L’histoire du Mexique a été marquée de manière indélébile par une fatalité géographique : sa frontière de plus de 3 000 kilomètres avec la première puissance mondiale. « Pire ami », les États-Unis sont depuis 1890 le premier partenaire commercial de leur voisin méridional, et plus de 10 millions de Mexicains vivent de l’autre côté du Río Bravo. Washington influence aussi, par action ou par omission, à travers l’opinion ou par des décisions gouvernementales, les grandes orientations de la politique mexicaine. Des deux côtés de la frontière, les optimistes saluent cette interdépendance. Les pessimistes, eux, craignent que l’avenir du Mexique ne soit à terme celui d’un « État libre associé », riche en ressources naturelles et humaines, mais dont la forte identité nationale serait en voie de dissolution. La singularité et l’ambiguïté du Mexique viennent de là. Premier pays de langue espagnole, l’un des deux grands d’Amérique latine, il était donné en modèle aux autres États du continent au début des années 1990. Il présente néanmoins aujourd’hui l’image d’un pays incertain, enlisé dans ses problèmes de sécurité interne, en proie à des crises économiques récurrentes et peu présent sur la scène internationale. Ce livre, richement documenté, issu d’une longue familiarité de l’auteur avec le pays, propose un portrait du Mexique contemporain danstoutes ses contradictions : celles d’un « pays du Sud en Amérique du Nord ». Il traite de l’exceptionnalité d’un grand émergent et de ses avenirs possibles.

Alain Rouquié, politologue et spécialiste de l’Amérique latine contemporaine, a été ambassadeur de France au Mexique et au Brésil. Il a notamment publié Le Brésil au XXIe siècle. Naissance d’un nouveau grand (Fayard, 2006) et À l’ombre des dictatures. La démocratie en Amérique latine (Albin Michel, 2010).

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Auteur prolifique s'il en est, Albert Algoud diffuse son humour de qualité et son talent de caricaturiste verbal depuis de nombreuses années. Livres, magazines, radio et même télévision, rien ne l'arrête ! Tintinophile diplômé et respecté, il admire l'oeuvre d'Hergé tout en refusant la béatitude. En hommage à l'inventeur de la ligne claire, Albert Algoud nous fait entrer dans les coulisses pour découvrir les secrets de fabrication d'une des bandes dessinées les plus populaires. Son enquête remarquable apporte aussi de nouveaux éclairages sur les différentes zones d'ombre qui demeurent près de trente après la mort du créateur de Tintin...

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Connaissance d’Ambrose Bierce.
Par une nuit d’été.
La fenêtre condamnée.
Histoire de fou.
Les funérailles de John Mortonson.
Le décor approprié.
Veillée funèbre.
L’homme et le serpent.
Une sacrée garce.
Le troisième orteil du pied droit.
L’inconnu.
La route au clair de lune.
Un habitant de Carcosa.

Dans ces douze contes, Ambrose Bierce a oublié son cynisme et sa misanthropie pour laisser la place à un sens profond de la misère humaine, une étude subtile du mécanisme de la peur, une incursion troublante dans le royaume du surnaturel. "Ambrose Bierce compte au nombre de ceux pour lesquels écrire est un art difficile et qui mérite tous nos soins. Ce fossoyeur impénitent, ce familier de la mort, ce compagnon des ombres, est un des derniers classiques de la littérature mondiale."
Jacques Papy
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La mort d’Halpin Frayser.
Le secret de la ravine Macarger.
Une nuit d’été.
La route au clair de lune.
Une mort annoncée.
Le maître de Moxon.
Une sacrée empoignade.
Un jumeau.
La vallée hantée.
Une cruche de sirop.
L’hallucination de Staley Fleming.
Une identité resurgie.
Le petit clochard.
Dans la nuit, au lieu dit de « l’Homme mort ».
Au-delà du mur.
Un naufrage psychologique.
L’orteil du milieu du pied droit.
Les funérailles de John Mortonson.
Le royaume de l’irréel.
La montre de John Bartine.
Cette satanée chose.
Haïta le berger.
Un habitant de Carcosa.
Le visiteur.

Il se passe des choses étranges dans les forêts de Virginie, au fond des canons de la sierra Nevada, dans les camps des chercheurs d'or, au sein de la meilleure société de San Francisco et même dans la boutique la plus ordinaire d'une bourgade du Massachussetts. Si l'on en croit Ambrose Bierce, on ne peut même plus se fier à la mort pour faire se tenir tranquilles les gens, qu'on les ait assassinés ou non. Et même chez les vivants, les inventeurs et les médecins vont au-delà des limites de la science, les jumeaux communiquent mystérieusement, les hypnotiseurs ont d'inquiétants pouvoirs...

Vinqt-quatre nouvelles fantastiques, drôles ou terrifiantes, inédites pour la plupart, du plus acerbe des humoristes américains. 
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Contemporain de Mark Twain, Ambrose Bierce fut, a la fin du XIXe siècle, l'un des premiers journalistes de la jeune Amérique, également polémiste, humoriste et conteur. Au hasard de ses collaborations pour différents journaux à San Francisco, à Londres ou sur la côte Est, Ambrose Bierce rédigea des centaines de courts récits ou de petits contes qu'il rassembla à la fin de sa vie sous le titre générique de Fables fantastiques.
L'art de la fable est un art difficile, mais Bierce y était à l'aise ; il avait toujours affectionné ce type de récit, essentiellement voué à poser une situation et à ménager pour le lecteur la plus surprenante des chutes. Avec ce nouveau recueil, Rivages continue la publication de l'œuvre d'Ambrose Bierce.
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En ces premières années du XXIe siècle, le monde présente de nombreux signes de dérèglement. Dérèglement intellectuel, caractérisé par un déchaînement des affirmations identitaires qui rend difficiles toute coexistence harmo­nieuse et tout véritable débat. Dérèglement économique et financier, qui entraîne la planète entière dans une zone de turbulences aux conséquences imprévisibles, et qui est lui-même le symptôme d'une perturbation de notre système de valeurs. Dérèglement climatique, qui résulte d'une longue pratique de l'irresponsabilité... L'humanité aurait-elle atteint son «seuil d'incompétence morale» ? Dans cet essai ample, l'auteur cherche à comprendre comment on en est arrivé là et comment on pourrait s'en sortir. Pour lui, le dérèglement du monde tient moins à une «guerre des civilisations» qu'à l'épuisement simultané de toutes nos civilisations, et notamment des deux ensembles culturels dont il se réclame lui-même, à savoir l'Occident et le Monde arabe. Le premier, peu fidèle à ses propres valeurs ; le second, enfermé dans une impasse historique. Un diagnostic inquiétant, mais qui débouche sur une note d'espoir : la période tumultueuse où nous entrons pourrait nous amener à élaborer une vision enfin adulte de nos appartenances, de nos croyances, de nos différences, et du destin de la planète qui nous est commune. Amin Maalouf est l'auteur de plusieurs livres, dont Léon l'Africain, Samarcande, Le Rocher de Tanios (prix Concourt 1993), Origines... Ce nouvel ouvrage s'inscrit dans la lignée de son essai Les Identités meurtrières, publié en 1998, et qui est aujourd'hui au programme de nombreuses universités à travers le monde.

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Samarcande, c'est la Perse d'Omar Khayyam, poète du vin, libre-penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l'ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l'Histoire. Samarcande, c'est l'Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes. Samarcande, c'est l'aventure d'un manuscrit qui, né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles, est retrouvé des siècles plus tard. Amin Maalouf, l'auteur de Léon l'Africain, nous conduit sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d'Asie et nous ravit par son extraordinaire talent de conteur. Samarcande a obtenu le Prix des Maisons de la Presse 1988.<

Shmuel Asch, le protagoniste de Judas, a quelques ressemblances avec d'autres antihéros qui traversent l'oeuvre d'Oz, mais son histoire est assurément singulière. Le jeune Shmuel est non seulement émotif et malheureux en amour mais il est aussi sur le point d'abandonner ses études faute d'argent quand il tombe sur une annonce inhabituelle. Nous sommes dans la Jérusalem encore divisée de 1959, et l'on cherche un garçon de compagnie pour un homme de soixante-dix ans : moyennant cinq heures de conversation et de lecture, un petit salaire et le logement sont offerts. Sa candidature acceptée, Shmuel s'installe dans la maison de Gershom Wald, un vieil homme fantasque passionné par l'histoire du sionisme et la question arabe, avec qui il aura bientôt de longues discussions enflammées. Quand il rencontre la mystérieuse Atalia Abravanel qui vit sous le même toit sans que Shmuel comprenne son lien avec le vieux Wald il est immédiatement fasciné par la beauté de cette femme un peu plus âgée que lui. Son obsession amoureuse allant de pair avec la volonté de percer le secret du lien entre Atalia et le vieillard, sa quête obstinée de la vérité ne manquera pas de résonner comme un écho à ses propres recherches au sujet de la figure de Judas. Judas est tout à la fois un magnifique roman d'amour, un grand livre sur les lignes de fracture entre judaïsme et christianisme, une réflexion sur la figure du traître et un ouvrage essentiel pour comprendre l'histoire d'Israël. Judas est d'ores et déjà considéré comme le grand roman de la maturité de l'auteur, et la publication simultanée en langues française et anglaise en septembre 2016 devrait constituer le point d'orgue d'une longue série triomphale de publications dans tous les grands pays du monde entier, où le roman a été unanimement salué comme un chef-d'oeuvre.

Biographie de l'auteur

Amos Klausner est né à Jérusalem en 1939 de parents immigrants juifs d’Europe de l’Est. Sa famille s’inscrit dans le mouvement sioniste et garde une certaine distance par rapport à la religion qu’elle trouve trop irrationnelle. À 15 ans, il adopte le patronyme Oz qui signifie, en hébreu, «force». Oz étudie la philosophie et la littérature hébraïque à l’Université de Jérusalem. Depuis que son premier roman fut publié en Israël en 1966, Amos Oz n’a cessé d’écrire, offrant en moyenne un livre par an. C’est en 1971 qu’on le découvre en France avec son roman «Ailleurs peut-être». Amos Oz a reçu les prix les plus prestigieux de tous pays et ses livres sont traduits dans plus de trente langues à travers le monde.

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Un joven aparece estrangulado y mutilado en Glasgow. La médico forense Rhona MacLeod, encargada de tomar las muestras del cuerpo, descubre que la víctima guarda un sorprendente parecido con ella. El pasado regresa a su vida como un ciclón: ?podría ser el cuerpo del hijo que ella dio en adopción hace dieciséis años?A medida que crece el sentimiento de culpa, Rhona se ve más atraída por el caso y emprende una búsqueda desesperada del asesino, mientras recompone, paso a paso, el destino que conoció aquel hijo que perdió tanto tiempo atrás.<

Certains crimes méritent-ils vengeance ? Lorsque Bernt Lund parvient à s'évader du quartier pour délinquants sexuels de la prison d'Aspsås, le commissaire Ewert Grens et son adjoint Sven Sundkvist, de la police de Stockholm, craignent le pire. Quatre ans auparavant, Lund a en effet violé et assassiné deux fillettes, sans jamais manifester le moindre remords pour ses actes. Leurs peurs se révèlent fondées : le corps d'une enfant est retrouvé peu de temps après dans un bois, portant la signature de Lund. Tandis que la nation entière s'indigne de l'impuissance des autorités face au meurtrier en fuite, Fredrik, le père de la petite victime, décide de se faire lui-même justice... Thriller d'une noirceur absolue, réflexion magistrale sur la notion de justice, La Bête est le premier titre publié en France d'une série culte en Scandinavie. Traduit en une dizaine de langues, le roman a reçu en 2005 la Clé de verre, la plus haute distinction du polar nordique, décernée, entre autres, à Henning Mankell et Stieg Larsson.

Biographie de l'auteur

Anders Roslund a longtemps été journaliste avant de se consacrer à l'écriture. Victime d'abus sexuels dans son enfance, familier des institutions pénitentiaires pour y avoir fait plusieurs séjours, Börge Hellström est l'un des fondateurs d'une association de réinsertion d'anciens détenus. Roslund et Hellström sont considérés comme les deux figures de proue de la nouvelle génération du polar suédois.

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Ce roman succède aux Nourritures terrestres et, à bien des égards, il illustre, par le biais de la fiction, les principes de l'ouvrage précédent. Le personnage de Ménalque est d'ailleurs présent dans les deux oeuvres et y joue le même rôle d'initiateur. L'Immoraliste, écrit après l'expérience libératrice vécue en Afrique du Nord dès 1893 et après le mariage de l'auteur, comporte à l'évidence des éléments autobiographiques. Gide s'est toutefois toujours vivement défendu d'être lui-même Michel, son héros.
Les amis de Michel, venus, sur son appel, le rejoindre en Afrique du Nord, écoutent sa confession. Michel, jeune homme éduqué selon les valeurs puritaines, est promis à un brillant avenir scientifique, lorsqu'il part en voyage de noces avec sa femme Marceline qu'il a épousée sans véritable amour, pour rassurer son père mourant. La tuberculose, dont Michel se découvre atteint en Tunisie, va bouleverser la destinée de ces deux êtres. Ils s'arrêtent à Biskra où, à force de soins et d'amour, Marceline parvient à sauver son mari. Convalescent, celui-ci préfère à la compagnie de sa femme celle des enfants arabes. La maladie a laissé à Michel un appétit de vivre et une avidité de sensations qu'il avait jusqu'alors ignorés...

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(1909)

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Ah, oui, c'est ça, c'est bien sur ELG que j'avais pêché le fichier. Mais comme je le disais, la version d'ELG est celle, très fautive, appuyée sur une méchante édition de poche des années 60. J'ai réalisé à partir de ce "brouillon" un véritable travail éditorial pour offrir le meilleur texte possible (s'il reste encore des coquilles, merci de me les signaler par MP). Il me semble que c'est tout à fait dans l'esprit de la Team.


jolishare.com/5zTXj6nXmS

«- Eh bien ! voilà, commença Valentine après qu'Arnica se fut assise : Le pape...- Non ! Ne me dites pas ! fit aussitôt Mme Fleurissoire, étendant la main devant elle ; puis, poussant un faible cri, elle retomba en arrière, les yeux clos.- Ma pauvre amie ! ma pauvre chère amie, disait la comtesse...Enfin Arnica ouvrit un œil et murmura tristement : - Il est mort ?Alors Valentine, se penchant vers elle, lui glissa dans l'oreille : - Emprisonné.»


Présentation:
 
Les Caves du Vatican est une sotie d'André Gide, parue en 1914. Ce récit délibérément décousu croise et oppose intrigues et personnages. Il y a d'abord les atermoiements et les revirements de Julius de Baraglioul, catholique ultra, et de son beau-frère, Anthime-Armand Dubois, libre penseur, qui opèrent chacun une conversion en chassé-croisé avant de revenir subitement à leurs options initiales. Il y a la bande des terroristes, avec, à sa tête, le redoutable Protos qui répand la rumeur selon laquelle le pape serait séquestré dans les caves du Vatican. Mais, surtout, il y a le jeune Lafcadio qui, prisonnier de sa mystique de l'acte gratuit, avec la même indifférence sauve un jour la vie d'une jeune fille et, un autre, pousse par la portière d'un train le pauvre Amédée Fleurissoire, sans mobile réel. Cette « sotie » illustre ainsi la folie de certains engagements intellectuels, et le remords final de Lafcadio, torturé par la conscience de son crime, démontre la gravité des conséquences qui en découlent.
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téléchargé via proxy USA :

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