Ce monde présent, cette planète, tout ce qui la compose, tous ceux qui l'habitent... tout dort ici.« C'est ce que déclare un enfant, Emmanuel. Un enfant entré en fraude sur la Terre. Il dit que notre univers est un simulacre, un rideau de fumée, une illusion. Que la création a échappé 
à son créateur, quel que soit le nom qu'on lui donne, Dieu ou Siva. Quelle a été reprise en compte par le Mal. Il vous dit d'ouvrir les yeux, comme lui, sur cet univers parallèle que peut-être certaines intuitions, certains doutes, certaines incohérences dans votre vie quotidienne vous font pressentir déjà. Dormez-vous ?

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De toutes les grandes batailles napoléoniennes, celle d'Essling n'est pas la plus connue. Elle ne fut pas, pourtant, la moins meurtrière : quarante mille morts sur les rives du Danube en deux journées de mai 1809. Balzac avait décidé d'en tirer un roman pour les Scènes de la vie militaire (La Comédie humaine, tome 8). En 1833, il décrit ainsi son plan à Madame Hanska : "Pas une tête de femme, des canons, des chevaux, deux armées, des uniformes; à la première page, le canon gronde, il se tait à la dernière". Ce projet que Balzac, débordé par mille activités, n'eut jamais le temps de mettre à exécution, Patrick Rambaud le réalise scrupuleusement. La Bataille ne raconte pas une histoire, elle se déploie comme un tableau qui survole tous les mouvements stratégiques des troupes, note les accidents de terrain si importants dans l'issue du combat, brosse le portrait de quelques grandes figures de l'épopée napoléonienne, Lannes, Bessières, Masséna. La vue d'ensemble n'exclut pas la précision du détail. Il ne manque pas une cartouchière, pas un bouton de guêtre à cette immense armée. La minutie de la reconstitution et le souffle épique qui anime ces pages en font un roman très singulier qui a obtenu le prix Goncourt en 1997.

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Sur la fin du XXe siècle, la Terre est surpeuplée et dix millions de cryos attendent déjà dans leurs congélateurs qu'on découvre par trop loin du système solaire une planète suffisamment habitable pour qu'elle puisse les accueillir. En attendant, quelques-uns de ces cryos servent déjà, à leur insu — et contre toute légalité — de donneurs d'organes. Ce qui ne va pas simplifier la tâche du candidat à la présidence des Etats-Unis, Jim Briskin.
Mais voilà qu'un faille apparue par accident dans un translateur — moyen de transport coûteux mais banal — semble donner sur un autre univers. Une brèche dans l'espace s'est ouverte sur un monde vierge et colonisable.
Ou sur l'enfer.

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Traduit de l’anglais par Christiane Poussier et Nelly Markovic

Titre original : The Devil’s Domain
(Publié pour la première fois en 1998 par Headline Book Publishing)

© Paul Harding, 1998.

© Éditions 10/18, Département d’Univers Poche, 2005, pour la traduction française.

ISBN 2-264-04013-0 

 Résumé : 

En cet été 1380, l'agitation familière des rues de Londres est troublée par l'annonce d'une macabre nouvelle : un prisonnier, capturé en mer quelques jours plus tôt, vient d'être empoisonné dans son cachot de Hawkmere Manor. L'homme était français, et, pour prévenir les représailles de ses compatriotes, Jean de Gand, le régent de la couronne, décide en hâte de mander sir John Cranston et son fidèle clerc, le frère Athelstan, pour enquêter. Mais les suspects sont légion et le pire est à craindre... Complots, amours arrangées et vin amer nous plongent au cœur d'un Moyen Age délicieusement inquiétant.

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SUMMARY: Un choix de nouvelles très éclectiques. Une écriture sans fioritures, à l'ironie mordante, un goût prononcé pour les descriptions pointues et les dérapages poétiques contrôlés qui abordent de façon prégnante l'immédiateté du malheur. Trophée de la nouvelle 1993 par l'Association 813.<

Alors que Halifax en fête célèbre leur récente victoire sur la goélette américaine Chesapeake, 
Jack Aubrey et Stephen Maturin ne tardent pas à apprécier la sagesse de cette antique maxime. 
Pourchassé par les services secrets des tout jeunes Etats-Unis, Stephen n'aspire qu'à rentrer au pays en compagnie de sa chère Diana, avec qui il espère convoler sans délai. 
Quant à Jack, il souhaite lui aussi retrouver au plus vite les rivages d'Albion, ne serait-ce que pour échapper aux griffes de l'intrigante qui, à la suite d'une faiblesse passagère, l'a attiré dans sa couche et aimerait bien l'y voir rester. Les vrais ennuis commencent dès que la Diligence, courrier rapide sur lequel ils ont embarqué, perd de vue les côtes canadiennes. Deux navires corsaires américains, placés en embuscade, engagent une 
chasse mortelle dans les parages glacés de Terre-Neuve, ou rôdent les icebergs...

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En ce mois de novembre 667, soeur Fidelma et frère Eadulf doivent affronter la pire des épreuves : la disparition de leur enfant. De retour dans le château familial de Cashel, on leur annonce que le corps mutilé de Sârait, la nourrice du petit Alchù, a été retrouvé dans les bois et que personne ne sait où se trouve leur bébé. Rongée par la culpabilité, Fidelma se sent pour la première fois de sa vie incapable d'enquêter et s'en remet complètement au sang-froid de son époux. A mesure que les indices s'amenuisent, l'angoisse augmente et c'est le mariage même du couple qui est remis en question. Sur la piste d'une troupe de baladins nains et d'un mystérieux lépreux, Eadulf est persuadé que leur fils est vivant, mais le temps leur est compté et aucun faux pas n'est permis...<

Marsilia, la Reine des vampires de la région, a appris que Mercy l’avait trompée en tuant l’un des membres de son clan… et elle n’acceptera que le prix du sang pour payer cette trahison. La jeune coyote-garou vient de tomber sur un os, car la sentence qui pèse sur elle en fait la cible de toutes les créatures à la botte des vampires. Heureusement que Mercy peut compter sur Stefan et sur l’Alpha si sexy qui a juré de la protéger. Mais s’ils étaient menacés par sa simple présence ? Et si, pour les épargner, Mercy n’avait plus qu’un seul choix : partir ?<

SUMMARY:

En 667 de notre ère, sœur Fidelma de Cashel rentre précipitamment de pèlerinage : frère Eadulf, le moine saxon qui l'a si souvent accompagnée dans ses enquêtes, est accusé du meurtre d'une jeune religieuse et serait sur le point d'être exécuté ! N'écoutant que son courage, l'intrépide Fidelma vole au secours de son ami, jusqu'à l'abbaye de Fearna, dans le royaume hostile de Laigin. Sur place, elle engage un périlleux bras de fer avec son vieil ennemi, l'évêque Forbassach et l'inquiétante Fainder, l'abbesse de Fearna. Elle n'a que vingt-quatre heures pour prouver l'innocence de son ami. Quel ignoble secret dissimulent les sinistres murs de l'abbaye et les yeux glacés de l'abbesse ? Les découvertes de sœur Fidelma iront bien au-delà de ses pires soupçons... 
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En mai 1888, Marie Bartête, vingt ans, embarque sur le Ville de Saint-Nazaire. Elle ne le sait pas encore, mais elle ne reverra plus jamais la France. On l'envoie au bagne, en Guyane. Marie, Louise, Jeanne, Anne, ses compagnes d'infortune, pensent avoir une vraie chance à Saint - Laurent - du - Maroni. On leur a dit qu'elles se marieraient et qu'elles auraient même un lopin de terre ! L'illusion sera de courte durée. Et même lorsqu'arrive à la colonie pénitentiaire un jeune médecin, idéaliste et plein d'espoir, l'enfer ne sera pas moins insupportable.

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Voici un Objet Littéraire Non Identifié. Dans cette l'histoire abracadabrante à l'excès, l'auteur se moque de la littérature populaire « à un sou », déplore le goût de ses contemporains pour le crime - tout en garantissant 73 morts par chapitre - multiplie les retrouvailles familiales invraisemblables, présentes dans tous les feuilletons de l'époque. Certains y voient le testament littéraire d'un Paul Féval, écrivain populaire, qui, vers la fin de sa carrière, s'est tourné vers une littérature plus « sérieuse »

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Nos enfants ne savent plus lire, ni compter, ni penser. Le constat est terrible, et ses causes moins obscures qu'on ne veut bien le dire. Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d'années ce qui fut l'un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Faut-il incriminer les politiques, les profs, les parents, les syndicats, les programmes ? En tout cas, la Nouvelle Pédagogie a fait ses " preuves " l'école a cessé d'être le moteur d'un ascenseur social défaillant. Ceux qui sont nés dans la rue, désormais, y restent. Dès lors, que faire ?

Biographie de l'auteur

Jean-Paul Brighelli analyse avec une lucidité féroce, sans nostalgie exagérée, cette école de la réussite devenue si souvent école de l'échec programmé et donne des solutions pour une école de demain. Normalien, agrégé de lettres, il a, du collège à l'université, parcouru l'essentiel du paysage éducatif. Longtemps impliqué dans l'édition scolaire et parascolaire, il en démonte au passage les mécanismes et les intérêts convergents.
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En ce 15e siècle, entre le Mont-Saint-Michel et celui de Tombelaine, un brouillard blanchâtre et cotonneux recouvre parfois la baie. Malheur à l'impudent égaré dans cet univers de désespérance. Le sable se dérobe lentement sous ses pieds et l'ensevelit inexorablement. Les habitants des villages voisins paysans ou pêcheurs de coques, n'évoquent pas sans frémir cette mort terrifiante dans les sables mouvants. Ils parlent aussi de la Fée des grèves, avec son manteau d'azur que certains ont vu marcher sur les eaux les soirs de brouillard.
Ainsi débute une extraordinaire aventure dans un paysage d'eaux dormantes, de brumes et de sortilèges, où se mêlent l'amour et la haine, l'héroïsme et la trahison.

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Elle est Emily Hnatt dans Le Dieu venu du Centaure, Donna Hawthorne dans Substance Mort, Sherri Solvig dans Siva, Rybys Romney dans L'Invasion divine... Multiple, fantasmée, elle traverse une existence marquée par des expériences mystiques, le doute et l'abus de drogue. Ses cheveux sont noirs comme la nuit ; figure invariante, démiurgique, elle est chaque femme que Philip K. Dick a connue et aimée. La fille aux cheveux noirs rassemble toutes les lettres qu'il a adressées à cette mystérieuse muse, personnage aussi réel que virtuel et raison d'être de son travail littéraire. Au détour de cette correspondance à sens unique, où se mêlent fiction et autobiographie, apparaît en filigrane le portrait d'un auteur qui fit de sa vie son meilleur roman.<

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