SCÈNE
VII
LES MÊMES et ZINAÏDA SAVICHNA
Zinaïda Savichna entre par la porte de gauche avec un pot de confitures.
IVANOV – Excusez-moi, Sachenka… Je vous rattrape.
ZINAÏDA SAVICHNA – Qu’y a-t-il, Nicolaï Alexeïévitch ?
IVANOV, avec hésitation. – C’est que, voyez-vous, après-demain ma traite vient à échéance. Vous m’obligeriez infiniment en m’accordant un nouveau délai ou en m’autorisant à ajouter les intérêts au capital. Pour le moment, je suis tout à fait dépourvu d’argent…
ZINAÏDA SAVICHNA, affolée. – Mais comment cela se peut-il, Nicolaï Alexeïévitch ? C’est du désordre. Non, non, ne m’inventez pas des choses pareilles, ne me torturez pas, moi, pauvre femme…
IVANOV – Pardonnez-moi, pardonnez-moi…
Il va dans le jardin.
ZINAÏDA SAVICHNA – Mon Dieu, qu’il m’a fait peur… J’en tremble… j’en tremble…
Elle sort par la porte de droite.