vis quelque part entre douleur et douceur
Mais je viens quand même
Je te suis quand même
Tu m'entoures comme un drap de soie
Je me sens si bien
Puis je perds l'écrin de tes bras
Et je n'ai plus rien
Tu t'en vas là-bas
Tu es loin de moi
Je ne connais pas tous les secrets de ton coeur
Mais je viens quand même
Tu vis quelque part entre douleur et douceur
Mais je viens quand même
Je te suis quand même
Quand même…
Je ne connais pas tous les secrets de ton coeur
Mais je viens quand même
Tu vis quelque part entre douleur et douceur
Mais je viens quand même
Je te suis quand même.
Tout l'or des hommes
J'ai déposé mes armes
À l'entrée de ton coeur sans combat
Et j'ai suivi les charmes
Lentement en douceur, quelque part là-bas
Au milieu de tes rêves
Au creux de ton sommeil, dans tes nuits
Un jour nouveau se lève
À nul autre pareil, mais tu sais depuis
{
Tout l'or des hommes ne vaut plus rien, si tu es loin de moi
Tout l'amour du monde ne me fait rien, alors surtout ne change pas
C'est un nouveau voyage
Le destin, le hasard, peu importe
Qui m'a montré le passage
Qui allait jusqu'à toi et tu sais depuis
{au Refrain, x2}
Tout l'or des hommes ne vaut plus rien, si tu es loin de moi
Tout l'amour du monde ne me fait rien, surtout ne change pas, non
Surtout ne change pas, non
Tout l'or des hommes
Tout l'amour du monde ne me fait rien, lorsque tout ne change pas
Tout l'or des hommes
Tout l'amour du monde, lorsque tout ne change pas
Trois heures vingt
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Patrick Lemaitre
Je t'ai dit non, ça ne voulait rien dire
J'avais encore très peur hier
Il me fallait le temps de réfléchir
J'étais encore bien jeune hier
Mais ne fais pas cette tête
Tout ira bien tu le sais
Puisqu'à la fin, où tu vas
Je vais
On part ensemble o.k., c'est décidé
Tu veux m'emmener loin d'ici
Tout est prévu tu as tout arrangé
Pour demain dans l'après-midi
J'ai mes parents qui m'attendent
,Ne t'en fais pas je viendrai
Puisque toujours, où tu vas
Je vais
Je viendrai
Trois heures vingt, Place d'Italie
Je viendrai
Pas plus tard que la demie
Je viendrai bien sûr
Je viendrai c'est sûr
Ne crains rien
Je viendrai
Je viendrai
Trois heures vingt, j'ai bien compris
Je viendrai
Pas plus tard que la demie
Pas question, c'est dit
De changer d'avis
Ne crains rien
Je viendrai
Ne t'en fais pas j'ai confiance
Tu ne te trompes jamais
Et puis tu sais, où tu vas
Je vais
Trop jeune à dix-sept ans
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Thierry Geoffroy, Christian Loigerot
Quoi, déjà?
On était si bien
Je ne comprends rien
À ton cœur
Quoi, déjà?
Plus rien à se dire
Tu n'as pas pu mentir à mon cœur
Toi surtout que je voyais
Comme on voit le soleil
Toi partout où je passais
Mes heures les plus belles
Trop naïve,
,Ce qui m'arrive
,On dirait que je suis,
Trop jeune à dix-sept ans
Trop tendre aussi
Trop jeune à dix-sept ans
J'ai joué à ne plus être enfant
Mais toi tu ne jouais pas
C'est moi qui voyais trop grand
Et je paie aujourd'hui
D'avoir rêvé ma vie
Trop jeune à dix-sept ans
Trop tendre aussi
Si vieille à dix-sept ans
Triste
Si triste, ce soir
Trop jeune
Vivre comme avant, t'oublier,
Me passer de toi,
M'endormir, me réveiller
Et ne plus penser à toi
Ou faire semblant de sourire
Je ne saurais pas
Trop jeune à dix-sept ans
Trop tendre aussi
Trop jeune à dix-sept ans
Triste, si triste,
Triste, si triste,
Ce soir
Tu nages
Paroles et Musique: Erick Benzi 2000 "Désirs contraires"
autres interprètes: Céline Dion
Je connais bien ce regard
Ces yeux qui se ferment par instants
Ces pensées qui nous séparent
Et qu'on ne partage même en rêvant
Fixés droit vers l'océan
Peines muettes ou courses d'enfant
Bouts de vie que tu caches
A l'abri dans ton silence
Que brise ma voix, je le sens
{
J'aimerais tant savoir
Souffler comme le vent
Sur ton doux visage
Faire partir le noir,
Disparaître le temps
Casser les nuages
Parler même tout bas
Juste pout toi et même
De petits riens
Mais là-bas
Au loin, tu nages
Tu nages sans t'arrêter
Dans les eaux pronfondes, quelque part
Tu nages pour ne pas couler
Et ici bas, c'est déjà le soir
Et moi j'attends sur le pont
Impuissante et seule si souvent
Moi qui n'aime que ta voix
Petit point sur l'horizon
J'ai peur qu'un jour tu n'reviennes pas
{
J'aimerais tant savoir
Souffler comme le vent
Sur ton beau visage
Faire se lever l'espoir,
Les richesse d'avant
Nos plus belles pages
Parler même tout bas
Juste pour toi et moi
Tu te souviens?
Mais là-bas
Au loin, tu nages
Tu nages…tu nages…tu nages
Tu restes avec moi
Paroles: Eddy Marnay. Musique: François Cousineau "Tellement j'ai d'amour"
Ils avaient l'air de s'aimer comme avant
Et leurs mains se prenaient comme avant
Et pourtant quelque chose dans l'air
Ne chantait plus comme avant
Moi qui les connaissaient bien
Je les voyaient de très loin
Mais c'était comme si j'entendais
Chaque mot qu'ils se disaient
Non, non, pas de phrases inutiles
Tout est trop difficile
Il vaut mieux qu'on se quitte
Il y avait au ciel des manèges de tourterelles
Et je pleurais
Il y avait le lac et des cygnes dans leurs ailes
Blanc comme l'hiver qui m'attendait
Entre elle et lui mon destin se jouait
Je jouais à choisir lequel m'emmènerait
Mais mon cœur partagé chaque fois
Ne se décidait pas
Il a tourné le dos, je l'ai vu s'en aller
Elle a redescendu le sentier
Et d'une voix qui tremblait elle m'a dit:
"Mon enfant, tu restes avec moi…
Tu restes avec moi…"
Un amour pour moi
Paroles: Eddy Marnay. Musique: Christian Loigerot, Thierry Geoffroy
Je le vois prenant ma main chaque jour de mes jours
Je le vois bien caressant mes cheveux
Je crois bien que ce voyage vaudrait le detour
Et puis surtout je crois bien que je veux
Un amour pour moi
Comme un grand cadeau de la vie
Me réveiller un jour près de lui
Un amour pour moi
Comme un soleil après la pluie
Me réchauffer un jour près de lui
J'écris mon histoire au tournant de sa main
Je me retrouve au tournant de son coeur
Et peut-être bien qu'un jour au tournant du chemin
Je trouverai au tournant du bonheur
Un amour pour moi
Comme un grand cadeau de la vie
Me réveiller un jour près de lui
Un amour pour moi
Comme un soleil après la pluie
Me réchauffer un jour près de lui
J'écris mon histoire au tournant de sa main
Il écrit son histoire au tournant de mon coeur
Et s'il veut m'attendre au tournant du chemin
Je le retrouverai au tournant du bonheur
Un amour pour moi
Comme un grand cadeau de la vie
Me réveiller un jour près de lui
Un amour pour moi
Comme un soleil après la pluie
Me réchauffer un jour près de lui
{x2}
De lui
Me réveiller chaque jour près de lui.
Un amour pour moi (A love for me)
Je le vois prenant ma main chaque jour de mes jours
Je le vois bien caressant mes cheveux
Je crois bien que ce voyage vaudrait le detour
Et puis surtout je crois bien que je veux
I see him taking my hand every day of my days
I see him clearly caressing my hair
I believe that this trip would worth the detour
And above all I believe that I want
Un amour pour moi
Comme un grand cadeau de la vie
Me réveiller un jour près de lui
Un amour pour moi
Comme un soleil après la pluie
Me réchauffer un jour près de lui
A love for me
Like a big gift from life
To wake myself up someday close from him
A love for me
Like a sun after the rain
To warm me up someday close from him
J'écris mon histoire au tournant de sa main
Je me retrouve au tournant de son coeur
Et peut-ítre bien qu'un jour au tournant du chemin
Je trouverai au tournant du bonheur
I'm writting my story at the turning of his hand
I find myself at the edge of his heart
And maybe someday at the bend of the road
I'll find at the turning some happiness
Un amour pour moi
Comme un grand cadeau de la vie
Me réveiller un jour près de lui
Un amour pour moi
Comme un soleil après la pluie
Me réchauffer un jour près de lui
A love for me
Like a big gift from life
To wake myself up someday close from him
A love for me
Like a sun after the rain
To warm me up someday close from him
J'écris mon histoire au tournant de sa main
Il écrit son histoire au tournant de mon coeur
Et s'il veut m'attendre au tournant du chemin
Je le retrouverai au tournant du bonheur
I'm writting my story at the turning of his hand
He's writting his story at the edge of my heart
And if he wants to wait me at the bend of the road
I'll meet him at the turning of happiness
Un amour pour moi
Comme un grand cadeau de la vie
Me réve iller un jour près de lui
Un amour pour moi
Comme un soleil après la pluie
Me réchauffer un jour près de lui
A love for me
Like a big gift from life
To wake myself up someday close from him
A love for me
Like a sun after the rain
To warm me up someday close from him
(bis)
(bis)
De lui
Me réveiller chaque jour près de lui
From him
To wake myself up someday close from him
Un enfant
Paroles: J.Brel. Musique: J.Brel, G.Jouannest 1968 "Vezoul"
autres interprètes: Petula Clark (1968) Céline Dion (1983) Garou (1999)
Un enfant,
Ça vous décroche un rêve
Ça le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant,
Avec un peu de chance
Ça entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n'en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ça s'endort de l'or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver
Un enfant,
Ça écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent
Un enfant,
C'est le dernier poète
D'un monde qui s'entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s'inquiète d'une neige tombée
Et ça s’endort, de l’or sous les paupières
Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées
Mais un enfant
Et nous fuyons l'enfance
Un enfant
Et nous voilà passants
Un enfant
Et nous voilà patience
Un enfant
Et nous voilà passés
Un garçon pas comme les autres (Ziggy)
Paroles: Luc Plamondon. Musique: Michel berger 1978
autres interprètes: Fabienne Thibeault, Céline Dion
Marie-Jeanne
Ziggy il s'appelle Ziggy
Je suis folle de lui
C'est un garçon pas comme les autres
Mais moi je l'aime, c'est pas d'ma faute
Même si je sais
Qu'il ne m'aimera jamais
Ziggy il s'appelle Ziggy
Je suis folle de lui
La première fois que je l'ai vu
J'me suis j'tée sur lui dans la rue
J'lui ai seul'ment dit
Que j'avais envie de lui
Il était quatre heures du matin
J'étais seule et j'avais besoin
De parler à quelqu'un
Il m'a dit: "Viens prendre un café"
On s'est raconté nos vies
On a ri on a pleuré
Ziggy il s'appelle Ziggy
C'est mon seul ami
Dans sa tête il y a que d'la musique
Il vend des disques dans une boutique
On dirait qu'il vit
Dans une autre galaxie
Tous les soirs il m'emmène danser
Dans des endroits très très gais
Où il a des tas d'amis
Oui je sais il aime les garçons
Je devrais me faire une raison
Essayer de l'oublier… mais
Ziggy il s'appelle Ziggy
Je suis folle de lui
C'est un garçon pas comme les autres
Et moi je l'aime c'est pas d'ma faute
Même si je sais
Qu'il ne m'aimera jamais
Une colombe
Paroles: Marcel Lefebre. Musique: Paul Baillargeon
Une colombe est partie en voyage
Autour du monde elle porte son message
De paix, d'amour et d'amitie
De paix, d'amour a partager
Et c'est sa jeunesse qui la fait voler
Une colombe est partie en voyage
Pour faire chanter partout sur son passage
La paix, l'amour et l'amitie
La paix, l'amour, la verite
Quand elle ouvre ses ailes
C'est pour la liberte
Elle vole
Elle cherche le soleil
Elle reve de merveilles
Elle espere arriver
Elle croit
Qu'il y a quelque part
Un pays pour l'espoir
Et qu'elle pourra le voir
Une colombe est partie en voyage
Autour du monde elle porte son message
De paix, d'amour et d'amitie
De paix, d'amour a partager
Et c'est sa jeunesse qui la fait voler
Une colombe est partie en voyage
Pour faire chanter partout sur son passage
La paix, l'amour et l'amitie
La paix, l'amour la verite
Quand elle ouvre ses ailes
C'est pour la liberte
Une colombe est partie en voyage
Autour du monde elle porte son message
De paix, d'amour et d'amitie
De paix, d'amour a partager
Et c'est sa jeunesse qui la fait voler
Et c'est sa jeunesse qui la fait voler
Visa pour les beaux jours
Paroles: Eddy Marnay. Musique: C. Loigerot, T. Geoffroy "Tellement j'ai d'amour"
Le feux vert avale un feu rouge
Mon moteur est plus fou que moi
Aujourd'hui je prends l'autoroute
Qui me mène à n'importe quoi
Je me sens libre
Je me sens libre
Direction aucune importance
Pile ou face le sud ou le nord
J'ai déjà une roue en France
L'autre roue qui roule dehors
Je me sens libre
Je me sens libre
Ouvrez tous les chemins de la terre
Ouvrez tous les verrous des frontières
Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
J'ai mon passeport couleur de l'amour
Libre
Libre
J'ai envie de tout ce qui danse
J'ai envie de tout ce qui brille
Si je tombe en panne d'essence
Je vivrai de mon énergie
Je me sens libre
Je me sens libre
Venez tous les garçons et les filles
Venez nous chanterons en famille
Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
J'ai mon passeport couleur de l'amour
Je me sens libre comme une bulle de champagne
Libre d'escalader les montagnes
Moi j'ai mon visa pour les folies
J'ai mon passeport couleur de la vie
Je me sens libre comme une fusée spatiale
Libre de dévorer des étoiles
Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
J'ai mon passeport couleur de l'amour
Vole
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1995 "D'eux"
Vole vole petite aile
Ma douce, mon hirondelle
Va t'en loin, va t'en sereine
Qu'ici rien ne te retienne
Rejoins le ciel et l'éther
Laisse-nous laisse la terre
Quitte manteau de misère
Change d'univers
Vole vole petite sœur
Vole mon ange, ma douleur
Quitte ton corps et nous laisse
Qu'enfin ta souffrance cesse
Va rejoindre l'autre rive
Celle des fleurs et des rires
Celle que tu voulais tant
Ta vie d'enfant
Vole vole mon amour
Puisque le nôtre est trop lourd
Puisque rien ne te soulage
Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l'as pas volé
Deviens souffle, sois colombe
Pour t'envoler
Vole, vole petite flamme
Vole mon ange, mon âme
Quitte ta peau de misère
Va retrouver la lumière
Zora sourit
Paroles: Jean-Jacques Goldman, J. Kapler
Une rue, les gens passent, les gens comme on les voit
Juste un flux, une masse, sans visage, sans voix
Quel étrange aujourd'hui, quelque chose -mais quoi?-
Désobéit, désobéit
Une rue comme d'autres et le temps se suspend
Une tache, une faute et soudain tu comprends
Impudence inouïe, insolite, indécent
Zora sourit, Zora sourit
Zora sourit aux trottoirs, aux voitures, aux passants
Au vacarme, aux murs, au mauvais temps
A son visage nu sous le vent
A ses jambes qui dansent en marchant
A tout ce qui nous semble évident
Elle avance et bénit chaque instant
Zora sourit, Zora sourit
Des phrases sur les murs, des regards de travers
Parfois quelques injures, elle en a rien à faire
Elle distribue ses sourires, elle en reçoit autant
Zora sourit, effrontément
Zora sourit, insolemment
Zora sourit pour elle, elle sourit d'être là
Mais elle sourit pour celles, celles qui sont là-bas
Pour ces femmes, ses sœurs qui ne savent plus sourire
Alors des larmes plein le cœur, des larmes plein la vie
Zora sourit, Zora sourit